L'alcool et la Bretagne

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Souvenirs de bistrot à Paimpol
A Paimpol, la "Cité des Islandais" où la pêche à la morue et le départ des hommes, chaque hiver, pour six mois, ont rythmé la vie entre 1852 et 1935, rencontre avec Jean-Paul Cadic. Il a grandit dans le bistrot que tenait sa mère, le café des caboteurs et nous raconte, ses souvenirs des conversations des marins et anciens capitaines.

Par : INA

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Distillerie de Plancoët, puis laiterie industriell
La Coopérative Laitière de Ploudaniel est implantée le long du chemin de fer qui relie Dinan à Lamballe ; le site était autrefois relié par embranchement ferroviaire. Il se compose des anciens bâtiments de la distillerie et de l'abattoir édifiés en moellons de granite, en rez-de-chaussée, et couverts d'une toiture à longs pans en ardoises qui abritent une partie des bureaux actuels. La cheminée d'usine en briques est toujours en place ; elle a été partiellement arasée. Les ateliers et entrepôts de la laiterie, plus récents, sont édifiés en parpaings de béton recouverts d'enduit. L'ancien bâtiment de la colonne de distillation a été recouvert d'un essentage de tôle. Le logement patronal, de plan en L, compte deux étages carrés et un étage de comble couvert d'un toit à longs pans en ardoises. Bâti en moellons de granite, il abritait cinq foyers.La distillerie de Plancoët, autorisée par arrêté préfectoral du 24 juin 1912, est édifiée au cours de la même année. Les statuts de la société sont formés le 26 septembre 1912 entre Emile Jamont, Alfred Petit et Emmanuel Normand qui fondent la SA Distilleries de Bretagne dont le capital social s'élève à 350 000 francs. Dirigée par Emile Foulard, l'usine produit de l'alcool de betteraves. Par arrêté préfectoral du 12 février 1913, le directeur de l'établissement est autorisé à établir une prise d'eau dans la rivière de l'Arguenon, au lieu dit la Roche Emerie, dans le but de transporter les betteraves des silos à la distillerie ; une partie des eaux du ruisseau de l'Evinais est également captée pour leur traitement. La distillerie traite quotidiennement 150 t de betteraves qui fournissent 100 à 120 l d'alcool pur. Les fortes pluies de 1912, néfastes à la culture de la betterave, associées à un capital insuffisant et au conflit de 1914, sonneront le glas de la production d'alcool de betterave. Durant la Première Guerre mondiale, la distillerie de Plancoët est chargée officiellement de pourvoir aux besoins de la Défense nationale comme annexe de la Poudrerie nationale du Pont de Buis dirigée par M. Thibaudau. Le 20 octobre 1920, le directeur de la distillerie de Plancoët, spécialisée dans la fabrication d'alcool de pommes à cidre, est autorisé à établir sous le sol de la RN 168 une canalisation directe pour l'évacuation, dans la rivière de l'Arguenon, des eaux résiduaires de l'usine. En 1949, une laiterie industrielle s'installe dans les locaux désaffectés de la distillerie et débute son activité le 30 août 1950. Fondée par M. Boquen, la Coopérative Laitière de la Côte d'Emeraude est spécialisée dans la fabrication de produits frais tels que le lait entier en bouteille, les yaourts, la crème et les pâtes fraîches, ainsi que le beurre. A partir de 1964, elle produit des micro-pains de beurre de 10 à 15 g. Vers 1965, la laiterie, alors dirigée par M. Barreau, prend possession du site voisin : un abattoir édifié entre 1912 et 1920 à l'est, dans le prolongement de l'ancienne distillerie. A partir de 1970, l'entreprise est dirigée par M. Gaillet. Six ans plus tard, la coopérative adhère à l'UCA Even chargée de la commercialisation des productions. En 1978, l'entreprise est reprise par M. Deleest. En 1989, un atelier de fromagerie à pâtes molles est construit, suivi, en 1991, d'un atelier UHT qui peut traiter 110 millions de litres de lait. En janvier 2000, le groupe Even fusionne avec la coopérative de la Côte d'Emeraude qui comprend la laiterie et la fromagerie. Inscrite depuis juin 2000 sous la nouvelle raison sociale Coopérative laitière de Ploudaniel, site de Plancoët, l'entreprise est toujours en activité et fabrique du beurre et du fromage. Depuis juin 2001, elle est dirigée par M. Herrouët. De source orale, mention d'une chaudière au fuel.A l'aube de la Première Guerre mondiale, la distillerie emploie trente salariés. Actuellement, la Coopérative Laitière de Ploudaniel donne du travail à une cinquantaine d'employés.
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina

Par : L'inventaire du patrimoine

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Ar Vezventi : tragédie contre l'alcoolisme

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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De l'usage immodéré de l'alcool et de ses résultat

Par : Gallica

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Jeudi soir dimanche matin
En une génération, l’alcool est devenu le moyen d’une défonce radicale pour une partie de la jeunesse. Dans le Grand Ouest « 60% des jeunes de 17 ans disent avoir consommé en une fois plus de cinq verres le mois précédent ». L’alcool comme un commutateur « off », abolit la réalité. Mais quel est ce réel dont il faut tourner le bouton ? Durant un an, une année cruciale pour ces jeunes, ils se sont filmés lors de ces soirées festives qui commencent le jeudi soir pour s’achever le dimanche matin. Puis, régulièrement, ils se sont retrouvés dans des ateliers audiovisuels sous le regard du réalisateur Philippe Lubliner pour exprimer leur rapport à l’alcool, mais aussi à leur environnement, famille et amis... Récits de l’intérieur d’une jeunesse par elle-même, ce documentaire propose une expérience partagée et dirigée. Une histoire de découverte et de rencontre avec soi-même.

Par : Bretagne et diversité

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Chanson ar Bonomic [suivi de] Chanson ar Vesventi
Feuille volante dont le titre peut être traduit comme suit : La chanson du petit bonhomme [suivi de] Chanson sur l’alcoolisme

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Paysan de Scaër (Finistère)
Scaër.- Portrait d'un homme vêtu du costume traditionnel (veste, sabots, bragou-braz et guêtres). A l'arrière-plan, un coffre en bois sculpté sur lequel se trouvent deux bouteilles d'alcool, un pichet et des bolées.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Paysan de Scaër (Finistère)
Scaër.- Portrait d'un homme vêtu du costume traditionnel (veste, sabots, bragou-braz et guêtres). A l'arrière-plan, un coffre en bois sculpté sur lequel se trouvent deux bouteilles d'alcool, un pichet et des bolées.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Cidrerie Louis Raison, puis Loïc Raison, 9 rue de
Ensemble des bâtiments de production construit en parpaings de béton recouvert d'enduit ou d'un essentage de tôle et couvert de toits à longs pans en matériau synthétique. Seul le bâtiment plus ancien, utilisé par les bureaux, se distingue par sa construction en grès à un étage carré surmonté d'un toit à longs pans.Cidrerie-distillerie créée par Louis Raison en 1923 dans la rue du Haut-Bourg, déménagée par son fils Loïc en 1936 à l'adresse actuelle. A l'origine, l'établissement est orienté vers la production d'alcool et tente quelques essais de champagnisation. La production d'alcools industriels d'origine cidricole paraissant sans avenir et du fait que les alcools de bouche de même origine, lorsqu'ils étaient produits en Ille-et-Vilaine, ne pouvaient bénéficier de l'appellation Calvados car limitant les possibilités d'écoulement des eaux-de-vie de cidre en Bretagne, la production de l'entreprise se modifie. Ainsi, l'activité principale ne concerne-t-elle plus que la production de cidres de qualité. Accessoirement, une production de jus de pomme est développée, ainsi que celle de concentré de jus de pomme, dans le but de pouvoir proposer à la clientèle une gamme complète de produits. En 1970, la capacité annuelle d'utilisation de pommes à cidre varie de 12 000 à 16 000 t, transformées en 80 000 hl de cidre, 20 000 hl de jus de pomme et 600 t de concentré de jus de pomme, puis 1000 hl d'eau-de-vie de cidre d'appellation réglementée Bretagne, avec en sous-produit 600 t de marc de pomme séché. L'année suivante, sa production s'élève à 100 000 hl de cidre, 20 000 hl de jus de pomme et 2000 hl d'eau-de-vie de cidre. Les produits Raison sont diffusés dans l'Ouest, le Centre, le Sud-Ouest, la région parisienne, ainsi qu'à l'étranger.En 1971, la cidrerie emploie quatre-vingt personnes.
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina

Par : L'inventaire du patrimoine

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Distillerie dite établissements Pioc, puis Société
Atelier de fabrication construit en briques creuses à ossature métallique couvert d'un toit à longs pans en matériau synthétique. Cheminée d'usine en briques. Les entrepôts et les magasins industriels sont édifiés en béton armé et sont couverts d'une toiture à longs pans en matériau synthétique. Le logement du contremaître est construit en grès. Il compte un étage carré et un étage de comble surmonté d'un toit à longs pans en ardoises. Sa façade postérieure est flanquée d'un bâtiment en appentis.C'est en 1923 que Jean Pioc, bouilleur de cru, installe au lieu-dit la Lande de Lessard un atelier public essentiellement édifié en essentage de planche. Au fil des années, l'atelier prend de plus en plus d'importance et se transforme en distillerie au cours de deux campagnes principales de construction. La première a lieu avant la Seconde Guerre mondiale et voit l'édification de la cheminée d'usine toujours en place. En 1937, la production est supérieure à 500 litres d'alcool pur par 24 heures. La seconde campagne de construction a lieu après guerre et s'étale de 1947 à 1952 pour aboutir à la distillerie actuelle. C'est au cours des années 1950 que l'usine, inscrite sous la raison sociale établissements Pioc, connaît sa période la plus prospère. Sa production concerne alors à 80 % une fabrication d'alcool d'Etat, les 20 % restant consistent en de l'eau-de-vie de Bretagne, autrement appelée alcool de bouche, et en du cidre. Durant toute son exploitation, l'usine est dirigée par la famille Pioc. Inscrite sous la nouvelle raison sociale Société Civile Immobilière Pioc, la distillerie, faute de matière première, cesse toute activité en 1988 après une marche au ralenti pendant une dizaine d'années. Actuellement, les bâtiments sont désaffectés.Pour son fonctionnement, la distillerie importait 50 % de charbon de terre en provenance de Cardiff (Pays de Galles) et en transit par Saint-Malo, les 50 % restant se composaient de charbon français avant l'adoption du fuel lourd, puis de l'énergie électrique. Aujourd'hui, l'atelier de fabrication abrite encore une presse datée des années 1960, les séchoirs à marc intégrés au bâti, ainsi que deux chaudières à vapeur dont une Babcock et Wilcox à simple bouilleur, de 1928. La seconde, plus petite, est une chaudière à vapeur verticale.Dans les années 1950, la distillerie Pioc emploie environ trente-cinq salariés.
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina ; Dalibard Sabrina

Par : L'inventaire du patrimoine

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Le Mag d’U de Février 2003
Le cinquième épisode de la troisième saison du Mag d’U, le magazine d’Université qui a pour vocation de parler des étudiants, qui représentent un tiers de la population rennaise, dispersés dans les différents campus et établissements d’études supérieurs de la ville de Rennes. Au sommaire : Un numéro consacré aux fêtes étudiantes. Reportage : le gala de l’agro de l’INSA. Les conseils de Monsieur d’U : les fêtes à l’étranger quand vous n’avez plus d’idée. Reportage : l’alcool et la drogue lors des fêtes. La fiction du mois : « Inouïe » des étudiants de DEUG 2 Arts du Spectacle. Les conseils de Monsieur d’U pour survivre aux lendemains de fête difficile. Live aux antipodes : le crépuscule des dinosaures.

Par : L'aire d'u

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Buez sant Theodot
Vie de saint Théodore, patron des aubergistes, par le P. Jean-Marie Guillou (1830-1887), recteur de Penmarc'h L'ouvrage fut publié trois fois, en 1871, 1913 et 1922. Dans la dernière édition on peut lire : "« Le récit de M. Guillou est lui-même, d’ailleurs, une véritable œuvre d’art. Un zèle ardent et louable contre l’alcool en inspira l’idée au recteur de Penmarc’h. Saint Théodore était aubergiste et mourut martyr de sa foi au pays des Galates — des Celtes authentiques, dit-on —, au cours de la persécution déchainée par Dioclétien. Beau cadre pour insérer quelques leçons à l’adresse des buveurs et des membres de l’intéressante corporation dont S. Théodore est le patron. » Semaine religieuse de Quimper, 16 mars 1923."

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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Kermesse Sainte Anne
Kermesse (1955 ou 1956?) dans le quartier de sainte Anne (Chantenay-Nantes), effet sur le titre avec tourne disque. Déguisements, femme en niçoise et accordéon,., enfants, gendarme (déguisement), sur un toit homme avec appareil photographique, un autre à côté avec une échelle, foule, sœurs de Saint Gildas des Bois, portraits, fillette avec coiffe Giz fouen, enfant en marin, mariage avec enfants déguisés, gendarme déguisé avec un long nez, enfants sur estrade, garçon, garçons chantant, portraits, enfants devant la roue de la fortune, couple met de l'alcool dans un verre, homme avec béret, bar, buvette, portraits d'enfants, tir à la carabine, clown devant une statue de la Vierge, femme avec chapeau, costumes bretons portés par des enfants (giz-fouen, bigouden, glazig, costumes venant de chez Peignon à Nantes), homme compte les billets, ronde dans la cour. Dans la cantine de préparation d'un repas, assiettes avec deux œufs durs, repas avec enfants et adultes avec portraits, clowns.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Buveur
Sujet représenté : portrait (homme ; table ; cruche ; verre ; ivresse ; pipe ; bonnet) - N° d'inventaire : 102

Par : Musée d'Art et d'Histoire

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Buveuse
Sujet représenté : portrait (femme ; table ; cruche ; verre ; ivresse ; vin ; coiffe) - N° d'inventaire : 106

Par : Musée d'Art et d'Histoire

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Distillerie Cornic, la Gare (Saint-Armel)
Site désaffecté, anciennement desservi par le chemin de fer. L'ancienne tour de distillation se trouve dans un état de conservation très médiocre. Quelques corps de bâtiment subsistent en partie, dont un en rez-de-chaussée, enduit et couvert de tuiles mécaniques, surmonté d'un lanterneau.Distillerie de cidre créée en 1922 par les frères Cornic. La maison mère de la société Cornic frères est une importante maison de vins et spiritueux en gros située à La Roche-Derrien (22). En 1953, le groupe Cornic dirige, en plus de celle-ci, seize autres usines dont trois sont localisées en Ille-et-Vilaine : à Guichen, à Messac et à Châteaubourg. Les autres distilleries sont réparties notamment dans la Manche (50), dans l'Orne (61), en Seine-Maritime (76), ou encore dans la Sarthe (72). Cornic est alors le premier groupe français pour la production d'alcool de pomme. De source orale, la distillerie aurait cessé de fonctionner dans les années 1960.
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina

Par : L'inventaire du patrimoine

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Avis aux amateurs (copie)
Copie d'un des films contenus dans la fiche 19168, 790FH0005 "films de concours de caméra-club" "Avis aux amateurs" 1964, carton avec un train et signalisation ferroviaire, Michel Bugnot présente "Avis aux amateurs", GP sur tourne disque se met en route seul, gros plan sur un verre que l'on remplit et que l'on vide, affiche "santé sobriété, l'alcool ça trompe" (avec un éléphant qui s'arrose), les verres s'accumulent et tournent sur l'affiche, GP sur pied appuyant sur accélérateur d'automobile 404 Peugeot (347HH44) qui roule sur route de campagne, arbres, passage à niveau avec affiches "sécurité=sobriété" (avec un verre dessus une voiture renversée), passage pont de La Roche Bernard, transistor manipulé avec des gants en cuir, le long d'une voie ferrée, lignes à hautes tension, affiche Cassegrain sur le pignon d'une maison, panneaux de signalisation routière, GP sur oeil fermé, voiture avance, GP sur bouche qui tire la langue, verres se vidant, au volant les choses se brouillent, accident.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Chirurgie barbare
Notes de la réalisatrice : JEUNES INDIGENES CUEILLANT DES FLEURS : Nous sommes ici en Afrique équatoriale, au fond de la brousse de l'Oubangui-Chari. Ces jeunes indigènes que vous voyez évoluer paisiblement sont encore, et quoiqu'on en dise, soumises à des lois et coutumes dont la rigueur et la cruauté sont difficilement imaginables à notre XX ème siècle. La femme, dans ces pays primitifs est encore considérée comme du bétail. Achetée sans son consentement, abandonnée au gré de son maître, elle est très fataliste et accepte son sort avec une passivité voisine de l'abrutissement. PAILLOTTE SURMONTÉE D'UNE TETE DE BUFFLE : La plus effroyable de ces épreuves est certainement l'excision, pratique barbare dont l'origine toujours inexpliquée se perd dans la nuit des temps. INDIGENES DANSANT : C'est à cette coutume inhumaine que vous allez assister. Lorsque la jeune fille atteint approximativement sa treizième année, le moment est venu pour elle de se prêter à la grande cérémonie dite d'initiation. Auparavant, la jeune indigène est soigneusement nettoyée, baignée et frottée d'herbes odorantes. Puis elle est amenée au centre d'un rassemblement de gens de son village et commence à danser au son du tam-tam. JOUEURS DE TAM-TAM : L'alcool de mil coule à flots et petit à petit chacun est envahi par l'ivresse. SUITE DES DANSES : Ivresse qui mêlée à l'excitation de la danse et l'abrutissement du tam-tam, fera au moment de l'excision, office d'anesthésique. EXCISION : Et l'effroyable opération commence. Une vieille officiante, armée d'un couteau rudimentaire, bien souvent ébréché, va pratiquer l'ablation du clitoris. L'explication de cette pratique sauvage à été recherchée par un bon nombre de médecins et d'ethnologues. Plusieurs thèses ont été proposées dont la plus courante est celle-ci : la femme noire étant dotée d'un très fort tempérament et le clitoris reconnu comme organe de volupté, les maris noirs ont pensé qu'en le coupant à leur femme, ils seraient ainsi plus rassurés sur leur fidélité...! ; PLAN RAPPROCHÉ DE L'EXCISION : Pendant cette longue torture, la jeune fille ne devra pas laisser échapper le moindre gémissement de douleur, sinon elle serait sa vie entière la risée du village. FIN DE L'EXCISION : L'opération est terminée ; le clitoris est jeté dans la brousse et la plaie pansée avec un peu de terre répandue négligemment dessus. LES OFFICIANTS SE RELEVENT : Chacun est dégrisé et semble un peu hébété par la violence de ce rite barbare. LES TAM-TAM : Au village, les habitants ont déserté les tam-tam. L'EXCISÉE : Dans la brousse, la jeune suppliciée va être abandonnée à son sort...et à l'hémorragie. UN PLAN TOUT NOIR : elle passera ainsi la nuit absolument seule. INDIGENES : Au matin, parée d'un pagne de feuillage, la jeune fille fait son entrée dans le cercle du village poursuivie par la vieille officiante qui, à grands coups de bâton, chasse les mauvais esprits du corps de la jeune initiée. DANSES : Devant tout le village réuni, la fête commence. Les jeunes excisées vont danser toute la journée malgré la douleur de leur plaie vive. Elles danseront encore, sans répit, pendant toute la nuit, atteignant leur paroxysme d'exaltation. TAM-TAM : les joueurs de tam-tam et les spectateurs sont de plus en plus imbibés d'alcool. LES DANSEUSES : l'intensité du rythme s'accentue, les seins s'agitent avec frénésie, le temps ne compte plus, la douleur est oubliée...les danseuses sont devenues de véritables automates. LES DEUX JEUNES FILLES REVETUES DE PAGNES DE PAILLE : Le lendemain, les deux excisées ont revêtu le traditionnel pagne de paille qu'elles garderont pendant un mois, période au cours de laquelle elles ne devront pas se laver, ouvrant ainsi la porte à l'infection et à la septicémie. PLAN AMÉRICAIN DES DEUX FILLES : Et puis ensuite, elles seront prêtes à être vendues à un mari et avoir beaucoup d'enfants.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Distillerie de la Côte d'Emeraude, 20 rue de la Di
Site desservi par embranchement ferroviaire. La distillerie a conservé l'ancien logement de contremaître, construit en granite, à un étage carré couvert d'un toit à longs pans en ardoises. Situé à l'angle de la rue, il est flanqué d'une aile en retour d'équerre, ancien entrepôt industriel, en rez-de-chaussée, construit en granite avec essentage de tôle et enduit partiel, couvert d'un toit à longs pans en tôle ondulée. L'ancien magasin industriel, de plan rectangulaire, à un étage carré, est construit dans les mêmes matériaux et est couvert d'un toit à longs pans en ardoises. Il est flanqué, sur sa façade postérieure, de constructions plus récentes en parpaings de béton et en tôle ondulée, ainsi que du bâtiment de la colonne de distillation, enduit.Cette distillerie est attestée en 1924. Alors dirigée par les frères Bosker, la distillerie de la Côte d'Emeraude est spécialisée dans la fabrication d'alcools extra-neutres, de marc séché à la vapeur et de flegmes de pomme. De source orale, elle aurait cessé de fonctionner après la Seconde Guerre mondiale. Elle est en partie détruite.
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina

Par : L'inventaire du patrimoine

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Pêcher à Islande - Mythes et réalités de la pêche
L’expression des marins indique bien l’esprit de ce film : confronter le mythe et la réalité de la pêche à la morue. Le mythe, c’est celui qu’engendre l’incroyable succès de Pêcheur d’Islande de Pierre Loti en 1886, et celui de La Paimpolaise de Théodore Botrel en 1895. La réalité, c’est celle d’une activité économique ancienne : la pêche à Terre-Neuve commence vers 1500 et concerne des ports de toute la Bretagne, Saint-Malo en tête. L’épopée islandaise, de 1852 à 1935, est avant tout l’affaire des Paimpolais. Le film, tourné en partie à Paimpol, propose aussi, pour la première fois, des images des traces de la présence des Bretons en Islande, dans des villages et des paysages d’une magnifique austérité. Il utilise également des images tournées au début du siècle, et des photographies totalement inédites retrouvées en Islande, qui suscitent une émotion parfois poignante. Se dégagent ainsi les rapports complexes entre l’argent, la peine des hommes, l’alcool qui l’allège, et l’incroyable courage d’hommes dignes, en dernière analyse, de créer le mythe. Grand prix « Léon Gaumont » – Festival du film de chercheur – CNRS NANCY, 1997

Par : L'aire d'u

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Distillerie Muron et Cie, actuellement usine de bo
Installée entre la Vilaine et la gare de Châteaubourg, l'usine est desservie par un embranchement ferroviaire relié à la ligne Paris-Brest. Ensemble entièrement remanié, moderne, avec des bâtiments d'exploitation recouverts d'un essentage de tôle et d'enduit couverts d'un toit terrasse ou d'un toit à longs pans. Seul le logement patronal, en partie réutilisé par les bureaux, se distingue par son architecture soignée. Il s'agit d'un bâtiment de plan centré, enduit, à rez-de-chaussée surélevé desservi par un degré rectangulaire. Il compte un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble couvert d'un toit à croupes en ardoises. Ce dernier est percé d'une lucarne à ailerons, surmontée d'un fronton circulaire flanqué, de part et d'autre, d'un oeil-de-boeuf.Distillerie créée en 1922 par M. Mouchotte sur un terrain appartenant à la Société Muron et Cie. Elle existe alors sous la raison sociale Muron et Cie. A l'origine, l'usine est construite pour traiter 100 t de pommes par jour, mais elle va très rapidement doubler sa production. Malgré sa construction récente, de gros sacrifices sont faits pour changer et moderniser son matériel. Aussi, grâce à ses derniers perfectionnements, en 1925, l'usine traite plus de 25 000 t de pommes par campagne et produit plus de 15 000 hl d'alcool extra-neutre à 95-97°. Sa situation géographique lui permet d'approvisionner dans toutes les directions. En 1936, l'établissement est racheté par deux groupes toujours actifs qui se partagent respectivement la distillerie (Besnier) et la production de jus de fruits.
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina

Par : L'inventaire du patrimoine

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Al lapin a c'haloup bepred (Le lapin court tou
Trois ans aprèsMon lapin bleu , Yvonne, tenancière d'un bistrot de campagne a cessé son activité à 80 ans et et vit toujours sur place. Yvonne a beaucoup de visites, comme aujourd'hui celle de Yann, le romancier bigouden. C'est en breton, qu'ils conversent. Et c'est seulement en breton, sa langue maternelle, qu'Yvonne peut aujourd'hui se confier...

Par : Bretagne et diversité

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Marc'h du
Marc'h du Ou la vie d'un cheval breton. Pe istor ur marc'h breizhad 1977 - Format d'origine S8 - Sonore magnétique (qualité de son faible) - Couleur - Fiction - 30 mn - Réalisé par des cinéastes amateurs dans le cadre d'un atelier d'Education Populaire L'histoire est racontée par un cheval breton qui se plaint de sa reconversion (il est loué lui et une carriole grotesque à des touristes) et regrette le temps où il travaillait dignement à la ferme. Les acteurs arrivent, tous masqués et volontairement ridicule : le couple de parisiens, une sorte de Bécassine et un clown alcoolique servent de guide. Ils vont sur les routes, traversent hameaux , villages, troupeaux de vaches, chaque situation étant prétexque à ridiculiser l'ignorance, la bétise, et l'éthnocentrisme du touriste type. Film de fiction narrant la vie d'un cheval reconverti dans la traction de caravane hypomobile, moyen de déplacement touristique en développement dans le centre Bretagne. Le cheval, le couple de touristes (M. et Mme Belaire), leur guide (bretonno-indien) et la bonne (Bécassine) font, durant le périple, diverses rencontres... Note de travail : Réalisé avec la Maison pour Tous de Carhaix-Plouguer (Finistère). Fiction visant à dénoncer le mépris des touristes qui considèrent la Bretagne comme un pays archaïque et folklorique. Procédés de réalisation : prises de vues réelles en extérieur. Prépondérance à l'écran d'un cheval trainant une carriole et ses occupants. Elément essentiel de la bande-son : monologues voix off et dialogues son direct. Stucture et tonalité : le document se présente comme une farce dont les parti pris de départ sont le burlesque de situation et le jeu volontairement faux des acteurs. La mise en scène est plus théâtrale que cinématographique. Descripteurs : Carhaix-Plouguer, Centre Bretagne, Cheval, roulotte à cheval, burlesque, folklorique, anciennes voies de chemin de fer CA 10/01/09

Par : Cinémathèque de Bretagne

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BRASPARTS An Eured Ven (mariage de Pierres), près
Brasparts.- L'alignement de An-Eured-Ven (La Noce de Pierre), dans la lande au pied du Mont Saint-Michel-de-Brasparts, avec deux couples de jeunes gens qui posent en costume traditionnel. La légende raconte qu'un prêtre portant le Viatique à un moribond, rencontra une noce ; cette noce un peu saoûle se mit à rire du curé.. Mille Malloz !... à l'instant elle fut changée en pierres, d'où le nom"Mariage de Pierres". Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Partie de Campagne - Portraits de quartier
« Partie de campagne » parle du quartier Saint-Martin, un morceau de campagne au milieu de la ville, un quartier de plus en plus vétuste qui se meurt. Rencontre avec un survivant qui a reprit l’affaire familiale.  A l’époque, le quartier Saint-Martin était un ancien jardin ouvrier, où tout le monde se connaissait, c’était un petit village. Aujourd’hui, sans point d’accès pour l’eau potable, et avec la fermeture progressive des commerces et bistrots, les habitant partent et le quartier se meurt. Pourtant, certains ont décidé de rester et nous raconte le passé de ce lieu qui a un jour regorgé de vie.

Par : L'aire d'u

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Ecart du Fret (Crozon)
Malgré sa modestie, l´écart du Fret comprend trois zones bien distinctes (document 2) : un front portuaire, un front de mer résidentiel au nord-ouest et le sillon de galets au sud-est, sur lequel étaient installés plusieurs chantiers navals.L´écart du Fret est situé sur le littoral nord de la commune de Crozon. C´est en fait un petit port implanté au fond d´une anse aux eaux profondes (l'anse du Fret), abritée à l´ouest par l´Île Longue et largement ouverte sur la partie méridionale de la rade de Brest. Le site est constitué d´une lagune barrée par un cordon de galets située en arrière d´un pointement rocheux sur lequel s´est établi le port.Dans la première moitié du 19e siècle, le lieu ne compte qu´une dizaine d´habitations. La population se concentre dans le petit hameau rural de Kervéden, au-dessus du Fret. Lors du recensement de 1926, Le Fret a 148 habitants. Les hommes sont pêcheurs ou commerçants. En 1954, sa population atteint 184 personnes et les actifs travaillent alors essentiellement dans le commerce et à l´arsenal de Brest. Aujourd´hui, la population du Fret peut être estimée à une centaine d´habitants. Le site portuaire n´a pratiquement plus d´activité et n´est faiblement animé que durant la belle saison, au moment de l´arrivée du bateau assurant la liaison quotidienne avec Brest.Depuis la fin du 18e siècle (date de création du port militaire de Brest), Le Fret est totalement dans l´orbite du grand port militaire du Ponant qui s´y approvisionne en farine et en chaux (gisements affleurants de calcaire aux alentours). En retour, il expédie les marchandises indispensables aux habitants de la presqu´île (bois, charbon...).A partir du milieu du 19e siècle et jusqu´au milieu du 20e siècle, Le Fret devient un port à part entière et non plus un simple lieu de transbordement, comme c´était le cas jusque-là, car l´économie de la presqu´île s´est développée et diversifiée. Le Fret assure alors pendant un siècle (1850-1950) une triple fonction portuaire de cabotage, de pêche et de transport de passagers.Port de cabotage : le Fret reçoit des blés importés de Brest et réexpédiés sous forme de farine après transformation des grains par les moulins des alentours (moulins à vent principalement et moulin à marée du Fret). Le Fret continue à importer des produits pour la consommation des habitants de la presqu´île (bois, houille, alcool, sel...). En retour, sont exportés des grains, des pommes de terre et du poisson. Port de pêche : la pêche de la sardine et la drague des huîtres dans la rade prennent à cette époque une place prépondérante dans l´activité du port.Port de transport de passagers : au Fret, les touristes débarquent de plus en plus nombreux. Ils arrivent de Brest et se dirigent vers Morgat et secondairement Camaret. Débarquent également des militaires (personnel des forts et batteries) et des maçons, pour la construction des infrastructures militaires et portuaires qui se multiplient.Dans la seconde moitié du siècle, pour faire face au trafic, des lignes régulières de vapeurs relient Brest au Fret. C´est à cette époque qu´une cale, des quais et un môle sont réalisés. Au début 20e siècle, le port connaît son apogée. Les pêcheurs locaux se lancent dans des pêches plus rémunératrices : celle de la langouste et de la coquille Saint-Jacques. Le Fret devient aussi un port de construction navale réputé : quatre chantiers sont en activité localement et se spécialisent dans la construction de langoustiers et de coquilliers (à mettre également en relation avec l´essor de la pêche à Camaret).Enfin, l´intérêt économique du port de transbordement du Fret pour la presqu´île est affirmé en 1923 avec l´arrivée du chemin de fer sur les quais (ligne de Châteaulin-Camaret), pour assurer les exportations de la production agricole (grains, pommes de terre), de la pêche et surtout pour faciliter les communications lors de la période estivale.Aujourd´hui, Le Fret est endormi et le site ne connaît qu´un léger regain d´activité lors de la saison touristique. Les difficultés d'accostage à marée basse de vives eaux limitent le développement du trafic de passagers. Pourtant, sur le plan patrimonial, cet écart présente un intérêt notable car une partie des héritages de son histoire maritime est encore visible et, dans l´ensemble, ceux-ci sont peu remaniés (gare, villas, hôtels, infrastructures portuaires, digue et écluse de l´ancien moulin à marée). D´autres héritages sont en sursis, comme les cabanes du dernier chantier naval en place (chantier Stipon) et le cimetière de bateaux du sillon.
Auteur(s) du descriptif : Amghar Julien ; Péron Françoise

Par : L'inventaire du patrimoine

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