Patrimoine d'Erquy

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Chapelle Saint-Michel, Ilot Saint-Michel (Erquy)
Edifice de style néogothique et de plan rectangulaire construit en moellons de grès rose équarris extraits de la carrière de la Fosse Eyrand. Il est couvert d'un toit en bâtière. Les enduits intérieurs ont été réalisés à la chaux. Les nouveaux vitraux sont en pierre de verre, illustrés par des repésentations symboliques : sable, mer, rochers, oiseaux, une vague qui déferle, réalisés par Christine Cocar, maître verrier à Saint-Brieuc. Un nouvel autel remplace l'ancien autel construit en chêne. Le prie Dieu et une porte en bois ont été dévastés lors d'un pillage. Le bas relief de l'autel représente une copie d'une oeuvre d'art polychrome, s'inspirant de l'abbaye de Solesmes, intitulé : "la tempête apaisée". Au-dessus du clocher, une sculpture représentant un ange déchu, terrassé par saint Michel. La nouvelle cloche fondue à Villedieu-Les-Poèles a été installée et baptisée en 2002 avec cette épitaphe gravée : "Béni soit le seigneur mon rocher".Depuis le Moyen Age, le rocher Saint-Michel a vu se succéder plusieurs édifices, lieux de festivité et de dévotion. Si l'on en croit la légende, de nombreux bateaux auraient sombré dans les parages de l'îlot, qui aurait servi de lieu de sépultures. Le rescapé d'un naufrage aurait fait voeu de piété et aurait commandé la construction d'un oratoire.D'après les recherches de l'historien J.P. Le Gal la Salle, la chapelle Saint-Michel de "La Roche au Nay" aurait été fondée à une date inconnue par les moines cisterciens de l'abbaye de Saint-Aubin des Bois (Plédéliac), qui possédaient sur la garenne d'Erquy, l'établissement et le fief de la Moinerie. Au cours du 13ème siècle, l'abbaye était devenue le plus grand propriétaire foncier et féodal d'Erquy, après le comte de Penthièvre. Les moines utilisaient à cette époque les pêcheries autour de l'îlot.1249 : à cette date, le testament d'une riche propriétaire locale nommée Haîssa, qui léguait 12 deniers à l'église de la "Roche au Nai", faisait mention de la chapelle. L'ilot est propriété publique de la commune.1640 : les différents recteurs de l'époque se plaignaient que les quêtes de la chapelle Saint-Michel revenaient uniquement aux moines... 1725 : la chapelle était en état de culte à cette date et le recteur écrivait : Il y a une chapelle sous l'invocation de Saint-Michel à 3 quarts de lieue du bourg, bâtie sur un rocher avancé dans la mer qui, par le reflux couvrant le passage, oblige les moines Bernardins, qui s'en disent seigneurs, à dire la messe tous les ans, le jour de la saint Michel, sur la grève dans un coin de rocher, couvert d'une tente (...). Ce qui met en grand danger d'accident le Saint Sacrifice. Ce dont Monseigneur informé, défendit qu'on célébra la messe sous la dite tente, néanmoins elle a toujours été continuée dans ce même lieu par les dits religieux.Les rochers de ce lieu ont été par la suite appelés "les roches prêcheresses".1789 : la chapelle a survécu à la Révolution. Elle est mentionnée dans le cadastre de 1785 et de 1810 (589 B). Un ermite aurait, semble-t-il, vécu sur l'îlot à la fin du 19ème siècle. L'îlot appartient au domaine communal.1879 : les paroissiens d´Erquy s´émurent de l´état de délabrement du sanctuaire et cherchèrent un financement pour sa reconstruction. Le 21 mars 1880, le conseil municipal d´Erquy prenait connaissance d´une lettre du préfet des Côtes-du-Nord : Je n´ai trouvé aucune indication sur la nature de cette chapelle qui n´a sans doute aucun titre officiel. La dépense de sa construction ne peut incomber à la commune ni même constituer une charge obligatoire pour la fabrique. Fort de cette information, le conseil municipal déclarait : Qu´il ne voit aucun obstacle à ce que la fabrique fasse opérer la reconstruction (...) avec ses fonds libres et avec ceux provenant de dons ou souscriptions particulières ; la commune ne pouvant, en aucun cas, s´engager dans la dépense à faire. Le même jour, le conseil autorisait la fabrique, pour les besoins de construction, à extraire le sable et les pierres sur les lieux. 1881 : sur les plans de l'architecte briochin, Jules Morvan, la chapelle est reconstruite et inaugurée avec bénédiction le 9 octobre 1881.1939-1945 : durant l'occupation allemande, les abords de l'îlot sont rendus difficulles en raison du minage des dunes et de la plage. C'est en effectuant des tirs d'artillerie d'entraînement qu'un obus allemand percuta le clocheton de la chapelle et le fit s'écrouler. Il fut reconstruit après la guerre, et le culte avec son pardon put enfin reprendre.1948 : cette date annonçait le dernier pardon de la chapelle et son abandon progressif par les fidèles. Elle fut ensuite utilisée par les pêcheurs pour s'abriter en cas de mauvais temps. Le mobilier, la porte et la statue de saint Michel allaient disparaître.1987 : le coup de vent du 27 octobre 1987 fit tomber à nouveau le clocheton. L'archange saint Michel eut les ailes brisées. Cependant, la municipalité de l'époque fit réparer aussitôt les dégâts. La chapelle aurait servi d'abri pour les pêcheurs à pied.2002-2003 : la chapelle est entièrement rénovée par une équipe de bénévoles, réunie en association "Les amis de la chapelle Saint-Michel", avec le soutien financier du Conseil général des Côtes d'Armor, du Conseil régional de Bretagne, de la municipalité d'Erquy et de la fondation Langlois. Renouant avec la tradition, le renouveau du pardon de saint Michel s'est déroulé le 29 septembre 2003 avec une messe dite en plein air et une procession rassemblant près d'un millier de personnes.Durant les années 2002-2004, une équipe de bénévoles va réhabiliter la chapelle Saint-Michel, en acheminant 15 tonnes de matériaux au sommet de l'île. Un doris, embarcation traditionnelle, sera utilisé pour l'occasion :- le 18 novembre, l'entreprise Moullec de Lamballe commençait le dégradage intérieur du vieux ciment au burin et marteau ;- en février 2003, ce fut la pause de l'autel en "tau". Le chantier de maçonnerie terminé, il fallut encore évacuer 3 m3 de gravats et tout le matériel ;- en avril 2003, madame Cocar, maître verrier, après avoir réalisé de nouveaux vitraux, assurait leur mise en place ;- en mai 2003, le ferronier Armand Sort d'Erquy, intervenait pour la pose de la porte d'entrée neuve en fer forgé ;- en Juin 2003, la sculpture polychrome effectuée par C. Gruer, fut posée au-dessus de l'autel ;- en 2004, le sol recevait un nouveau dallage, la toiture en ardoise était entièrement refaite et une nouvelle cloche était installée.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Statue : Saint Joseph
Statue en bois de saint Joseph, du 18e siècle, peinte en blanc avec un liseré doré. Tient une équerre de la main gauche et un lis de la main droite.
Auteur(s) du descriptif : Robert Céline

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maquette de doris
Maquette en forme, représentant une embarcation du type doris, en contre-plaqué et en métal (en cours de construction). Mesures : 107 cm de longueur et 32 cm au maître bau. Le doris mesure environ 18 pieds de long (6 mètres) avec une sole de 80-90 cm. Le doris en construction reçoit 4 bordées fixées sur une sole légèrement incurvée (avec du bouge) et plusieurs couples ou membrures sciées et assemblées par des boulons et des plaques de fer gavanisées. Les bordées sont assemblées à clins et pointées avec des semences (petites pointes) ou des rivés. Le premier bordée, plus large, plus fort, s'appelle le "bordolingue". Le clin du milieu a plus de largeur et de force pour accuser le poids et les efforts du nageur dorissier. Le doris dispose entre d'une gatte à l'avant et d'une tille à l'arrière avec le cul de brigau. Ces deux extrémités sont équipées d'une estrope pour embarquer le doris à bord à l'aide d'un palan à bredindin.Le doris est une embarcation étroite à fond plat, longue de 5, 90 mètres, équipé de trois bancs, dont deux bancs de nage, avec voile et avirons.Le doris représente l'embarcation traditionnelle des Terre-Neuvas, de la 1ère moitié du 19ème siècle à la seconde moitié du 20ème siècle. Cette embarcation dérivée des doris et chaloupes de pêche d'Amérique du Nord et de Saint-Pierre et Miquelon, fut introduite en Europe à la fin du 19ème siècle par les marins de Terre-Neuve.On l'utilisa pour la première fois dans la flotte Saint-Pierraise en 1872. Il entre dans l'armement métropolitain en 1878. Son emploi se généralisa dans les années suivantes. Il remplaça les lourdes chaloupes montées par 7 ou 8 hommes qui allaient mettre leur ligne autour du navire Terre-Neuvier. Le doris fut construit dans tous les ports de la côte de Penthièvre, principalement en Rance et à Saint-Malo (Mallard). Un constructeur Ernest Durand des Sables d'or s'en fit une spécialité. Ces doris étaient à l'origine équipés d'un gréement (à livarde, au tiers, avec un tape-cul), puis d'un moteur hors-bord dans les années 1950. Ils étaient employés par les chalutiers modernes jusqu'en 1970, avec deux hommes à bord, le patron et l'avant de doris. Ces doris employés aux lignes de fond à la grande pêche, étaient utilisés en pêche côtière après une ou deux saisons, comme annexe ou bateau de débarquement. Il permet le transport d'une tonne de marchandise.Après 2 ou 3 campagnes, l'embarcation déclassée était acheté environ 20 francs en 1950 pour être ensuite utilisée en pêche côtière, pour les lignes, les filets, les casiers et la récolte du goémon. "Au printemps, on allait faire des "dorissées", une trochée de goémon : une "tombrée" (tombereau), soit l'équivalent d'une tonne de goémon". "Ca ne tachait pas la pomme de terre comme le fumier ! (témoignage de Raymond Pays). De Saint-Malo au port des Hôpitaux, les marins d'Erquy nageaient aux avirons dans le sens du courant. Edouard Lefèvre, menuisier, a réalisé plusieurs maquettes de ce type d'embarcation, dont l'une offerte à la chapelle des marins d'Erquy et cette maquette en cours de construction.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Manuscrits : lettre d'engagement et rapports de me
Manuscrits signés et datés.Documents manuscrits rédigés par le capitaine Etienne Brouard (1851-1919), capitaine du trois-mâts "Mathilde", attaché au port de Dahouët, avec un équipage originaire en partie d'Erquy et d'autres communes du Penthièvre, datés de 1902. Brouard précise dans un rapport de mer les conditions de la campagne de 1902, et dans un autre document, les conditions d'engagement sur les bancs de Terre-Neuve de l'équipage du navire par l'armateur Léon Carfantan. Le trois-mâts "Mathilde", baptisé en 1897 à Dahouët, jauge 154 tonneaux. Le capitaine Brouard a aussi commandé le trois-mâts "La Glaneuse" de l'armement Carfantan de 1892 à 1897, avant que celle-ci ne soit vendue par Léon Carfantan en 1908 au capitaine armateur Le Guen de l'Île-Grande. La "Glaneuse", construite en 1891, est en 1896, sous les ordres de Etienne Brouard la 2ème goélette de la baie de Saint-Brieuc, pour les meilleures pêches à la morue dans les mers d'Islande (69 000 poissons pour 108 000 kg), après la binicaise "Capitaine Pomies". Etienne Brouard fut mâitre du port d'Erquy entre 1914 et 1918.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison, 32 rue Foch (Erquy)
Maison de type ternaire construite en grès. Elle est flanquée à gauche d'un garage couvert d'un toit-terrasse.Maison datant du 2ème quart du 20ème siècle.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Établissement des eaux de Quélard (Erquy)
Le site de Quélard comprend d'une part, le bâtiment regroupant la station de pompage, et d'autre part, les installations extérieures, en partie souterraines. La salle de traitement et celle des pompes est édifiée en béton armé partiellement recouvert d'enduit. En rez-de-chaussée, il est surmonté d'un toit en terrasse sur lequel se dresse le transformateur destiné à alimenter en énergie les moteurs des pompes. A l'extérieur se situent les installations de traitement de l'eau : le floculateur, le décanteur, le filtre, la tour de contact ozone et la citerne des eaux traitées.L'établissement des eaux de Quélard est édifié par la municipalité en 1931-1932 pour assurer la fourniture en eau potable de la ville d'Erquy ; la prise d'eau de l'usine est située en amont, dans la rivière de l'Islet. Le pompage est divisé en deux et comprend le service haut dont le réservoir est situé sur la route de Clairville, à 98 m au dessus du niveau de la mer, et le service bas dont le réservoir de 400 m3 est implanté à Langourian (22), à 64 m au-dessus du niveau de la mer. Leur rôle est d'alimenter respectivement les parties haute et basse de la ville d'Erquy. L'usine de Quélard est entièrement restructurée vers 1970 et est dotée à cette occasion de nouvelles pompes ; elle fournit 60 m3 d'eau/heure. En 1972-1973, l'ancien traitement javel est remplacé par la mise en place d'une tour de contact ozone destinée à la stérilisation de l'eau. Le principe de fonctionnement de l'établissement est simple : la prise d'eau placée en amont dans la rivière de l'Islet assure, par gravité, l'arrivée de l'eau dans le floculateur où elle est brassée par des pales avec du sulfate d'alumine destiné à figer les impuretés ; celles-ci se déposent dans le décanteur ; l'eau est ensuite filtrée avant d'être stérilisée dans la tour de contact ozone, puis elle est stockée dans la citerne des eaux traitées. Reliée à la station par des conduites souterraines, l'eau est ensuite pompée par les services haut et bas, lesquels l'achemine vers les deux réservoirs respectifs. Propriété de la commune d'Erquy et affermé par la Compagine Générale des Eaux, cet établissement cesse définitivement son activité en 1993. Actuellement, le site, en parfait état de conservation, est désaffecté.
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina

Par : L'inventaire du patrimoine

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Abri, voies ferrées, établissements des eaux, pont

Par : L'inventaire du patrimoine

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[Port d'Herqui ; Isle Saint Michel]
Ancien possesseur : Argenson, Antoine-René de Voyer (1722-1787 ; marquis de Paulmy d'). Ancien possesseur

Par : Gallica

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Capote des paysannes du littoral, regions d'Erquy,

Par : Dastum

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Erquy : Sortie de la messe

Par : Dastum

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Les prisons de Nantes
Fête à Erquy

Par : Dastum

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Erquy : Les carrieres

Par : Dastum

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Air de Guédenne

Par : Dastum

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L'amanda
Une fête à Erquy

Par : Dastum

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Erquy : Le port

Par : Dastum

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Erquy : Procession de la Fete Dieu

Par : Dastum

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La pêche à la coquille Saint-Jacques en Bretagne
La saison de pêche à la coquille Saint-Jacques a lieu d'octobre à mars, sur le littoral ouest de la France. Des pêcheurs d'Erquy et Brest, principaux ports à la coquille en Bretagne, expliquent leurs conditions de travail et leurs méthodes de pêche.

Par : INA

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Le beach volley
Le beach volley est le nouveau phénomène de mode qui envahit les plages, notamment à Erquy où se tiennent les "Estivales de volley". L'organisateur d'Armor Volley-ball, Vincent Alberteau, explique pourquoi cette nouvelle mode qui séduit les estivants.

Par : INA

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Le four à boulets ; les auges où tombaient les bou

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Le Houx

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Plage des Galimoneux ; les chatelets

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Galimoneux ; le second couloir de la grotte

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Le four à boulets ; les auges où tombaient les bou

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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