Églises et chapelles (ville de Vannes)
Pour l'ensemble des églises et chapelles recensées sur le territoire, il a été ouvert une fiche qui est plus ou moins renseignée selon l'avancement de l'étude.Le territoire de Vannes compte à l´origine deux paroisses : la paroisse Saint-Pierre qui correspond à la cathédrale et à l´intra muros et la paroisse Saint-Patern qui couvrait tout le territoire rural, desservie par l'église éponyme. Le faubourg Saint-Salomon eut sa propre église paroissiale dès la fin du 11e siècle, puis ce fut Notre-Dame du Méné, à la fin du 12e siècle. Cette dernière dépendit par la suite du séminaire. A la Révolution, l´église Saint-Salomon disparaît. L´église du Mené est quant à elle détruite vers 1967.C´est seulement après la second guerre mondiale que de nouvelles paroisses apparaissent : Saint Pie X dans le quartier de la Madeleine construite en 1959 par l´architecte Caubert de Cléry, Saint-Guen pour desservir le quartier de Menimur, Saint Vincent Ferrier au sud du côté de Trussac et enfin Notre-Dame de Lourdes vers Conleau.Des chapelles anciennes qui émaillaient le territoire, il ne reste que la chapelle rurale du Rohic qui date du 15e siècle. La chapelle Saint-Julien sur le port est démolie en 1745 ; la chapelle de la Madeleine, désaffectée depuis la Révolution est détruite par un incendie en 1880. Quant à la chapelle Saint-Symphorien, du prieuré du même nom, ses vestiges ont été détruits lors de la construction des archives départementales en 1964.Outre ces édifices, il faut ajouter les chapelles qui dépendaient d´un couvent, dont la chapelle Saint-Yves, celle des Ursulines et celle des Carmes sont les témoins majeurs. Enfin, les chapelles du grand séminaire à l´emplacement des Capucins et au Grador complètent le tableau de l´architecture religieuse à Vannes.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine
Par : L'inventaire du patrimoine