Les documents du Pays d'Auray

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Maisons et fermes sur la commune d'Etel
La description architecturale des maisons repérées ou sélectionnées se trouve dans chacune des fiches établies à cet effet.Toutefois, en dehors du bourg ancien (quartiers de Kerévin et du port), l' aspect répétitif de deux familles de maisons : les maisons de pêcheurs et les maisons des années 1930, a conduit à une approche globale de celles-ci, illustrée par deux cartes (fig. 1 et 2) et décrite en observations.Il n'existe pas à Etel de logis non remanié antérieur au 17e siècle. Cependant trois grandes fermes des écarts anciens de Kerévin, du Sach et de Penester, tous cités dans la documentation d´Ancien Régime, conservent des éléments (portes, fenêtres, ou parties de façade) remontant à la fin du 16e siècle et au début du 17e siècle (fig. 4). Au Sach une maison de prêtre du 17e siècle, publiée en 1996 (Editions Flohic) est récemment démolie. A Penester une grande ferme remaniée présente une date portée de 1612, en remploi dans une partie récemment transformée. Les autres chronogrammes présents sur les fermes sont du 19e siècle : 1844 (Penester), 1855 (La Falaise), 1856 (Kerévin au bourg) et 1893 (Penester) ; comme à Erdeven, ils font référence au renouveau agricole que connaît cette frange côtière du territoire morbihannais.L´habitat au bourg d´Etel connaît sa véritable expansion à compter de la seconde moitié du 19e siècle, avec un pic jamais égalé dans la première moitié du siècle suivant lié au renouvellement de la pêche côtière après le déclin de la grande pêche. Sur 340 maisons recensées, la majorité soit environ 70 % des habitations datent de la première moitié du 20e siècle avec une proportion de 40 % pour la période des années 1920 et de 30 % pour l´entre-deux-guerres. Puis vient la période du 19e siècle constituant environ 30 % de l´habitat recensé. La liste des chronogrammes relevés sur les maisons, et les quelques rares fermes révèle pour cette dernière période une forte proportions de constructions (ou modifications pour les fermes) entre 1825 et 1868. Cependant seuls 12 chronogrammes ont été relevés pour le 19e siècle.Les maisons de pêcheurs en dehors du bourg ancien :Ces maisons bâties dans le cadre de l´extension urbaine au-delà de Kerévin (quartier de l´église) et d´Intel (le port d´Etel), ne sont guère antérieures aux années 1850.L´une des plus anciennes, située au n°24 rue Croix-Izan (fig. 42) est figurée sur le plan cadastral de 1850 avec un escalier de distribution extérieur aujourd´hui démoli. L´ensemble des logis à pièce unique de la rue des Bons-Enfants remonte, d´après la tradition orale, aux années 1870.Toutefois, la majorité des maisons de pêcheur des rues périphériques aux deux quartiers anciens correspondent à la période faste de la pêche au thon, c'est-à-dire les années 1910 et 1920.On notera également qu´un certain nombre de maisons de pêcheurs anciennes sont remaniées à la fin des années 1920 et au cours de la décennie suivante, par la création de lucarnes pignons et le ravalement des façades avec enduits projetés ou lissés.Aucune maison postérieure à 1939, n´intègre cet ensemble.Les maisons des années 1930 en dehors du bourg ancien :Ces maisons bâties dans le cadre de l´extension urbaine au-delà de Kerévin (quartier de l´église) et d´Intel (le port d´Etel), sont propres à la période de l'entre-deux-guerres, de la fin des années 1920 à 1939. Une seule porte la date 1934 : 7 Bd De Gaulle. Une seconde est datée 1932 par tradition orale : 19 rue du Souvenir.Il s'agit de maisons d'étellois mais aussi de résidences secondaires à l'époque où la Bretagne s'ouvre largement au tourisme. Certaines portent des noms rappelant l'attrait du littoral : La Falaise, La Mer, Forte Brise, Vent du Large, ou avouant l'insouciance d'un modeste investissement de villégiature : Villa Sanouva, Villa Quand-Même.Quelques exemples datant des années 1945-1950, qui reproduisent les modèles d'avant guerre, font partie de cet ensemble (fig. 111 et 118).
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Dernier voyage de la locomotive à vapeur entre Ren
Dernier voyage d'une locomotive à vapeur sur le réseau de l'Ouest. Le train quitte la gare de Rennes à destination de la gare d'Auray dans le Morbihan. Tout au long de ce voyage à travers la campagne, les cheminots actionnent les machines.

Par : INA

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - ma
mai 1914. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - se
septembre 1918. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - dé
décembre 1915. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - av
avril 1916. 20ème siècle

Par : Gallica

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Préparatifs de la course Transatlantique
Entraînement du favori Alain Colas et d'Eugène Riguidel, avant le départ de la course transatlantique 1972. Colas, ancien équipier d'Eric Tabarly, naviguera sur le trimaran Pen Duick IV avec lequel Tabarly avait débuté la transatlantique 1968.

Par : INA

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Minoterie à marée de Pont-Sal, actuellement habita
Le Moulin de Pont-Sal est implanté au Nord-Ouest du Morbihan, à la jonction entre le fleuve côtier du Sal et la Rivière du Bono. Organisé selon un plan en L, il est implanté sur la rive droite et fonctionne avec une digue de 32 m de longueur et d'un peu moins de 10 m de large. Il ne reste que très peu d'éléments des vannes qui géraient l'admission et la sortie de l'eau. La retenue, dans la continuité du Sal, constitue une réserve de 3 hectares. L'ancienne maison du meunier se trouve quelques mètres en amont et a été raccordée au moulin par le sous-sol, travaux déjà effectués avant l'arrivée des derniers propriétaires.Le bâtiment principal est réalisé en moellons de granit enduits. Il est long de 27 mètres et constitué de quatre étages et un étage immergé et est donc complété par une partie probablement plus récente formant un L. La cour formée par ces deux éléments a été remblayée, l'ancien rez-de-chaussée devenant ainsi sous-sol.Les façades du bâtiment sont marquées par leur caractère industriel. La façade sud-est qui donne sur la rivière est organisée en six travées de fenêtres avec des encadrements en granit et accueille également une porte haute qui témoigne du transit du grain par les bateaux. L'autre façade comprend 4 travées et le pignon comporte une travée centrale. La façade intérieure de la partie du bâtiment perpendiculaire à la rivière présente trois travées. Le bâtiment compte également deux cheminées réparties dans la partie principale du bâtiment. Elles percent un toit à croupe en ardoise. Le bâtiment a subi peu de modifications à l'extérieur. A l’intérieur les propriétaires n'ont gardé que les murs, les poutres en bois étant trop détériorées par l'humidité. Une partie du mécanisme en mauvais état est conservée dans le sous-sol du moulin. Le propriétaire a fait poser de grandes baies horizontales à l'endroit où passait l'axe qui entraînait les meules, une installation qui permet ainsi d'observer l'eau qui passe sous le bâtiment. Le moulin à marée de Pont-Sal a été construit entre 1851 et 1853 à l'initiative de Jean-Marie Lucas Richardière. L'édifice qui forme aujourd'hui un L semblerait avoir été construit en deux temps, la deuxième partie étant mentionnée dès 1887 et aurait servi pour le stockage. Certaines sources évoquent la présence d'un moulin à marée plus ancien à cet emplacement. Jean-Marie Lucas Richardière est l'auteur de deux brevets déposés en 1848 et 1852 qui visent à utiliser l'énergie du flux et du reflux de la marée. Son idée consiste à utiliser des turbines hydrauliques noyées et d'en obtenir 20 à 24 chevaux de puissance répartis entre huit paires de meules en batterie au moyen d'un système de vannes et de bassins communicants. Il présente son projet ainsi : « Il est de la plus haute importance pour l'industrie que l'on puisse savoir le plus tôt possible, par une application en grand, ce que l'on peut attendre de l'immense force motrice du flux et du reflux de la mer, au moyen de roues qui tournant toujours du même côté, peuvent utiliser la même quantité d'eau quatre fois par vingt-quatre heures », pour justifier cette initiative il ajoute « … Le pays pourra jouir des avantages d'une meunerie perfectionnée, obtenue par des moyens très économiques(...) et un certain nombre d'ouvriers pourront être occupés cet hiver ». (J-L. Boithias et A. de La Vernhe)Une telle idée a mis du temps à être mise en place pour plusieurs raisons pratiques. La première est humaine. En effet, le rythme des moulins artisanaux n'y correspond pas : un seul homme ne peut pas travailler en continu. Autres contrainte, il faut également un site particulier auquel celui de Pont-Sal répond parfaitement : les fonds doivent être plats afin de pouvoir recevoir le réseau de canaux du système et régulièrement désenvasés. Par ailleurs il faut noter que la puissance de la marée est plus faible lorsqu'elle est monte (1/3 de l'énergie totale ) que lorsqu'elle descend (2/3) et qu'un tel système demande des travaux beaucoup plus important que pour un simple moulin. De plus, dans la pratique, ce système de double effet ne permet pas de doubler le temps d'utilisation. En effet, ce temps est multiplié par 1,5 soit un allongement de la période de production de 10h-12h/24h à 15h-18h /24h, ce qui constitue malgré tout un gain important de productivité. Tous les éléments prévus pour ce système ne furent pas installé au moulin de Pont-sal et il fut encore moins efficace que ces prévisions.Outre ce système particulier, l'histoire du moulin fut marqué par des querelles entre les riverains et le propriétaire à cause des inondations des berges que son installation causée ; l'administration dû imposer l'installation d'un trop plein. J-L. Boithias et A. de La Vernhe relèvent également que l'entretien de la chaussée fut assurée par le propriétaire, main d’œuvre comprise, alors que celle-ci était souvent attendue du meunier. Autre fait lié à l'entretien du moulin, les marnes récoltées dans l'étang étaient vendues comme engrais.Dès 1885, alors que le moulin est détenu par un certain Louis Hédan, le caractère révolutionnaire du système double flux montre ses limites : un article de la revue « Avenir du Morbihan » du 4 novembre annonce la vente du moulin pour cause de faillite. Cette vente se décompose en plusieurs lots dont la valeur totale revient à 100 000 francs. En 1887 le moulin est encore en vente mais cette fois pour une valeur de 30 000 francs. Si ce n'est pas le système double flux qui l'a sauvé, c'est peut être lui-même qui aura causé sa perte, en nécessitant des frais d'entretien trop importants. Les moulins traditionnels à simple flux permettaient par exemple un désenvasement naturel alors que le flux montant à Pont-Sal favorisait l'ensablement. Parallèlement à ces contraintes techniques il faut aussi prendre en compte des contraintes extérieures comme l'arrivée des concasseurs mécaniques qui fut préjudiciable pour tous les moulins en permettant au paysan de moudre son propre grain. La minoterie aurait connu un regain d'activité après guerre, à cette époque le moulin sous-traitait même une partie de son activité avec quelques moulins artisanaux de la région. Il s'arrête définitivement dans les années 1940-1950. Les propriétaires actuels (2017) ont acheté le moulin en 1999 et habitent le rez-de-chaussée.
Auteur(s) du descriptif : Nadolski Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Calice et patène 2
Calice et patène entièrement dorés. Présence d'une fausse coupe ajourée. Assemblage par emboîtement et par vis. Médaillons soudés sur la fausse coupe et sur le pied.Ensemble calice et patène exécutés entre 1827, date d'insculpation du poinçon de l'orfèvre parisien Jacques Alexandre Basnier, et 1838.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Tamm Kerh

Par : Dastum

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E parrez Prederion

Par : Dastum

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Ensemble de deux maisons, 4 ruelle du Passeur ; co
Ensemble de deux maisons mitoyennes, formant îlot, avec cour postérieure commune et anciennes dépendances (remaniées) fermant la cour à l'est et au nord.Les façades principales sont à l'ouest côté Cours des Quais, avec balcons en béton armé et garde corps simples en fer forgé.Toutes les ouvertures sont à linteaux en arc segmentaire, appareillés en briques et pierres de taille. La corniche est à profil en doucine et modillons. Les lucarnes sont également à entourages briques et pierres, avec frontons triangulaires.La première maison au sud, présente un traitement d'angle à pan coupé sur la ruelle, à travée unique avec lucarne coiffée d'une demi-croupe. Elle possède une porte sur le pan coupé, une à l'ouest et une troisième à l'est, dans la cour. La boutique est récente.La seconde maison, au nord, présente également une porte côté cour et une autre dans son pignon nord.Maisons reconstruites dans les années 1920, à l'emplacement de l'ancien établissement Plumette, entrepreneur de presses puis conserves de sardines, établis sur les quais d'Etel depuis 1812.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Le drame d'Etel
Les habitants d'Etel restent choqués par l'expérience menée par Alain Bombard. L'essai d'un canot de sauvetage sur la barre d'Etel a échoué et a causé la mort de neuf hommes. Trois mois après la catastrophe, le scientifique revient sur l'évènement.

Par : INA

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Louison Bobet, entrepreneur
L'ancien cycliste Louison Bobet a troqué son maillot de sportif pour la casquette de chef d'entreprise. Il évoque sa reconversion et son besoin d'entreprendre. A Quiberon, il a ainsi ouvert un centre de thalassothérapie.

Par : INA

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Environs d'Auray. L'Etang et le moulin de la Chart

Par : Dastum

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Ferme, Kerouriec (Erdeven)
Ferme située dans la partie sud du village, la dernière avant les dunes.Elle se présente sous la forme d'un long alignement composé d'ouest en est, d'un logis de type ternaire, d'un logis-étable du 19e siècle, d'un logis étable (?) à deux pièces symétriques (sans couverture) présentant des jours de combles du 17e siècle en remploi.Le logis-étable au milieu de l'alignement est traversé par un couloir dallé de pierres débouchant au nord sur la parcelle 227 (même propriété d'origine). Il est à une seule pièce habitable, le reste de la maison étant réservé aux bêtes et aux greniers dans le haut surcroît.Le logis neuf, construit dans les années 1930 est de type ternaire. Les entourages de baies, chaînes d'angle, corniche à modillons, rampants des pignons et souches de cheminées sont en pierre de taille non polie, de granite bleu.Au sud une intéressante grange fournil est flanquée de deux petites porcheries en appentis dont l'une est adossée au massif du four.La grange présente un escalier extérieur maçonné au-dessus du four donnant accès à la porte haute du pignon est. Sa porte latérale nord comme sa porte charretière ouest qui présente un décor en bossage, sont du 17e siècle.Le puits à l'est du fournil, est en pierre de taille et couvert en bâtière.Ferme dont la petite grange-fournil au sud remonte au 17e siècle.La ferme est transformée au 19e siècle.Le logis principal est reconstruit vers 1930. Sa modénature et son décor permettent de l'attribuer à l'entrepreneur Jamet de Plouharnel.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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photo post-mortem ; un enfant

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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fantassin du 62°

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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soldats en rang devant l’église de Saint-Cornély

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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2 garçons en maillot et espadrilles

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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