Le patrimoine de la baie de Saint-Brieuc

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Moulins à foulon et à papier du Bras d'Argent, pui
Il ne subsiste quasiment aucun élément architectural du site originel si ce n'est l'ancienne maison édifiée au début du 20e siècle à l'emplacement de la papeterie mécanique. Bâtie en moellons de granite, elle compte un étage carré couvert d'un toit à longs pans en ardoises. L'usine actuelle qui lui est accolée, de plan allongé, est entièrement bâtie en béton armé et en essentage de tôle. La rivière du Gouët longe le site, le vannage de décharge du moulin à papier est toujours en place.Un premier moulin à foulon est édifié en 1853 par M. Thuaux et est réglementé par arrêté préfectoral le 30 avril 1853 ; ses ouvrages hydrauliques consistent alors en un déversoir qui présente un débouché libre de 5 m et en un vannage de décharge de 4, 50 m de largeur. En 1861, M. Thuaux loue son usine à Mmes Micoin et Marie qui la transforme en moulin à papier. Souhaitant poursuivre le foulonnage des étoffes, M. Thuaux établit sans autorisation un nouveau moulin à foulon dans un édifice nommé la Baignoire situé juste en aval du précédent, sur le canal de fuite. A cette époque, le moulin à papier se compose de deux piles destinées au broyage des chiffons. En 1863, un canal est ouvert entre la papeterie mécanique et le moulin à fouler afin de libérer les eaux motrices de la papeterie et les conduire dans le lit principal du Gouët. En 1864, le moulin à papier est reconstruit par A. Micoin. En 1882, il devient la propriété d'H. de Gaudemont et de M. Simonet et est partiellement détruit en 1903. Il est ensuite transformé en maison et en écurie, et devient la propriété de Michel Francisque en 1908, tandis que le moulin à foulon est détruit en 1928. Le site du Bras d'Argent connaît alors un changement radical d'affectation. En 1931, Alfred Duault, directeur de la Brasserie Duault dans la commune voisine de Quintin (22), créée un élevage de porcs destiné à utiliser les sous-produits de sa brasserie. Cette société, appelée Elevage Quintinais, constitue alors la plus grosse unité de France avec trois mille porcs. Le complément d'aliment est fabriqué sur place par une petite laiterie située à proximité. En 1939, l'entreprise s'oriente dans la transformation du porc destiné à la conserve et fait alors agrandir les ateliers. En 1942, l'usine de produits agro-alimentaires connaît une nouvelle campagne de construction. Après la Seconde Guerre mondiale et après avoir cédé ces deux activités initiales de porcherie et de laiterie, l'établissement se consacre à la salaison et à la fabrication de charcuterie. Il se modernise et entame plusieurs campagnes de construction dont une transformation complète en 1973. Cette année marque la disparition de la fabrication de conserves pour une spécialisation unique, celle de la charcuterie fraîche destinée à la vente à la coupe. La production concerne des produits de haute qualité tels que le jambon Label Rouge, uniquement fabriqué par onze sociétés en France. L'entreprise, désormais inscrite sous la raison sociale Elquin, fait aussi partie des cinq établissements bretons ayant le Label Bretagne pour la fabrication du pâté de campagne, du pâté de foie et du saucisson à l'ail. En 1980, l'usine représente 4000 m2 de surface de travail. La production est commercialisée, non seulement en Bretagne, mais aussi en région parisienne et sur le marché britannique. L'entreprise Elquin est toujours en activité.En 1861, le moulin à papier est actionné par deux roues hydrauliques verticales.En 1979, la société Elquin emploie cent-vingt-cinq salariés.
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina

Par : L'inventaire du patrimoine

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Cale, dite rampe de Bourienne, les Grèves (Langueu
Cette cale ou rampe empierrée est constituée de pierres grossièrement taillées en grès, granite, et schiste jointoyées avec du ciment. Elle est par endroit recouverte de dalles de schiste. Elle mesure 15 mètres de long pour 8 mètres de largeur et une hauteur maximum de 100 cm, pour 40 cm au plus bas.Cette voie empierrée faisant office de cale occasionnellement, servait en priorité aux maraîchers pour accéder à la grève avec chevaux et charrettes pour extraire la marne. Jusqu'en 1933, les Grévassins marchaient sur les grèves, à marée basse pour se rendre d'un point à un autre. Lorsque la mer atteignait les maisons, ils empruntaient des "sentes" ou chemins situés en hauteur à travers champs. Le terme "rampe" est clairement identifiée comme une appellation locale. Nous avons repéré quatre cales le long de la digue, de forme et de dimensions comparables, réalisées avec des pierres d'origine différente : la cale de Bourienne, devant l'impasse du même nomla cale de Ruzé-Bréha, du nom du ruisseau, qui passse par le canal d'écoulement et l'ouverture de la vanne, près de la Coquinet (terre de grève)les deux cales en amont et en aval de Boutdeville A partir de 1905, le Petit Train circulait le long de la digue qui le protégeait de la mer. Un wagonnet prenait la "terre de grève" à la Coquinet, pour descendre ensuite à la gare.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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A la porte au palais

Par : Dastum

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Maison
Maison de type ternaire et à double orientation construite en moellons de granite et schiste. Éléments de décor : pierre de taille (encadrement des baies, chaînes d'angles).
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Alignement
Plan d'alignement

Par : Archives municipales de Sa

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Carte postale sans légende
Obsèques de M. H. Servain, sénateur maire de Saint-Brieuc. Cortège place de la Préfecture

Par : Archives municipales de Sa

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Saint-Brieuc : Viaduc du Chemin de Fer de l'Etat e

Par : Dastum

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Le dimanche aux champs. Environs de St Brieuc

Par : Dastum

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Saint-Brieuc : le pont de Souzin

Par : Dastum

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Fin de la grève au Joint Français à Saint Brieuc
Après 8 semaines de grève, le conflit au Joint Français aboutit à un accord signé par la majorité des ouvriers qui réclamaient une réévaluation des salaires. Ce mouvement est caractérisé par l'élan de solidarité de la population envers les grévistes.

Par : INA

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Chaffoteaux et Maury
Chaffoteaux et Maury, 1ère entreprise des Côtes du Nord, emploie 1400 salariés. Suite à de mauvaises opérations financières, l'entreprise est en difficulté. Un plan de restructuration touchant environ 150 salariés va être annoncé par la direction.

Par : INA

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A Saint-Brieuc, grève à l'usine du Joint Français
Le Bureau départemental des Côtes-du-Nord vient d'être évacué par les forces de l'ordre. Les grévistes du Joint Français y retenaient depuis 24 heures trois représentants de la direction de l'entreprise. M. Mondrey (CFDT), M. Argenton (Bureau de la main d'oeuvre) et M. Fourt (direction) expriment leur point de vue sur le conflit.

Par : INA

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Projet de construction d'un gymnase pour la sociét
Gymnase, société de tir et de gymnastique La Bretonne Saint-Brieuc. Etat descriptif des façades du bâtiment : façade sur la pelouse du cote de la prison et latérale. Dessins colorés, détaillés et précis des structures de décor et matériaux. Deux coupes transversales, (charpentes et aménagements divers).

Par : Archives municipales de Sa

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Maison, 6 rue de la Mer (Etables-sur-Mer)
Maison de type ternaire dont l'encadrement des baies et les chaînes d'angles présentent une alternance régulière de brique et de granite à ton clair. L'entrée est abritée sous une marquise.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Vies d'ouvrières
Il y a dix ans, paraissant "le voyage à Paimpol", qui racontait l'histoire de Maryvonne, ouvrière de Saint Brieuc qui, un jour d'extrême lassitude, fait une fugue et se paye le voyage en autocar pour Paimpol. Dix ans après, l'auteure du roman, elle même ancienne ouvrière, Dorothée Letessier a fait le voyage en autocar entre Saint Brieuc et Paimpol. Entretiens et montage d'entretiens avec Dorothée Letessier, ses anciens collègues d'usine de Chaffoteaux, revues après dix ans d'absence : le travail à l'usine, le manque d'alternative surtout pour les femmes, l'évolution professionnelle de certains collègues

Par : INA

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Le Général de Gaulle en Bretagne
Le Général de Gaulle visite St Brieuc, Brest, Douarnenez, Lorient, St Nazaire. Dans ces ruines, une population fervente l'acclame. A Brest, il annonce son souhait de réforme politique. Aux chantiers de St Nazaire il constate la reprise de l'activité.

Par : INA

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L'industrialisation de la Bretagne
Région traditionnellement agricole, la Bretagne débute son industrialisation en 1960. La priorité est dès lors mise sur l'électronique. Des industries automobiles et chimiques vont également s'implanter. Plus de 15 000 emplois vont être ainsi créés.

Par : INA

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