Le patrimoine de Concarneau Cornouaille Agglomération

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Eglise paroissiale Saint-Budoc
Plan en croix latine à trois vaisseaux. Façade occidentale en pierre de taille surmontée d´un clocher dans-oeuvre à galerie et à chambre de cloches ajourée. Flèche ajourée encadrée à sa base par quatre lanternons et quatre gâbles. Nef obscure à six travées. Choeur peu profond à chevet plat flanqué au sud d´une sacristie de plan carré avec toit en pavillon. Chapelles latérales formant faux-transept ouvertes sur les bas-côtés par une double arcade, au niveau des quatrième et cinquième travées. Arcades en tiers-point pénétrant directement dans les colonnes. Lambris de couvrement peint en vert avec entraits en marron. Sol couvert de dalles de granite.Eglise construite d'après les plans de l'architecte diocésain Joseph Bigot en 1891.
Auteur(s) du descriptif : Fauchille Gwénaël

Par : L'inventaire du patrimoine

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Église paroissiale Sainte-Thumette
Plan en croix latine et à trois vaisseaux ; chevet à pans coupés flanqué de deux sacristies à plan carré au nord et au sud. Clocher dans-oeuvre, chambre des cloches percée de huit baies en claire-voie, flèche non construite. Gros oeuvre en moellon de granite enduit partiellement de ciment. Pierre de taille de granite pour les encadrements des portes et des baies et les chaînages d´angle. Nef à cinq travées, voûte en brique peinte en blanc à croisées d´ogive éclairée par des fenêtres hautes ; voussures reposant sur colonnettes engagées. Arcades en arc brisé reposant sur des chapiteaux corinthiens portés par des colonnes. Sol couvert de ciment.Edifice construit en 1900 d'après les plans de l´architecte Armand Gassis par l´entreprise Canivet de Coray.
Auteur(s) du descriptif : Fauchille Gwénaël

Par : L'inventaire du patrimoine

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Moulin à marée de Pont-Minaouët, puis maison (Trég
Le moulin de Pont Minaouët se trouve à cheval sur les communes de Lanriec et de Trégunc, au fond de l'anse du Minaouët où se jette le ruisseau éponyme. Le moulin se situe à l’extrémité d'une courte digue rectiligne constituée de larges dalles de pierres, construction qui rappelle la digue du moulin à marée du Hénan à Névez, à quelques kilomètres de là. Le bâtiment repose presque entièrement sur la digue et déborde de seulement 1 m environ en aval. L'ancienne porte mer a été couverte d'une dalle béton et le coursier Est a été élargi, une vanne supplémentaire a aussi été créée après les années 1960. La digue présente également un petit renfoncement qui permettait aux passagers des bateaux qui s'y amarraient de débarquer plus facilement. Selon le rapport de la faculté de Droit et de Sciences économiques de Brest sur les micro-centrales marémotrices sur le littoral breton (1983), l'étang se remplit à partir d'un coefficient de 70. Le moulin s'organise selon un plan carré. Le mur de la façade aval présente un fruit destiné à préserver le bâtiment de l'enfoncement dans la vase. Les murs du moulin sont constitués en pierres de taille en granit et sont surmontés d'une rangée de pierres plates en légère saillie. Cette rangée est particulièrement visible puisqu'en changeant la toiture qui s'était envolée suite à une tempête, les propriétaires en ont profité pour surélever la charpente par un bandeau de pierres censé rigidifier le bâtiment. Un escalier extérieur en pierre creusé dans la digue permet d'accéder au sous -sol du moulin. Dans ce sous-sol, deux galeries latérales correspondent à l'espace nécessaire pour relier les roues au mécanisme intérieur et une troisième galerie perce la façade aval. Toutes trois présentent des voûtes plates réalisées en dalles de pierre.Comme pour le moulin du Hénan à Nevez, des témoignages locaux et des corbeaux en pierre, encore visibles aujourd'hui, laissent penser que les planchers auraient été conçus comme des planchers « flottants » au sens premier du terme, c'est à dire qu'ils pouvaient se soulever avec la marée. Si Maurice Damas, pionnier des recherches dans ce domaine, donne crédit à cette hypothèse, J-L. Boithias et A. de La Verhne, également spécialistes du sujet émettent certaines réserves. D'après eux, une « telle imprévoyance » de la part du meunier est « difficilement crédible quand on connaît la disposition d'esprit de ces « ouvriers de la mer » qu'étaient les meuniers veillant au « grain » ». Le bâtiment est surmonté d'un toit en pavillon en ardoise. La façade aval présente une cheminée dans l'angle et la façade amont accueille la porte d'entrée à côté de laquelle est gravée une fleur de lys. Deux petites fenêtres sont présentes sur les deux façades latérales. Aujourd'hui (2017) la digue est très dégradée et menace de s'affaisser par endroits. Le bâtiment présente également une importante fissure sur la façade aval et a été démuni de tous ses mécanismes et planchers. Selon l'actuelle propriétaire, Betty Moullec, les mécanismes auraient été emmenés dans un moulin à Nantes. Au début du XVe siècle, Christophe Garot, seigneur de Kerbren décide de construire un moulin à marée au lieu dit de Pont Minaouët à Trégunc. Un moulin à eau royal étant construit en amont, il doit d'abord obtenir l'accord des autorités concernées. Afin de juger de la faisabilité du projet, une assemblée se réunit en 1512. Elle est entre autre composée du sénéchal de Cornouaille, du procureur de Concarneau (représentant Anne de Bretagne, Reine de France) et de Christophe Garot lui-même. Le procès verbal établi à cette occasion émet un avis favorable au projet, mais cette première étape doit être validée par une visite du site qui vérifiera la compatibilité du fonctionnement du moulin à marée avec celui du moulin à eau. Ainsi, le 2 octobre 1513, le sénéchal, le receveur ordinaire de la juridiction de Concarneau, Christophe Garot, quelques nobles ainsi que des maçons et des gens de métiers, se réunissent pour examiner le projet.Le 17 octobre 1513, la Duchesse Anne et les représentants du roi Louis XII délivrent l'autorisation de construire le moulin. Il faudra cependant respecter la condition d'arrêter la retenue d'eau à environ « vingt toises » (40 m) en aval du moulin à eau.D'après les recherches récemment menées par Cyrille Maguer, historien local, le moulin compte en 1774 deux roues qui correspondent à un « moulin blanc » et un « moulin roux ». Le moulin blanc, qui broie le froment et le sarrasin, se compose d'une paire de meules faites en pierre de Champagne, mesurant cinq pieds et un pouce et demi de diamètre (environ 1,55 m) pour la meule tournante, et dix-neufs pouces d'épaisseur (environ 48 cm) pour la meule dormante.Le moulin roux quant à lui, réservé à l'orge et au seigle, fonctionne également avec une meule courante en pierre de Champagne qui mesure cinq pieds trois pouces et demi de diamètre (environ 1,60 m) et onze pouces trois lignes d'épaisseur (environ 29 cm).Au cours de son histoire, le moulin n'aura de cesse de changer de propriétaire. Cyrille Maguer relève notamment que le 30 novembre 1815, Louis Le Baccon vend ses droits sur plusieurs moulins en sa possession, dont celui de Pont Minaouët, à son frère Joseph Le Baccon, militaire à la retraite.A l'occasion d'un changement de meunier, le renable de 1819, terme qui désigne l'expertise qui dresse un état des lieux précis du moulin, mentionne toujours la présence d'un moulin blanc et d'un moulin roux. Le premier est constitué d'une paire de meules mesurant 1,67 m de diamètre, avec 20,25 cm d'épaisseur pour la mouvante et 21,6 cm pour la dormante. Les meules du moulin roux mesurent également 1,67 m de diamètre et sont d'une épaisseur de 15 et 17,5 cm. Outre les éléments propres à l'activité de meunerie, le document mentionne aussi les meubles et ustensiles présents comme par exemple « deux poêles à Crêpes […] un chaudron et une petite marinette », mais aussi les animaux de la propriété, soit trois cochons, deux vaches et deux chevaux. Le 20 septembre 1873, le journal Le Finistère publie l'annonce de la vente du moulin sur saisie immobilière. Le moulin est décrit sommairement selon son aspect extérieur puisque l’intérieur est alors inaccessible : « le dit moulin est fermé et abandonné ». On mentionne également dans la vente « un édifice ayant servi de crèche », « une parcelle de terre inculte, dite Jardin-Vian », l'étang « al-len » et la chaussée du moulin.Cyrille Maguer note pourtant que le moulin est encore occupé en 1876 par le meunier Yves Gerbes, qui a alors 65 ans, sa femme, leur petit fils Joseph Hervé et deux domestiques, Marie-Anne Keraven et Marie-Anne Beux. En 1891 le moulin, est occupé par des cultivateurs, les Dizet, et en 1901 c'est un marin pêcheur et sa famille, Joseph Michelet, qui y logent. Parallèlement à ces occupants qui se succèdent, les recherches de François Moullec, un des derniers propriétaire du moulin, relèvent que le moulin passe en 1897 de la famille Bouderelle à la famille Duval.La dernière habitante connue du moulin est Perrine Flatrès, personnage haut en couleur et marquant pour les riverains puisque cette dernière partage le moulin avec son bouc surnommé "Tad an eternel". Elle occupe le moulin dès 1921 et en 1926 arrive la famille Glémarec pour occuper la maison du meunier.Outre les propriétaires et meuniers qui s'y succédèrent, l'existence du moulin fut parsemée de nombreux faits divers comme la noyade du boucher Firmy Theberge en 1712, personnage emblématique de la ville, et trois noyades aux cours des années 1749 et 1716.Dans les années 1960, une tempête arrache la toiture du moulin. La famille Moullec, déjà propriétaire à l'époque en fait refaire une nouvelle. Ils en profiteront pour faire rehausser les murs d'une vingtaine de centimètres afin de consolider le bâtiment. Avant cette réfection, le moulin comptait deux cheminées, visibles sur une photo des années 1950. La famille Moullec fut aussi à l'origine de la dernière activité qui anima les rives du moulin en exploitant l'aval de l'étang pour la culture de moules et de palourdes.
Auteur(s) du descriptif : Nadolski Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Bateau de compétition, voilier, dit "Sereine" (Arc
Cotre bermudien de 12,50 m hors tout (9,40m à la flottaison) pour un maître bau de 3, 40m.Construction en bois à franc bord. La quille, l'étrave, l'étambot, l'allonge de voute, le tableau arrière, les membrures et le barrotage (50 mm) sont en chêne, les bordés de 33 mm sont en acajou et rivets en cuivre. Les bordés de pont sont en avodiré de 40 mm. Le voilier est de 12 tonnes dont la quille est de 3 tonnes de fonte et 2 tonnes de gueuses à l'origine.Le gréement du cotre bermudien ou marconi est composé de : Grand-voile triangulaire qui se hisse le long d’un mât dit marconi, d'une trinquette sur le bas-étai, de focs (Yankee et « Nao ») sur l’étai. Le Jeu de voile d’origine comprenait : grand-voile (34,60 m²), voile « suédoise » (28 m²), génois (50,70 m²), plusieurs yankee 1 (24,50 m²) yankee 2 (15,20 m²), foc Nao (15,40 m²), trinquette de route (15,10m²), trinquette génoise (25,20 m²), tourmentin (8m²), spinnaker (120 m²). Le mât en spruce de 14 m 50, avec deux hauteurs de barres de flèche, a été fabriqué par une menuiserie de Castelnaudary. Le renvoi des manœuvres se fait au pied de mât. Il existe deux bastaques et tangons de spi avec cloches de fixation sur le mât. A été motorisé.1947/1948- Philippe Viannay, à l’origine de la création du Centre Nautique des Glénans, découvre dans le magazine Le Yacht des plans d’un voilier correspondant à son projet de navigation circumterrestre.L’architecte contacté, Henri Dervin, lui conseille d’autres plans, qu’il a dessinés en 1944 et lui propose de découvrir un exemplaire du bateau, en construction à Meulan.En 1948, conquis, Philippe Viannay décide de lancer la construction du voilier en Bretagne, à Pont-Aven. Cependant, par manque de moyens financiers, la construction de Sereine est ajournée. Le bateau est alors racheté par des quirataires, anciens stagiaires de l’association devenus moniteurs : la construction de Sereine est reprise en 1950. En 1951 le voilier est lancé à Pont Aven. En 1952 les premières croisières ont lieu avec Henri Desjoyeaux comme 1er chef de bord. En 1954 : Croisière Brixham-Belle-île, 1955-Croisières : Espagne - Plymouth/La Rochelle – La Rochelle/Bénodet. De 1955 à 1958 – Rachat des parts de propriété par le Centre Nautique des Glénans.Les courses en haute mer (1956-1977) :1956 – Participation à la course des Grands voiliers Torbay-Lisbonne, organisée par la Sail training association : 3ème place 1958 : Course des Grands voiliers, Brest-Les Canaries, sous le commandement de Philippe Harlé puis de Jean-Louis Goldshmid au retour : 2ème place1960 : Course des grands voiliers, Oslo-Ostende : 3ème place 1962 : Course des grands voiliers, Torbay-Rotterdam : 2ème place 1964 : Intégration de la flotte du CICG (Groupe International de Croisière des Glénans) 1965 : Participation course du Fastnet1966 : Course des Grands voiliers Falmouth-Skagen : 1ère place1968 : Course des Grands voiliers : remonte la Tamise jusqu’à Londres 1977 : Arrêt des navigations au sein du CICG 2006 : 50ème anniversaire de la Course des grands voiliers, St Malo-Torquay-Lisbonne : prix du voilier vétéran, 10ème dans sa catégorieFormation des moniteurs :1964 – Affirmation d’un rôle central dans la formation des chefs de bord et des chefs de centre. 1977 à 1998 – Suite à l’arrêt des courses en haute mer : réaffirmation du rôle de formation des chefs de bord et moniteurs entre La Rochelle et le sud de l’Angleterre1998 à 2005 – Arrêt des navigations 2005 – Formation juniors et adultes sur stages niveaux 3 et 4 voiles, 1998 : Arrêt des navigations1999 : L’école de voile des Glénans fait un appel aux dons pour la réfection de Sereine et entreprend une démarche de classement au titre des Monuments Historiques. Une souscription est lancée.2001 : La Sereine est classée au titre des Monuments Historiques sous condition de continuer à assurer la formation des moniteurs. Elle fait alors partie des 114 bateaux classés Monuments Historiques en France.La fiche d’inventaire décrit un mauvais état : membrures cassées ; parties du pont et du bordé à remplacer ; pourriture du rouf, des barrots et des aménagements intérieurs.2003 : Un groupe de pilotage assure le suivi de la rénovation. Le financement du projet est assuré par une collecte de dons des adhérents et l’attribution de subventions du Ministère de la Culture, de la DRAC de Bretagne, du Conseil régional de Bretagne, du Conseil Général du Finistère et de la Mairie de Concarneau.2004 : Début de la restauration par le chantier du Guip, à Brest. Relance de la formation des chefs de bord capables de diriger le bateau. Appel aux mécènes : le Crédit Coopératif et Volvo Penta s’engagent.2005 : Mise à l’eau de la Sereine restaurée, qui rejoint Concarneau, son port d’attache. Reprise des stages de formation.Les rassemblements de voiliers anciens :1986 et 1988 – Course des vieilles coques à Concarneau : 1ère place1999 – Concours « Une semaine sans moteur », association des vieux gréements Granvillais : 1ère place1996 – Brest 96 et Course des Vieilles coques à Concarneau2004 – Brest 2004 : ouverture du chantier de restauration au public 2005 – Coupe des 2 phares2006 - Course des Grands voiliers (50ème anniversaire)L'architecte de Sereine, Henri Dervin, a construit d'autres bateaux mythiques comme "Les 4 vents" de Marcel Bardiaux et "Kurun" de J.-Y. Le Toumelin classé en 1993.
Auteur(s) du descriptif : Le Moigne Clémentine ; L'Haridon Erwana

Par : L'inventaire du patrimoine

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Moulin à marée du Hénan, Moulin Mer (Névez)
Le moulin du Hénan se situe entre l'embouchure de la ria de l'Aven et l'étang du Hénant. Il est placé au milieu d'une courte digue rectiligne, qu'il flanque en aval. Selon Jean-Paul Leclerc, dont la notice datant de 1973 sur le moulin du Hénan est disponible dans le fonds documentaire conservé à la DRAC Bretagne, cette digue repose sur deux rangées de longues dalles de granites formant boutisses pour prévenir de l'enfoncement dans la vase. Deux pans de pierres de tailles semblables à celles utilisées pour le moulin maintiennent un remplissage de terre et de moellons. Les coursiers et la porte mer sont franchis par des dalles de granit et ont été restaurés respectivement en 1998 et 2011. Selon le rapport de la faculté de Droit et de Sciences économiques de Brest sur les micro-centrales marémotrices sur le littoral breton (1983), l'étang se remplit à partir d'un coefficient de 70. Tout laisse à penser que le moulin et la digue sont d'origine, les parapets sont quant à eux des éléments ajoutés plus récemment. A une cinquantaine de mètres se situe un magasin à blé qui date de la période révolutionnaire, accolé à la maison du meunier. L'aire à grain se trouvait au rez de chaussée. Sur le pignon nord, on remarque une fenêtre dont l'ébrasement du mur est réalisé en biais pour dégager une vue vers le moulin et la ria. Le bâtiment est aussi marqué par l'escalier extérieur qui constitue une disposition plutôt rare pour la région. Enfin, autre élément significatif, une fenêtre d'angle du pignon sud se dirige vers la route qui vient du manoir. Cette orientation particulière pourrait s'expliquer par un approvisionnement en grain par cette route. Le moulin de plan rectangulaire, comporte un rez-de-chaussée accessible depuis la digue et un sous-sol qui accueillait une partie du mécanisme de meunerie. Les solives du plancher du rez-de-chaussée étaient encastrées dans la maçonneries dans des réservations qui sont encore visibles.Le moulin est épaulé de quatre contreforts afin de prévenir de son enfoncement. Un de ces arc-boutants se trouve sur le pignon sud et est évidé pour permettre le bon écoulement du coursier, les trois autres sont présents sur la façade aval. Ils alternent avec des poternes qui permettent de diminuer la pression intérieure de l'eau sur les murs et qui permettent aussi probablement de faire passer des pièces pour entretenir les mécanismes. Les murs sont constitués de pierres de tailles de granit assez longues qui font écho au patrimoine de pierre debout de la région et à la concentration de carrières de pierre. Comme pour le moulin du Minaouët à Tregunc, des témoignages locaux et des éléments du bâtiments laissent penser que les planchers auraient été conçu comme des planchers « flottants » au sens premier du terme, c'est à dire qu'ils pouvaient se soulever avec la marée. Si Maurice Damas, pionnier des recherches dans ce domaine, donne crédit à cette hypothèse, J-L. Boithias et A. de La Verne, également spécialistes du sujet émettent certaines réserves. D'après eux, une « telle imprévoyance » de la part du meunier est « difficilement crédible quand on connaît la disposition d'esprit de ces « ouvriers de la mer » qu'étaient les meuniers veillant au « grain » ».Le bâtiment est surmonté d'un toit à croupe se terminant par un coyau (changement d'angle de la toiture) et qui présente une lucarne rampante au dessus de la porte d'entrée en façade amont. La charpente comporte encore d'anciennes pièces mais a beaucoup été remaniée et la structure initiale n'est plus visible.La façade amont compte également une corniche formée d'un cavet, dont une partie a disparu. La porte d'entrée assez basse (environ 1,60m) présente un linteau et des piédroits chanfreinés.La façade sud et la façade aval accueillent chacune un fenestron. On trouve la mention du moulin du Hénan pour la première fois en 1465 lors de son affermage pour la somme de sept livres cinq soulz. Il date sans doute de la même époque de construction que le manoir du Hénan, attribué à la famille de Cornouaille et qui remonte au moins à 1426. Il est très probable que les pierres qui le constituent proviennent de la carrière située à Kerrochet, un kilomètre en aval sur la rivière.Par la suite le moulin est mentionné dans divers documents, notamment dans un aveu au Roi datant du 15 septembre 1572 où il fait partie d'un héritage de la famille Guer qui succède à la famille de Cornouaille : « le manoir du Heznant avec les maisons, courtille, jardin, moullins à mer... ». Le moulin passe ensuite dans les mains de la famille de la Pierre avant d'être à nouveau mentionné le 4 novembre 1773 dans l'héritage de la famille Euznou de Kersalaün dans un aveu au Roi.Lors de la Révolution, les biens de M. Evenou de Kersalaun sont vendus comme biens nationaux. Ainsi, le 15 thermidor an IV (2 août 1796), Pierre Decourbe, commissaire du Directoire exécutif résidant à Pont-Aven achète « le moulin à mer, avec la maison dite le grenier située au midi du moulin, évalué à 284 Fr de revenu et 4218 Fr de capital »Le 30 août 1809, le moulin est vendu par la famille Decourbe à Madame de Bruillac, également propriétaire du manoir du Hénan. Enfin le 25 février 1972 la famille Deminuid Treuille de Beaulieu vend le moulin au Conseil Général du Finistère, et c'est la commune de Nevez qui se voit chargée de sa gestion. Suite à cette acquisition la toiture et la charpente sont rénovées dans les années 1980. En 1998 commence une série de travaux conséquents sous la direction de l'architecte Joëlle Furic : les maçonneries du moulin et les coursiers de la digues sont restaurés en 1998, la porte mer en 2011. Parallèlement à ces travaux, le chenal est désenvasé en 2010. Un mécanisme de meunerie est également installé et en 2016 le moulin produit de la farine au cours d'une fête locale. Aujourd'hui (2017), il est prévu un projet de rénovation de la toiture et de la charpente.
Auteur(s) du descriptif : Nadolski Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Château de Tal-Mor (Névez)
Château construit autour de 1900.
Auteur(s) du descriptif : Lauranceau Elise

Par : L'inventaire du patrimoine

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Jeunes maries, anciens costumes de Scaer et de Nev

Par : Dastum

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Château Artaud, Pointe de Trévignon (Trégunc)
Château construit à l'emplacement d'anciennes fortifications littorales vraisemblablement au cours du 4e quart du 19e siècle.
Auteur(s) du descriptif : Lauranceau Elise

Par : L'inventaire du patrimoine

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Moulins à papier, Kergoat (Melguen)
Les vestiges des moulins à papier se situent sur la rive droite de l'Aven. Le moulin à papier d'en haut est visible depuis la rive gauche. Les vestiges de ces deux moulins sont très difficiles d'accès.Les deux moulins à papier de Kergoat sont situés sur la rive droite de l’Aven, à proximité du manoir de Kergoat et du bourg de la Trinité. Le manoir actuel, bâti en 1871, a remplacé le château qui avait été élevé sur une motte féodale à une centaine de mètres de celui-ci. Il domine les moulins à papiers. Le moulin à papier d’en haut et celui d’en bas sont séparés par un moulin à farine. Le premier maître-papetier que les archives paroissiales permettent d’identifier est Guillaume Bagot qui dirige l’un des moulins de 1647 à 1687. En 1776, chaque moulin a une roue, une cuve, 5 piles à maillets et fabrique environ 800 rames par an de papier à imprimer ou à écrire. Ceux-ci sont expédiés à Nantes pour être exportés au Portugal ou en Hollande. En 1811, ces deux papeteries qui travaillent toute l'année, emploient 20 ouvriers qui produisent du papier pour une valeur de 20 000 fr. En 1829, chacune des fabriques utilise 5 tonnes de chiffons pour produire annuellement 3 000 rames de papier. Y travaillent alors 24 ouvriers. L'activité papetière au Moulin d'en Haut se serait arrêtée entre 1838 et 1842, et, au Moulin d'en Bas, entre 1841 et 1846.Au regard du nombre et de l’importance des familles papetières qui y ont œuvré dès le XVIIème siècle, les moulins à papier de Kergoat ont une place primordiale dans l’histoire papetière de la Cornouaille.
Auteur(s) du descriptif : Leroy-Déniel Caroline

Par : L'inventaire du patrimoine

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Boued fardet evit an dud kozh [Livraison de repas
E Eliant e vez servijet boued fardet d'an dud kozh a sav ar goulenn. Un digarez mat eo evito evit kenderc'hel da zebriñ a bep seurt traoù. [A Elliant, les personnes âgées se font livrer plusieurs repas par semaine, en liaison froide. Une bonne manière pour eux de continuer à manger varié, chez soi, quitte à payer un peu plus cher.]

Par : INA

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Environs de Pont Aven

Par : Dastum

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Pont Aven : Fete des fleurs d'ajoncs, le concours

Par : Dastum

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Bateau de liaison Archipel (Archipel des Glénan)
Bateau de service de l’école de voile assurant les liaisons entre Concarneau et les îles de l’Archipel des Glénan. Le cahier des charges prévoit qu’il soit insubmersible, qu’il puisse transporter 50 passagers ou 6 tonnes de charge et remorquer 5 ou 6 bateaux.Il est conçu comme léger et rapide, navigant bien dans une mer formée. C'est une construction classique en bordé sur membrures. Il a des échantillonnages supérieurs aux constructions classiques afin de supporter ragages et heurts. L’insubmersibilité est assurée par 3 cloisons étanches divisant la coque en 3 compartiments et 4 m2 de matériaux expansés. Il est toujours en service en 2014. Aujourd’hui il est perçu comme un bateau lourd (13 tonnes sans chargement), avec beaucoup d’inertie en comparaison aux bateaux modernes (l’Archipel parcourt 100 à 150 mètres sur son erre une fois le moteur arrêté). Il est franc, offrant une bonne réponse aux commandes. La coque est peinte en vert, jaune et blanc, du liston à la ligne de flottaison. Les dimensions de l’Archipel furent déterminées par la surface du pont devant accueillir 50 passagers. Le maître bau a été déterminé en fonction de la taille du pont, et reste quasiment identique du tableau au gaillard avant. La taille maximum de l’Archipel fut contrainte par les dimensions de l’atelier. Le moteur détermine la taille de l’hélice qui elle-même détermine le tirant-d’eau. Les formes de la carène ont été dessinées ensuite, plaçant les volumes des cales : formes avant maigres, œuvres mortes évasées afin d’éviter d’avoir un bateau mouillant.L’hélice (60 cm de diamètre environ) et le safran compensé sont avancés au maximum afin de gagner en maniabilité.A l’origine une propulsion mixte était prévue : un moteur diesel pour diminuer les risques d’incendie, robuste, simple, nécessitant un minimum d’entretien (résiste à l’eau de mer), un moteur Baudoin, 2 cylindres, 50CV, démarrage à l’air comprimé. Il s’est avéré être un peu faible et sera changé rapidement.Voilure sur le mât de charge : grand-voile à livarde et foc, permettant de mieux manœuvrer, de marcher mieux au vent de travers et de remédier à une panne de moteur.En 1962-63, le moteur est changé pour un plus puissant : moteur Baudoin, 3 cylindres, 75 CV, 2 tonnes.Depuis 2002-2003 : Moteur Volvo de 150 CV, 6 cylindres, 900 Kg. La puissance ne change pas car l’hélice est la même.Démarrage sans préchauffage, plus simple mais plus fragile : il ne résiste pas une immersion dans l’eau de mer, contrairement au moteur Baudoin.Le bateau Archipel est lancé le 21 juin 1959 à Concarneau où son baptême est célébré. Son parrain est Corentin Le Roy et sa marraine, madame Jean Laurent, femme du constructeur. Philippe HARLE (1931-1991), célèbre architecte naval français dessine l’Archipel en 1958. Philippe Harlé arrive au Centre nautique des Glénans en 1952, comme stagiaire, et devient vite moniteur, fort de son expérience de régatier sur Caneton. Salarié permanent de l’association, il est chargé de l’organisation des croisières, de la mise au point des règles de sécurité, des choix et de l’invention du matériel nautique. En 1955, il est directeur technique de l’école de voile. Il conçoit Archipel et un autre bateau de liaison, Pen a Men. Archipel est le premier bateau construit par l’atelier des Glénans, sous la direction et par Jean-Louis Goldschmid et Jean Laurent, l’un des charpentiers constructeurs de Sereine, devenu permanent de l’association. C'est un bateau de service dit « de liaison », à moteur.Les bateaux de liaison ont une place très importante dès les débuts de l’installation de l’école de voile sur le site de l’archipel des Glénan (Le Rebelle, La Chimère, Le Berceau du marin, La Diligence, La Perle, Archipel, Pen A Men, etc.).
Auteur(s) du descriptif : Brulé-Josso Stéphanie

Par : L'inventaire du patrimoine

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Cale de construction ou slipway (Concarneau)
Cale de réparation recevant 3 rails sur lesquels coulisse une passerelle (élévateur) halée par deux treuils électriques. La mise à l'eau, ou à sec, des bateaux se fait parallèle au rivage. Sur le terre-plein, de part et d'autre de la cale (plan incliné), se situent 3 dispositifs de rails permettant de recevoir les bateaux posés sur chariot et patins (ber). Côté est : accueil de 400 tonnes ; côté ouest : accueil de 350 tonnes ; le tirant d'eau maximum possible est de 4.50 mètres.Le système de câbles (moteur et axes) se trouve dans le bâtiment en béton.Le système de treuil pour le "chariotage" est situé sur la passerelle. Plaque émaillée sur un des mécanismes : ANCIENS ÉTABLISSEMENTS/JOSEPH PARIS/CONSTRUCTIONS MECANIQUES/NANTESVestiges d'isolateurs en porcelaine dans deux cellules du bâtiment du poste de commande.Infrastructure construite en 1956 ; le mécanisme de traction et levage a été réalisé par l'entreprise des anciens établissements Joseph Paris de Nantes. Déconstruit à la fin de l'année 2016, il est remplacé par un élévateur à sangles permettant la mise à l'eau ou mise au sec de navires plus grands et de différents types (quillards, voiliers).C'est le mot anglais qui est utilisé, slipway, pour définir une cale avec rail : dispositif permettant la mise à l'eau ou à sec sur chariot.
Auteur(s) du descriptif : L'Haridon Erwana

Par : L'inventaire du patrimoine

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Complexe sportif du Porzou, allée Pierre de Couber
La halle de tennis construite en 1993 réunit deux courts couverts sous une charpente en lamellé-collé. On lui a adjoint en 2004 un équipement sportif de 3 907 m² répondant à des besoins scolaires et pouvant accueillir des compétitions de sports collectifs au niveau national (principalement hand-ball et volley-ball). Le plateau sportif se compose d’une salle omnisports de 44 x 40 m avec tribunes latérales, capable d’accueillir 1 terrain de hand-ball, ou 2 terrains de volley-ball, ou 9 terrains de badminton ; d’une salle de tennis de table de 578 m² capable d’accueillir également de la gymnastique de type GRS scolaire ou associative, de la danse scolaire ou associative, ou encore de l’escrime ; et enfin une salle d’arts martiaux de 330 m². La charpente de l'édifice est en bois lamellé-collé, de forme cintrée pour la salle principale. Le parement extérieur de l'impressionnant volume allie béton apparent et bardage métallique, de teinte bleue.Outre le stade et la salle omnisports construite en 1969 pour les besoins du lycée, le complexe sportif du Porzou comprend aujourd'hui une salle spécifique de tennis mise en service en 1993 et une halle de sports inaugurée le 3 septembre 2004. La première, due à l'architecte quimpérois J. Bodereau, a fait l'objet de permis de construire le 14 octobre 1991 (modifié le 2 décembre 1992) et le 5 octobre 1994 pour une extension. La seconde, conçue par les architectes Liès Laïdi et Bernard Chateigner. a remplacé un précédent équipement démoli en 1999.
Auteur(s) du descriptif : Vely Simon ; Bonnet Philippe

Par : L'inventaire du patrimoine

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Plan de Concarneau

Par : Gallica

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Entrée de la ville de Conquerneau
Ancien possesseur : Argenson, Antoine-René de Voyer (1722-1787 ; marquis de Paulmy d'). Ancien possesseur

Par : Gallica

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A Concarneau
La ville de Concarneau, fondée au Moyen Age, est située dans le Finistère Sud. Sa ville close accueille les touristes. Mais la principale activité économique de la ville est son port de pêche.

Par : INA

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Le laboratoire océanographique de Concarneau
En 1856, MM. Coste et Guillou fondent à Concarneau le laboratoire de biologie marine. Ce laboratoire est le plus ancien d'Europe. Il accueille des chercheurs en océanographie, en biologie des pêches, en biochimie et en biologie cellulaire.

Par : INA

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Concarneau ; entrée d’un thonier

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Le dolmen de la route de Trégunc

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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les Glénans ; débarcadère

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Beg Meil ; le Saint-Hervé ; Concarneau “dans le fo

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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