Patrimoine d'Erquy

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Maquette du trois mâts Terre-Neuvier "La Magicienn
Cette maquette de trois-mâts Terre-Neuvier, intégrée dans une vitrine, mesure 180 cm de longueur sur 30 cm de largeur au maître bau et 130 cm de tirant d'air. Elle a été réalisée sur couples et bordées.Cette maquette réalisée par Raymond Pays Terre-Neuvas, représente le navire trois mâts Terre-Neuvier "La Magicienne", armé à Granville. Le père de Raymond Pays, Henri Pays naviguait comme avant de doris sur ce navire, avec Joseph Druel comme patron de doris. Ce navire qui fut construit en Rance, mesurait 49 mètres de long sur 9 mètres de large au maître bau.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maquette du navire de cabotage : la "Sainte-Jeanne
Maquette de bateau, réalisée en bois (buis) sur membrures et bordées, pointée en cuivre, présentée sous vitrine sur socle. Le gréement est en fil de lin, les chaînettes sont plaquées en or, les équipements et apparaux sont en laiton. Toutes les articulations fonctionnent (les vide-mulets des bômes). Mesures : longueur de coque : 39 cm, hors-tout 64 cm, maître bau : 13 cm, tirant d'air 64 cm.Maquette du caboteur la "Sainte-Jeanne" d'Erquy, réalisée par Yves Meslin sur les plans fournis par l'association "La Sainte-Jeanne d'Erquy".Tous les aménagements et équipements sont intégrés et conformes à l'original.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Carrières industrielles de la Fosse Eyrand (Erquy)
L'ancienne carrière à ciel ouvert est située dans l'anse de Saint-Michel, face à l'îlot du même nom. Le front de taille coupé à 45° atteint 25 mètres de haut ; l'inclinaison des bancs de grès est de 70° vers le nord et les gradins sont utilisés en descendant pour une extraction qui s'avèrait difficile.En 1854-55, la commune accorda l'exploitation des pointes rocheuses autour de Saint-Michel à Barrier, entrepreneur au Mans, qui utilisait le grès rose pour le pavage des rues. Le village de la Fosse Eyrand fut réalisé par la Société des Carrières de l'Ouest pour loger ses ouvriers occupés à l'exploitation des carrières de la Fosse Eyrand au tout début du 20ème siècle, transformée aujourd'hui en centre de vacances "Roz Armor".L'utilisation de chevaux de trait était nécessaire pour le déplacement des blocs à l'aide de chaînes. Un marteau-pilon écrasait les blocs en 1920-1930. Une voie Decauville reliait le lieu d'exploitation aux ports d'embarquement d'Erquy ou des Hôpitaux avec des wagonnets plats (appelés les "lauris"), tirés par les chevaux. Plus tard, le train transporta les pavés jusqu'à Pléhérel. Les déchets de coupe étaient rejetés sur la grève de Saint-Michel ou étaient utilisés avec les mosaïques pour le remblayage entre les pierres de taille, pour faire des murets.En 1930, les carrières de la Fosse-Eyrand périclitent. Cependant, en 1943, les Allemands relancent l'exploitation de la Fosse-Eyrand pour produire le granulat nécessaire à la construction du Mur de l'Atlantique. A partir des années 1950, la Société des Carrières de l'Ouest délaisse la production de pavés pour celle des granulats. Les carrières furent définitivement fermées en 1960. Le barrage de la Rance fut construit en 1961-65 avec les débris de la carrière de la Fosse Eyrand. La construction du nouveau port de pêche fut réalisée en 1971 avec les débris amassés jusqu'en 1937-38 à proximité.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison dite Penthièvre, 25 boulevard de la Mer (Er
Maison de type ternaire construite en grès. Eléments de décor : bow-window, bandeau de céramique, balcon, ferronnerie.Maison datant de la fin du 19ème siècle ou du début du 20ème siècle.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Machine outil des carrières : le concasseur
Machine outil, du type concasseur en fer, équipé d'un moteur électrique, fonctionnant avec une machine fixe et une machine mobile, dans un mouvement de va et vientà à l'aide de courroies synthétiques tournant aurtour de deux roues de 90 cm de diamètre. Les cailloux étaient écrasés dans la cavité du broyeur (36 x 25 cm) pour donner du gravier. Encombrement du concasseur : longueur 140 cm et largeur 94 cm.Ce concasseur appartient à Henri Bourdon, qui tenait une entreprise de maçonnerie à Erquy entre 1950 et 1970, et avait ouvert une carrière dans sa propriété, rue des plages sauvages, pour en extraire de la pierre de grès pour la construction, des moellons et des graviers. Ce concasseur acheté en 1958 en Bourgogne, a fonctionné pendant 15 ans pour fournir du gravier. Henri Bourdon posséde aussi un wagonnet, que nous n'avons pas pu photographier.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Les carrières industrielles de l'Ouest (Erquy)
La carrière est située sur le point culminant d'Erquy : 75 m. L'extraction s'effectuait à ciel ouvert, à flanc de coteau entre le Pendu et la Pointe du port. Les ouvriers enlevaient d'abord la terre puis la "mauvaise pierre" du dessus, qui était concassée pour faire du béton. En dessous, se trouvent les beaux blocs dont le sens de coupe est pour toute la région : sud-ouest-nord-est. Cette pierre est de couleur rose avec des lignes horizontales plus claires et des filons presque verticaux de quartz. Les fronts de taille étaient coupés en gradins très inclinés et atteignaient de 15 mètres jusqu'à 20 mètres de hauteur. L'inclinaison des bancs de grès était de 30° dirigés vers le nord, en sens inverse des fronts de taille. Les parties supérieures des fronts de taille étaient parfois recouvertes d'un conglomérat qui était coupé en retrait avec le talus. De la côte d'Erquy à la Fosse Eyrand, les cinq chantiers couvraient une surface de 18, 10 ha en 1911, pour une longueur d'environ 800 m. Un réseau de voies Decauville (chariots sur chemin de fer) sillonnait le cap et aboutissait au-dessus de la jetée. Un système de funiculaire permettait la descente et la remontée des wagonnets. Goélettes et sloops se succédaient le long du quai pour prendre leur chargement de pavés qui étaient déversés sur le pont avant d'être rangés à fond de cale. Les voies Decauville de 0,50 développaient environ 1000 mètres pour relier les différents chantiers au port d'Erquy. Le chantier de Maupas avait une altitude de 26 mètres au-dessus du quai. Deux poudrières permettaient de stocker les explosifs dans un petit édifice en maçonnerie, recouvert de terre : la poudre noire et la poudre Favier.Depuis longtemps, on savait tirer parti à Erquy de la présence abondante du grès rose pour la construction, mais l'on se contentait d'exploiter les affleurements naturels de la Garenne (les pierres de Garenne) et les escarpements du bord de mer (le poudingue). La famille Dolledec d'Erquy à la fin du 18ème siècle avait commencé cette exploitation. Cependant, les premières carrières ne furent véritablement ouvertes qu'au début du 19ème siècle, par les familles de maçons, aux abords du Pendu (famille Cholet) et du sémaphore (Dagorn, Rault, Le Gentil). En 1848, l'extraction se développa avec l'ouverture de la carrière du Maupas (le Lac Bleu) dont on tira les matériaux d'empierrement nécessaires à la réalisation de la route nationale. En 1854-55, la commune accorda l'exploitation des pointes rocheuses autour de Saint-Michel à Barrier, entrepreneur au Mans, qui utilisait le grès rose pour le pavage des rues. En 1891-92, la Société des Carrières de l'Ouest racheta la société Barrier et fit l'acquisition de toutes les carrières ouvertes sur le cap d'Erquy entre le Noirmont et les Trois Pierres, puis jusqu'à Pléhérel. Elle se lança dans l'exploitation industrielle du grès rose, essentiellement tournée vers l'exploitation des pavés. En 1866, la construction du Port Barrier inaugurait le développement commercial des carrières (pavés) par la voie maritime. A la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle, les carrières emploient jusqu'à 400 ouvriers. Le dernier bateau à vapeur transportant le grès s'appelait le "Quartzite".Une partie du personnel des carrières était logée sur le port. Le village de la Fosse Eyrand fut réalisé par la Société des Carrières de l'Ouest pour loger ses ouvriers occupés à l'exploitation des carrières voisines, transformées aujourd'hui en centre de vacances. Les carrières exploitées par des artisans répondaient aux besoins d'une clientèle locale et fournissaient des cheminées, linteaux et entourages de portes et fenêtres, poteaux de hangar et d'entrée de champ, dalles pour le sol, moellons de maçonneries et d'énormes masses de remblais utilisées pour les routes et les chemins. Au fond des carrières, les ouvriers s'abritaient derrière un rudimentaire clayonnage.L'activité des carrières fut à son maximum entre 1900 et 1927, puis la production s'affaiblit progressivement, victime de la concurrence et d'un manque de mécanisation. Les sites les plus favorables avaient été exploités sans ménagement et l'urbanisation aux abords des carrières de Tu es Roc interdit l'extension de celles-ci. A partir de 1914 : fermeture de l'extraction par creusement sur le cap devenu les "lacs Bleus". En 1930, les carrières de la Fosse-Eyrand périclitent. Cependant, en 1943, les Allemands relancent l'exploitation de la Fosse-Eyrand pour produire le granulat nécessaire à la construction du Mur de l'Atlantique. A partir des années 1950, La Société des Carrières de l'Ouest délaisse la production de pavés pour celle des granulats. Les carrières furent définitivement fermées en 1960. Le barrage de la Rance fut construit en 1961-65 avec les débris de la carrière de la Fosse Eyrand. La construction du nouveau port de pêche fut réalisée en 1971 avec les débris amassés jusqu'en 1937-38 à proximité.Cependant, en 1986, la SARL Grès et Tradition d'Erquy reprenait une partie de la concession (sous l'ancien sémaphore, avec un lieu de vente située à la Couture). Depuis 1991, l'extraction a recommencé sur Erquy. Cette entreprise produit des moellons, parements, pavés, cheminées et mobilier poli. A Fréhel, existe la dernière entreprise locale appartenant à la Société des Carrières de l'Ouest. Elle a pu perdurer, grâce à sa reconversion, vers les années 1950, dans la production industrielle de granulats.Nous avons repéré deux œuvres sur le circuit des carrières de la pointe d'Erquy : les bâtiments en partie en ruines de la forge au-dessus du port et l'ancienne poudrière sur le site de Port-Blanc. L'étude de la forge a été effectuée.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Lavoir de la Source du Val (Erquy)
Lavoir de forme trapézoïdale, long de 5 mètres environ sur 2, 50 m de large. Pierres plates en grès recouvertes en partie de ciment.Lavoir communal, dit de la "Source du Val", datant du 19e siècle.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison, 4 rue de l'Eglise (Erquy)
Maison mitoyenne de type ternaire construite en grès.Maison datant du 4ème quart du 19ème siècle.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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[Port d'Herqui ; Isle Saint Michel]
Ancien possesseur : Argenson, Antoine-René de Voyer (1722-1787 ; marquis de Paulmy d'). Ancien possesseur

Par : Gallica

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L'industrie des carrieres de gres d'Erquy, le jet

Par : Dastum

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Erquy : Sortie de la messe

Par : Dastum

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Scottisch

Par : Dastum

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Les prisons de Nantes
Fête à Erquy

Par : Dastum

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Erquy : Les carrieres

Par : Dastum

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L'industrie des carrieres de gres d'Erquy, l'extra

Par : Dastum

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Erquy : Le port

Par : Dastum

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La pêche à la coquille Saint-Jacques en Bretagne
La saison de pêche à la coquille Saint-Jacques a lieu d'octobre à mars, sur le littoral ouest de la France. Des pêcheurs d'Erquy et Brest, principaux ports à la coquille en Bretagne, expliquent leurs conditions de travail et leurs méthodes de pêche.

Par : INA

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Le beach volley
Le beach volley est le nouveau phénomène de mode qui envahit les plages, notamment à Erquy où se tiennent les "Estivales de volley". L'organisateur d'Armor Volley-ball, Vincent Alberteau, explique pourquoi cette nouvelle mode qui séduit les estivants.

Par : INA

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Le four à boulets ; les auges où tombaient les bou

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Le port ; vue prise le dos au feu

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Le four à boulets ; côté regardant la mer

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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