Patrimoine culturel de Quimper

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Église paroissiale Sainte-Croix
L´édifice est conçu suivant un plan tréflé. La partie centrale en forme de rotonde d´environ 30 mètres de diamètre est composée d´un vaisseau central carré entouré d´un bas-côté annulaire. Quatre bras en croix grecque se greffent sur la rotonde. Le vaisseau central est couvert d´une coupole en pendentifs portée par des piliers puissants entourés chacun de quinze colonnettes engagées dont trois, sur chacune de leurs faces internes, supportent la retombée des arcs de la voûte. Le bas-côté annulaire est couvert de voûtes en berceau supportées par sept colonnettes placées à la face externe des piliers. La partie orientale de l´édifice, en forme d´abside, enferme une crypte semi-enterrée de trois travées couverte de voûtes d´arêtes. L'ancien choeur des moines est couvert d´une voûte en berceau. Le clocher de 1681 était coiffé d´une tour-lanterne de forme carrée en pierre de taille ; sa plate-forme à balustrades portait un tambour octogonal surmonté d´un dôme et d´un campanile en charpenterie. Le pignon ouest est surmonté d'un petit clocher-peigne. Le clocher isolé est couvert d'un toit en pavillon coiffé d'un campanile.L´abbaye bénédictine est fondée vers 1050 par Alain Canhiart, comte de Cornouaille. Entre la fin du 11e et le début du 12e siècle, son fils Benoît, évêque de Nantes et abbé de Sainte-Croix, est sans doute à l´origine de la construction de l´église, également destinée à abriter le tombeau du premier abbé, Gurloës. De cette époque subsistent, outre le plan, la crypte et la partie inférieure de l´ancien choeur des moines. En 1476, sous l´abbatiat de Guillaume de Villeblanche, modification du bras nord afin d´aménager un accès depuis la rue principale de la ville : remplacement du couvrement de l´époque romane par des voûtes en arc brisé couvertes d´une charpente à chevrons portant fermes, construction d´un pignon découvert côté rue, aménagement d´une terrasse (sans doute réservée aux interventions publiques de l´abbé) accessible par un escalier en vis et mise en place de grandes baies superposées destinées à éclairer les orgues. Vers 1523, l'abbé Daniel de Saint-Alouarn dote l´édifice d´un important mobilier religieux dont témoigne encore un retable en pierre calcaire commandé en 1541 ; à l´origine, il était placé entre les piles nord du vaisseau central, face à la principale porte d'accès depuis la ville. En 1660, le peintre Rome semble réaliser de « belles peintures à la fresque » dans une des chapelles de l´église. En 1665, la congrégation des bénédictins de Saint-Maur prend possession de l´abbaye et initie un renouveau qui affecte surtout les bâtiments conventuels. Entre 1668-1712, à l´initiative de Guillaume Charrier, abbé de Sainte-Croix, reconstruction totale des bâtiments conventuels dont la sacristie qui sera dotée, en 1704, de lambris de hauteur. Entre 1679-1681, suivant le projet de Thomas Jouneaux, prieur de Saint-Croix, mise en place d´une tour-clocher qui, posée au-dessus du vaisseau central, fragilisera l´édifice. En 1728, renforcement des piliers du vaisseau central qui montre des signes de faiblesse depuis la mise en place de la tour. Entre 1730 et 1733, transformation du bras ouest : reconstruction des parties hautes, percement d´une porte d´accès et transfert du retable daté 1541 qui, diminué et restauré, sera placé contre le mur occidental. Réaménagement du vaisseau central (rehaussement du sol, abaissement du bas-côté annulaire, emmarchements, accès latéraux à la crypte), peut-être d´après un projet de l´ingénieur Isaac-René Robelin. Vendue comme bien national, l´abbatiale devient église paroissiale en 1802. Le cadastre de 1824 fait état de logements qui se greffent sur le bas-côté nord. En 1836, les premiers relevés de l´édifice par l´architecte Joseph Bigot précèdent le classement parmi les monuments historiques intervenu en 1840. Afin de sauver le monument roman, Jean-Baptiste Lassus, inspecteur des bâtiments civils, préconise en 1848 le démontage de la tour. Face aux refus de la municipalité et du clergé, on opte pour une consolidation qui n´intervient qu´en 1862. Au cours des travaux de consolidation, notamment le décintrement des échafaudages des doubleaux, la tour s´effondre en mars 1862, causant la mort de deux personnes. La crypte et la partie inférieure de l´ancien choeur des moines ainsi qu´une partie du bras ouest échappent au sinistre. A défaut d´étaiements, le bras nord du 15e siècle s´effondre à son tour, alors que l´architecte des monuments historiques, Emile Boeswillwald, avait plaidé en faveur de sa conservation. Les archives des monuments historiques et les archives diocésaines de Quimper conservent une série de relevés et de photographies qui permettent de connaître les éléments majeurs de l´édifice avant leur disparition complète et de mesurer l´ampleur des dommages. Une série de onze chapiteaux de pierre calcaire est conservée au musée départemental de Quimper, d´autres ont été remployés dans plusieurs églises des environs (Saint-David, église de Tréméven). Selon les dossiers de la reconstruction, peu de chapiteaux d´origine sont encore en place, la crypte mise à part. Entre 1864 et 1868, sous la direction de Boeswillwald, la reconstruction est confiée à Joseph Bigot, secondé par son fils Gustave. Sainte-Croix devient alors le plus important chantier de ce type jamais réalisé dans le département. A l´exception de la crypte et d´une partie du choeur des moines, Bigot reprend le monument depuis ses fondations et en fait un édifice néo-roman. Il fait également rehausser le sol du vaisseau central en inventant une plate-forme accessible par des escaliers latéraux et crée, par le changement des niveaux, un nouvel espace voûté très bas par lequel on accède désormais à la crypte. Vers 1880, mise en place d´un clocher-peigne à l´ouest, probablement d´après le dessin de Joseph ou Gustave Bigot. En 1903, construction d´une tour-clocher isolée de style néo-roman à l´est du chevet d´après le dessin du chanoine Jean-Marie Abgrall.
Auteur(s) du descriptif : Douard Christel ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Collectage en presqu'île de Rhuys
Cycle de conférences organisées dans le cadre de l'université d'été du festival de cornouaille, coorganisées par Ti Ar Vro Kemper, animée par Guy Riou et Loeiz Guillamot.

Par : Dastum

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La cathédrale de Quimper ; vue prise rue Brizeux

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Bal gavotte Aven

Par : Dastum

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Un cercueil du Moyen Age découvert à Quimper
Dans le cadre de fouilles archéologiques réalisées place Laënnec à Quimper, des archéologues ont découvert le cercueil d'un enfant, datant du Moyen Age. Son état de conservation exceptionnel apporte aux scientifiques d'importantes informations.

Par : INA

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Levrik evit deski lenn ar brezonec hag al latin

Par : Gallica

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Le CECOR, Comité d'expansion économique de Cornoua
La Cornouaille regorge de richesses issues de ses principaux pôles économiques : la pêche, l'agriculture, le tourisme. Malgré ces atouts, les jeunes quittent la région. Le CECOR a pour rôle d'apporter des solutions de développement à la région.

Par : INA

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Moulin à papier, Ster ar C'hoat (Quimper)
Le moulin à papier de Ster ar C'Hoat est situé sur le Steïr qui se jette dans l'Odet à Quimper. Il est parfois appelé Moulin à papier de Men Fouez car il est situé à 750 m de ce village. Le 24 décembre 1811, le sous-préfet écrit que ce moulin est vieux de 150 ans. Il a donc commencé son activité vers 1660. Nous ne savons pas s’il fut dès le départ un moulin à papier, mais en 1696 nous y trouvons la famille papetière de Olivier Robin et son épouse Marie Busnou qui y décède le 1er octobre de cette année. En 1776, le moulin a une roue, 3 cuves et 19 maillets et produit 800 rames de papier qui sert à l’imprimerie et à l’écriture. Ce papier est exporté à partir du port de Nantes, vers le Portugal et la Hollande. Des familles Moulin et Huet y sont papetiers à la fin du XVIIIème et au début du XIXème siècle.Alors qu'en 1810, seuls deux ouvriers y travaillent, en 1811, ils sont quatre : 3 à la cuve pour fabriquer le papier et un mécanicien pour les machines. Il y est produit des papiers écu, cornet, petit raisin, bâtard, petit pôt et carton, ainsi que des plus communs destinés à l'emballage. Les chiffons pour la pâte à papier sont collectés dans le département et classés en cinq qualités. Le défibrage est effectué par 4 pilons garnis de marteaux ferrés. La pâte est ensuite affleurée par 3 marteaux non ferrés car aucun cylindre à la hollandaise n’y est installé. La cuve a 7 pieds et demi de diamètre pour 2 pieds et demi de profondeur. Il y est produit annuellement 1836 rames de papier de 8 qualités différentes. Le sieur Le Faou qui en est dit propriétaire, achète à Brest les feutres qu’il place entre les feuilles de papier. Le collage est réalisé de manière traditionnelle en faisant bouillir dans une cuve des retailles de cuir auxquelles il est ajouté de l’alun dans la proportion de six livres pour dix rames.En 1828 et 1829, la production a augmenté par rapport à 1811 : 5 700 rames y sont fabriquées à la cuve par les 3 ouvriers. Le moulin est alors équipé de 4 cuves pour le papier blanc et une pour le papier gris mais il doit chômer 3 ou 4 mois par an car la production ne peut être vendue. Dès 1831, le moulin à papier de Kerfeunteun est tenu par Jean-Marie Huet, son épouse Marie-Joseph Guédon et leurs enfants. La famille continue à fabriquer modestement du papier tandis que se développe, non loin, la fabrique industrielle d'Odet. Le fils Charles est encore papetier avec son père lors du recensement de 1861 et jusqu'au décès de celui-ci en 1863. En 1866, le recensement indique Charles, cultivateur au Moulin de Sterhoat. Il semble donc que l'activité papetière se soit éteinte avec le décès de Jean Marie Huet; en 1863. Une minoterie a ensuite pris la place de l'activité papetière.
Auteur(s) du descriptif : Leroy-Déniel Caroline

Par : L'inventaire du patrimoine

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Un couple de mariés de Quimper en costume

Par : Archives municipales de Qu

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Hôtel de ville de Quimper, vue des élévations et c

Par : Archives municipales de Qu

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Les derniers bretons / Par Emile Souvestre
Les derniers bretons par Emile Souvestre

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Quimper, la gare : [photographie de presse]

Par : Gallica

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Kroaz-Breiz 015-016

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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4J Quimper /5

Par : Archives départementales d

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4J Quimper /8

Par : Archives départementales d

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4J Quimper /139

Par : Archives départementales d

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Vieille maison du XVIe siècle rue du Guéodet

Par : Archives municipales de Qu

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Le barbier de village
Sujet représenté : scène (discussion ; homme ; barbier ; poule ; cour ; maison ; rasage, Quimper, vêtement : Breton) - N° d'inventaire : 16

Par : Musée d'Art et d'Histoire

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IA404 aux Rencontres Trans Musicales de Rennes (20
« IA » pour « Intelligence Artificielle » et « 404 » comme le code d'erreur qui indique que la page web demandée n'a pas été trouvée. Originaire de Quimper, ce trio d'humanoïdes masqués a, lui, trouvé son chemin en extrayant des entrailles des machines une electro-pop marmoréenne sur laquelle sillonne une sublime voix féminine capable de toutes les acrobaties. Gardant toujours en point de mire l'émotion, le spectre d'action du groupe est large et en perpétuelle mutation. Ses productions méticuleuses évoquent aussi bien la soul serpentine de Massive Attack, la pop expérimentale de Son Lux que les reliefs sonores de la bass music. IA404 est un groupe accompagné par Les Trans, en collaboration avec Bonjour Minuit à Saint-Brieuc et Le Novomax à Quimper, dans le cadre du dispositif de production mutualisée de la région Bretagne.

Par : Association Trans Musicale

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Château de Langoz (Loctudy)
Edifice de plan allongé dont le corps de logis est animé de plusieurs pavillons ; jardin d'hiver surmonté d'une terrasse.Château construit en 1880 par Mme de Saint-Amand-Martignon, petite-fille de Theresa Cabarrus, épouse de Tallien, dont le portrait par Chassériau figure au musée de Quimper. sur le site d'un ancien manoir.
Auteur(s) du descriptif : Lauranceau Elise

Par : L'inventaire du patrimoine

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Hommage à Saint Yves, Patron des avocats
Le traditionnel Pardon de Saint-Yves s'est déroulé le 22 mai à Tréguier. Cette manifestation reçoit chaque année des milliers de pélerins pour la célébration du Saint Patron des avocats. Cette année le Pardon a été présidé par Monseigneur Laurent Dognin, évêque de Quimper, entouré de nombreux dignitaires venus du grand Ouest, dont Monseigneur Denis Moutel, évêque de St Brieuc et Tréguier, et l'Abbé Caous, Curé de Tréguier. Après la cérémonie à la Cathédrale de Tréguier, procession des bannières en direction de Minihy-Tréguier, paroisse d'origine de Yves Hélory de Kermartin (1253-1303), qui a été canonisé par le Pape Clément VI en 1347.

Par : TV Trégor

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