L'alcool et la Bretagne

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Souvenirs de bistrot à Paimpol
A Paimpol, la "Cité des Islandais" où la pêche à la morue et le départ des hommes, chaque hiver, pour six mois, ont rythmé la vie entre 1852 et 1935, rencontre avec Jean-Paul Cadic. Il a grandit dans le bistrot que tenait sa mère, le café des caboteurs et nous raconte, ses souvenirs des conversations des marins et anciens capitaines.

Par : INA

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Distillerie de Plancoët, puis laiterie industriell
La Coopérative Laitière de Ploudaniel est implantée le long du chemin de fer qui relie Dinan à Lamballe ; le site était autrefois relié par embranchement ferroviaire. Il se compose des anciens bâtiments de la distillerie et de l'abattoir édifiés en moellons de granite, en rez-de-chaussée, et couverts d'une toiture à longs pans en ardoises qui abritent une partie des bureaux actuels. La cheminée d'usine en briques est toujours en place ; elle a été partiellement arasée. Les ateliers et entrepôts de la laiterie, plus récents, sont édifiés en parpaings de béton recouverts d'enduit. L'ancien bâtiment de la colonne de distillation a été recouvert d'un essentage de tôle. Le logement patronal, de plan en L, compte deux étages carrés et un étage de comble couvert d'un toit à longs pans en ardoises. Bâti en moellons de granite, il abritait cinq foyers.La distillerie de Plancoët, autorisée par arrêté préfectoral du 24 juin 1912, est édifiée au cours de la même année. Les statuts de la société sont formés le 26 septembre 1912 entre Emile Jamont, Alfred Petit et Emmanuel Normand qui fondent la SA Distilleries de Bretagne dont le capital social s'élève à 350 000 francs. Dirigée par Emile Foulard, l'usine produit de l'alcool de betteraves. Par arrêté préfectoral du 12 février 1913, le directeur de l'établissement est autorisé à établir une prise d'eau dans la rivière de l'Arguenon, au lieu dit la Roche Emerie, dans le but de transporter les betteraves des silos à la distillerie ; une partie des eaux du ruisseau de l'Evinais est également captée pour leur traitement. La distillerie traite quotidiennement 150 t de betteraves qui fournissent 100 à 120 l d'alcool pur. Les fortes pluies de 1912, néfastes à la culture de la betterave, associées à un capital insuffisant et au conflit de 1914, sonneront le glas de la production d'alcool de betterave. Durant la Première Guerre mondiale, la distillerie de Plancoët est chargée officiellement de pourvoir aux besoins de la Défense nationale comme annexe de la Poudrerie nationale du Pont de Buis dirigée par M. Thibaudau. Le 20 octobre 1920, le directeur de la distillerie de Plancoët, spécialisée dans la fabrication d'alcool de pommes à cidre, est autorisé à établir sous le sol de la RN 168 une canalisation directe pour l'évacuation, dans la rivière de l'Arguenon, des eaux résiduaires de l'usine. En 1949, une laiterie industrielle s'installe dans les locaux désaffectés de la distillerie et débute son activité le 30 août 1950. Fondée par M. Boquen, la Coopérative Laitière de la Côte d'Emeraude est spécialisée dans la fabrication de produits frais tels que le lait entier en bouteille, les yaourts, la crème et les pâtes fraîches, ainsi que le beurre. A partir de 1964, elle produit des micro-pains de beurre de 10 à 15 g. Vers 1965, la laiterie, alors dirigée par M. Barreau, prend possession du site voisin : un abattoir édifié entre 1912 et 1920 à l'est, dans le prolongement de l'ancienne distillerie. A partir de 1970, l'entreprise est dirigée par M. Gaillet. Six ans plus tard, la coopérative adhère à l'UCA Even chargée de la commercialisation des productions. En 1978, l'entreprise est reprise par M. Deleest. En 1989, un atelier de fromagerie à pâtes molles est construit, suivi, en 1991, d'un atelier UHT qui peut traiter 110 millions de litres de lait. En janvier 2000, le groupe Even fusionne avec la coopérative de la Côte d'Emeraude qui comprend la laiterie et la fromagerie. Inscrite depuis juin 2000 sous la nouvelle raison sociale Coopérative laitière de Ploudaniel, site de Plancoët, l'entreprise est toujours en activité et fabrique du beurre et du fromage. Depuis juin 2001, elle est dirigée par M. Herrouët. De source orale, mention d'une chaudière au fuel.A l'aube de la Première Guerre mondiale, la distillerie emploie trente salariés. Actuellement, la Coopérative Laitière de Ploudaniel donne du travail à une cinquantaine d'employés.
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina

Par : L'inventaire du patrimoine

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Ar Vezventi : tragédie contre l'alcoolisme

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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De l'usage immodéré de l'alcool et de ses résultat

Par : Gallica

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Jeudi soir dimanche matin
En une génération, l’alcool est devenu le moyen d’une défonce radicale pour une partie de la jeunesse. Dans le Grand Ouest « 60% des jeunes de 17 ans disent avoir consommé en une fois plus de cinq verres le mois précédent ». L’alcool comme un commutateur « off », abolit la réalité. Mais quel est ce réel dont il faut tourner le bouton ? Durant un an, une année cruciale pour ces jeunes, ils se sont filmés lors de ces soirées festives qui commencent le jeudi soir pour s’achever le dimanche matin. Puis, régulièrement, ils se sont retrouvés dans des ateliers audiovisuels sous le regard du réalisateur Philippe Lubliner pour exprimer leur rapport à l’alcool, mais aussi à leur environnement, famille et amis... Récits de l’intérieur d’une jeunesse par elle-même, ce documentaire propose une expérience partagée et dirigée. Une histoire de découverte et de rencontre avec soi-même.

Par : Bretagne et diversité

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A la gauche du père
" Chaque soir, je voyais mon père monter la rue en titubant. Il est mort, il y a 18 ans, des suites de son alcoolisme. Depuis, je cours après un fantôme. J’ai demandé à ma famille de m’aider à lui redonner chair pour m’en libérer. " (Nathalie Marcault).

Par : Bretagne et diversité

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Propos concernant les aliments à ne pas donner aux
Sont détaillés : ne pas donner de choux, d'alcool, d'excitants

Par : Dastum

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Paysan de Scaër (Finistère)
Scaër.- Portrait d'un homme vêtu du costume traditionnel (veste, sabots, bragou-braz et guêtres). A l'arrière-plan, un coffre en bois sculpté sur lequel se trouvent deux bouteilles d'alcool, un pichet et des bolées.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Paysan de Scaër (Finistère)
Scaër.- Portrait d'un homme vêtu du costume traditionnel (veste, sabots, bragou-braz et guêtres). A l'arrière-plan, un coffre en bois sculpté sur lequel se trouvent deux bouteilles d'alcool, un pichet et des bolées.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Propos sur les remèdes contre les vers, les maux d

Par : Dastum

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Propos sur l'élevage (alimentation, remèdes)
Sont détaillés : On leur donnait de l'huile à manger, et un peu d'alcool –- ils mangeaient du foin et de la paille. Le foin, c'était pour les animaux de travail et lorsque les vaches vêlaient –- la graine de foin, pour faire un genre de tisane.

Par : Dastum

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Le Mag d’U de Février 2003
Le cinquième épisode de la troisième saison du Mag d’U, le magazine d’Université qui a pour vocation de parler des étudiants, qui représentent un tiers de la population rennaise, dispersés dans les différents campus et établissements d’études supérieurs de la ville de Rennes. Au sommaire : Un numéro consacré aux fêtes étudiantes. Reportage : le gala de l’agro de l’INSA. Les conseils de Monsieur d’U : les fêtes à l’étranger quand vous n’avez plus d’idée. Reportage : l’alcool et la drogue lors des fêtes. La fiction du mois : « Inouïe » des étudiants de DEUG 2 Arts du Spectacle. Les conseils de Monsieur d’U pour survivre aux lendemains de fête difficile. Live aux antipodes : le crépuscule des dinosaures.

Par : L'aire d'u

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Manick
Manick, une brave lavandière vit seule depuis le décès de son mari alcoolique. Sa fille, Fanchette, fréquente depuis quelques temps le facteur à l'insu de sa mère. Cette dernière apprend cette liaison par les qu'en-dira-t'on d'autres lavandières. Un jour, un homme, François (Chino), vient demander une chambre à louer à Manick. Pendant deux années François va habiter chez Manick, l'aidant dans les travaux quotidiens et l'entourant d'affection. Cette situation ne tarde pas à faire parler les mauvaises langues et à déranger le facteur dans son projet de mariage avec Fanchette. Fanchette craignant pour son union va tout mettre en œuvre afin que sa mère rompt avec François... (voir compléments). Sur chanson de Théodore Botrel la chanson du Pâtour.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Distillerie la Senonaise, la Gare (Sens-de-Bretagn
L'atelier de fabrication, en rez-de-chaussée, est construit en béton armé et en parpaing de béton et est couvert d'un toit à longs pans en matériau synthétique. Le magasin industriel, édifié en béton armé, est couvert d'un toit en terrasse.Distillerie fondée le 29 décembre 1929 comme Coopérative de Distillerie de Sens-de-Bretagne par l' Union des Coopératives de Distilleries d' Ille-et-Vilaine. Suite à de longues difficultés, la Senonaise est mise en liquidation le 10 janvier 1935. Après liquidation, elle est rachetée par M. Renard distillateur à Plerguer (35) . En 1936, elle produit 25 à 30 hl d' alcool pur par jour. L' usine ferme définitivement ses portes en 1950. Les bâtiments sont vendus dans les années 1970. Actuellement, l' ancienne distillerie abrite les locaux d' une filiale de la coopérative des Trois Provinces (Agralco). En 1937, l' usine emploie vingt-deux salariés.
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina

Par : L'inventaire du patrimoine

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Propos sur les remèdes des bêtes et des gens (brou
Sont détaillés : pour la diarrhée des veaux, la corne de cerf en tisane, mais entendu récemment –- le brou de terre grillé avec du saindoux, pour la mammite. Les jointrolles aussi –- la pariétaire, vient sur les murs, en tisane pour uriner, pour les vaches et les chevaux -– l'écorce, le tannin de châtaignier, pour les effets de digestion –- la graine de foin aussi, il y a toutes sortes de graines dedans, en tisane –- les lys pour les bobos, dans de l'alcool, pour le monde. (Sont évoqués : le frêne -– le noyer –- le tilleul pour les gens –- l'aubépine blanche).

Par : Dastum

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Buveur
Sujet représenté : portrait (homme ; table ; cruche ; verre ; ivresse ; pipe ; bonnet) - N° d'inventaire : 102

Par : Musée d'Art et d'Histoire

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Buveuse
Sujet représenté : portrait (femme ; table ; cruche ; verre ; ivresse ; vin ; coiffe) - N° d'inventaire : 106

Par : Musée d'Art et d'Histoire

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Distillerie de L'Hermitage Savidan et Cie, puis Di
Site desservi par embranchement ferroviaire. L'ensemble des bâtiments liés à la production et au stockage est construit en parpaings de béton et en béton armé : ils sont couverts de toits à longs pans, de terrasses et d'appentis en matériau synthétique. Cheminée d'usine en briques. Le logement de contremaître est en rez-de-chaussée enduit et est surmonté d'un toit à longs pans en ardoises.GASNIER Marina (1998)“Le site est composé de plusieurs bâtiments. Il ne reste en 2017 qu’une partie des aménagements d’après-guerre à savoir un ancien transformateur, trois grands hangars désaffectés, la cuverie où sont encore présentes les cuves en béton, l’ancienne tour de distillation, la maison du gardien, les garages, le magasin aux alcools, les bassins. Les bâtiments se répondent afin de faciliter la circulation entre les espaces de distillation et les entrepôts. La maison du gardien se trouve à l’est, à l’entrée du site. Les entrepôts industriels ainsi que l’ancien magasin sont de plan rectangulaire avec des toits en longs pans. Les ossatures sont en métal et boulonnées.Les couvertures sont en tôle ondulée en fibro-ciment. Certains pans ont été remplacés par de la tôle ondulée galvanisée par le Service Départemental des Incendies. L’ensemble des bâtiments sont construits en béton armé, en ciment, en parpaing de ciment et en brique. L’ancien bâtiment servant comme cuverie - distillerie conserve encore huit cuves en ciment à l’air libre et six enterrées. Une ancienne pancarte est conservée : “Défense Absolue de descendre dans les cuves sans passer au fond une bougie Allumée…”. Trois cuves rivetées sont conservées en intérieur (deux rondes et une carrée). On retrouve un four à charbon dans l’ancien bâtiment “Distillerie” avec de part et d’autre deux fours en brique avec une armature métallique reliés par un conduit riveté en métal circulaire rotatif. Sur l’une des portes du four on retrouve l'inscription “Ets G. Vernon”.La tour de distillerie est de forme rectangulaire et s’élève sur trois niveaux d’élévation. Le premier étage carré est prolongé par un toit-terrasse où se trouvent encore deux conduits de cheminée circulaires anciennement reliés à deux chaudières rivetées enlevées par le Service Départemental des Incendies pour cause d’insalubrité en 2006.À l’extérieur on retrouve les cuves circulaires rivetées. La grande cheminée en brique située à l’Est du site a été désasemblée par le Service Départemental des Incendies pour cause d’instabilité en juin 2006. Elle culminait à 26 mètres de hauteur avec un socle formé de briques croisées à mi-hauteur et une deuxième partie en briques simples sur une dizaine de mètres.” de ROQUEFEUIL Cécile, 2017Distillerie constituée le 15 juin 1923 sous la forme d'une société en commandite au capital de 200 000 f et formée entre L. et J. Savidan, E. Gazagne et E. Lemoigne. Inscrite sous la raison sociale Distillerie de l'Hermitage Savidan et Cie, son exploitation semble antérieure. La société en commandite est dissoute en 1926. C'est en 1929 que l'établissement est racheté et devient Les Distilleries Réunies de Bretagne et de Normandie. Elle subit alors de nombreuses transformations. En 1971, l'usine traite 19 000 t de pommes par an. La distillerie cesse son activité autour de 1990. Ses bâtiments sont aujourd'hui utilisés comme centre d'entraînement par les sapeurs-pompiers.Deux chaudières à vapeur sont encore en place dont une a été épargnée par les exercices des sapeurs-pompiers. Il s'agit d'une chaudière Veillet-Lescur, semi-tubulaire à deux bouilleurs et à tubes de fumée, vraisemblablement datée des années 1910 (source orale).En 1971, la distillerie emploie dix sédentaires et quarante saisonniers.GASNIER Marina (1998) “La construction des bâtiments principaux débute en 1925 mais l’entreprise Savidan et Cie est dissoute en 1926 et rachetée en 1929 par Henri Leblanc. La distillerie devient par la suite “Les distilleries réunies de Bretagne et de Normandie Henrie Leblanc” composées en 1944 de plusieurs usines : La Madone (Puteaux), Cormeilles (Eure), Brécey (Manche), Orval (Manche). Le siège social se situe alors à Paris dans le 8e arrondissement. En 1980, elle change à nouveau de propriétaire et de nom puisqu'elle devient une filiale de la Société des Cidreries Distilleries Réunies appartenant au groupe Pernod Ricard. La distillerie de L’Hermitage accueille alors une nouvelle activité : l’entrepôt des jus de fruit Pampryl. L’usine a pour destination première la production de cidre. En effet, l’exploitation des pommiers est très répandue au début du XXe siècle dans la région. L’arrivée du chemin de fer sur la commune en 1863 dynamise la population et influe sur la création de la laiterie en 1911. Un embranchement ferroviaire est créé afin d’alimenter directement le site.L’implantation de la distillerie est également une aubaine pour la région, grande productrice de vergers. Elle commence par assurer la production d’alcool d'Etat à base de pommes. La compétitivité de l’alcool de synthèse et de betterave est telle, que la distillerie s’adapte et varie sa production en proposant la fabrication d’alcool et eau-de-vie de pommes, de poires et cidres ainsi que la production de marc sec. Le site de près de 14 000 m2 comporte un ensemble de bâtiments. Lors de la Seconde Guerre mondiale, le site est gravement atteint. Le dossier de demande de réparation au Commissariat à la Reconstitution permet d’établir un état des lieux des bâtiments avant et après les bombardements des 14-15 et 27 juin 1944 et les multiples mitraillades de mai, juin et juillet 1944. Vingt-sept bâtiments construits entre 1922 et 1929 sont recensés. Le site compte alors des bâtiments délégués au commerce et au transport comme la bascule et les bureaux ; des bâtiments techniques comme le bâtiment des pompes, le générateur, les garages, les ateliers, le transformateur, le magasin pour les pièces de rechange, la buanderie et d’autres attribués à la transformation du cidre comme les distilleries, la cuverie, la cidrerie, le magasin aux alcools et séchoirs, le magasin aux marcs secs ou encore le caveau. La distillerie comprend également des habitations dont une pour le directeur, une pour le gardien et des dortoirs pour les ouvriers. Des bassins sont présents à l’extrémité sud du site. La distillerie ferme définitivement ses portes en 1989. Elle est rachetée en 1996 par le Service Départemental des Incendies et devient un centre d'entraînement pour les sapeurs-pompiers du département. Le site subit plusieurs transformations pour devenir un plateau technique afin de convenir au mieux aux exercices des pompiers. Il n’y a plus d’électricité dans les bâtiments. L’ensemble des bâtiments est répertorié à l’inventaire du patrimoine Général Industriel en 1998.”de ROQUEFEUIL Cécile (2017)
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina ; de Roquefeuil Cécile

Par : L'inventaire du patrimoine

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Les gens saouls

Par : Dastum

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Pêcher à Islande - Mythes et réalités de la pêche
L’expression des marins indique bien l’esprit de ce film : confronter le mythe et la réalité de la pêche à la morue. Le mythe, c’est celui qu’engendre l’incroyable succès de Pêcheur d’Islande de Pierre Loti en 1886, et celui de La Paimpolaise de Théodore Botrel en 1895. La réalité, c’est celle d’une activité économique ancienne : la pêche à Terre-Neuve commence vers 1500 et concerne des ports de toute la Bretagne, Saint-Malo en tête. L’épopée islandaise, de 1852 à 1935, est avant tout l’affaire des Paimpolais. Le film, tourné en partie à Paimpol, propose aussi, pour la première fois, des images des traces de la présence des Bretons en Islande, dans des villages et des paysages d’une magnifique austérité. Il utilise également des images tournées au début du siècle, et des photographies totalement inédites retrouvées en Islande, qui suscitent une émotion parfois poignante. Se dégagent ainsi les rapports complexes entre l’argent, la peine des hommes, l’alcool qui l’allège, et l’incroyable courage d’hommes dignes, en dernière analyse, de créer le mythe. Grand prix « Léon Gaumont » – Festival du film de chercheur – CNRS NANCY, 1997

Par : L'aire d'u

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Bistrot « Au départ du vapeur», 1 route de la Cale
Cette petite maison ne comporte qu´un rez-de-chaussée. Son toit est percé de 2 lucarnes rampantes et elle possède une porte centrale et deux fenêtres. Elle est aujourd´hui revêtue d´un enduit rose.Dès la fin du 19e siècle, et ce pendant tout le début du 20e siècle, le trafic de passagers vers Quélern est intense. Des bateaux, comptant jusqu´à 350 passagers, débarquent trois à quatre fois par semaines (avec certains jours, deux bateaux pleins) après la construction d´une nouvelle cale à Quélern en 1901. Les pardons, promenades et piques niques sont à la mode et de nombreux passagers, essentiellement une population brestoise (dont de nombreux ouvriers de l´Arsenal), débarquent à Quélern pour se promener jusqu´à la plage de Trez Rouz (Crozon) et y pique-niquer. Cette activité fait naître le commerce à Quélern. Le quartier se développe et trois bistrots ouvrent leur portes près de la nouvelle cale pour accueillir les passagers venus étancher leur soif avant de repartir vers Brest : « A l´arrivée du vapeur », « A la nouvelle cale de Quélern » et « Au départ du vapeur ». L´ancien bistrot « Au départ du vapeur » resta ouvert jusqu´au décès de sa propriétaire, Madame Balany, à la fin des années 1980. Il est l´un des derniers témoins de cette activité développée autour de la cale de Quélern au début du 20e siècle, les autres bistrots ayant été fortement remaniés (il ne reste du bistrot « A l´arrivée du vapeur » qu´une plaque sur la maison actuelle). L´ancien bistrot « Au départ du vapeur » est aujourd´hui utilisé comme maison d´habitation.
Auteur(s) du descriptif : L'Aot Lénaïg

Par : L'inventaire du patrimoine

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Al lapin a c'haloup bepred (Le lapin court tou
Trois ans aprèsMon lapin bleu , Yvonne, tenancière d'un bistrot de campagne a cessé son activité à 80 ans et et vit toujours sur place. Yvonne a beaucoup de visites, comme aujourd'hui celle de Yann, le romancier bigouden. C'est en breton, qu'ils conversent. Et c'est seulement en breton, sa langue maternelle, qu'Yvonne peut aujourd'hui se confier...

Par : Bretagne et diversité

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Rory Mc Leod aux Rencontres Trans Musicales de Ren
Baladin acoustique à l'humour ravageur, tel est Rory Mc Leod, l'homme orchestre écossais. Le Blues, le Flamenco et même la Rumba n'ont pas de secret pour ce chanteur au feeling étonnant. D'ailleurs il tient à passer quatre jours aux Trans afin de jouer quelques sets surprises dans les bistrots rennais, Bon esprit ! !

Par : Association Trans Musicale

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Vacances
Courte Fiction. Les studios de la Morinière présentent. Vacances. Avec: Jacqueline, Catherine, Dominique, Marc, Bruno. Figuration: Anne Marie, Pierrot, et le chien Arko. Présentatation Andrée. Un homme en haut d'un mat fume une pipe. Ils sont plusieurs à bord du petit voilier. Un homme chute dans l'eau après avoir posé le fagnon français sur le pont. Ils débarquent tous sur une île. Une femme bronze entre les rochers. Un homme sort de l'eau et la regarde. Ils partent ensemble sur la dune. "Mais là-bas, un jaloux guettait". Les deux hommes se battent pour la fille. Mais c'est elle qui est touchée. Elle tombe et roule sur elle-même sur toute la dune. Elle se retrouve inerte. Les deux hommes appellent de l'aide. L'équipage du petit voilier vient les aider à la porter dans l'eau. Mais rien. Ils pensent alors l'avoir tuée. Les deux hommes partent donc noyer leur chagrin au bistrot. Finalement ils la retrouvent sur le chemin et s'en vont tous les trois en chantant. Tous remontent à bord du voilier et repartent.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Richesses de l'océan
Richesses de l'océan 1952/N&B/sonore/format d'origine film 16 mm/documentaire /Réalisatrice : Claudine Lenoir Présentation de tous les métiers de la mer sur la côte sud de Bretagne : pêche à la sardine, pêche au thon, ostréiculture, chantiers navals, plaisance. Le film comporte de très belles séquences de travail en mer. Tempête, mer déchaînée. Alignements de Carnac et basilique de Saint-Anne d'Auray. Les pêcheurs prennent la mer et installent les filets de pêche. Sur une petite barque, des pêcheurs remontent un filet. Un chalutier remonte également un filet rempli de poissons et le vide à bord. Les pêcheurs préparent les poissons. Au port de Concarneau, à peine les bateaux amarrés, une foule s'en approche afin d'acheter le poisson frais, tout juste pêché. La marchandise est ensuite conduite à la criée du Guilvinec où elle sera vendue et acheminée vers les villes. Les thoniers vident aussi leurs cales, et les thons sont débarqués un à un puis rangés. Les pêcheurs déjeunent dans un bistrot, c'est la cotriade. Le vin qui accompagne le repas se boit à la bouteille. A la Trinité, description du travail des ostréiculteurs : préparation des bouquets de tuiles sur lesquels vont s'accrocher les naissains d'huitres et se développer, récupération de ces naissains et mise en sac pour la vente internationale ou être semés dans les parcs à huitres en Bretagne afin d'y atteindre leur maturité et pouvoir être dégustées. Sur les chantiers navals, des ouvriers construisent et réparent des bateaux. D'autres préfèrent le plaisir de la navigation en mer, sur des bateaux à voile.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Train de 15h47 (Le)
Film humoristique tourné à Vigneux de Bretagne en 1957 Il est 10h15 en gare désaffectée de Vigneux de Bretagne (avec des bruits de train en marche) ; sur la voie ferrée, la végétation a depuis longtemps envahie les voies (chant d'oiseaux). M Prosper nourrit son coq et ses poules avec du grain (mais son tablier est troué et le grain qu'il distribue avec une grande cuillère s'échappe par le trou). M Prosper ancien chef de gare entend des bruits de chemin de fer mais la gare est toujours désaffectée. Deux farceurs rencontrent le facteur Sébastien à vélo (un facteur à la Tati) ; le trio met au point une blague. Les deux farceurs parlent avec les personnes au bourg, à la sortie du café notamment, et annoncent la réouverture de la ligne sur Vigneux. M Prosper regarde ses oeufs et le facteur lui donne une lettre (M Prosper met ses œufs dans la poche de son tablier mais qui étant troué les œufs tombent par terre et se cassent). Le courrier annonce le rétablissement de la ligne et la venue à 15h47 d'un train. M Prosper en est tout remué et tombe par terre, se relève (il porte des sabots de bois). Le facteur rit. Il n'y a plus une minute à perdre et M Prosper doit tout nettoyer; il débarrasse le foin, dérouille les aiguillages, sort les plantes qu'il pose sur une barrière, les arrose, les épouse avec un plumeau, astique les rails avec des patins, débroussaille la voie. 15h10, M Prosper repeint les caractères des enseignes à l'intérieur de la gare avec une échelle (en descendant il met un pied dans le seau par terre et se met de la peinture sur le visage). Les premiers clients arrivent et M Prosper part se nettoyer et mettre son costume de chef de gare; il accueille les premières dames avec des paniers, un homme qui transporte un sac de grain sur une brouette, une demoiselle, une mère de famille et son fils. Le chef de gare dans la cabine de vente des billets met la tête dehors et le rideau lui tombe dessus. Les deux farceurs et le facteurs observent le spectacle. le facteur arrive avec un sac de courrier (en fait rempli de foin). M Prosper vend les billets. 15h20, les clients sur le quai, une dame tricote, M Prosper vend pain et journaux. 15h45, le chef de gare se met en place et les clients le suivent en cortège. Un enfant s'amuse sur la voie et le chef de gare le sauve en enlevant sa veste comme s'il allait se jeter à la mer. une dame donne le biberon à un bébé dans un panier. Un enfant joue avec une locomotive miniature. Le chef de gare ne sait de quelle direction viendra le train. Mais le train n'arrive toujours pas. Le facteur caché se saoule et finit une bouteille de vin tout en riant. M Prosper est bien embarrassé, les clients s'impatientent. M Prosper téléphone (le facteur coupe la ligne) à la gare centrale qui le prend pour un farfelu. La foule s'impatiente, et le chef de gare déclare à la foule que le train viendra à la saint Saint Glin Glin ; il se met à courir et la foule lui court après (les hommes s'arrêtent pour uriner, le chef de gare se heurte de face à une demoiselle; le chef de gare se retrouve avec le chapeau de la demoiselle sur la tête et son parapluie, alors que la demoiselle à terre à le chapeau de M Prosper). Le facteur donne un coup de sifflet et dit à la foule que c'était une bonne farce. Les deux farceurs sont à leur tour poursuivis. Gros plan sur enfant. panneau "arrêt terminus".

Par : Cinémathèque de Bretagne

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