L'automne sur Bretania

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Roncier...
Vie sportive et culturelle dans le pays de Josselin autour du patronage catholique organisé par l'association Le Roncier. 1/ Roncier, 3/10/1982. A Quiberon, promenade en bord de mer et baignade à la plage. On boit un café à la table du jardin, sous un parasol orange. Jeux et farniente à la plage. Vue de falaises. Défilé dans les rues d'une fanfare et de majorettes pour le patronage de Roncier. 2/ Concours régional, Mauron juin 1983. Les gymnastes, les majorettes et la fanfare arrivent dans le stade. Défilé de drapeaux français, un homme porte une pancarte "Roncier - Josselin". Concours de gymnastique, on assiste à un florilège de figures différentes. Des filles effectuent une chorégraphie de danse en justaucorps bleus, blanc et rouges. 3/ Chantier abattage des peupliers, 03/1986. Vue d'une usine de l'extérieur entourée de grands arbres. Abattage des peupliers par des bûcherons, chute d'arbres. Planches de bois entassées. 4/ Kermesse du Roncier, 4/10/1981. Un chapiteau fait office de buvette devant la salle des sports. A l'intérieur, les enfants jouent au basket. Des fanions colorées ont été accrochés à la salle, des gens en survêtement de sport en sortent. A Quiberon, en septembre 1981, vue du château Turpault au loin. Balade sur les quais autour du port de pêche. 5/ Remise récompense à la mairie, 1982. Réception organisée dans une salle autour d'un apéritif. Une grande croix est accrochée au mur. Sur la place Saint-Martin de Josselin, vue de la loggia servant aux offices en plein air pour le pèlerinage du 8 septembre à Notre-Dame de Roncier. Affiche pour la fête d'automne du Roncier se déroulant le 4 octobre avec musique, majorettes et fanfare du Roncier. Autre remise de récompense à de jeunes gymnastes : applaudissement et diplômes. 6/ Transarmoricaine, 1984. A Josselin, une banderole indique "Grande traversée de la Bretagne à pied, à bicyclette, en canoë, à cheval en calèche,...". Vue des différents sports prenant part à la compétition. 7/ Deuxième centenaire de la révolution française, 14/7/1989. Affiche "Josselin 14 juillet, place Saint-Martin - Repas : potée bretonne révolutionnaire - Grand spectacle "1789", son et lumière, feu d'artifice". L'affiche sur un char décoré conduit par une marionnette, le château de Josselin et l'Oust en arrière-plan. Panneau de ville "Guegon", affiche pour un spectacle le 15 juillet. Des femmes en coiffe de Josselin file de la laine sur des quenouilles. Spectacle de rue avec des acteurs déguisés, vêtus notamment de bonnets phrygiens. Beaucoup de monde au marché, images en accéléré. Un groupe d'enfants déguisés passe devant l'Hotêl du Château puis sur un pont. Vue d'en haut de bateaux sur l'Oust puis du drapeau de Josselin. Vue des tours du château puis de l'intérieur de l'enceinte et la cour. Feu d'artifice. 8 et 9/ CSJ (Club Sportif de Josselin), 50ème anniversaire, 04/1984. Pendant un match de foot, les spectateurs sont à la buvette. Gros plan sur les verres d'alcool (pastis). A la maison, repas en famille, fromage et vin rouge. Trois femmes dans la cuisine, l'une fait la vaisselle, les deux autres la sèchent. Match de foot, l'équipe pose pour la photo.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Spectacle avec Kristen Nogues Fest-Noz Grande Fête
Ti Kendalc'h

Par : Dastum

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Concerto d'Automne
Film qui rend hommage à l'automne. Des textes poétiques sont déclamés sur des images de sous bois en cette saison, sur fond de musique mélancolique.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Denis automne 1975
Denis automne 1975, printemps 76 ; châtaignes, anniversaire ; à vélo avec Jacques, balançoire en 77 ; débuts à vélo avec Eric et Philippe, à St-Quay avec Frank en 77 ; Zoo, Mureaux, Nathalie en 77.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Images d'automne
Images de brume, châtaigne, prairies humides ...

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Belle rose en automne

Par : Dastum

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HUELGOAT - Matinée d'automne dans la Forêt
Huelgoat.- Rayons de soleil sur la forêt.. Date : 1951. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Le Scorff, Brizeux et Marie
Sujet représenté : paysage (Scorff ; forêt ; automne ; rocher ; homme ; femme ; effet de soleil ; repos ; arbre ; rivière) - N° d'inventaire : 77

Par : Musée d'Art et d'Histoire

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Belle rose en automne

Par : Dastum

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Automne
son légèrement saturé

Par : Dastum

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Quand je suis né, je suis né en automne
Discussion sur la source de cette chanson, le voisin Constant Landais et anecdote.

Par : Dastum

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Correspondance de Jean-Julien Lemordant à Jean-Eti
Correspondance de Jean-Julien Lemordant à Jean-Etienne Martin, vers 1905-1906. Ensemble de 63 documents comprenant : 8 cartes postales, 1 reçu du salon d’automne et 54 lettres majoritairement manuscrites, dont 2 illustrées. Nombreux courriers sont écrits depuis Penmarc'h (Finistère).

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Qui-vive - Un environnement interactif de Samuel B
Spécialement créée pour la galerie Art et Essai, l’installation interactive Qui-vive découle d’une résidence de l’artiste réalisée au département Arts Plastiques de l’Université Rennes 2 au cours de l’automne 2010. Samuel Bianchini a souhaité poursuivre ce travail de recherche engagé avec un groupe d’étudiants de Rennes 1 et Rennes 2, autour de l’utilisation artistique de la domotique. La présence des visiteurs dans la galerie, ainsi que les bruits provenant de la bibliothèque située au-dessus de la salle d’exposition, agissent sur l’installation, proposant une mise en scène inquiétante, animée d’une force mystérieuse.

Par : L'aire d'u

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Au P'tit Bonheur aux Rencontres Trans Musicales de
Avec une simplicité et un sens mélodique déconcertant. Au P'tit Bonheur (qui rime avec chaleur) nous a cueilli au début de l'automne avec J'veux du soleil. L’écoute de l'album conforte la bonne impression laissée par le premier 45 tours, et mieux encore, on découvre des titres plein de spontanéité, discrètement et efficacement mis en forme par les guitares acoustiques et l'accordéon (voilà pour la fraîcheur). Au P'tit Bonheur (qui rime aussi avec candeur) la grisaille. À prescrire d'urgence !

Par : Association Trans Musicale

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Yann-Bêr Piriou évoque Anjela Duval
Anjela - Pennad-kaoz gant Yann-Bêr Piriou En 2011, à l'occasion de l'installation de la stèle à la mémoire d'Anjela Duval à Vieux Marché, et 30 ans après la disparition de la poétesse, Yann-Bêr Piriou, poète et écrivain né Lannion (Côtes-d'Armor), spécialiste de la littérature bretonne, est interviewé par TV-Trégor à propos de sa consœur qu'il a bien connue. Anjela Duval, fille unique d'une modeste famille de cultivateurs, a connu le destin improbable de devenir une des poétesses les plus réputées en langue bretonne. C'est ce parcours incroyable que Yann-Bêr Piriou raconte en cet automne 2011 devant la caméra de TV-Trégor.

Par : TV Trégor

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Les phares en mer, mobilisés dans la Grande Guerre
Avec ses 1 100 kilomètres de côtes et ses îles, la Bretagne est au premier rang du front de mer. Dans un conflit armé, tout ce qui peut entraver l’action de l’ennemi doit-être entrepris. A l’automne 1916, à cause de l’efficacité des sous-marins contre la navigation commerciale sur les côtes de la Bretagne, les ministères de la Marine et de la Guerre en coopération avec celui des Travaux-Publics, dont dépendent les Ponts et Chaussées et la Direction des Phares et balises, décident de l’installation de Postes de Défense Contre les Sous-Marines (P.D.C.S.M.) dans plusieurs phares en mer. Les trois phares du Trégor sont concernés par cette mesure. La mise en place des matériels, des effectifs nécessaires au service des canons, le ravitaillement et les relèves sont détaillés dans les 8 pages de l’article.

Par : L'ARSSAT

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Spank Rock aux Rencontres Trans Musicales de Renne
Puissance de feu, samples lubriques et flow au diapason. Spank Rock a mis à sac plus d'une piste de danse avec Yoyoyoyoyo (2006), cocktail (molotov) de basses énormes, d'électro flinguée et de paroles salaces. Un album en forme d'avènement. En réussissant depuis Baltimore un mélange explosif de ghettotech, de crunk et de UK garage, le MC Naeem Juwan (Spank Rock, c’est lui), épaulé par le producteur XXXChange, a bâti un empire à la gloire du luxe et de la luxure, de la violence et du stupre. Cet automne, déboule enfin un deuxième brûlot, Everything Is Boring And Everyone Is A Fucking Liar, réunissant pléthore d’invités (Santigold, Big Freedia) et produit entre autres par le Berlinois Boys Noize (omniprésent), Mark Ronson ou Pharrell Williams. Fini de rire. Spank Rock revient. Il est l'heure de régler les comptes.

Par : Association Trans Musicale

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Perreux, Alsace, Bretagne, Chartres
Panneau « Aéroport de Paris – Lognes Emerainville – Défense absolue de rentrer sur le terrain ». Terrain d'aviation et hangars, planeur dans le ciel, une mère et ses petits enfants sont assis dans l’herbe et regardent les avions dans le ciel. Petits garçons jouant avec une voiture à pédales, à la balançoire, enfants déguisés interprètent des saynètes. Visite aux bonnes sœurs, les religieuses font la ronde avec les enfants. Papa jardinant, jeune femme tentant de marcher avec des échasses, enfants jouant avec des crécelles, enfant jouant avec l’eau d’un robinet. Pommiers en fleurs. Cathédrale gothique. Bord de mer, plage en famille. Enfant cueillant des fleurs au bord de la route. Jeux d’enfants dans le jardin avec maman dans son fauteuil en toile, galipettes sur la pelouse. Alsace : hôtel Schaenzel, forêt vosgienne en automne, promenade familiale en forêt, ballon d’Alsace, château du Haut-Koenigsbourg, village alsacien, visite chez un vigneron (extérieur maison et tonneaux exposés devant la maison). Famille se promenant dans un paysage enneigé. Crèche de Noël, les enfants sont déguisés. Les enfants découvrant le sapin de Noël et le carillon des anges. Nombreux plans de lieux de vacances avec la voiture familiale dans le champ de la caméra.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Chez Grand-mère et Grand-père, décembre 1954...
N & B. Décembre 1954, chez les grands-parents Corre. Façade d’une maison avec balcon de l’entre-deux-guerres. Statue d’enfant dans le jardin. Gros plan sur bébé dans le landau. Portrait de la grand-mère. Le grand-père boit un verre et fait des tartines dans la cuisine. Repas de 1er de l'An, Félix, Bernard, Jean, Yves, Anna, Christiane, Nicole, Yves, Jeannette, Jean-Paul, Anne-Marie, Mimi. Bord de mer, femme en coiffe sur un vélo avec miches de pain sur le porte bagage. En intérieur, grand-mère avec coiffe, enfant et grand-père qui moud du café avec un moulin à café. Lit-clos. Casse-croûte, pain, sucre, bol à oreilles en faïence avec inscription « grand-mère », repas. Dame sert une bouteille, dame débarrasse. Homme fume. Devant la maison. Couleur. Juin 1957, avec Avel Mad, pique-nique à l’île aux dames, petit déjeuner dans le jardin, la procession, Claudie, jeux, Yves Marie Donnard. Baignade, maillot de bain, tente, camping, garçon avec verre de bière. Dans le jardin, deux enfants sur une petite table et banc goûtent (tranche de pain). Dame prend une photographie d’une petite fille portant une oriflamme avec une sainte. Fête-Dieu, août 1957, Annick et les enfants, Saint Jean; décor au sol, joueur de biniou, dame avec chapeau. Dames portant statue de sainte Bernadette, reposoir. Enfants jouant dans un jardin, tricycle. Promenade, clocher, vers la plage avec galets, jeu de sable, enfants. Dans le jardin. N & B. Noel, 1957, 1er de l’an 1958 à La Carrière, Mamie, Jean-Paul, cadeau devant une cheminée, livre, parapluie, petit vélo. Bord de l’eau en contre plongée, intérieur (cuisine images sombres), garçon devant une cuisinière. Enfants jouant aux cartes près de la fenêtre. En contre-plongée, écluse. Carantec, régates vues de chez Jeannette. Bord de mer ; île, sur un voilier en mer près de Morlaix, îlot Callot avec Denise et Maurice. Sur un pneumatique, derrière une église (clocher Beaumanoir). Intérieur avec cheminée, deux chauffeuses (fauteuils), tourne-disque, fauteuil Club. Bateau de sable. Maison avec pierre de taille en bord de mer. Bâtiment en construction. Ploujean, octobre 1958, automne à Coat Serho, conserves. Dans le jardin, fruits, pommes. Le chat joue avec les pommes. Cueillette des pommes par les enfants. Dahlias, fleurs en gros plan du jardin. Bord du canal. Gros plan sur les bocaux « Le Parfait » avec étiquette « poires novembre 1958-octobre 1958 », « haricots verts septembre 58 ». Charpente en construction sur une maison. Premiers pas de Annick maison Paugam Mars 1959. Promenade en campagne, monument en ruine (porte ogivale du château de Penhoat sur la route de Guiclan), forêt, cueillette des jonquilles. Jardin avec tulipes, pommiers en fleurs. Communion de Jean-Paul. Intérieur avec repas de fête, table dressée, communiant sort de la maison, fleurs du jardin, communiant et sa famille se rendent à l’église, chapeaux dans la procession. Communiantes en aube, passage devant un château d’eau, retour à la maison. Voiture 193 DN 29, portraits d’enfants. Communiant rentre dans l’église.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Bretagne en été de 1950 à 1956
COUL Eté 1950, maison familiale des Joliot-Curie à Antony, une femme, Hélène Langevin et sa mère Irène Joliot-Curie sont dans le jardin autour de Françoise tout bébé. Séquence de tennis avec Irène Joliot-Curie, Pierre et Frédéric Joliot. N&B Pâques 1951, maison d'Antony. Françoise Langevin est dans un trotteur avec Hélène Langevin-Joliot, Michel Langevin et Frédéric Joliot. Frédéric Joliot et Hélène Langevin-Joliot sont dans le jardin avec Françoise. Visite de Léon et Marguerite Combrisson (née Chavannes). Marguerite Combrisson est avec son petit-fils Eric, presque du même âge qu'Yves. Tête à tête entre Irène Joliot-Curie et Françoise. Arrivée de Colette Gricouroff (mère d'Anne Gricouroff, future femme de Pierre Joliot). Hélène Langevin-Joliot tricote. Session de tennis avec Frédéric et Pierre. Eté 1953, jeux autour d'une petite tente dans le jardin de l'Arcouest avec Michel Langevin et ses deux enfants Françoise et Yves. Hélène Langevin-Joliot vient aussi jouer dans la tente. Yves porte un maillot de bain tricoté. Jeux de ballon. Françoise Langevin est assise au piano. A l'accostage, jetée rocheuse en contrebas de Taschen Bihan, la maison de Charles Seignobos, Françoise et Yves barbotent dans l'eau. Michel Langevin et Françoise mettent un canot à l'eau. Vue sur l'anse de Launay-mal-nommé. Balade dans le canot pliant, le Bardiaux. Au début Françoise rame, puis c'est Michel Langevin qui rame avec ses enfants (Françoise et Yves) dans le canot. Les enfants rament en même temps. Jeux dans l'eau. Un petit garçon, Yves, descend les escaliers de la maison de l'Arcouest une petite voiture à la main. Jeux des enfants dans le jardin avec un sceau d'eau. Retour à l'accostage, jeu dans les rochers. Automne 1953, Antony, départ en vacances pour la famille Langevin avec la voiture chargée pour l'occasion. Pierre Joliot est présent aussi. COUL Eté 1955, Arcouest. Des enfants jouent à l'accostage, dont Yves et Françoise Langevin, en t-shirts rose. Manœuvres en canot à voile, le Moth, construit par Michel Langevin. Jeux de Françoise et Yves dans les rochers. Pierre Joliot et des enfants sont autour d'un canot. Hélène Langevin-Joliot et Yves sont en bord de mer. Accostage en canoë. Plusieurs enfants tirent sur les cordes du canot pliable Bardiaux. Jardin de l'Arcouest, un petit garçon, Yves Langevin joue au bateau dans un cageot. Françoise et Yves sont habillés de la même manière, salopette noire et t-shirt rouge. Cache-cache dans le jardin. Yves joue avec un petit bateau dans l'eau. Françoise apprend à nager. Yves et Françoise Langevin rament dans le Bardiaux qui est attaché à l'accostage. Vue sur la pointe de l'Arcouest. Barbotage des enfants. Été 1956, pique-nique d'un groupe d'arcouestiens dans l'Hélion, canot à moteur de Frédéric Joliot et annexe du voilier St Just. Françoise et Yves Langevin, Annette Mayer et ses enfants, Mr Colin et Anna Malpote (en charge de la maison de Frédéric Joliot). Pêche sur un îlot. Françoise et Yves embarquant dans le Bardiaux avec Mr Colin et Anna Malpote. Jardinage avec Michel et les enfants. Des enfants portent une longue branche de bois.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Caserne défensive, fort de Penthièvre (Saint-Pierr
La caserne du fort de Penthièvre est un bâtiment de 82 mètres de long sur 12 mètres de large dans sa partie centrale - 21 mètres aux façades des demi-bastions. Il s'organise en onze travées voûtées partagées en deux niveaux, plus une terrasse. Les locaux du rez-de-chaussée sont tous accessibles indépendamment. Un escalier central en maçonnerie permet d'accéder à un couloir qui distribue les locaux de l'étage. Cet escalier se prolonge par un autre en bois qui donne accès à la terrasse sous un pavillon recouvert d'un toit en dalles de granit. La terrasse dallée en granit est munie d'un parapet en maçonnerie dans lequel débouchent les conduits de cheminée. L'évacuation des eaux pluviales de la terrasse se fait par des gargouilles débouchant sous le cordon. La façade de gorge est percée d'ouvertures, portes et fenêtres, sur ses deux niveaux. L'autre façade principale, ainsi que les flancs et faces des demi-bastions, sont percés de créneaux de fusillade au niveau supérieur (sur les deux niveaux pour les flancs des demi-bastions). La plupart des autres percements présents sur cette façade ont subi des modifications (oculi, portes) ou sont des rajouts (fenêtres). Malgré une apparente cohérence, l'aspect de la caserne est marqué par les à-coups et les repentirs de sa construction. Plusieurs types de maçonnerie différents sont visibles sur la façade de gorge ainsi que dans les piédroits des travées. Les travées du rez-de-chaussée présentent des départs de voûtes documentés seulement sur une coupe datée de 1807. Le bâtiment abrite également une citerne - actuellement inaccessible - et un four à pain dont il ne subsiste que la façade. Les travaux de renforcement du fort de Penthièvre décidés sous le Consulat comprennent la construction d'une caserne défensive voûtée à l'épreuve de la bombe destinée à accueillir 300 hommes environ et à servir de réduit au fort. Le projet proposé et adopté en l'an 11 [1803] consiste en un bâtiment rectangulaire à deux niveaux flanqué de deux pavillons en forme de demi-bastions. Les travaux, probablement commencés en 1806, sont bien avancés à l'automne 1807 : quatre travées de la partie gauche (est) sont élevées et en cours de voûtement, l'excavation de la citerne est faite. L'avancée des travaux marque cependant le pas en 1808. Le projet est modifié : il est renoncé à la terrasse sur voûtes, remplacée par une charpente à double pente. Les voûtes de neuf travées (sur onze) ne sont pas construites. Celles du demi-bastion de gauche déjà achevées sont contrebutées par l'ajout de trois arc-boutants internes, tandis que les murs de refend du reste du bâtiment, ne devant plus supporter de voûtes, sont construits moins épais. Dans les années suivantes, une terrasse avec parapet en terre est rétablie sur le pavillon voûté de gauche pour servir de cavalier. La caserne est achevée sur ces nouvelles bases avant la fin de l'Empire. Dans les années 1820, les projets pour la caserne prévoient son achèvement d'après le projet initial de 1803, avec terrasse sur voûtes. Les voûtes du demi-bastion de droite sont construites entre 1820 et 1825, ce qui nécessite l'épaississement de leurs piédroits, réalisé en doublant les murs existants par des arcs. L'achèvement des sept dernières voûtes et la reconstruction des piédroits correspondants s'échelonne entre la deuxième moitié des années 1820 et le début des années 1830. La terrasse avec son parapet défensif est achevée en 1832. La caserne est complétée en 1834-1835 par le comblement des portes des demi-bastions donnant dans son fossé et l'achèvement de l'enceinte crénelée avec fossé et pont-levis l'isolant du reste du fort. Hormis la rectification des ébrasements extérieurs des créneaux des flancs des demi-bastions en 1844 et le percement de fenêtres supplémentaires à une date plus tardive (fin 19e siècle ?) dans la façade sud, la caserne a subi peu de remaniements affectant son aspect extérieur. Elle sert actuellement de casernement pour le centre d'entraînement dépendant du 3e RIMa de Vannes.
Auteur(s) du descriptif : Jadé Patrick ; Duigou Lionel

Par : L'inventaire du patrimoine

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Courtine 21-22, enceinte urbaine (Le Palais)
La courtine 21-22 se compose d'une escarpe partie maçonnée, partie taillée dans la roche, de 220 mètres de long, surmontée d'un parapet en terre. Certaines portions sont munies d'arcs de décharge. Elle est précédée d'un fossé dont la contrescarpe est entièrement taillée dans la roche. L'extrémité haute, à la jonction avec le bastion 21, est munie d'un parapet d'infanterie avec mur à bahut et banquette en terre flanquant la face droite du bastion et une partie de la courtine. Une banquette d'infanterie taillée dans la roche située en fond de fossé en avant de la courtine fournit un étage de feux d'infanterie supplémentaire pour le flanquement de la face droite du bastion 21. L'extrémité basse, confondue avec le mur de clôture de l'hôpital, est constituée d'un mur crénelé intégrant la casemate construite en 1840. Du fait du terrain en pente, les terre-pleins de la courtine forment trois terrasses étagées dont les épaulements sont refusés pour éviter les tirs d'enfilade depuis les hauteurs de la rive gauche du bassin de la Saline. Les deux ressauts supérieurs ont des parapets organisés pour l'infanterie et l'artillerie, réaménagés à la fin du 19e siècle (plates-formes d'artillerie, traverses, niches à munitions). Le ressaut inférieur n'a qu'une banquette d'infanterie à gradins maçonnés. Deux autres banquettes prennent en enfilade le chemin en lacets qui dessert les ressauts. Des communications à couvert existent sous la forme de galeries souterraines reliant les ressauts entre eux en passant sous les parapets, et, pour l'une d'entre elles, également sous le chemin. La galerie supérieure est une rampe, les deux autres sont des escaliers. L'escalier inférieur débouche dans un petit fossé ou haha coupant le chemin. La date "1865" est gravée au dessus de quatre des débouchés de ces galeries. La courtine souffre actuellement des conséquences de sa forte végétalisation. Les racines des arbres ont fait éclater la roche et la maçonnerie et effondrer certaines parties de l'escarpe. Au cours de l'année 2017 des travaux ont altéré les parapets de la partie supérieure. Le mur crénelé de l'hôpital, détruit dans sa partie supérieure, a été dégagé des constructions qui s'y appuyaient visibles dans les années 1970. La clôture de l'hôpital a été récemment refaite en imitation de palissades du génie. La fermeture de la place du Palais entre la droite du camp retranché et le bassin de la Saline est prévue dès les travaux entamés sous l'Empire. C'est une des priorités des officiers du génie lors de la reprise des projets d'enceinte urbaine à partir de 1820 et jusque dans les années 1860. C'est aussi la partie qui occasionne, avec l'ouvrage de Beausoleil qui lui est lié, le plus d'études particulières. La topographie escarpée de l'endroit, la présence du bassin de l'arrière-port et du vallon qui le prolonge, la nécessité d'établir une branche de fortification qui ne soit pas enfilable depuis la campagne environnante, expliquent ces nombreux projets. Dans les années 1820 et 1830, les ingénieurs envisagent une coupure qui relierait le bastion 21 au bassin du port dans la direction de la citadelle. Cette option n'est plus retenue à partir de la fin des années 1830, car elle nécessiterait de raser une partie du quartier de la ville situé le long du bassin. Les projets étudiés dans les années 1840, 1850 et 1860 adoptent un tracé reliant le bastion 21 au bassin de la Saline dans les environs de l'hôpital militaire. Ce tracé rend nécessaire la construction d'un ouvrage sur la hauteur de Beausoleil afin d'empêcher la courtine d'être prise en enfilade. La jonction entre les deux ouvrages à travers le bassin est délicate. Il est notamment envisagé de creuser des bassins perpendiculaires à la Saline, flanqués depuis des casemates. Les travaux commencent à l'occasion de la crise diplomatique européenne de l'été et de l'automne 1840. Le creusement du fossé est alors bien avancé, ainsi que l'établissement des terrassements. Une grande traverse avec abri voûté est commencée dans le jardin de l'hôpital. Mais les travaux sont suspendus et ne reprennent que dans les années 1860. La courtine 21-22 est achevée sous sa forme actuelle en 1865-1866. Les parapets sont réaménagés à la fin du 19e siècle, vers 1880-1890.
Auteur(s) du descriptif : Jadé Patrick ; Duigou Lionel

Par : L'inventaire du patrimoine

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