Patrimoine d'Erquy

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Outil de pêche : drague à praires
Cadre en fer forgé constitué de plusieurs éléments assemblés et soudés entre eux : une lame équipée de dents fabriqués avec des anciens burins forgés (robillards des carriers) et deux tiges de morceaux de lit reliés entre elles pour former un V, terminé par un anneau de traction. Un grillage devait couvrir l'ensemble pour faire soufflet. Mesures : 50 cm de largeur de lame et 67 cm de hauteur hors-tout.Raymond Pays a inventé la 1ère drague à praires de Bretagne Nord en 1951. Initialement cette drague lui servait pour aller pêcher les oursins sur les graviers, lorsqu'il s'est mis à pêcher par hasard une "panneraie" ou panier de praires (environ 15 kg), en morte eau, à basse mer. Ces praires "rouillées avec de grosses lèvres" selon son expression, étaient pêchées dans le bassin du Grand Pourier, au lieu dit les "Rohinet", devant Erquy. Le deuxième gisement facilement accessible se trouvait dans le basin de la Grosse juste avant le chenal. On y pêchait de belles praires blanches. La technique consistait à draguer plusieurs fois au même endroit pour faire un "nid". Cependant, il vrillait régulièrement sa drague, pas assez lestée. L'embarcation utilisée était un bateau de 11 pieds le "Risque tout", avec peu de puissance (3 cv). La drague a été confectionnée à partir d'anciens burins forgés par Adrien Blanchet, le forgeron d'Erquy. Dans un premier temps, les dents étaient réalisés avec des tiges de soupapes, qui se sont avérées trop fragiles à l'usage. La technique de la drague s'est ensuite améliorée avec la montée en puissance des bateaux et la réalisation de dragues plus lourdes et plus longues (155 cm de longeur et 44 cm d'ouverture). Les Granvillais allaient par la site, 10 ans plus tard le modèle de la drague à praires de Raymond Pays. Cette nouvelle technique de pêche allait permettre le renouvellement des pêches à Erquy après les oursins et ouvrir la voie à la coquilles Saint-Jacques (ricardiaux), dans les années 1960.La drague à praires était virée à la main avant que ne soit utilisé un "virois" en frêne à deux vitesses. Le premier cabestan fut confectionné à partir d'un pont de voiture (de marque C4), pou enclencher les clabots.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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La ville d'Erquy
Le bourg d'Erquy était le siège d'une autorité dépendant de la châtellenie de Lamballe dès l'époque féodale. Le toponyme la Mottesitué à proximité de l'église paroissiale, tout comme un document de 1516 relatant un accord passé entre Jacques de Quelennec, seigneur de Bienassis, et les paroissiens d'Erquy confirment l'existence d'une place forte sur le site au Moyen Age (d'après Gwyn Meirion-Jones et Michael Jones).Une dune naturelle s´est édifiée, constituant un marais derrière le cordon littoral. Au 12ème siècle, le bourg s´est construit à proximité de ce marais et d´une motte féodale. L´origine du bourg serait liée à la présence de l´eau et du rivage. Au 14ème siècle, d´autre noyaux urbains apparurent : Tu Es Roc, le Val et le Pussoué. Le marais du bourg, d´une surface de 2 ha 1/2 était régulièrement envahi par la mer. Il fournissait le roseau pour la confection des couvertures de chaume des maisons du bourg. A la fin du 16ème siècle, 252 aires de marais salants furent créées et entretenues par des paludiers de l´île de Ré. Ces salines furent probablement abandonnées vers 1638 comme celles de Dahouët. A la fin du 19ème siècle, les premières édifications de villas balnéaires causèrent l´urbanisation définitive du cordon dunaire.Vers 1950, le marais du bourg fut comblé et asséché, la dune stabilisée par un chemin empierré, favorisant ainsi la création du terrain des sports et de plusieurs habitations. Le long de ce terrain, le ruisseau passant par le village du Pussoué fut canalisé. Le contrôle des eaux était assuré. Le bourg s´étalait et englobait les hameaux de Tu Es Roc et du Pussoué. L´augmentation démographique depuis 1955 allait entraîné la création vers 1960 de lotissements et de nouveaux équipements tels que la mairie, la salle des fêtes, la poste, le collège et le tennis.Dans les années 1960, l'essor du tourisme familial en camping va fortement influencer le paysage urbain d'Erquy. La commune d'Erquy comprend aujourd'hui 15% des campings en Côtes d'Armor sur son territoire. Dés les années 1970, les estivants, originaires de la Mayenne, de la Sarthe et de Bretagne, délaissent leur caravane pour construire des maisonnettes et des chalets. Le domaine de Lanruen a été loti en 1965. A l'époque, la vue sur mer ne figure pas encore au premier rang des exigences. Cependant, les résidences secondaires poussent comme des champignons sur les zones les plus arides, au-dessus de Saint-Michel, sur le secteur du camping des Pins et du camping de Saint-Pabu. Les élus se trouvent vite confrontés à une situation devenue ingérable. Pour remédier à cette appropriation sauvage, les municipalités successives allaient construire des lotissements communaux dans les secteurs de Bellevent et de la zone du Gault. La partie est du bourg se construisit progressivement à partir de la fin des années 1980. En fait, ce fut entre 1995 et 2000 que la ville reçut la plus forte demande de permis de construire pour sa zone urbanisable et le secteur des Hôpitaux. Cependant, 40 % de la population jeune d'Erquy est installé en dehors du territoire communal, constate les élus réginéens ; 43 % de la population a plus de 60 ans. Le nombre de résidences a atteint le chiffre de 2600 pour 1800 résidences principales en 2004. L'alternative pourrait venir du développement des hameaux existants, à condition de respecter l'unité architecturale traditionnelle de ces hameaux autrefois agricoles ou abritant une population de pêcheurs et de carriers (les Hôpitaux, Caroual), en mettant en oeuvre des périmètres de protection sur des secteurs dont la richesse patrimoniale est à sauvegarder (ZPPAUP ou autre type de protection plus individualisée sur Tu Es Roc, le front de mer, le centre-bourg). Le paysage urbain d'Erquy de demain pourrait se dessiner dans l'arrière pays, sur le développement des zones constructibles existantes comme celles de la Couture et de Saint-Sépulcre, et comme les Hôpitaux dans sa partie sud.La côte nord d'Erquy reste sous la sauvegarde de la loi littorale qui préserve les espaces naturels à l'instar des secteurs boisés en périphérie du Guen, de la Moinerie, de la Fosse-Eyrand (forte densité de campings), de Saint-Michel et de la vallée Denis.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick ; Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maquette diorama de trois-mâts
Diorama représentant un bateau du type trois-mâts barque, sculpté en bois plein dans la masse, présenté à côté d'une digue figurée, avec un bateau à vapeur sortant d'un port. L'ensemble est peint et contenu dans une boite en bois avec un verre de protection. Dimensions : longueur 52 cm et hauteur 33 cm.Oeuvre d'un ancien marin Durand, datée du 1er quart du 19ème siècle, repréentant un trois-mâts barque Terre-Neuvier arrivant au port. Scène de diorama.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison dite les Charmettes, 2 impasse Foch (Erquy)
Maison haute à pignon en façade et à volumétrie importante construite en grès. Eléments de décor : baies cintrées, balcon.Maison datant du 2ème quart du 20ème siècle.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Ensemble de 10 verrières
Dix baies libres s'ouvrent sur le choeur et la nef. Quatre verrières non historiées datant de 1890 subsistent dans les baies 1, 4, 6 et 8. L'oculus du pignon ouest ainsi que les verrières des baies 0, 2, 3, 5, et 7 sont récentes et historiées.Les verrières historiées ont été réalisées entre 1997 et 2OO3 par l'atelier Budet à Saint Brandan. Les verrières non historiées datent de 1890.
Auteur(s) du descriptif : Robert Céline

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison, la Petite Ville-Josselin (Erquy)
Maison de plan rectangulaire allongé construite en grès. Elle associe trois corps de bâtiment sous le même toit (partie habitation et partie agricole).Maison datant du 17ème siècle, remaniée au cours de la 2ème moitié du 20ème siècle.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison de notable, dite château de Noirmont, 23 ru
Maison d'inspiration classique, de type ternaire à cinq travées, construite en grès et granite sur un étage de soubassement. La façade antérieure présente un avant-corps axial légèrement saillant couronné d'un pignon. Cet avant-corps est monté en grand et moyen appareil de granite tout comme les chaînes d'angles antérieures. Il est ajouré de trois travées de baies jumelées.Maison de notable datant de la 2ème moitié du 19ème siècle.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick ; Lauranceau Elise

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison, 11 rue Castelnau (Erquy)
Maison à deux corps en équerre, à pignon en façade coiffé d'une demi-croupe, construite en grès. Elle comprend une dépendance en rez-de-chaussée construite en bois (fonction d'origine indéterminée).Maison et dépendance datant du 1er quart du 20ème siècle.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison, 2 rue Castelnau (Erquy)
Maison de type ternaire à double orientation construite en grès. Eléments de décor : croupe, épis de faîtage en terre cuite.Maison datant du 4ème quart du 19ème siècle.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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[Port d'Herqui ; Isle Saint Michel]
Ancien possesseur : Argenson, Antoine-René de Voyer (1722-1787 ; marquis de Paulmy d'). Ancien possesseur

Par : Gallica

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Erquy : Le mole, un jour de regates

Par : Dastum

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Capote des paysannes du littoral, regions d'Erquy,

Par : Dastum

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Scottisch

Par : Dastum

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Erquy : Le port et la jetee

Par : Dastum

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L'amanda
Une fête à Erquy

Par : Dastum

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Erquy : Le moulin

Par : Dastum

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L'industrie des carrieres de gres d'Erquy, le fora

Par : Dastum

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Erquy : Le port

Par : Dastum

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Erquy : Procession de la Fete Dieu

Par : Dastum

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La pêche à la coquille Saint-Jacques en Bretagne
La saison de pêche à la coquille Saint-Jacques a lieu d'octobre à mars, sur le littoral ouest de la France. Des pêcheurs d'Erquy et Brest, principaux ports à la coquille en Bretagne, expliquent leurs conditions de travail et leurs méthodes de pêche.

Par : INA

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Le beach volley
Le beach volley est le nouveau phénomène de mode qui envahit les plages, notamment à Erquy où se tiennent les "Estivales de volley". L'organisateur d'Armor Volley-ball, Vincent Alberteau, explique pourquoi cette nouvelle mode qui séduit les estivants.

Par : INA

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Théâtre de verdure des sables d’or

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Le four à boulets ; les auges où tombaient les bou

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Le Houx

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Plage des Galimoneux ; les chatelets

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Grotte des Galimoneux

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Le château ; arrivée de Coco II

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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