Patrimoine culturel de Quimper

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Bro ar feiz
Document consacré aux manifestations populaires de l’Art Breton, commenté par le cinéaste. Titre « CCAC Quimper », « Club des Cinéastes Amateurs de Cornouaille » et « Bro ar Feiz ». Champs de genêts avec un troupeau de moutons qui passent en arrière plan, ruisseaux, sous bois, calvaire, pommier couvert de pommes, bord de mer, rocher. Oratoire Saint Guirec à Perros Guirec. Menhir christianisé de Saint Duzec à Pleumeur Bodou. Calvaire de Tronoën, sources et fontaines sacrées. Chapelles avec leur clocher finement ciselé. Une bretonne nettoie devant une chapelle avec un balai en osier. Lande. Troménie de Locronan et sa longue procession dans la campagne. Chapelle Sainte Barbe au Faouët, église Saint Ronan à Locronan, cathédrale de Quimper. Vestiges de l’ancienne abbaye bénédictine de Landevennec. Abbaye de Daoulas (cloître, vasques, détails des sculptures, porche et fontaine). Gestes du travail d’un tailleur de pierre taillant un bloc de granit. Détails de nombreux personnages d’un calvaire. Façades d’églises finement ouvragées comme le porche de Bulat ou le porche flamboyant de l'église Notre Dame Pont Croix. Gargouille recouverte de mousse. Atelier de Toulhouat (à vérifier) : gestes du travail d’un maître verrier (soudures au plomb, croquis) puis vitraux anciens d'une église. Gestes précis d’une brodeuse Bigoudène qui travaille sur la bannière de Notre Dame des Carmes de Pont l'Abbé, il s'agit de Marie-Jeanne Le Cossec, une des meilleures brodeuses de la Maison Le Minor de Pont l'Abbé. Présentation de deux faces de diverses bannières brodées avec des motifs du pays bigouden. Autres expressions de l’art religieuses à l’intérieur des églises avec les statues polychromes, les médaillons de chaire, les confessionnaux et autels peints, les sculptures peintes comme celle de Saint Edern et son cerf. L’ossuaire de Saint Thégonnec est également représentatif avec à l'intérieur, un retable à colonnes torses du XVIIème siècle, dédié à Saint Joseph et dans la crypte, sous l'autel, un Saint-Sépulcre, à personnages grandeur nature, sculptés dans le chêne et peints. Clocher d’une église se reflétant dans l’eau. FIN.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Papeterie d'Odet (Ergué-Gabéric)
Le site historique de la papeterie d'Odet est composé de bâtiments dont certains avaient une fonction industrielle et d'autres une fonction d'habitation : un manoir construit en 1912, ses jardins et dépendances, le calvaire et la chapelle de Coatquéau en provenance de Scrignac, reconstitués respectivement dans le parc du manoir et à l'entrée de l'usine en 1927.Une grande partie des bâtiments de l'usine ont été détruits en 1987, suite à la fermeture de l'usine. Certains bâtiments sont datés (1936).L'ancien canal qui desservait la papeterie est toujours visible mais il est asséché.Le moulin à papier d'Odet est bâti en 1822, sur l'Odet, à la sortie de Lestonan, en amont de la ville d'Ergué-Gabéric. Nicolas Le Marié, fils d’un manufacturier des tabacs à La Ferté-Macé puis à Morlaix, décide de miser sur la « houille blanche » comme énergie industrielle pour fabriquer du papier. Il choisit un vallon isolé au bord de l’Odet, site sauvage, sans végétation ni habitation, à environ 9 km de Quimper. A l’inauguration de cette « manufacture de papier-cylindre », le 18 février 1822, son beau-frère Jean Guillaume Bolloré l’accompagne. Celui-ci est directeur d’une fabrique de chapeaux, à Locmaria. C’est son petit-fils, René Guillaume, qui sera, quelques décennies plus tard, le développeur de l’entreprise entre 1881 et 1904. C’est la troisième usine de ce type établie en Bretagne. Un bief de 1600 mètres détourne l’Odet permettant de créer une chute d’eau suffisante pour produire la force motrice nécessaire pour actionner les machines. A cette époque, 7 200 rames y sont fabriquées par 31 ouvriers.En 1828, l'usine est équipée de deux cuves à papier blanc et d’une cuve à papier gris. En 1834, Nicolas Le Marié remplace le travail aux cuves et le séchage aux perches par les premières machines. Celui-ci devient également maire d'Ergué-Gabéric de février à octobre 1832. Armand du Châtellier dit, dans ses « Recherches statistiques sur le Finistère », qu’en 1837, toutes les papeteries végétent, sauf Odet, Quimperlé et Glaslan. En 1838, ce sont 25 tonnes de papier de bureau et d’impression, 50 tonnes de papier à la jacquard et 55 tonnes de papier de tenture qui y sont fabriquées. Cette production est expédiée dans les différentes villes de Bretagne, à Paris et aux États-Unis. Puis viennent les difficultés pour se procurer le chiffon à bon marché, le papier subit des hausses de prix. Malgré tout, la demande reste importante, et l'activité prospère. En 1849, 35 hommes et 37 femmes y travaillent. En 1850, avec 21 hommes et 35 femmes, le préfet écrit au ministre de l'Agriculture et du Commerce (lettres n°11.226 et 12.283 ) que cette papeterie ne s'est jamais trouvée dans une situation aussi florissante. En 1856, Justin Laboureau est le contremaître, 85 à 95 ouvriers y sont employés, en 1857, ils sont 105. Nicolas Le Marié, après 40 ans de labeur, est victime d'une chute, sa santé décline, et il décède en 1870.Son neveu, Jean René Bolloré, né en 1818, à Douarnenez, ancien médecin et chirurgien-major de la Marine nationale, prend en 1861 la direction de l’usine. Le nom de Bolloré est ainsi lié à l'entreprise. Celle-ci emploie en 1873, 50 hommes, 54 femmes et 3 enfants, en 1884, 37 hommes, 48 femmes et 10 enfants, en 1885, 35 hommes, 33 femmes et 29 enfants qui produisent 480 tonnes de papier par an. Jean René Bolloré est considéré comme le second fondateur d’Odet. C’est lui qui débute la fabrication du papier fin. Dès 1861, il est secondé par Jean-Marie Le Lous, natif de Garlan, qui débute en qualité de commis puis devient teneur de livres puis comptable. Jean-Pierre Rolland et Jean-Marie Le Bras, anciens cultivateurs, entrent comme journaliers papetiers à Odet. Jean-Pierre Rolland et Marie-Anne Peton, leurs enfants, auront ensuite une place importante dans la vie de la société. Jean-René Bolloré devient également conseiller général du Finistère de 1871 à 1877. Dès 1872, il associe à la direction de son usine son fils aîné, René Guillaume. De 1879 à 1886, Charles Pierre Bolloré, second fils de Jean René, participe également à la direction. En 1881, Jean René Bolloré disparaît après une longue maladie. Odet ne produit plus, à cette époque, que 336 tonnes de papier par an. René Guillaume prend alors la direction de l’usine. Proche de ses collaborateurs, René Guillaume remarque un ouvrier compétent et entreprenant, Jean Pierre Rolland, entré jeune, à 17 ans, dans l’usine. Il en fait en 1890 son contremaître, surveillant de fabrication à Odet, puis lui confie la direction technique de Cascadec, à Scaër. Lorsqu'il loue cette ancienne papeterie en 1893, pour y fabriquer du papier à lettre, puis du papier à cigarettes, René Guillaume confie à Yves Charuel du Guérand, ingénieur de Centrale, chimiste, la mise en route de la nouvelle usine. Celui-ci deviendra son gendre en 1896, épousant sa fille aînée issue de son second mariage, Magdeleine Léonie. La famille Rolland, le couple et ses huit filles, s’installe à Scaër dans une maison construite par les Bolloré. Jean Pierre Rolland fait un incessant va-et-vient entre les deux usines dont il contrôle le fonctionnement. Il décède en 1914, victime de l’emballement du cheval qui conduit son char à bancs. A partir de 1881, René Guillaume innove de nouvelles méthodes de collaboration. Il ajoute la vapeur comme nouvelle énergie. René Guillaume met au point un système de comptabilité performant et des comptables sont embauchés. Au décès de René Guillaume en 1904, c’est son fils, René Joseph qui n’a pas encore 19 ans, qui lui succède. Il se forme à tous les postes de travail et suscite l’admiration de tous ses ouvriers. Léopold Desmarest, ingénieur, intègre l'équipe de direction. René Joseph épouse, en 1911, Marie Amélie Thubé, fille d’un armateur nantais. Celui-ci a d’importantes relations qu’il met au service de l’entreprise, lui offrant des débouchés en Angleterre et en Amérique. Avant la Première Guerre mondiale, une nouvelle machine à papier est mise en activité. Le personnel passe de 200 ouvriers avant la guerre à 1 200 dans les années 1920, en comptant les papeteries de Troyes qui viennent d’être achetées. En 1917, le moulin à papier de Cascadec, à Scaër, qui est loué depuis 1893, est également acheté et une usine hydroélectrique y est construite. Le papier à cigarettes, qui y est alors fabriqué est expédié aux États-Unis. La marque de papier à cigarettes OCB (Odet-Cascadec-Bolloré) est fondée en 1918. En 1917, René Joseph Bolloré décide de construire, à 800 mètres de la papeterie d'Odet, la cité ouvrière de Ker-Anna avec 19 logements. Il institue des caisses de retraite, des allocations pour les malades et met en place un club sportif avec terrain et vestiaires. De 1926 à 1930, il crée un patronage et ouvre une garderie et deux écoles libres, gratuites pour les enfants des ouvriers. Pendant la guerre, les femmes y travaillent douze heures par jour, l’horaire est revenu à huit heures en 1922. Vers 1920, 54 femmes travaillent à la chiffonnerie. Les chiffons viennent de l’étranger, de Russie par exemple et sont encore découpés sur le banc traditionnel, à savoir une table munie d’une faux. Les filets de pêche, les ficelles et les cordes sont mises en pièces à la hache sur un billot de bois. René Joseph décède en 1935, à l'âge de 49 ans. C’est Gaston Thubé, son beau-frère qui assure la direction avec René Guillaume, fils aîné de René Joseph. Gaston garde la coresponsabilité de l'entreprise jusqu'en 1946. C’est ,en 1936, qu’est installée une machine à couper les chiffons. Ceux-ci sont nettoyés dans des lessiveuses à l’aide d’acide et de chaux. L'énergie nécessaire à l'usine est produite à partir du charbon gallois qu’un bateau, le « Domino », va chercher à Cardiff. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’usine s’arrête par manque de matières premières.René (1911-1999), fils de René Joseph et Marie Amélie Thubé, est le président directeur général de la papeterie de 1946 à 1974. La production reprend, en 1947, avec des chaudières à charbon, puis à fuel, produisant 1 800 tonnes de papier dès 1948. En 1950, Bolloré achète les Papeteries de Champagne à Troyes. Le chiffon est alors remplacé, à Odet, par de l’étoupe de lin et de chanvre, des linters de coton (duvet de fibres très courtes) et de la pâte de bois. En 1954, les papeteries Bolloré prennent des parts dans la papeterie Mauduit. En 1960-1962, il est produit du papier condensateur qui sera vite remplacé par la technique nouvelle du film polypropylène : un nouveau bâtiment est construit pour accueillir la machine adéquate. En 1972, une nouvelle usine tournée vers la fabrication de film en polypropylène pour condensateurs est construite à 200 mètres de la papeterie. Trois machines continuent à produire du papier (papier carbone, sachets à thé, papier bible pour la collection « La Pléiade »). Michel, fils de René Joseph, devient président des papeteries en 1975. Il fait appel au groupe Edmond de Rothschild. Les maisons de Ker-Anna sont vendues, le patronage, le terrain de sport et les écoles sont cédées. Le groupe Kimberly Clark qui est entré dans le capital de l'entreprise, se retire. Michel et ses deux frères décident de quitter l'affaire en 1981. La papeterie d'Odet s'arrête définitivement, en juillet 1983, et est partiellement détruite, en 1987.
Auteur(s) du descriptif : Leroy-Déniel Caroline

Par : L'inventaire du patrimoine

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La cathédrale de Quimper ; vue prise des remparts

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Fisel

Par : Dastum

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Ar charpañtour ? (Teñval 'eo an deiz)

Par : Dastum

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La faïencerie de Quimper
Quimper a su conserver un savoir-faire artisanal : la faïencerie. Un retour sur les pièces de céramiques issues de la collection du musée de l'entreprise Henriot est l'occasion d'un bref historique de cette technique. Cela permet aussi de découvrir l'origine et le succès du style "breton". Nous assistons ensuite à la méthode de fabrication de cette faïencerie de Quimper. Les installations se sont modernisées mais de nombreuses étapes restent manuelles.

Par : INA

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Levrik evit deski lenn ar brezonec hag al latin

Par : Gallica

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Les Grandes Fêtes Interceltiques et de Cornouaille
Les Fêtes de Cornouailles réunissent à Quimper les pays Celtes de Bretagne, d'Irlande, d'Ecosse, du Pays de Galles qui célèbrent leur amitié. Ils défilent dans les rues de la ville en costume folklorique, au son de la musique traditionnelle.

Par : INA

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An Imitation Jesus-Christ hon salver biniguet . Le

Par : Gallica

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An Abregé eus an doctrin christen , Da Zisqui é pe
[Catéchisme catholique (breton). Quimper. 1707-1732 ca]. Appartient à l’ensemble documentaire : Bretagn1. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001

Par : Yroise - bibliothèque numé

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Finistère. , Chapelle de Ty Mamm Doué : [Plaque de
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Vue stéréoscopique

Par : Yroise - bibliothèque numé

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Quimper, les halles : [photographie de presse]

Par : Gallica

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Nobletz_B5

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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Bro gerne
Une visite de la Cornouaille avec pour guide Pierre Jakez Hélias en voix off qui nous présente la région

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Le barbier de village
Sujet représenté : scène (discussion ; homme ; barbier ; poule ; cour ; maison ; rasage, Quimper, vêtement : Breton) - N° d'inventaire : 16

Par : Musée d'Art et d'Histoire

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Ar martolod yaouank

Par : Dastum

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Vieille maison de la place à Locronan

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Deux ordonnances de police à Quimper (1404-1719)
La Revue Historique de l'Ouest est un recueil consacré à des monographies relatives à l'histoire de la Bretagne dont le premier numéro est paru en 1885.

Par : Revue historique de l'oues

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La grande Troménie de Locronan
La grande Troménie de Locronan s'est déroulée hier en présence de Mgr Daniélou. Les pèlerins en costume traditionnel débutent la procession sur la place du village, celle-ci se poursuit à travers la campagne avoisinante au rythme des cantiques.

Par : INA

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Régates sur l'Odet juin 1955
Images d'une course de voile sur l'Odet. Vues des bateaux et des rives du fleuve côtier qui compte de nombreux châteaux. Inscrit sur la boîte : Régates sur l'Odet juin 1955

Par : Cinémathèque de Bretagne

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IA404 aux Rencontres Trans Musicales de Rennes (20
« IA » pour « Intelligence Artificielle » et « 404 » comme le code d'erreur qui indique que la page web demandée n'a pas été trouvée. Originaire de Quimper, ce trio d'humanoïdes masqués a, lui, trouvé son chemin en extrayant des entrailles des machines une electro-pop marmoréenne sur laquelle sillonne une sublime voix féminine capable de toutes les acrobaties. Gardant toujours en point de mire l'émotion, le spectre d'action du groupe est large et en perpétuelle mutation. Ses productions méticuleuses évoquent aussi bien la soul serpentine de Massive Attack, la pop expérimentale de Son Lux que les reliefs sonores de la bass music. IA404 est un groupe accompagné par Les Trans, en collaboration avec Bonjour Minuit à Saint-Brieuc et Le Novomax à Quimper, dans le cadre du dispositif de production mutualisée de la région Bretagne.

Par : Association Trans Musicale

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Hommage à Saint Yves, Patron des avocats
Le traditionnel Pardon de Saint-Yves s'est déroulé le 22 mai à Tréguier. Cette manifestation reçoit chaque année des milliers de pélerins pour la célébration du Saint Patron des avocats. Cette année le Pardon a été présidé par Monseigneur Laurent Dognin, évêque de Quimper, entouré de nombreux dignitaires venus du grand Ouest, dont Monseigneur Denis Moutel, évêque de St Brieuc et Tréguier, et l'Abbé Caous, Curé de Tréguier. Après la cérémonie à la Cathédrale de Tréguier, procession des bannières en direction de Minihy-Tréguier, paroisse d'origine de Yves Hélory de Kermartin (1253-1303), qui a été canonisé par le Pape Clément VI en 1347.

Par : TV Trégor

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Château de Kernuz (Pont-l'Abbé)
Château construit au 16e siècle sur le site d'une ancienne place forte ; le bâtiment a été fortement restauré et agrandi au 19e siècle par Armand du Châtellier qui s'adresse à Joseph Bigot, architecte à Quimper. Les travaux, qui constituent la première grande "restauration" de l'architecte sont menés en plusieurs campagnes : construction de la partie ouest en 1843, restauration de la tour est en 1845, construction de la partie est en 1847. Surélévation au-dessus de l'arc en accolade, et construction en pendant, par Jean-Marie Abgrall à la fin du siècle. Paul-Armand du Châtellier y créa un musée d'art préhistorique (collection au musée des Antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye).
Auteur(s) du descriptif : Lauranceau Elise

Par : L'inventaire du patrimoine

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