Patrimoine de Paimpol

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Vies d'ouvrières
Il y a dix ans, paraissant "le voyage à Paimpol", qui racontait l'histoire de Maryvonne, ouvrière de Saint Brieuc qui, un jour d'extrême lassitude, fait une fugue et se paye le voyage en autocar pour Paimpol. Dix ans après, l'auteure du roman, elle même ancienne ouvrière, Dorothée Letessier a fait le voyage en autocar entre Saint Brieuc et Paimpol. Entretiens et montage d'entretiens avec Dorothée Letessier, ses anciens collègues d'usine de Chaffoteaux, revues après dix ans d'absence : le travail à l'usine, le manque d'alternative surtout pour les femmes, l'évolution professionnelle de certains collègues

Par : INA

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Tronc à offrandes

Par : L'inventaire du patrimoine

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École de la Madeleine
Edifice de plan massé construit en grès pour le gros-oeuvre, comprenant à l'origine une partie habitation et une partie scolaire. La partie est de l'édifice a été cachée par la construction d'une classe à une époque postérieure. Préau à l'ouest de l'édifice.L'école de la Madeleine date de l'année 1850 (porte la date). Elle a été restaurée dans la 2e moitié du 20e siècle et reconvertie en habitation.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Ferme de Kerroc'h ; ferme Danzanvilliers-Le Bozec
Cet ensemble rural avec habitation principale est situé dans une cour fermée. Le sol est en terre battue dans la salle à manger. Celle-ci est équipée d'un mobilier disposé en continu : lit clos, armoire, lits clos, horloge, buffet. La 2ème pièce, à usage de salon, comprend une cheminée datée du 19ème siècle. Le sol est en plancher. L'escalier a été refait au 19ème siècle. La cour est entièrement pavée, en pente douce. Elle est close près du pignon avec une porte cochère en plein cintre du 17ème siècle, moulurée d'un chanfrein. Celle-ci donne sur le chemin vicinal de Kerroc'h. La partie gauche de ce porche abrite une sorte de plateforme en pierre, surélevée, utilisée pour tuer, dépecer le cochon et préparer la charcuterie. Le bâtiment principal est de forme rectangulaire à pignon découvert, avec la façade principale exposée au Sud-Ouest. La date de 1687, sculptée sur le linteau de la fenêtre principale, permet de caractériser l'élévation de cette habitation. Sur le cartouche sculpté de cette porte, on peut lire l'insciption suivante : I. CORNIC et Fse MAIGNOV (Maignou). La façade présente des caractéristiques locales : façade ordonnée de travées, porte à traverse d'imposte (avec inscription de la date sur le linteau), fenêtres au rez-de-chaussée à linteaux échancrés et à barreaux, petites lucarnes, dont l'une abrite une cloche datée de 1649, corniche en granite. Le puits situé dans la cour, avec une couverture de forme conique, a une ouverture grillagée et une petite niche au-dessus. Il est associé à une pompe à eau plus récente.La ferme- manoir, appelée localement 'manoir de la Cloche' (en raison de la présence d'une cloche provenant de l'ancienne chapelle de la Trinité, 1749), est datée de la fin du 17ème siècle (1687). Ce bâtiment est associé au manoir dit le Bozec, daté de 1719. Ces demeures millésimées, avec celles de Boursoul Bras et de Boursoul Bihan, représentent le bâti le plus ancien de la commune. Cette ancienne ferme appartenait à l'origine à la famille Cornic et serait passée aux familles Michel et Maignou au cours du 17ème siècle. L'une des filles Michel, héritière à son tour du manoir et des autres biens, avait épousé Alphonse Le Bozec, petit fils du contre-amiral Pierre-Marie Le Bozec originaire de Bréhat (1769-1830). Une des cinq filles Le Bozec se maria ensuite à Maurice Danzanvilliers, originaire de Rennes. Après le décès récent de Maurice Dezanvilliers fils, la belle demeure familiale est aujourd'hui habitée par la soeur de ce dernier, Thérèse Le Bozec née en 1927, dernière descendante de la famille Le Bozec. La famille Le Bozec-Dezanvilliers possédait plusieurs fermes-manoirs sur la commune de Ploubazlanec et à Bréhat, dont le manoir de l'amiral Le Bozec à Kerroc'h. Cette demeure fut construite en 1719 par Cillart de la Villeneuve de Lanmodez (armoiries sur le portail). Le calvaire de 'Yves Cornic' à Kerroc'h, daté de 1715, était lié à cette famille.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Ploubazlanec ; chapelle de Perros-Hamon ; chapelle

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Ploubazlanec ; chapelle de Perros-Hamon ; intérieu

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Port de Paimpol
En 1840, le port de Paimpol jouxtait la digue de l'ancien étang privé des deux moulins Kernoa et Vauban. Il disposait d'une vaste étendue d'échouage. La vieille chaussée de Kernoa avait été édifiée à l'origine par les moines de Beauport entre le 13ème et le 15ème siècle : la 'chaussée des Moines et les 2 étangs'. Le quai unique partait de la digue, près du moulin à marée, dans une direction Nord-Est.Cette chaussée convexe avait 100 mètres de longueur, entre la rue du Port actuelle et le rue de l'Yser.L'étang-marais était situé derrière cette levée, alimenté par le cours d'eau du Quinic. Le port d'échouage comprenait seulement deux quais et deux cales. Les murs de quais indiqués sur le plan (figure n°2) sont datés de 1764. Une première jetée avait été édifiée entre 1837 et 1839. La grande cale avait été exhaussée en 1841 et les revêtements de la digue, les murs de quai réalisés entre 1842 et 1847, en même temps que le dévasement du port. Un terre-plein avait été aménagé au Nord-Est du port et fut élargi entre 1847 et 1854, en même temps que les quais et la digue. En 1880, le port d'échouage avait une surface de 3 hectares et le premier bassin à flot, une surface de 2, 7 hectares. 490 mètres de quais longeaient le port. L'écluse insubmersible mesurait 45 mètres de longueur et 12 mètres de largeur, à la cote 12 mètres de hauteur.Pendant la construction du second bassin, on construisit la jetée brise-lames, qui, mieux orientée que la digue de Kernoa, défend le chenal d'accès contre l'envasement. A marée haute, elle sert de quai sur une longueur de 150-200 mètres environ.Au début du 20ème siècle, le port de Paimpol possède la même physionomie générale qu´aujourd´hui : un avant-port de 83 mètres de large qui communique avec le bassin à flot par une écluse de 60 mètres de longueur utile, le bassin n°2 dont la surface utile est d´environ 2 hectares et possède 600 mètres de quais utilisables, une autre écluse qui fait relie ce bassin à l´ancien (n°1). Ce bassin, au Sud-Est du précédent, est d´une surface comparable (2 hectares) et possède 560 mètres de quais. La hauteur d'eau dans le port est d'environ 5 mètres. En 1840, le port de Paimpol jouxtait la digue de l'ancien étang privé des deux moulins Kernoa et Vauban. Il disposait d'une vaste étendue d'échouage. La vieille chaussée de Kernoa avait été édifiée à l'origine par les moines de Beauport au cours du 14ème siècle. Le port d'échouage comprenait seulement deux quais et deux cales. Les murs de quais indiqués sur le plan ('figure n°2) sont datés de 1764. Une première jetée avait été édifiée entre 1837 et 1839. La grande cale avait été exhaussée en 1841 et les revêtements de la digue, les murs de quai réalisés entre 1842 et 1847, en même temps que le dévasement du port. Un terre-plein avait été aménagé au Nord-Est du port et fut élargi entre 1847 et 1854, en même temps que les quais et la digue. En 1880, le port d'échouage avait une surface de 3 hectares et le premier bassin à flot, une surface de 2, 7 hectares. 490 mètres de quais longeaient le port. L'écluse insubmersible mesurait 45 mètres de longueur et 12 mètres de largeur, à la cote 12 mètres de hauteur.Pendant la construction du second bassin, on construisit la jetée brise-lames, qui, mieux orientée que la digue de Kernoa, défend le chenal d'accès contre l'envasement. A marée haute, elle sert de quai sur une longueur de 150-200 mètres environ.Au début du 20ème siècle, le port de Paimpol possède la même physionomie générale qu´aujourd´hui : un avant-port de 83 mètres de large qui communique avec le bassin à flot par une écluse de 60 mètres de longueur utile, le bassin n°2 dont la surface utile est d´environ 2 hectares et possède 600 mètres de quais utilisables, une autre écluse qui fait relie ce bassin à l´ancien (n°1). Ce bassin, au Sud-Est du précédent, est d´une surface comparable (2 hectares) et possède 560 mètres de quais. La hauteur d'eau dans le port est d'environ 5 mètres. En 1974, aucun ponton n'est aménagé dans le port. Il faut attendre la fin de cette décennie pour que la plaisance envahisse le nouveau bassin avec des pontons flottants adaptés.Au début des années 1850, Paimpol est une ville qui compte un peu plus de 2000 habitants. Elle va connaître un très fort essor démographique, atteignant environ 2900 personnes en 1914. Cette progression s´explique par le très fort développement des activités maritimes qui vont également transformer la ville et son port. En 1844, Louis Morand, maire de Paimpol commence l'assèchement de la grève de 'Poul ar Goïc', avec la construction entre 1853 et 1855 d'une digue et d'une cale pour le dépôt des amendements marins (goémons et sables). L´orientation, pour ne pas dire la spécialisation de Paimpol, vers la grande pêche à partir de 1852 et le développement du trafic des amendements marins vont rendre nécessaire des aménagements portuaires que réclament les armateurs et la municipalité, en particulier la construction d´un bassin à flot. A cette époque, le quartier de Paimpol compte 5209 inscrits maritimes, composés majoritairement de marins au bornage et à la pêche côtière, au moment du déclin des Terre-neuvas, remplacés progressivement par les Islandais. L'agriculture est peu florissante et les indigents nombreux dans les campagnes et à la ville. Vers 1850, le port est édifié tel q'il le restera jusqu'en 1885. Les premiers quais sont levés, dont le quai Lambert et le quai Est entre 1850 et 1860. L'agrandissement du port de Paimpol avec ses différents bassins, écluses et forme de radoub a été projeté à différentes périodes depuis 1861. Dès 1862, un premier plan d´aménagement du port est établi, mais les travaux sont arrêtés lors de la guerre de 1870. En 1873, les deux moulins étaient déjà en ruine (dessin de Faudacq). En 1862, les deux rives de l'étang doivent être reliées afin d'englober l'étang dans le futur port en eau profonde. Un mur de quai doit être réalisé rive gauche ainsi qu'une cale de carénage et une nouvelle digue.Cependant, ce premier projet n'aurait pu faire face au développement de la flottille islandaise. Les premiers aménagements ont consisté dans le dévasement de l´ancien étang de Kernoa en 1872. La partie Sud du futur bassin à flot est construite de 1872 à 1876, date à laquelle on construit le quai Ouest. Il est décidé en 1878 de construire un nouveau bassin à flot qui serait alors réservé aux 'islandais'. Toutes les autres activités, en particulier le trafic des engrais, sont exilées au champ de foire ou au Four à Chaux. Les travaux débutent en 1880, remodelant en profondeur le paysage portuaire paimpolais. Le bassin à flot avec son écluse est achevé au début de l´année 1885.Certains projets estimés trop coûteux ont été abandonnés : en 1893, le projet d'écluse à la pointe de 'Roch ar Fave' et de raccordement de l'aqueduc, réunissant ceux de la forme de radoub et de Goas Plat avec les quais. Cependant, en 1893, en raison du développement de la grande pêche, du projet de gare, différentes études ont programmé l'agrandissement des bassins, la réalisation d'une écluse complète à l'entrée du bassin n°2, l'exhaussement et l'extension de la jetée de Kernoa (abritant les navires des vents de Nord et de Nord-Est), avec déversoir et digue de fermeture du port d'échouage. Cependant, ces travaux, décidés trop tard, vont accompagner le déclin de la grande pêche entre 1895 et 1900.En même temps que les Paimpolais construisent leur premier bassin à flot, ils s'efforcent de réclamer un nouvel équipement : une ligne de chemin de fer, qui aboutirait au dépôt d'engrais marins de Kernoa. En août 1894, la gare, centre du trafic commercial paimpolais (amendements, houille, bois du Nord, bois de charpente), à voie étroite, est installée au niveau du marais annexé de Kérity, alors que le Conseil municipal apprend le rejet de prolongement de la voie ferrée. Celle-ci à voie normale sera prolongée desservira les quais de Kernoa en 1924-26.Après 1895, un second bassin à flot, dont le projet avait déjà été exprimé, devint nécessaire, alors qu'un projet alternatif envisageait d'avancer le port dans la baie. Le port d´échouage qui subsistait en parallèle du premier bassin a disparu, intégré au nouveau bassin (n°2) construit de 1898 à 1902. En 1902, le port est définitivement constitué, avec son double bassin, ses quais et les terre-pleins créés à l'Est, pour recevoir les docks, les magasins et les entrepôts. En 1898, la douane enregistre la création d'une usine de foies de morue, alors qu'une sècherie à poissons, rue Labenne est établie, mais ne fonctionna jamais, revendue à l'armateur Dufilhol et remplacée ensuite par l'atelier de voilerie Dauphin. Entre 1899 et 1906, la pêche à Islande remonte la pente et des armateurs envoient de nouveau quelques navires pour Terre-Neuve jusqu'en 1908, puis de nouveau en 1911. Cependant que la concurrence des chalutiers à vapeur commence à croître sur les bancs et en Islande. Entre 1906 et 1914, la flottille islandaise voit diminuer ses effectifs, alors qu'on relève pour cette période la perte de 32 navires. Au lendemain de la guerre, les armements vont diminuer considérablement jusqu'en 1926, en autre raison, la nouvelle loi du parlement islandais du 21 avril 1922, qui éloigne les marins-pêcheurs des pêcheries islandaises, dans leurs eaux territoriales. Pendant et après la 1ère guerre mondiale, le commerce des primeurs va remplacer progressivement les productions de la grande pêche et leur exportation vers les côtes anglaises. Le nombre total des armements va être divisé par deux entre 1914 et 1939, passant à 251 armements, alors que la dernière goélette la 'Glycine' réalise sa dernière campagne en 1936. La petite pêche voit aussi ses effectifs diminuer de 477 bateaux en 1905 à 153 navires en 1939. Le cabotage se maintient jusqu'à la crise économique mondiale de 1929 pour ne représenter que deux navires avant la seconde guerre mondiale. En 1930, s'arrête l'exportation des poteaux de mines et deux ans plus tard l'expédition des pommes de terre par la voie maritime. Le trafic du charbon et du bois du Nord stagne de moins 30% par rapport à 1914). Le rail remplace le transport du fret par la voie maritime. Avant la seconde guerre mondiale, quelques bateaux de pêche, des goémoniers et des sabliers fréquentent encore le port de Paimpol. Cependant le commerce portuaire stagne après guerre jusqu'aux années 1960-70, avant la reprise limitée du cabotage par l'armement Garnier et le renouveau des pêches côtières, dont Paimpol va devenir le port d'hivernage.En 1947, l'amateur Ferlicot reprit le projet de prolonger le 2ème bassin au niveau de l'avant-port, après l'écluse, mais encore une fois sans succès.Le port de Paimpol est devenu aujourd'hui un port d'hivernage pour la pêche côtière et la conchyliculture (bassin n° 1, 25 places) et un port de plaisance (bassin n° 2, 300 bateaux), avec des infrastructures de réparation navale (Kerpalud) et un projet d'extension pour la plaisance, avec un 3ème bassin, dont l'étude est en cours.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Quais, cales, digues, jetées et bassins à flot sur
Le bassin à flot était délimité par des quais sur ses trois côtés en amont de l'écluse et de la forme de radoub, soit près de 550 mètres de murs de quais en linéaire. Ces quais ont été arasés à la cote 12 mètres, des plus hautes mers. Le bassin à flot pouvait contenir environ 30 à 35 goélettes. Il existait un espace large de seulement 70 mètres entre le entre le quai Ouest et la muraille du bassin. En 1880, fut édifié à la demande des armateurs un quai d'accostage avec un fruit vertical à la place d'un simple mur incliné. Ce nouveau quai devait constituer l'un des quais du premier bassin à flot.Le bassin d'échouage comprenait à l'Ouest plusieurs vieux quais et cales, et au Nord, la grande digue en terre du Champ de Foire.En 1881, le quai Bas en projet, réservé aux amendements marins, à la base de la jetée de Kernoa, mesurait 66, 50 mètres de longueur, avec une rampe d'accès de 30 mètres, qui devait être prolongée par un gril de carénage de 30 mètres.Les premiers quais en terre ont été édifiés en 1370 à l'emplacement de l'ancien château de Charles du Halgouët. Le premier port fut aménagé au cours du 19ème siècle, sous l'Empire, avec une portion comprise la partie extérieure de la Pointe de Guilben et celle du Grou, et un 2ème espace portuaire, situé à l'intérieur de cette pointe. Un quai submersible avec une cale de 4 toises et 17 pieds de hauteur fut édifiée en 1764. En 1775, l'armateur Lambert faisait construire à ses frais un premier appontement privé, rive droite du futur bassin à flot. En 1780, les habitants entreprenaient eux-mêmes l'allongement du quai et en 1791, s'opéraient les premiers travaux de désenvasement et de balisage du chenal d'entrée du port. En 1793, était envisagé un premier projet de jetée exhaussée à la Pointe du Grou et d'une nouvelle chaussée. Cependant, cette jetée ne fut réalisée qu'en 1841 par l'ingénieur Reynaud. En 1800, une cale double était aménagée sur la grève de Préhel, rehaussée en 1841.En 1828, une nouvelle chaussée neuve enjambait les premiers étangs asséchés sur 2200 hectares pour former le premier bassin. En 1840, le quais Ouest et le quai d'en bas Est entouraient l'étang des moulins. Le quai Ouest était situé près du terrain qui allait devenir plus tard l'emplacement de la cale de carénage, près du moulin Vauban. Entre 1845 et 1853, commençait l'opération d'assèchement du marais de Poul ar Goïc, au Champ de Foire. Une nouvelle digue de 200 mètres de longueur avec quai et cale était projeté à cet emplacement. En 1860, dans le cadre du projet de bassin à flot, les quais devaient être exhaussés de 1 mètre, un nouveau quai dit 'Quai haut' fut construit sur une longueur de 20 mètres, avec la cale de carénage, d'une longueur supérieure à 25 mètres. Le quai Ouest fut construit en 1762, prolongé en 1815 par l'ancien quai dit 'quai Neuf', avec une nouvelle portion exécutée en 1845 (dont on peut encore voir la soudure dans le muraille du quai Loti actuel). Il fut encore prolongé en 1883-84. En 1869, les deux moulins à marée et la digue attenante furent détruits pour construire un grand quai et une nouvelle digue, dans la perspective d'un premier bassin à flot. Le quai Sud a été construit en 1872 et le quai Est en 1874. En 1884, furent remaniés et reconstruits les quais Est et Nord du bassin. En 1881, la construction du quai Bas fut réservée aux amendements marins. En 1898, le port disposait au total de 1500 mètres de longueur de quais utile. En 1901, le projet d'agrandissement du port, englobant le port d'échouage dans le nouveau bassin (n°2), faisait disparaître les trois cales du port d'échouage. Cependant, le Comice agricole réclamait de conserver la cale n° 2 . Le plan incliné de la cale de Kernoa servait au dépôt d'engrais marin, exposé au ressac. Alors que la digue du champ de foire et le quai en parallèle, demandé en échange pour ce dépôt, ne fut pas accordé.La cale Ouest, dite 'cale de Bréhat', fut construite entre 1889 et 1890. En 1894, fut achevé un nouveau platier de carénage.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Usine de construction navale Bonne, actuellement c
On a du mal à imaginer que ce bâtiment au milieu des terres a été un chantier naval. En fait, l'eau arrivait au pied du chantier car la zone a été entièrement remblayée ensuite. L'ancien chantier naval Bonne est un bâtiment rectangulaire en béton armé couvert de sheds supporté par une charpente en béton armé. Il se compose d'un rez-de-chaussée et un étage de comble. Il est probable que ce niveau a été ajouté lorsque le bâtiment a servi de logement, avant l'installation du centre aéré. Cinq sheds se succèdent, correspondant chacun à une travée. Chaque travée est soulignée par deux colonnes rectangulaires en saillie. Un garage s'appuie sur le pignon nord.Il faut noter la particularité de ces sheds. L'éclairage n'est effectif que dans la partie supérieure du shed, qui présente une forme de lanterneau.La porte principale, placée au centre du bâtiment, est encadrée par deux fenêtres à petits carreaux.Dans les années 1910, on trouve à Paimpol les chantiers Bonne-Lesueur (comprenant une voilerie) et Bonne fils, qui ne sont plus mentionnés dans les annuaires du début des années 1920.Ces deux chantiers ont été créés en 1899 et 1909 ; ils armaient des goélettes pour Terre-Neuve. En août 1902, le chantier Bonne-Lesueur achète à Morane de Plémet et Germe et Cie deux machines à vapeur pour sa scierie. Vers 1910, l'outillage et les scieries mécaniques des chantiers sont actionnées par un moteur à vapeur de 120 ch. et un moteur à pétrole lourd de 6 ch. Ils occupent environ 250 ouvriers et peuvent construire chaque année jusqu'à 12 navires de 500 tonneaux, ainsi que de nombreux petits canots de pêche. Dans des ateliers annexes, les voiles sont taillées et cousues à la main et les ferrures spéciales du gréement sont forgées.Désaffecté, le chantier a été transformé en centre aréré.Du 30 septembre au 10 octobre 1936, une grève éclate et concerne 20 grévistes.
Auteur(s) du descriptif : Cucarull Jérôme

Par : L'inventaire du patrimoine

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Ferme 3, chemin de Kerguistin, Plounez (Paimpol)
Ferme datant de la 2ème moitié du 19e siècle.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Les coiffes bretonnes, Paimpolaise

Par : Dastum

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Paimpol : Nos futurs marins

Par : Dastum

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Paimpol (C.-du-N.). - Les Goëlettes d'Islande
Trois goélettes à quai, pavillons hissés
Vue prise d'un quai

Par : Dastum

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Abbaye de Beauport à Paimpol

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Nuit blanche à Bréhat

Par : Dastum

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L'Ile de Bréhat
A l'occasion des vacances de printemps, les îles bretonnes, et notamment l'Ile de Bréhat, sont une destination pour de nombreux touristes. Bréhat offre aux vacanciers charme et tranquillité.

Par : INA

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