Les documents du Pays d'Auray

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Les croix monumentales et les monuments christiani
Le repérage porte sur les croix monumentales et les monuments christianisés généralement implantés en bordure de route : à l'entrée d'un village, au croisement de deux chemins. On en recense également dans des lieux isolés à la limite du territoire paroissial ou en commémoration d'un événement. Sur les vingt-cinq croix repérées sur la commune, vingt-et-une sont étudiées et traitées en dossiers individuels. Les croix repérées sont très tardives et ne présentent aucune particularité, elles datent toutes du 20e siècle. Les croix sélectionnées sont classées selon plusieurs catégories en fonction de critères établis par l'enquêteur, certaines d'entre elles figurent dans plusieurs catégories à la fois. Les monuments gaulois christianisés (6)Les vestiges gaulois sont particulièrement nombreux à Locoal-Mendon, notamment les lec'hs dont la commune est la plus riche en Bretagne. Les lec'hs sont des pierres taillées en forme de calottes sphériques ou de stèles, de section circulaire ou quadrangulaire avec les arêtes arrondies et les côtés plus ou moins galbés. Selon les spécialistes, il s'agirait de monuments celtiques de l'Age du fer, à destination funéraire. Les morts incinérés étaient mis dans des urnes cinéraires placées dans un tumulus ou regroupées en nécropoles, les "champs d'urnes". Ces ensembles comme les sépultures plus importantes étaient signalées par une stèle funéraire appelée lec'h. Certaines ont été christianisées en y gravant des croix ou en en implantant une à leur sommet, parfois aussi en y associant une croix monumentale à côté. Il n'est pas impossible qu'à l'époque gallo-romaine, les populations chrétiennes aient elles aussi taillé des pierres puisqu'elles continuaient de les utiliser, sans doute aux mêmes fins. Certains de ces monuments sont hauts, en forme de fuseau et ont une fonction commémorative comme celui de Prostlon à Pen-Pont ou celui appelé Quenouille de Brigitte implanté à l'entrée de la presqu'île du Plec. Il existe d'autres stèles, moins hautes, voir petites que l'on trouve fréquemment dans le voisinage des sanctuaires (cf. Le Moustoir, Locoal, Le Plec). On dénombre ainsi à Locoal-Mendon, une demi douzaine de stèles gauloises christianisées du Haut Moyen-Age au 18e siècle (cf. Lanitré, Kerdro).Les croix monolithes du Moyen Age (4)Il reste trois croix du Haut Moyen Age sur le territoire communal, elles témoignent d'une occupation humaine continue, sans rupture dans le temps. Les croix de Locoal, du Moustoir et de Lanitré pourraient être datées entre le 6e siècle et le début du 11e siècle, peut-être dès l'époque de la christianisation bretonne (6e-7e siècles) avec l'arrivée des Bretons en Armorique et les débuts de l'organisation religieuse du territoire. En granite monolithe, leur forme est caractéristique : de taille irrégulière, à bras courts, socle enfoui et sans décor. Si on sait qu'elles sont fort anciennes, il est cependant difficile de dater précisément ces croix en l'état actuel des connaissances. La croix de Groez er Vil implantée sur l'ancienne limite paroissiale entre Locoal et Mendon semble plus récente, peut-être du Milieu du Moyen Age, avec ses bras très courts et le haut du croisillon légèrement fuselé.Les croix à bras trilobés ou quadrilobés (5)Ces croix présentent des caractéristiques communes que l'on retrouve dans le reste du canton : fût circulaire ou chanfreiné, croix à bras courts tréflés ou quadrilobés, présence d'un socle monolithe (cf. Kerhel, Kerbonaccueil). Un losange est parfois sculpté en creux au centre du croisillon comme sur les croix du Coëdo, de l'Istrec et de Pen Pont. Cette forme de croix est datable, selon les spécimens, entre la fin du Moyen Age et le 17e siècle. Cette forme est reprise sur des croix du 19e siècle (cf. croix de cimetière de Locoal).Les croix des 17e, 18e et début 19e siècles (10 exemples)Ces croix sont, pour la plupart, d'une grande simplicité : légèrement chanfreinée pour les croix antérieures au 19e siècle, sur socle monolithe et soubassement en pierre de taille, avec un croisillon orné sur la face d'un Christ en croix fruste (cf. Kerdenot, Kerbihan, Sainte-Marguerite, Kerdro) associé, parfois, sur le revers avec un ostensoir, un Sacré Coeur ou une Vierge (cf. Kervérenton, Lanitré, rue des Sonneurs, Ty er Chir). Deux de ces croix sont implantées sur un socle taillé dans une ancienne stèle gauloise (cf. Kerdro et Lanitré). Seules les croix de Kervily et de Locqueltas, par ailleurs incomplètes, sont dépourvues de décor figuré.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Tanguy Judith

Par : L'inventaire du patrimoine

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - se
septembre 1918. 20ème siècle

Par : Gallica

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Alignements du Petit Ménec

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Maison
Maison à pièce unique ; à l'opposé de la fenêtre de la salle commune, un jour éclaire une partie de la pièce destinée au rangement ou à un mouton ou une chèvre.La maison est construite au 18e siècle en remployant les piédroits de la porte. Au milieu du 20e siècle, la fenêtre a été élargie et la toiture refaite. Elle est en cours de restauration, avec remplacement de la toiture.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Brech (Eglise) - Chapiteau
CHAPITEAU

Par : Dastum

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Écart dit village de Kerispern (Belz)
Kerispern est un village côtier qui s'organise primitivement le long de l'actuelle rue du Chochet, où subsistent deux anciennes fermes. L'urbanisation s'est ensuite développée le long d'un chemin menant vers le nord et le rivage, actuelle rue Pierre Lofficial.Au nord les pointes de Marchelan et du Chochet conservent d'anciennes maisons liées à l'activité ostréicole. Sur la première pointe subsiste une maison de propriétaire (AB 3) et exploitant de concessions, datée de la fin du 19e siècle. Sur la pointe du Chochet il s'agit d'une maison de gardien de parcs à huîtres.7 maisons et 2 fermes sont repérées (AB 3, 30, 158, 180, 494, 177, 17, 167-169, 413).La ferme n°1 (AB 413) est composée de trois bâtiments mitoyens d'origine du début du 17e siècle. Celui à l'ouest est un logis étable à une seule porte sous comble à surcroît avec porte haute. Celui du centre est aussi un logis étable avec portes hautes. Les façades antérieures ou postérieures de ces deux bâtiments sont très remaniées. Seule la présence d'une dépendance en alignement à l'est justifie ce repérage. C'est un logis à pièce unique du 17e siècle qui a servi également de pressoir et de cave.La ferme n°2 (AB 167-169) est composée d'un logis d'origine du 18e siècle, dont le comble est rehaussé au 19e siècle. La façade nord conserve un escalier extérieur d'accès au grenier primitif, la façade sud présente une élévation à un étage carré. Une étable sous grenier subsiste en alignement à l'ouest tandis qu'une autre dépendance est adossée parallèlement et partiellement à la façade sud du logis principal.Les 7 autres maisons repérées sont des maisons de pêcheurs la plupart à deux pièces symétriques. Seule celle de la pointe de Marchelan, évoquée ci-dessus (AB 3), est de plan massé à étage et deux travées en façade principale.La maison de gardien de parc est un logis double, comme le laisse supposer la présence des deux portes en façade nord (AB 30).La fontaine des Sardiniers (AB 526) est située au nord-est du hameau à proximité du rivage. De plan presque carré elle est construite en moellons de granite et couverte de dalles de pierres renforcées (anciennement) par du béton armé pour maintenir également la grille de protection en fer forgé.Une tenue à Kerispern dépendaient au 17e siècle du seigneur de Keryargon (AD56, 3A3, 1679).Une seule date portée a été relevée, en remploi, sur la souche de cheminée de la ferme n°2 : 1783.Les maisons de pêcheurs sont majoritairement datées de la fin du 19e siècle aux années 1920-1930.La fontaine dite fontaine des sardiniers date de la fin du 19e siècle. La tradition orale rapporte qu'elle servait à l'avitaillement des bateaux de pêche qui venaient s'échouer à proximité.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie

Par : L'inventaire du patrimoine

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Château de Keronic (Pluvigner)

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison, 19 rue de la Libération (Etel)
Maison en alignement sur la voie, mitoyenne. De plan irrégulier résultant de la forme de la parcelle, double en profondeur.Jardin postérieur, dépendance non vues.Elévation de faux type ternaire avec lucarne pignon axiale.Les deux grandes baies cintrées du rez-de-chaussée ont été modifiées pour devanture commerciale.Maison construite vers 1930.Façade commerciale modifiée vers 1960-1970.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Moulin du Sac'h près d’Etel

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Bulletin paroissial de Quiberon - mars 1916
mars 1916. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Quiberon - paroisse Saint-
septembre 1919. 20ème siècle

Par : Gallica

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Menhir transporté au monument aux morts (Etel)

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Plouharnel, Carnac : Dolmen de Crucuno

Par : Dastum

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Les menhirs de Carnac
Le maire et le président du syndicat d'initiative de Carnac sont inquiets face au nombre toujours grandissant de visiteurs du site de mégalithes. Les menhirs touristes ne sont en effet pas toujours respectueux du lieu.

Par : INA

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homme en costume breton en extérieur

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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2 femmes en costume bourgeois en extérieur

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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