Usine d'engrais Reuzé puis Brunel-Tiret, usine de
Comme l'indique le dossier établi en 1998 par M. Gasnier, l'atelier de fabrication comprend deux corps de bâtiment principaux formant approximativement un plan en T. Elevés sur un étage carré, l'un est construit en brique tandis que le second est enduit. Ils sont couverts d'un toit à longs pans en ardoise avec croupe ronde à l'angle des deux rues. Le logis patronal, enduit, a un étage carré et un étage de comble couvert d'un toit brisé.Aujourd'hui, le site, réhabilité, est occupé par un centre de gymnastique.Un plan de 1868 indique que la parcelle appartient à M. Reuzé. Le plan de Rennes de 1877 figure un établissement industriel de plan en L, implantée en parcelle traversante entre la rue de l'Abattoir (actuelle rue Sapeur-Michel-Jouan) et le quai de la Prévalaye. A l'est, un second corps de bâtiment est visible, à l'angle du quai et de la rue Surcouf.Une entête de papier à lettre du début du 20e siècle donne une représentation de l'usine Brunel-Tiret, dite usine à vapeur de Gaillon. Deux corps de bâtiment parallèles sont disposés à l'est et à l'ouest de la cour ouvrant au nord, sur le quai. Les annuaires attestent la présence de la fabrique d'engrais Reuzé frères à cet emplacement entre 1899 et 1913 et celle de l'entreprise Brunel-Tiret, un peu à l'est.Selon le dossier établi par M. Gasnier l'usine d'engrais Brunel-Tiret est construite vers 1865. Un logement patronal est construit en 1875, à l'angle du quai de la Prévalaye. L'usine d'engrais, dite usine à vapeur de Gaillon, s'inscrit ensuite sous la raison sociale Reuzé, attestée en 1905. Elle est alors spécialisée dans la fabrication de noirs de raffineries et de sucreries, puis dans la fabrication d'engrais de toutes espèces : engrais chimique, phosphates, guano du Pérou, phospho-guano.En 1926, les frères Panhaleux sont autorisés à installer sur le site, un atelier de forge et de taillanderie avecmarteaux mécaniques. Entre 1930 et 1950, l'établissement s'installe rue d'Inkermann, dans l'ancienne laiterie industrielle. La date de cessation d'activité de l'usine de taillanderie du quai de la Prévalaye, est inconnue.
Auteur(s) du descriptif : Barbedor Isabelle ; Gasnier Marina
Par : L'inventaire du patrimoine