Les documents du Pays d'Auray

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Croix de chemin dite croix de Kerzerho (Erdeven)
Située à l'ouest du chemin qui rejoint le bourg.Soubassement en pierre de taille avec emmarchement à deux degrés. Socle monolithe et croix monolithe de section polygonale dont le fût est court.Christ en croix représenté sur la face sud, avec titulus sculpté de l'inscription INRI.N'est pas représentée sur le plan cadastral de 1811, mais peut être englobée dans le commun. Est représentée sur celui de 1845.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Berthou Marie ; Toscer Catherine ; Pierre L. et M.

Par : L'inventaire du patrimoine

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Fort central (Hoedic)
Le fort central d'Hoedic est situé sur une hauteur au sud-est du village. Il s'inscrit dans un trapèze dont les deux côtés parallèles mesurent 105 et 135 mètres, les deux autres côtés 107 mètres. Il est légèrement moins large que le fort d'Houat (côtés parallèles du trapèze : 116 et 148 mètres). Il est flanqué par un petit bastion (dit "bastionnet") à chaque angle. La caserne à l'épreuve occupe le centre de la courtine de gorge. Un fossé sec entoure entièrement le fort. Il n'y a pas de chemin couvert, mais un ravelin triangulaire terrassé couvre la gorge. Ce tracé trapézoïdal à bastionnets et caserne de gorge est fréquent dans la fortification française du milieu du 19e siècle. Son choix correspond plutôt à des ouvrages faisant partie d'une ceinture fortifiée, et non à un ouvrage isolé. Dans ce cas, la nécessité de se couvrir de tous les côtés fait adopter des casemates logées sous les courtines, comme à Chausey ou à l'île d'Yeu, dont les forts sont également des réduits insulaires. Dans le cas du fort d'Hoedic, le Comité des fortifications a considéré que le front ouest du fort était peu exposé à des tirs venant du large, ce qui autorisait cette configuration. Le risque de siège en règle est également faible dans un contexte littoral. Les escarpes ont 10 mètres de haut à l'origine et sont en maçonnerie, avec un léger fruit. Les contrescarpes sont taillées dans le roc. Les parapets des bastions et des courtines sont organisés pour le combat d'infanterie sous la forme de simples murs à bahut doublés d'une banquette en terre (dans les bastions) ou de gradins en maçonnerie (le long des courtines). Les pierres de couverture de ces parapets ont été victimes des prélèvements opérés dans le fort. L'intérieur du fort est occupé par les importants massifs terrassés du cavalier d'artillerie. Cette masse de terre disposée en U en retrait des courtines nord, est et sud du fort est destinée à accueillir une partie de l'artillerie du fort et à servir de crête d'infanterie. Elle supporte les emplacements pour pièces de côte. La communication entre le terre-plein du cavalier et le chemin de ronde se fait via un tunnel passant sous le parapet. Le magasin à poudre prend place au centre du fort, dans la cour. Il est censé être couvert par les terrassements du cavalier. Le granite local extrait des fossés a été utilisé pour les moellons. Les pierres de taille sont en granite de Trégunc ou en granite de Crac'h. Au cours des guerres de Succession d'Autriche, de Sept Ans et de la Révolution et de l'Empire, les îles d'Houat et d'Hoedic sont régulièrement occupées par les Anglais et leur servent de bases d'opération dans la région. Leurs deux tours à batteries basses construites à la fin du 17e siècle sont détruites en 1746, les forts relevés à leurs emplacements après 1756, en 1795. La réoccupation militaire d'Houat et d'Hoedic est donc envisagée dès le début du 19e siècle. Les commissions de défense et le Comité des fortifications réaffirment cette nécessité en 1818, 1825 et 1836, de même que les officiers du génie en charge des îles dans les années 1820 et 1830. La "Commission mixte d'armement des côtes de la France, de la Corse et des îles" de 1841 se place dans la continuité en demandant la construction dans chaque île d'une redoute-modèle leur servant de réduit. La commission attribue au fort d'Hoedic un armement de trois canons de 30 livres et trois obusiers de 22 cm pour l'action lointaine, augmenté de deux mortiers de 32 cm par la commission de défense des côtes de 1859. La défense rapprochée repose sur quatre canons de campagne et deux canons de montagne. Il est prévu une garnison de 200 hommes d'infanterie, plus les canonniers nécessaires au service des pièces. Dans le premier projet présenté fin 1845 pour 1846, le chef du génie propose un énorme fort carré flanqué par quatre grands bastions très saillants, entouré d'une enveloppe bastionnée en terre, placé sur la hauteur au nord-ouest du bourg, à la place de l'église. Dans son avis du 29 avril 1846, le Comité des fortifications rejette ce projet très ambitieux et revient à un emplacement plus central comme demandé par la Commission de défense des côtes, sur le plateau au sud-est du bourg. Il adopte le même tracé que pour le fort d'Houat, en plus petit. Les travaux commencent en 1847. A la fin de 1854 il reste à finir de masser le cavalier d'artillerie, à organiser les extérieurs, ravelin d'entrée et glacis, et à construire le magasin à poudre. L'achèvement des travaux a lieu au cours de l'exercice budgétaire 1855-1856. L'aménagement des plates-formes pour l'artillerie lourde est réalisé en 1863. Les nouvelles conditions crées dans la défense des côtes par les progrès de l'artillerie au cours des années 1860 condamnent les fortifications des îles d'Houat et d'Hoedic. Au début des années 1870, le coût de leur nécessaire réorganisation n'est plus en relation avec les services qu'elle peuvent rendre. Le fort central d'Hoedic est désarmé en 1875 et confié en 1876 au recteur de l'île agissant comme représentant de la section d'Hoedic de la commune de Palais. Le fort accueille un temps l'école publique après 1881. Il est déclassé par la loi du 27 mai 1889 et remis aux Domaines le 25 juin 1890. La clause de démolition aux frais de l'acquéreur imposée par le génie rend difficile la vente des forts d'Houat et d'Hoedic. Le maire de Saint-Pierre-Quiberon, qui possède une entreprise de transformation du goémon, achète le fort en 1893 pour l'utiliser comme entrepôt. Pas plus que la commune d'Houat il ne respecte son obligation de déraser l'ouvrage sous trois ans. Comme celui d'Houat, le fort d'Hoedic sert ponctuellement de carrière de pierres de taille. Pendant la Première Guerre mondiale, un poste de défense contre les sous-marins (PDCSM) armé de deux canons de 90 mm sur affûts de campagne est installé au fort d'Hoedic. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands y installent des pièces antiaériennes. Le fort est inscrit au titre des Monuments historiques en 2000. Propriété du Conservatoire du littoral depuis 1979, il accueille divers locaux associatifs ainsi qu'un gîte d'étape. Comme le fort d'Houat, il fait l'objet d'un regain d'intérêt récent en tant qu'élément du patrimoine fortifié (2017).
Auteur(s) du descriptif : Jadé Patrick ; Duigou Lionel

Par : L'inventaire du patrimoine

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - oc
octobre 1914. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - oc
octobre 1919. 20ème siècle

Par : Gallica

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Vue prise de ma chambre à la Trinité-sur-mer

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Ha me zimein-me pa rai plijadur dein

Par : Dastum

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Chapelle Saint-Laurent
De plan rectangulaire à chevet plat, la chapelle Saint-Laurent est construite en pierre de taille de granite. Ses angles sont cantonnés de contreforts talutés à pinacles à crochets ; celui du sud-est est orné d'un cadran solaire. Dans le mur sud s'ouvre une large porte en anse de panier à profondes moulurations encadrées de pilastres supportant une archivolte à fleurons, dans le tympan duquel se trouvait un blason aujourd'hui buché. La corniche moulurée est sculptée d'animaux (lapin, cerf). Seule baie de l'élévation occidentale, la modeste porte est en anse de panier. Le pignon ouest supporte un clocher de plan carré en léger surplomb. Façade nord, la porte est, contrairement à l'usage et peut-être retournée, de forme rectangulaire à l'extérieur et en anse de panier à l'intérieur.La chapelle a été construite au début du 16e siècle, comme le révèle en particulier le remplage à fleur de lys de baie sud du choeur. L'oculus au sud a perdu son remplage. La fenêtre du chevet, masquée par un retable au 19e siècle, et jusqu'aux années 1980, a été réouverte lors de la restauration de la chapelle. Le lambris daté 1777 signalé masqué par un plafond par Danigo a disparu, sans doute lors de la restauration, avec la pose d'un nouveau lambris de couvrement.
Auteur(s) du descriptif : Tanguy Judith ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Sonenn ar chistr

Par : Dastum

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Bulletin paroissial de Quiberon - mai 1914
mai 1914. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Quiberon - mars 1916
mars 1916. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Quiberon - décembre 1918
décembre 1918. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Quiberon - novembre 1918
novembre 1918. 20ème siècle

Par : Gallica

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Er verh Katèl

Par : Dastum

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Dolmen de Keriaval

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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2 soldats devant l’atelier du sabotier

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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buste de soldat devant les vitrines du musée

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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femme en costume breton devant les portes du musée

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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