Nos documents sur la toponymie

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Saint-Brieuc
Baie de Saint-Brieuc et agglomération. Détaillés pour voies de circulation, lieux dits, hameaux. (définition de l'aire de représentation à Lamballe, Trebry, Moncontour). Linéaire de couleur rouge déterminant une étude en zone côtière. Précisions pour la gravure : le trait par Pierron, la lettre par Arnoult, les eaux par Routier, le figuré du terrain par Lestoquoy. Cachets : imprimerie - librairie Caffini paris et entreprise Lebon 26 rue de Londres à Paris.

Par : Archives municipales de Sa

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Croix de chemin, la Bouénardais (Maxent)
Cette croix trouvée dans un champ par un riverain, a été replacée à cet endroit le 14 février 1990, en terrain communal. S'agit-il de la croix mentionnée par le cadastre de 1823 qui se dressait en bordure d'un chemin reliant le Haut Pennée à la Secouette, où de celle plantée près de ce dernier lieu dit ? Ce petit monument taillé dans une feuille de schiste pourpré appartient à la famille des croix palis. Il a malheureusement été mutilée de sa traverse dont on distingue nettement les amorces, grâce auxquelles le dessin originel peut être restitué : celui d'une croix pattée.
Auteur(s) du descriptif : Gilbert Xavier

Par : L'inventaire du patrimoine

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Le loup et le renard

La bonne femme fait une chaudronnée de caillebottes, puis part vendre son beurre au marché. Le renard a vu ça, va voir  une perdrix, lui propose de l'attirer pour qu'elle pose son panier : lui le renard prendra le panier et ils partageront. Le renard prend le beurre, laisse le panier et va voir le loup à qui il a proposé d'aller manger les caillebotes. Il n'y a qu'un petit trou pour entrer. Ils y vont et mangent tout. Le renard ressort, mais le loup est trop gros pour ressortir. Le renard lui dit de se coucher derrière la porte et de sortir dès que la bonne femme entrera. 

Pendant ce temps, la bonne femme arrive au marché de Mâchecoul, soulève la serviette du panier et trouve des cailloux au lieu du beurre. Elle rentre chez elle. Le renard va au-devant d'elle et la prévient que le loup a mangé ses caillebottes. Il lui suggère de lui mettre le feu au derrière. Elle rentre en empêchant le loup de sortir. Elle allume un feu avec un chaudron dessus. Quand l'au bout, elle met son balai dans l'eau bouillante et poursuit le loup avec. Le loup monte par la cheminée mais il retombe dans l'eau bouillante. Il est tout "épiaulé". Il rentre chez lui, ne peut plus sortir de tout l'hiver. C'est la "louquette" qui va chercher à manger. Au printemps, il commence à guérir. 

Un jour, la bonne femme va mettre sa vache au champ. Pendant ce temps, le loup la voit, va chercher d'autres loups poiur aller la manger. Quand elle les voit, elle monte en haut d'un chêne. Tous les loups au pied à gratter. Elle se met à uriner, ça tombe sur le loup, il crie : "Sauvons-nous, la bonne femme a encore de l'eau bouillante !". Les loups s'enfuient et elle rentre. 

Par : Dastum

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Étude des noms de parcelles attenantes à une voie
Il s’agit de toponymie, issue du cadastre napoléonien breton de 1827, située près du site de Corseul, le long du tracé retenu de nos jours pour la voie romaine Corseul-Alet, datée du IIIème siècle. 600 Parcelles sont examinées. Leur regroupement en sections cadastrales n'est pas fortuit. Il traduit les limites des "villae" attenantes.

Par : L'ARSSAT

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Quelques mots sur le lieu-dit Trez-Goarem en Esqui

Par : Gallica

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Les Ormeaux BENODET (Finistère)
Bénodet.- Manoir au lieu-dit Les Ormeaux.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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[Environs de Quimper] / [Antoine de la Hubaudière]
Carte des environs de Quimper, figurant les reliefs et tous les lieux-dits ainsi que les constructions existantes.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Finistère. , Hermitage Saint Hervé : [Plaque de ve
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Vue stéréoscopique

Par : Yroise - bibliothèque numé

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Vallée de la Vilaine de Rennes à Langon
Bord de Vilaine au lieu-dit des Corbinières, viaduc et groupe de cyclistes. Date : 07/06/2020. Technique : Photographie. Fonds : Observatoire photographique des paysages d'Ille-et-Vilaine

Par : Archives départementales d

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Jaka Dit Jay Cyril Man
Invité de dernière minute, Jaka Dit Jay Cyril Man ne sont pas des inconnus pour tous les habitués du Chantier, haut lieu rennais des musiques dansantes, où ils sont Dj's résidents. Leur spécialité ? Le groove sous toutes es formes avec une prédilection pour la soul et le funk late 60's / early 70's made in Harlem. On s'en réjouit d'avance.

Par : Association Trans Musicale

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[Carte des environs de l'Île Tudy et de Sainte-Mar
Echelle de deux centimètres par mètre. Plan, manuscrit sans titre, de coupe transversal de la levée située au lieu-dit Le Treustel sur la commune de Combrit, de Jean-Marie de Silguy, en 1816 (à rapprocher du plan général Fi 48).

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Bréviaire dit de saint Jean Discalcéat
incomplet. Chaine de cuivre rivetée à la couverture. Bréviaire imprimé, illustré de vignettes gravées sur bois, de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle. L’ouvrage étant lacunaire, on ne connait ni le lieu ni la date de son édition, en tout cas bien postérieure à Jean Discalcéat, autrement dit Jean le déchaussé, moine franciscain breton mort en 1349 et connu à Quimper sous le nom de Santig Du, le petit saint noir. Il vécut au couvent des Cordeliers de Quimper, où il fut également inhumé.Enchaîné dans l’église à proximité de la statue du saint homme, l’ouvrage est associé à son nom. Durant la Révolution, il est dissimulé dans le reliquaire et n’en sort que vers 1890, lors du transfert des reliques.Le bréviaire est depuis 1926 conservé à la bibliothèque de Quimper, dans les archives de Jean-Marie Abgrall, chanoine de la cathédrale et membre de la commission de la bibliothèque. Il a été restauré en 2014 dans l’atelier de reliure la médiathèque des Ursulines.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Utilitaire Disk aux Rencontres Trans Musicales de
Comme le dit (à peu près) le proverbe : « Qui veut voyager loin, ménage sa platine ». Le Rennais Utilitaire Disk possède une merveilleuse collection de vinyles easy listening et exotica à faire pâlir d'envie n'importe quel programmateur de salon d'attente feutré d'aéroport. Les sélections de ce mélomane érudit sont autant de pistes de décollage vers d'autres époques et d'autres latitudes : il fait effectivement voyager les oreilles, habille les lieux de ses ameublements sonores mais peut aussi stimuler les gambettes sur des polyrythmies folles, des morceaux traditionnels revisités ou encore des raretés exotiques...

Par : Association Trans Musicale

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Bréquigny - Champs Manceaux : un quartier, des vie
Notre projet éducatif dit Artistique et Culturel sur le thème des mémoires du quartier, s'inscrit dans une organisation pluridisciplinaire, associant entre autres l'histoire-géographie, le français et l'espagnol. Les élèves ont d'abord travaillé sur leurs propres représentations, concernant le lieu où ils vivent, où ils sont scolarisés. Très vite, ils ont collecté des archives écrites, photographiques et cinématographiques. Ils ont aussi rencontré des habitants avant de prendre la caméra à la découverte des rues qu'ils fréquentent et des gens qu'ils croisent au quotidien. Leur réalisation finale, qui témoigne de leur regard, est un documentaire constitué de huits thèmes. Ce film est leur création, de l'écriture au montage.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Blé, cet inconnu - Épisode 1 (Le)
Documentaire didactique et complet tourné avec la participation des boulangers et minotiers de la Vallée de l'Oust. Scènes de battages à l'ancienne avec une moissonneuse à vapeur. Images d'une moissonneuse-batteuse en action dans le champ de Joseph Marsac, au lieu-dit Le Bignon, à Peillac, sur un commentaire racontant les origines du blé. Séquence sur la meunerie au Moulin Neuf de Saint-Nicolas-du-Tertre. Portrait des minotiers Joseph et Jean. Description du fonctionnement du moulin : action de la meule par les turbines, contrôle et pesée des sacs de blé, description du babillard, sous-sols du moulin avec nouvelle opération de pesée du sac sur la bascule, remontée du sac par un système de poulies, tamisage manuel et blutage. Fabrication du pain traditionnel chez Jean Lebel, boulanger de Peillac, dans un fournil familial créé en 1905 par son grand-père, Jules Thibault.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Laval - divertissements 1929 à 1933
Laval "Divertissements" de 1929 à 1931, mai 1929 courses hippiques à l’hippodrome (Mme Guilloux, une amie, Monique avec un nœud dans les cheveux),chevaux, spectateurs, tribunes, fanfare, buvette, courses d’obstacle. Mai 1931, les anciennes du collège de jeunes filles ont donné une représentation théâtrale, Odette Guilloux l'une d'elles répète, costumée avec en costume chinois, « Le Seigneur Li » (Odette déguisée), Guy Fournier déguisé en mandarin chinois. Octobre 1932, présentation d'un brochet « Une fameuse prise » poisson d’eau douce (brochet) pesant 3kg 250 (résultat d’une pêche à la traîne sur la rivière La Mayenne entre Changé et Saint Jean). Patinage sur glace en janvier 1933 sur les bords de la Mayenne prise à glace au lieu dit Le Vivier (terrain en bordure de La Mayenne, à proximité de l'emplacement où se trouve de nos jours le hangar nautique). Janvier 1933, patinage sur un étang dans une propriété privée près de Force près de Laval. « Les as du patin » une dame avance sur la glace avec une chaise (amie d’Odette Guilloux), portraits.Mars 1933, « Vive les anciennes » (anciennes élèves du lycée de jeunes filles de Laval) portraits de dames, ping-pong, préau. Septembre 1929 à Paris, aux abords du pont Alexandre III, bateau mouche, départ d’un bateau sur la Seine (le lavallois Alain Gerbault et son Fire Crest, réception du ministre de la Marine), quais.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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La coiffe de Mûr Loudéac
Mûr - Loudéac :Situées en Centre-Bretagne, aux limites sud des Côtes d’Armor, les villes de Loudéac et Mûr-de-Bretagne sont lieux de confluences multiples. Dès l’arrivée des Bretons en Armorique, Mûr fait partie du Comté de Cornouaille. Puis, à partir du XVIIIe siècle, le fief de Mûr porte la marque des Rohan et des Boscher. Aujourd’hui, Mûr est une petite ville d’environ 2 500 habitants où tourisme et agriculture constituent les principales sources d’activité : le lac de Guerlédan est situé pour partie sur la commune de Mûr. Quant à l’agriculture, la filière « bio » y est fortement représentée et la foire « Biozone » de Mûr, qui fête en septembre 2015 ses 30 ans d’existence, porte haut ses couleurs. Mais, cette agriculture côtoie depuis longtemps les exploitations agricoles liées aux diverses filières agro-alimentaires dites « conventionnelles ».Loudéac, de son côté, bénéficie aux XVIIe et XVIIIe siècles de l’activité toilière de la région : les tisserands sont nombreux dans les campagnes à l’époque et des foires prospères y ont lieu. Puis, elles connaissent le déclin au XIXe siècle, en raison de la révolution industrielle. Actuellement, le renouveau est venu justement de l’agro-alimentaire et Loudéac en est une petite capitale pour la charcuterie, le porc, la pâtisserie et les laitages. A Mûr, Ernest Le Barzic, défenseur de la langue bretonne et auteur d’ouvrages reconnus dans cette langue, y a laissé sa marque en s’intéressant particulièrement à l’histoire et aux lieux de cette belle région. Loudéac, qui connaît une belle activité culturelle, est la ville natale de Jeanne Malivel, co-fondatrice des « Seiz breur », mouvement artistique breton de l’entre-deux guerres.La coiffe de Mûr - Loudéac :Selon René-Yves Creston, le groupe vestimentaire de Mûr-Loudéac comprend 25 communes :- En totalité, les communes de Mûr-de-Bretagne, Allineuc, Uzel, Merléac, Le Quillio, Saint-Guen, Saint-Thélo, Grâce-Uzel, Saint-Hervé, La Motte, Trévé, Saint-Caradec, Loudéac, Saint-Connec, Hémonstoir, Saint-Maudan, Saint-Barnabé, La Chèze, La Prénessaye.- En partie, les communes de Caurel, St-Gilles du Vieux-Marché, Saint-Mayeux, Saint-Martin-des-Prés, Le Bodéo, Saint-AignanLes deux villes offrent aussi, comme le souligne René-Yves Creston, la particularité de se situer dans deux « pays » différents : en Cornouaille pour la région de Mûr et en Porhoët pour la région de Loudéac. Il note, par ailleurs, que c’est « la seule exception à la règle qui veut que le port d’un costume affirme l’appartenance de celui qui le porte à une population bien déterminée, et, surtout, soit à la langue, soit au patois gallo. »En outre, sur les 25 communes couvertes par cette mode, on note également la commune vannetaise de Saint-Aignan. Ceci montre à quel point cette région médiane est une région de passage et de confluence.Les dimensions de la coiffe de cette région appelée « Capot » se réduiront au fil du temps et deviendra une sorte de bonnet porté haut couvrant en partie un catogan plat regroupant les cheveux relevés méticuleusement.
Auteur(s) du descriptif : ijin ha Spered ar Vro

Par : L'inventaire du patrimoine

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Carte peinte : les Conseils
Dom Michel nous montre les Amériques dans la carte des Conseils. Divers navires sont représentés sur cette carte. Les premiers, pilotés par le Christ lui-même, « portent des chrétiens vertueux, et sont chargés de précieuses marchandises, c’est-à-dire de la grâce sanctifiante, des dons du Saint-Esprit, et des vertus infuses qu’on reçoit avec le baptême, aussi bien que des grands mérites que ces âmes ont acquis depuis par leurs bonnes œuvres. Le port et le royaume où elles tendent tous, c’est le séjour des bienheureux » (Verjus, livre VIII, chap. 4). D’autres bateaux ont fait naufrage ; ils embarquaient des chrétiens qui ont perdu par leurs péchés mortels la grâce du baptême. D’autres encore voguent sans cap : ceux des païens, hérétiques et schismatiques. Certains navires veulent faire le tour de la terre en passant « par le détroit de Magellan, où il arrive de fréquents naufrages ». C’est pourquoi il serait bien plus sage de percer un passage à travers l’isthme de Panama. D’où deux petits personnages s’affairant sur la carte à ouvrir cette bande de terre, large de « trois lieues », croit savoir dom Michel, ce qui lui permet d’en donner un sens symbolique. Ces trois lieux signifient trois sortes de vices : concupiscence de l’honneur mondain, de la volupté des corps, et des richesses transitoires... De nombreux détails permettent également de donner toute une catéchèse sur la vie chrétienne, les commandements à observer, les vertus à pratiquer, afin de parvenir à l’Île fortunée ou « séjour des Bienheureux ». Celle-ci comporte trois promontoires. La voie la plus exigeante conduit vers le bourg dit Altum consilium. Elle est périlleuse pour ceux qui ont présumé de leurs forces et se sont engagés imprudemment dans la vie religieuse. Ils risquent de faire naufrage. La seconde voie, plus réaliste, vise la pointe du Petit Conseil (Minus Consilium). Il suffit de suivre avec persévérance les conseils de l’Evangile pour arriver à bon port, et au pire, si la marée et le vent sont contraires, le chrétien parviendra non pas « où il voulait, mais bien où il fallait et suffisait pour le sauver ». Le troisième cap est celui des commandements de Dieu et de l’Eglise : mais « si l’on ne prend son fil, comme pour arriver à la seconde pointe, il y a un courant d’eau si rapide qu’on n’arrive pas même à la troisième pointe » (Verjus, livre VIII, chap. 4).

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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43èmes Rencontres Trans Musicales de Rennes
43ES RENCONTRES TRANS MUSICALESINTENSITÉS MAXIMALES ! Chaque fin d’année, les Trans Musicales sont cette parenthèse miraculeuse, cette sorte d’utopie réalisée où la rencontre entre les musicien·ne·s du monde entier et les personnes venues les découvrir donne lieu à une célébration joyeuse de la découverte artistique et des émotions si particulières qu’elle véhicule. C’est pourquoi nous sommes tellement impatient·e·s de vous y retrouver. Préparer une édition des Trans Musicales, cela revient pour nous à imaginer un espace-temps où les personnes pourront se sentir aussi vivantes, aussi libres, aussi pensantes, aussi sensibles, aussi dansantes, aussi ensemble, aussi... déconfinées que possible ! Il s’agit aussi de faire notre maximum pour que, une fois encore, l’attention que nous accordons aux personnes sur scène et à celles qui les écoutent et les regardent (souvent pour la toute première fois) nourrisse l’incomparable énergie qui portera la rencontre artistes-publics au plus haut point d’incandescence. Face à l’expression des artistes, à leurs créations dont chacune et chacun d’entre nous devient la vibrante caisse de résonance, nous voilà collectivement visité·e·s par leurs univers, traversé·e·s par leurs émotions, interpellé·e·s par leurs revendications, enthousiasmé·e·s par leurs prestations. Aux Trans Musicales, au-delà de se divertir, on va aussi ressentir, réfléchir, partager, mélanger, voyager. On va entrer de plain-pied dans le monde pour mieux laisser le monde entrer en nous. Un monde dont les frontières sont temporairement dépassées pour venir percuter en profondeur ce qu’on a en commun. Les Trans Musicales, c’est l’humain augmenté, bonifié, intensifié !
Et de tout cela, nous avons été bien privé·e·s. Pour notre plus grand bonheur, la 43e édition du festival sera bientôt l’occasion d’en faire à nouveau l’expérience. Impatience, on vous dit... L'équipe des Trans

Par : Association Trans Musicale

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"Kantikoù Breizh" - La genèse
En août 2019, Clarisse Lavanant se produisait sur la scène du Festival Interceltique de Lorient. Entre autres choses, elle y interpréta des cantiques bretons issus de la nuit des temps, arrangés par Philippe Guével. Voici ce que l'artiste nous dit à propos de cette nouvelle quête musicale : "Il y a dix ans, après l'ultime tournée et le tout dernier spectacle avec la troupe des "Dix Commandements" en Corée du Sud, je décidai de revenir en Bretagne pour de bon. J'inaugurai ce retour aux sources par une tournée des chapelles dans une formule particulière, seule et a cappella. Je découvris alors des lieux magnifiques où je n'étais jamais allée et où je n'aurais peut-être jamais eu la chance de passer... Je fis également de précieuses rencontres, parmi celles qui comptent encore le plus dans ma vie. Au tout début, je n'interprétais que mes propres chansons, celles que j'ai écrites. Puis j'ai (re)découvert la poésie du barde Glenmor et souhaité la faire résonner entre ces pierres où même le silence s'écoute. C'est ainsi que j'ai chanté en breton pour la première fois mais pour pouvoir échanger aussi dans cette langue et mieux comprendre ce que cette terre raconte, j'ai dû apprendre, et je continue de le faire, à la parler. Peu à peu, les gens d'ici ou là m'ont transmis le cantique breton de tel endroit ou de telle chapelle, celle à laquelle ils sont souvent très attachés et qu'ils ont parfois même contribué à "sauver", quelle que soit leur conviction, car elle fait partie de leur histoire... Et de la nôtre. Tout comme ces chants qui viennent du fond des temps mais à l'inaltérable beauté. Je suis heureuse aujourd'hui de vous présenter mon dixième album "Kantikoù Breizh" (Cantiques de Bretagne) qui retrace un peu ces dix années parcourues. J'ai eu le privilège de les enregistrer avec Philippe Guével qui leur a donné une couleur musicale à la fois très inspirée et intemporelle. J'espère que vous ressentirez autant de plaisir à les écouter !" - Clarisse Lavanant TV-Trégor a le plaisir de vous proposer ici, grâce à l'aimable autorisation de l'artiste, un extrait de son concert au "FIL 2019", où elle interprète les "Kantikoù Breizh". Rien d'autre à dire; laissons nous porter par la musique et la voix de Clarisse Lavanant ... L'album "Kantikoù Breizh". sur le site officiel de Clarisse Lavanant

Par : TV Trégor

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Château de la Rivière-Bintinaye (Tréfumel)
Le château de la Rivière Bintinaye est implanté dans le centre du village de Tréfumel en bordure d´un parc paysager dont l´extrémité nord communiquait antérieurement par une grille avec l´église paroissiale Sainte-Agnès. Le cadastre de 1833 signale dans le parc la présence de plusieurs bâtiments, dont deux sont parallèles au corps de logis ainsi qu´une avenue à l´ouest aujourd´hui disparue, implantée dans le secteur du Marais. Une partie des dépendances a été maintenue et forme l´actuelle métairie. Hormis la présence vraisemblable d´une motte se devine également le tracé d´un ancien enclos seigneurial avec une tour circulaire, vestige probable d´un ancien pigeonnier qui a été en partie reconstruit de l´autre côté de l´enclos de la ferme actuelle. Le château déséquilibré par la destruction de l´ancien manoir est une construction inachevée entièrement bâtie en calcaire coquillier des faluns dont seuls les chaînages et les encadrements de baies devaient être apparents. Les deux façades aux travées régulières présentent quelques variantes, avant-corps, fronton triangulaire regroupant deux travées au nord, trois au sud. Le tympan sud porte les armes de Gilles-François de la Bintinaye et de son épouse Marie-Angélique Champion de Cicé. Cette mise en valeur de la façade sud orientée vers le parc se perçoit également dans la distribution où les pièces de réception donnent sur le jardin tandis que les pièces nord sont réservées aux offices et à la circulation.Il est possible qu´à l´origine un site de motte ait existé au nord du parc comme semble l´indiquer, sur le cadastre de 1833, le tracé semi-circulaire de l´ancienne route communale qui devait vraisemblablement le contourner. Le toponyme de la Rivière indique probablement la proximité d´un ancien cours de la Rance ; le cours actuel étant distant du site de plus de 800 mètres. La présence dans le site du Marais tout proche de plusieurs cours d´eau encore figurés sur le cadastre ancien confirmerait cette hypothèse. Les vestiges de l´ancien manoir conservé jusque dans les années 1950 en faisaient remonter la construction au 15e siècle et 16e siècle. Des photographies anciennes font apparaître les vestiges d´un logis bas accosté d´un pavillon à étage dont la porte surmontée d´un arc en accolade est encore gothique tandis que la corniche, la lucarne et la souche de cheminée sculptée présentaient les caractéristiques du 17e siècle que l´on retrouve notamment dans les belles maisons rurales du bourg. La terre de la Rivière passe probablement au 15e siècle entre les mains de la famille Hingant. Jean Hingant, seigneur de Hac, sur la paroisse du Quiou, chambellan de Jean V de Bretagne, personnage riche et influent, constructeur de l´actuel château de Hac eut différents conflits avec le baron de Coëtquen, en raison des terres qu´il possédait sur Tréfumel, paroisse dont le seigneur de Coëtquen était suzerain. Ces éléments développés par Michael Jones dans sa notice historique sur le château de Hac justifient la présence d´une dalle funéraire du 15 e siècle aux armes des Hingant dans l´église de Tréfumel.La terre de la Rivière était détenue des le milieu du 17e siècle par la famille de la Bintinaye, anciennement possessionnée dans la paroisse de Toussaints à Rennes. César de la Bintinaye acquiert le 17 mai 1656 par sa femme Claude de la Mettrie, la terre et seigneurie noble de la Rivière en Tréfumel. Une des deux cloches conservées actuellement dans l´église sainte Agnès datée de 1662 porte le nom de sa marraine Claude-Marie de la Bintinaye. Le château actuel qui était contigu au manoir jusqu´au milieu du 20e siècle est une reconstruction inachevée de la deuxième moitié du 18e siècle. Commandé par Gilles-François de la Bintinaye, vicomte de Rougé, greffier en chef aux Etats de Bretagne et Marie Angélique Champion de Cicé, son épouse, il a été construit à partir d´un projet conçu en 1773 par le commandeur Louis de Brilhac, projet dont les plans et les élévations sont conservés aux archives départementales d´Ille-et-Vilaine. Les bâtiments de la ferme datent de la fin du 18e siècle avec des parties de la fin du 19e siècle, époque à laquelle on construit également de nouvelles écuries et une serre, ainsi qu´une grotte de Lourdes.Les vestiges de l´ancien manoir ont été détruits vers les années 1950.
Auteur(s) du descriptif : Rioult Jean-Jacques ; Orain Véronique

Par : L'inventaire du patrimoine

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Abattoir public municipal, rue du Guindy (Tréguier
Ensemble de bâtiments clos de murs destinés à l'abattage des animaux de boucherie (bovins, veaux, moutons et porcs). Face à l'entrée située au sud-est, se trouve le bâtiment administratif et, à la suite, la grande halle-abattoir. A l'arrière de la halle-abattoir, "bouverie" à un étage (du latin bovaria signifiant littéralement "l'habitation des bœufs") permettant le stockage du fourrage et longue étable à boxes individuels (à veaux, à moutons et à porcs) en appentis contre le mur de clôture. La cour permet une circulation aisée des animaux (morts ou vifs) et des personnels autour des bâtiments. Bâtiments d'abattage et cour sont reliés à un système de collectage et d'évacuation des fluides.Constructions en maçonnerie de moellon enduit au ciment à l’exception de l'étable en appentis uniquement élevée en brique. Entourages des ouvertures, chaînages d'angle et bandeau alternant pierre de taille de granite gris de l'île Grande à Pleumeur-Bodou et brique de Saint-Ilan fabriquée à Langueux. Soubassement en pierre de taille de granite rose provenant de La Clarté à Perros-Guirec. La maçonnerie en moellon est dite en opus incertum à joints creux [maçonnerie réalisé avec des petits moellon en pierre de dimension et de forme irrégulières]. Fenêtres à linteau en brique en arc segmentaire et clef en granite ; volets métalliques en place et portes en bois. La halle-abattoir est dotée d'une charpente en fer et d'une couverture en tuile mécanique à longs pans surmontée par un lanterneau permettant une ventilation naturelle. Un caniveau court tout autour des bâtiments.Le bâtiment administratif est doté d'une cave, d'un rez-de-chaussée surélevé et d'un étage carré. Il abritait des bureaux et les logements des receveur et concierge (logement patronal). Un "lavabo–vestiaire", deux "water-closet" et deux urinoirs sont dédiés aux usagers de l'abattoir. Au nord de la halle-abattoir, cinq portes en bois à double battant permettaient l'entrée des animaux arrivant de l'étable dans les échaudoirs (lieux où l’on abat). Ce bâtiment regroupe "l'échaudoir", le "pendoir-dégraissoir" et "triperie des charcutiers", la "chambre aérothermique" et la "halle d'abattage des bouchers" (située au sud). La "chambre aérothermique" permet de conserver les viandes pendant plusieurs jours à "température uniforme" et par ventilation forcée. Les pignons nord et sud de la halle possèdent chacun une double porte surmontée d'une ouverture hémisphérique ajourée en brique permettant l'aération générale du bâtiment. A l’intérieur de l'abattoir subsistent des vestiges du matériel de second œuvre à savoir, des portes métalliques, des potences et un monorail pour le transport des carcasses, des treuils et des ensembles de crocs de boucher. Sur une plaque émaillée fixée au mur de abattoir, on peut lire : "Installation mécanique et appareils de la maison Falcot Frères / Lyon-Soissons". Cette entreprise était spécialisée dans les appareils de pesage et matériels d'abattoir à savoir : grues, treuils, crochets d'étals et accessoires...Dès 1906, la construction d'un abattoir public municipal est projetée pour les besoins de la ville de Tréguier afin de mieux contrôler l'abattage des animaux qui continuait de se faire à domicile. Ce projet est soutenu par la Société générale des abattoirs municipaux de France dont le siège social se trouve à Paris. Si l'anse Sainte-Catherine située le long du Jaudy (originellement sur le territoire de la commune de Tréguier) avait été pressentie pour implanter cet équipement, c'est un autre site - dominant la ville de Tréguier au lieu dit Parc Bian - qui a finalement été retenu en 1908. L'enquête publique ouverte le 9 décembre 1907 concernant l’implantation dans l'anse Sainte-Catherine avait en effet soulevé quelques points négatifs. A cet emplacement se posait à la fois la question du respect des règles d'hygiène et de salubrité publique - compte-tenu de la présence d'un ruisseau - mais aussi, la question du maintien de l'accès à la fontaine et au routoir de Sainte-Catherine pour les usagers de la ferme (propriété de Émilie Calvez, veuve de Joseph Le Dû).Le terrain appelé Parc Bian d'une contenance de 21 ares (2100 m2) a été acheté le 30 avril 1908 à la famille du Réau de la Gaignonnière par la ville de Tréguier afin d'y implanter l'abattoir public et la voie d'accès (large de 5 mètres) depuis le chemin de grande communication de Tréguignec à Tréguier. Le montant de la transaction s’élève à 1680 francs. Au nord de ce terrain passe la venelle Lapie tandis qu'à l'ouest commence la propriété de Kerguézec (la conduite des eaux résiduaires de l'abattoir passe à travers cette propriété et débouche au Guindy). Le "devis descriptif" émanant de la Société générale des abattoirs municipaux de France dressé le 1er novembre 1907 à Paris a été approuvé par le préfet des Côtes-du-nord le 23 mars 1908. Conservé dans le fonds des archives municipales de Tréguier sous la cote 4F15, ce devis comprend 10 articles. Plans d'ensemble et de détails, et "devis descriptif" sont remis à l'entrepreneur (non connu) en charge de réaliser les travaux. La provenance des maçonnerie est décrite avec soin dans le devis descriptif : "pierre de taille de l'île Grande teinte uniforme [granite]", "brique de Saint-Ilan [Langueux]" ou "moellon de Traumeur en Trélarzec [Traou Meur en Trédarzec]" assemblé avec un "mortier de chaux hydraulique de Marans" ou "mortier de ciment Portland de Boulogne, marque Demarle et Lonquety ou équivalent" et un "sable de mer, lavé ou de mine parfaitement purgé". Soubassements en "moellons de La Clarté [Perros-Guirec], [granite] rose à gros grains". Si il s'agit d'une architecture avant tout fonctionnelle, le décor est soigné alternant briques et pierres de taille de granite clair : "Les parties formant décoration architecturale seront en briques apparentes, rouges, repressées premier choix et pierre de l'île Grande" ; "angles du bâtiment côté façade […], en briques apparentes, rouges, repressées pour être rejointoyées, et pierre de taille de granite par assises régulières" ; "encadrements des baies du pavillon d’administration [...] en briques et pierre de taille […], pour les autres baies, arc en briques avec clef et sommiers en granite […]" ; "tous les appuis des baies, les bandeaux, clefs, sommiers, les couronnements des souches de cheminées, les socles et chapiteaux des pilastres du portail d'entrée, les seuils et marches seront en pierre de taille de l'île Grande". Idem pour "les baies ajourées de la halle d'abattage des bouchers et celles du pendoir - dégraissoir et triperie des charcutiers, en briques pleines ou creuses de 0,04 cm d'épaisseur et plâtre". Les archives municipales de Tréguier conservent plusieurs règlements administratifs de l'abattoir public : le plus ancien était annexé au traité de concession avec la Société générale des abattoirs municipaux de France daté des 30 septembre et 3 octobre 1907 ; le second, daté du 9 novembre 1908 et précédent de peu l'ouverture de l'abattoir. L'abattoir public de Tréguier a été construit de mai à novembre 1908 : il a été ouvert le 1er décembre 1908.Quoique placé au milieu d'une région d'élevage importante, l’abattoir municipal de Tréguier est menacé de fermeture dès 1961 par le nouveau plan d'équipements publics. En 1963 est proposé par la municipalité un projet d'agrandissement et de modernisation de l'abattoir avec l'achat d'un terrain contigu de 2500 m2. A cette date, 23 bouchers et charcutiers fréquentent régulièrement l'abattoir. En 1966, l’abattoir de Tréguier apparaît toujours comme "trop exigu et ne répondant pas au besoin des bouchers". Sont dénoncés : "la vétusté", "l’exiguïté" et "manque d'appareillage moderne". Le maire de Tréguier intervient alors au niveau national pour demander la construction d'un abattoir industriel moderne afin de traiter les 670 tonnes annuelles de viande. En 1974, le syndicat départemental de la boucherie et boucherie-charcuterie des Côtes-du-Nord - en l’occurrence les bouchers du secteur de Paimpol, Tréguier, Pontrieux et Lannion, s’inquiète de la fermeture prévue des abattoirs pouvant "favoriser l'abatage clandestin, les éleveurs n'étant pas disposés à effectuer de longs trajets […], augmenter le chômage par la suppression d'emplois, tueurs, et ouvriers bouchers dont les patrons ne justifieront plus le maintien".L'abattoir de Tréguier est un équipement ancien qui apparaît fortement déficitaire : il est en sursis depuis l'année 1978. Depuis cette date en effet, la conservation de l'abattoir est conditionnée au fait que la viande ne sorte pas du territoire de la commune, hors les 2/3 de l’abattage réalisé est fait pour des communes des alentours. Quoique l'abattoir de Pontrieux reste ouvert, les services vétérinaires plaident pour un grand abattoir public à Saint-Brieuc. Du point de vue de la pollution des eaux, la conservation de l'abattoir de Tréguier nécessiterait la "séparation des réseaux d'eaux usées et d'eau non polluées", un "dégraissage / dé-grillage, tamisage" et l'épuration des eaux usées. Du point de vue vétérinaire, les améliorations à prévoir sont nombreuses : appareil de mesure et de contrôle, comptabilité du sang et amélioration des méthodes d'entretien, collecte du sang, dispositif de stockage des abats, gras et suifs, aménagement des fumières, transport à sec des matières stercoraires...Le 22 avril 1985, un courrier du préfet des Côtes-du-nord signale une nouvelle fois au maire de Tréguier "les mauvaises conditions d'hygiène" de l'abattoir dont le directeur des services vétérinaires a rendu compte dans son dernier rapport. Le même jour est pris un arrêté préfectoral prescrivant l'arrêt de fonctionnement de abattoir. Après 77 ans d'activité, l'abattoir public de Tréguier a fermé ses portes le 1er janvier 1986.Les bâtiments et la cour de l'ancien abattoir public de Tréguier abritent aujourd'hui les ateliers municipaux.
Auteur(s) du descriptif : Lécuillier Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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