Les documents du Golfe du Morbihan

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Les moulins à marée (Parc naturel régional du Golf
L’implantation des moulins à maréeLa Bretagne possède plus des deux tiers du corpus des moulins à marée du littoral français6. Leur multitude en Bretagne s’explique à la fois par la topographie des lieux et l’importance des marnages. En effet, le littoral breton est extrêmement découpé, offrant de nombreuses baies, rades, goulets et mers intérieures. Ces sites sont abrités des flots, des courants marins violents, tout en subissant le phénomène des marées. De plus, ils sont généralement propices à l’endiguement et donc à l’implantation d’un moulin à marée.En Bretagne, deux territoires présentent une grande densité de moulins à marée. Il s’agit de l’estuaire de la Rance et du Golfe du Morbihan. Le fonctionnement d’un moulin à maréeLes moulins à marée du Golfe du Morbihan utilisent l’énergie de la mer pour actionner un mécanisme et moudre du grain pour produire de la farine. Ils sont construits sur une digue fermant une anse et isolant alors un étang. Ainsi, à marée montante, l’étang se remplit grâce à un système de vannage. A marée descendante, l’eau retenue dans le bassin s’écoule par des coursiers aménagés : à l’intérieur du moulin dans le soubassement (moulin du Paluden, moulin de Pen Castel) et/ou à l’extérieur le long du ou des murs perpendiculaires à la digue (moulin du Hézo). En effet, certains moulins étaient “mixtes”, c’est-à-dire qu’ils possédaient à la fois des roues intérieures et extérieures (moulin de Coët-Courzo, moulin de Kerlioret). Les roues verticales placées dans ces aménagements tournent lorsque la chute d’eau est suffisante. Une fois le mécanisme en action, les meules broient les céréales. Les moulins à marée, étudiés dans cette phase d’inventaire, fonctionnent à marée descendante. Outre sa fonction artisanale, le moulin à marée pouvait accueillir le logis du meunier. A partir des années 1820-18807, la maison du meunier devint une entité à part entière et s’implanta à quelques mètres du moulin, comme au moulin de Cantizac à Séné.Les parties constituantes d’un moulin à maréeLes étangs associés aux moulins à marée sont d’aspect et d’étendue très variables puisqu’ils présentent des dimensions et des formes diverses. Les étangs du Golfe du Morbihan présentent généralement des bassins d’une très grande superficie.La position d’une digue dans une baie est un élément déterminant pour le bon fonctionnement d’un moulin car elle définit son rendement. En effet, d’après J.L. Boithias et A. de La Verhne, la position idéale pour construire une digue correspond au niveau de la mer à mi-marée, ce qui permet à l’étang de se remplir et de se vider à peu près par tous les coefficients de marée. Cependant, dans la pratique, la plupart des digues se situent à environ 1 mètre au-dessus de la mi-marée. Une seule digue est implantée en dessous de la ligne de mi-marée : celle du moulin de Pen Castel à Arzon.Les chaussées peuvent avoir trois formes : rectiligne (moulin de Coët-Courzo à Locmariaquer, moulin de Pen Castel à Arzon), courbe (moulin du Hézo) ou en ligne brisée (moulin de Berno à l’Ile d’Arz). Les digues courbes sont très souvent convexes vers l’étang (moulin de Cantizac à Séné). Cependant, la chaussée du moulin du Paluden à Arradon fait exception puisque la digue est concave vers l’étang.La digue est constituée de deux parements en pierre et d’un remplissage en terre, en marne8 grasse ou en vase, celle-ci pouvant provenir de l’étang lors de sa construction. La base de la digue est constituée de gros blocs de pierre, puis au fur et à mesure de l’élévation, les mœllons sont à peine équarris, pour finir avec un appareil de petits mœllons en pierre au couronnement. Le sommet de la chaussée est rarement pavé d’un bord à l’autre. Des escaliers peuvent être associés aux digues, c’est notamment le cas au moulin du Paluden à Arradon où un escalier permet les échanges entre le moulin et l’estran ou encore au moulin de Pen Castel à Arzon, où un escalier permet d'accéder au soubassement du moulin.Carrossables, les digues facilitent les échanges. Ces aménagements ont connu de nombreuses évolutions au cours du temps. Certaines digues font partie du réseau de voiries communales ou départementales. Elles ont été goudronnées comme les digues de Coët-Courzo, du Hézo et de Pen Castel. Cette dernière a également été rehaussée d’un mètre environ et aménagée par un muret sur toute sa longueur. Sur d’autres, des travaux d’élargissement ont été menés, transformant la maçonnerie (suppression des coursiers des roues) et modifiant profondément le site et le paysage, tel qu’à Cantizac à Séné. Toutefois, quelques digues, hors des réseaux viaires, ont conservé leur apparence de chemin de terre comme, par exemple, la chaussée du Paluden, aujourd’hui empruntée par les promeneurs.Les moulins à marée du Paluden à Arradon, de Berno à l’Île d’Arz, de Coët-Courzo à Locmariaquer sont positionnés au milieu de la chaussée tandis que les moulins de Kerlioret à Saint-Philibert et celui de Pen Castel à Arzon sont situés à l’une des extrémités de la digue. Le moulin à marée peut être adossé à la face aval de la digue (moulin du Hézo, moulin de Cantizac à Séné) ou alors imbriqué en partie dans l’épaisseur de la digue pour le tiers ou la moitié de sa largeur (moulin du Paluden à Arradon, moulin de Kerlioret à Saint-Philibert, moulin de Coët-Courzo à Locmariaquer, moulin de Pen Castel à Arzon).L’énergie des marées et l’énergie éolienneLa proximité entre les rivières, les rias ou les baies et les collines battues par les vents a permis l’association d’activités économiques (moulins à marée, à eau et à vent).Sur le territoire de la présente étude, des moulins à marée sont associés à des moulins à vent, situés sur une colline voisine. C’est notamment le cas au Moustoir et à Coët-Courzo à Locmariaquer et au Hézo ou encore à Kerlioret à Saint-Philibert. Le moulin de Berno de l’Île d’Arz est quant à lui, couplé aux deux moulins à vent de l’île. Ces deux sites étaient complémentaires et permettaient au meunier de pallier aux discontinuités de fonctionnement, notamment dues aux marées.L’architecture des moulinsLes moulins à marée sont généralement des parallélépipèdes rectangles. D’après J.L. Boithias et A. de La Verhne, dans le Golfe du Morbihan, il est à noter la récurrence du chiffre 7 comme dimension du pignon du bâtiment comme à Coët-Courzo (7 mètres), à Pen Castel (7 mètres) ou encore à Paluden (7,2 mètres). Ces moulins possèdent des murs gouttereaux de dimension variable. Le moulin du Moustoir a quant à lui la particularité de présenter une forme carrée (7,7 mètres). La répétition du chiffre 7 dans l’architecture des moulins à marée s’explique par la règle du nombre d’or chère aux compagnons.Le moulin de Pen Castel se distingue des autres moulins par la présence d’un bâtiment annexe qui le jouxte sur sa façade sud-est. L’acte de vente révolutionnaire du moulin de Pen Castel de 1796, conservé aux Archives départementales du Morbihan, ne mentionne pas cette annexe. Les moulins à marée inventoriés sont dits « à maçonnerie simple » puisqu’ils possèdent une structure composée entièrement d’appareillage en pierre. La maçonnerie des moulins forme une seule structure sur leurs quatre faces. La structure des moulins est constituée d’un appareillage en mœllon et de pierres de taille pour les chaînages d’angles et les ouvertures. L’ensemble est principalement en granite.Il est à noter que le moulin du Hézo présente une pierre sculptée, où l’on distingue une roue sur une pierre de taille, semblable à une roue de moulin à marée. Pour résister à l’enfoncement de l’édifice dans la vase et à la poussée de l’eau, les murs les plus exposés des moulins possèdent soit un fruit très prononcé notamment visible au niveau du mur aval (moulin de Kerlioret, moulin de Coët-Courzo, moulin du Hézo), soit des contreforts également présents sur la façade aval.Les moulins à marée de Kerlioret et de Pen Castel sont dotés d’une couverture à deux pans. Tous deux comportent des chevronnières, des corbeaux arrondis aux quatre coins du bâtiment et des corniches. Le moulin de Pen Castel possède également des coyaux ainsi que des corbelets, sur sa façade aval, qui soutiennent la corniche. Les moulins à marée de Coët-Courzo, du Paluden, de Berno et du Hézo possèdent une couverture à quatre pans, c’est-à-dire deux pans avec deux croupes latérales. L’ensemble des moulins à marée de cette étude est couvert par de l’ardoise, excepté le moulin de Cantizac à Séné, qui a été remanié. Certains moulins présentent des souches de cheminées (moulin du Hézo, moulin de Kerlioret, etc.). Le moulin de Pen Castel a la particularité de posséder trois cheminées, ce qui le rend unique en Bretagne9. Deux cheminées sont dressées à l'aplomb des pignons tandis que la troisième est située à l’un des angles du moulin. Les souches de cheminées sont sculptées et présentent une importante ornementation.Les moulins à marée possèdent généralement très peu d’huisseries (à moins que le moulin ne serve d’habitation pour le meunier) : une seule porte, une à deux fenêtres et parfois une ou plusieurs lucarnes. Les huisseries sont avant tout destinées aux allées et venues du meunier, l’éclairage et l’aération étant deux fonctions secondaires. Il est à noter que le moulin du Hézo et le moulin de Pen Castel à Arzon possèdent une porte en plein-cintre avec des claveaux rayonnants. Certains moulins à marée ont la particularité de posséder une porte-haute. Il s’agit d’une porte donnant dans le vide sur la façade aval de l’édifice. Cette porte-haute permet aux bateaux d’accoster au flanc aval du moulin et ainsi de faciliter le transit des sacs de grains ou de farine depuis le bateau. Aux moulins de Coët-Courzo et de Pen Castel, une porte-haute est présente, repérable grâce aux deux pierres en saillies de part et d’autre de l’ouverture. Ces pierres servaient à recevoir un axe porteur d’une poulie pour le hissage des sacs. La poulie est toujours présente au moulin de Pen Castel à Arzon. Les moulins dépendants d’un château ou d’une abbaye, comme celui de Pen Castel à Arzon, se distinguent des autres moulins par la richesse de leurs ornementations. Ainsi, le moulin de Pen Castel possède des lucarnes sculptées, des corbeaux, des corbelets, une corniche, des cheminées, etc. L’ensemble de ces modénatures confère un caractère de noblesse à l’édifice et en fait l’un des moulins à marée le plus ouvragé de Bretagne. L’état de conservation des moulins à maréeLes moulins de Kerlioret, de Coët-Courzo, du Paluden et du Hézo sont dans un bon état de conservation. Ils n’ont pas connu de transformation majeure depuis leur construction, mais ont toutefois subi quelques remaniements. Il s’agit notamment de création de percements, comme au moulin du Hézo, ou encore de reprises des maçonneries en ciment. Pour rappel, le moulin de Cantizac à Séné, a quant à lui été transformé en 1890 en minoterie puis en 1942 en maison d’habitation10. Ces moulins sont aujourd’hui des propriétés privées.Le moulin de l’Île d’Arz, également propriété privée, est l’un des rares moulins en état de fonctionner à l’échelle de la Bretagne. En effet, en état de ruine dans les années 1990, le moulin et sa digue ont entièrement été reconstruits depuis par une association. La digue du moulin a été reconstruite en pierre avec un couronnement en béton.Le moulin de Pen Castel a été l’un des premiers moulins à marée à être reconverti. En effet, après la Seconde Guerre mondiale, le moulin de Pen Castel a été réhabilité en restaurant, puis dans les années 1970 en crêperie et discothèque. Laissé à l’abandon par la suite, il a été acquis en 1995 par le Conseil général du Morbihan puis, en 2007, la commune d'Arzon l’a acquis pour l’euro symbolique. Entre 2002 et 2009, le moulin de Pen Castel a bénéficié d’une importante campagne de restauration. C’est aujourd’hui un espace culturel et un lieu d’exposition ouvert à tous, géré par Arzon évènement.Note de bas de page6. Les moulins à marée de Bretagne [en ligne] (consulté le 13 avril 2018).7. BOITHIAS Jean-Louis et de La VERNHE Antoine, Les moulins à mer et les anciens meuniers du littoral : mouleurs, piqueurs, porteurs, et moulageurs, Nonette, Éditions Créer, 1989, 276 p.8. Définition du Larousse : Roche sédimentaire, à grain fin, très tendre, constituée d'un mélange d'argile et de calcaire (de 35 à 65 %).9. Moulin à marée, puis restaurant, puis dancing, actuellement lieu d'exposition de Pen Castel (Arzon) [en ligne] (consulté le 13 avril 2018).10. Moulin à marée de Cantizac, actuellement maison d'habitation [en ligne] (consulté le 13 avril 2018).L’apparition des moulins à maréeEn l’état actuel des connaissances5, le plus ancien moulin à marée de Bretagne daterait de la fin du VIe siècle (site de Landounic à Saint-Pol-de-Léon dans le Finistère). Il semblerait que le plus ancien moulin à marée du Golfe du Morbihan soit celui de Pen Castel à Arzon, attesté en 1186. Il précèderait celui que l’on connaît aujourd’hui, qui daterait du XVIIe siècle pour la partie ancienne. La fin des moulins à maréeL’activité des moulins à marée décroît dès le milieu du XIXe siècle. Cela est notamment dû à l’exploitation de nouvelles sources d’énergie et au développement des minoteries. C’est d’ailleurs à cette époque que s’arrête l’activité au moulin du Moustoir (vers 1860-1890). A cette même époque (1890), le moulin de Cantizac à Séné est transformé en minoterie. Durant l’entre-deux-guerres, le plus grand nombre de moulins à marée cesse leur activité, suite notamment, à l’électrification des campagnes, à l’amélioration du réseau vicinal, etc. C’est le cas du moulin du Paluden à Arradon, du moulin de Berno à l’Île d’Arz et du moulin de Pen Castel à Arzon. Puis, pendant l’occupation, certains moulins connaissent un regain d’activité comme le moulin de Kerlioret (Saint-Philibert) ou le moulin de Coët-Courzo (Locmariaquer). Après la Seconde Guerre mondiale, les moulins à marée en fonctionnement sont peu nombreux. Les moulins de Kerlioret et du Hézo cessent leur activité entre 1950 et 1955, suivis par celui de Coët-Courzo (vers 1960). L’activité des moulins à marée du territoire d’étude s’est définitivement arrêtée vers les années 1960.Note de bas de page5. Les moulins à marée de Bretagne [en ligne] (consulté le 13 avril 2018).
Auteur(s) du descriptif : Fustec Marianna ; Nicolas Christelle

Par : L'inventaire du patrimoine

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Vannes
D'une image de ville tranquille, Vannes se transforme en ville dynamique. Sa proximité avec le Golfe du Morbihan attire une population souvent jeune, qui s'intéresse notamment à l'activité économique liée aux nouvelles technologies.

Par : INA

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Chapelle de Penmern en Baden

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Chambre du dolmen de Gavrinis, partie droite, écla

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Dolmen de Gavrinis, détail d’une stèle à gauche de

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Un grand menhir isolé de l’enceinte Nord d’Er Lann

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Dolmen de Gavrinis, détail de la stèle au fond à d

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Bulletin paroissial de Vannes paroisse de Saint-Pa
juin 1919. 20ème siècle

Par : Gallica

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Maison, 9 rue Thomas de Closmadeuc (Vannes)
Maison d'angle bâtie en alignement de rue de 2 étages carrés et d'un étage de comble brisé. Construite sur une parcelle étroite, elle montre un plan en profondeur et des élévations enduites à travées. Un garage est greffé sur la façade postérieure en rez-de-chaussée.Maison figurant sur le projet d'élévation d'une nouvelle halle aux grains dressé par Brunet-Debaines en 1820. La maison est sans doute reprise par la suite. Un garage est greffé en rez-de-chaussée sur sa façade postérieure, garage qui ne lui appartient pas. L'enduit actuel dissimule peut-être une mise en oeuvre en pan de bois.
Auteur(s) du descriptif : Lainé Claire ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison, 36 rue Aristide Briand (Vannes) (étudiée)
Maison mitoyenne en retrait de la rue, établie sur une parcelle laniérée très profonde. Elle est construite en moellon revêtu d'un enduit partiellement moucheté. La travée latérale est traitée en loggia, aujourd'hui partiellment fermée à l'étage. Le décor est très présent dans les balcons traités soit en maçonnerie de ciment, soit en ferronnerie comme la rampe de l'entrée. La clôture du jardin, conservée, reprend le même décor.La maison est reconstruite peu avant la 2e Guerre mondiale (le cadastre numérisé indique la date de 1939 ce qui est plausible) sur un bâti existant en 1844.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Lainé Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Lotissement Le Digabel
Le lotissement Le Digabel est approuvé par le préfet le 19 aout 1959. Il comprend 2 lots d'une superficie de 944m² sur le lotissement Lorcy de 1930.
Auteur(s) du descriptif : Lainé Claire ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Immeuble, 8, 6 rue de l' Unité (Vannes)
Immeuble à plan simple en profondeur, avec deux ailes de retour sur la cour au nord abritant les escaliers (celui de l'ouest aujourd'hui disparu). Au nord de la cour, une écurie et remise ; contre le mur nord de la maison est logé un puits. L'immeuble est construit en moellon de granite enduit, couvert d'un toit à longs pans à noue en ardoise. Il possède un étage carré et un étage en surcroît, des lucarnes en bois et corniche et bandeau en granite.Immeuble construit dans la 1ère moitié du 19e siècle sur l'emplacement de deux anciennes maisons contenues sur la même parcelle. L'immeuble est construit en 1828 d'après les archives pour un certain Le Bot (syndic).
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine ; Danielo Julien

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison, 14bis rue Hoche (Vannes)
Petite maison témoignant de l'ancien alignement mitoyenne à comble à surcroît. C'est une maison enduite double en profondeur à deux pièces par étage. Les encadrements des baies sont en bois sur la rue, mais en granite sur la façade postérieure. La distribution se fait par un couloir latéral (à l'est) dans lequel se trouvait un escalier en vis refait. Une dépendance avec cellier au rez-de-chaussée et grenier ou pièce habitable à l'étage (qui n'existe plus), sépare la cour médiane du jardin en fond de parcelle. Un escalier extérieur droit en moellon de granite, figuré sur le plan de 1844, dessert l'ancien étage de la dépendance.Cette maison est aujourd'hui le seul témoin (partiel puisque sa partie est manque) de l'ancien alignement de la rue Saint-Yves tel qu'il est figuré sur les plans cadastraux de 1809 et 1844. Elle a été reconstruite dans la 1ère moitié du 19e siècle. Cependant, le jardin conserve le puits mitoyen avec la maison n° 16, figurant sur le plan cadastral de 1844 et datant sans doute du 17e siècle. La dépendance en fond de parcelle, en ruines, et figurant avec son escalier extérieur sur ce même plan peut remonter au 18e siècle. L'escalier accessible à partir du couloir latéral, autrefois en vis, a été refait dans la 2e moitié du 20e siècle, lors de la destruction de la partie ouest de la maison, intégrée dans la parcelle voisine.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Lainé Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison
Maison en alignement sur la rue, mitoyenne d'un côté, à plan simple en profondeur sur jardin postérieur. Elle est dotée d'un rez-de-chaussée surélevé enduit sur étage de soubassement en moellon comportant un garage, seul accès à l'édifice à partir de la rue.La maison fait partie du lotissement de Poignant-gare. Elle est construite vers 1950 (le cadastre donne la date de 1948). Elle n'apparaît pas sur le plan de la Reconstruction de 1952.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Lainé Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison
Maison construite sur une parcelle d'angle à alignement sur rue. Double en profondeur et à double exposition, elle possède un étage carré et deux élévations à deux travées. Aucune porte sur rue : l'accès au bâti s'effectue en façade postérieure par le jardin. Le soubassement est en faux appareil régulier. On a utilisé le ciment pour les chaînages d'angle, la corniche, les bandeaux de façade et les encadrements des ouvertures. Ancienne claustra peut-être d'origine pour la fenêtre de la cuisine. La façade rue du capitaine Labordette est décorée de carreaux de céramique.Maison édifiée vers 1900 dans l'emprise du lotissement.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Lainé Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison
Maison implantée en retrait de la rue avec jardin postérieur. De plan rectangulaire à l'origine et à pignon couvert sur rue, elle possède une travée en appentis en leger retrait comprenant la porte d'entrée surmonté d'un comble à surcroît aménagé en salle de bains. La partie à pignon montre une élévation enduite d'un crépi moucheté sur sous-sol avec un étage carré. Les ouvertures sont encadrées de pierre de taille de granite retenu aussi pour les chaînages d'angle. Le soubassement est en appareil polygonal.La maison est construite dans le 2e quart 20e siècle : elle figure sur le plan de classement de l'impasse en 1931, appartenant à Mr Parrière (la parcelle d'origine comprenait aussi la parcelle n°355). Elle est augmentée latéralement à droite postérieurement.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Lainé Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison
Maison implantée en alignement sur rue avec jardin postérieur et, initialement, latéral. De plan double en profondeur, elle est de type ternaire. Elle est revêtue d'un enduit lisse avec ouvertures en granite et soubassement en pierre de taille. Elle est couverte d'un toit à croupes. En retour sur la façade postérieure, aile de dépendance (abri de jardin, remises) en rez-de-chausée couverte en appentis, avec chemlinées sur gouttereau. Puits en pierre de taille dans le jardin postérieur.La maison est construite dans les années 1900 ; elle ne figure pas sur le plan de Léchard de 1897, mais sur le plan de classement de l'impasse Guyot-Jomard réalisé en 1931 comme appartenant à Melle Glatin : son terrain s'étendait jusqu'à l'angle de la rue Guyot-Jomard. Il a été divisé pour construire une maison dans les années 1965. La dépendance ancienne relevait ensuite de la nouvelle maison. La porte en pignon est ouverte dans les années 1970.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Lainé Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Colloque conte

Par : Dastum

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Colloque conte

Par : Dastum

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Colloque conte

Par : Dastum

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Colloque conte

Par : Dastum

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L'élection présidentielle en Bretagne [Muet]
Les élections présidentielles se déroulent dans les différentes communes bretonnes et notamment à Vannes. De nombreuses femmes en coiffe, et vêtues du costume traditionnel, se sont déplacées pour voter.

Par : INA

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Remerciements du Capitaine Goering
Sur la demande du Maréchal Goering, une cérémonie présidée par son neveu le Capitaine Goering est organisée à Vannes en l'honneur de deux morbihannaises qui ont sauvé quatre aviateurs allemands de la mort.

Par : INA

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Les dix ans de l'Université de Bretagne Sud
La plus jeune université de France, l'UBS, Université de Bretagne Sud, fête ses dix ans. Implantée à Pontivy, Vannes et Lorient, elle a pour mission de développer les filières professionnelles et d'offrir un accueil de proximité aux étudiants.

Par : INA

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Entrée du musée de la Société Polymathique à Vanne

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Plaque des émigrés à Vannes

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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