Le patrimoine de la baie de Saint-Brieuc

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Les oignons dans les Côtes du Nord
L'oignon des Côtes du Nord est cultivé à Langueux, Yffiniac et Hillion. Cet oignon, "le jaune paille des vertus", est conditionné dans les coopératives locales. Il est parfois vendu sur le bord des routes, par des petits producteurs.

Par : INA

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Maison, 81 boulevard du Maréchal Foch (Saint-Quay-
Maison de type ternaire couverte d'un toit à croupes. Le gros-oeuvre et une partie du second-oeuvre sont recouverts d'un enduit (entourage des baies et chaînes d'angles).Maison construite vers 1900.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison, 13 boulevard Maréchal Foch (Saint-Quay-Por
Maison de type ternaire dont le gros-oeuvre est recouvert d'un enduit. Elle est composée d'un rez-de-chaussée, d'un étage carré et d'un étage de comble abrité sous un toit à croupes éclairé à l'avant par deux lucarnes-pignon. Eléments de décor : granite (bandeau, encadrement des baies), corniche en bois, ferronnerie.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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En avant Marie sans souliers...
N'avait pas joué depuis près de 20 ans

Par : Dastum

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La misère de Bernard Hinault vue d'Yffiniac
Alors que Bernard Hinault est largement distancé par Laurent Fignon dans le Tour de France, ses supporters d'Yffiniac restent quand même fidèles. Ils n'oublient pas la renommée qu'il a apporté à la commune.

Par : INA

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Plan cadastral
Plan cadastral.Les herbus d'Hillion sont en partie cadastrés dans la grève selon un partage des parcelles de surface égale, étirées sur toute une longueur, et numérotées de 911 à 921 sur le cadastre de 1847, remis à jour en 1959. Ces parcelles correspondent aux terrains propriétés privées, exploitées (ou pas aujourd'hui) derrière la digue de Pissoison, dans le prolongement de ces parcelles. L'arrêté du 5 juillet 1897 et le décret du 1er octobre 1926 autorisent l'occupation privée des herbus du Domaine public maritime pour y faire pâturer les bêtes domestiques. Le 15 mai 1887, Mme Vve Maréchal demande une autorisation temporaire d'occuper le domaine maritime sur les bords de l'Urne et du Gué Plat pour faire paître ses bestiaux, au droit des parcelles numérotées de 655 à 661 et 668, vu l'article 2 du décret du 21 février 1872. Le terrain domanial concédé fait 1 ha, 08 ares et la redevance s'élève à la somme modique de 11 francs de l'époque. La demande de concession fut accordée. En 1900, Mme Vve Maréchal demandera la substitution de sa concession au profit de ses enfants et gendres, avec une redevance payable. En 1938, Louis Le maréchal de la même famille demandera le retrait de cette concession. Ce qui lui fut accordé au vu de l'arrêté du 5 janvier 1897. Jean-Yves Cabaret, exploitant et propriétaire de la ferme de Pissoison loue certaines parcelles sur la grève à un exploitant et d'autres parcelles avec une redevance auprès du service maritime de la Direction départementale de l'Equipement (DDE). Les terres dont il est propriétaire ne se situant pas directement face à ses herbus. Il est cependant le dernier exploitant des polders à faire paître ses bovins dans les marais, avec l'accord des responsables de la Réserve naturelle.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Brique de Saint-Ilan
Brique cuite en terre d'argile, avec comme inscription : Tuileries St-Ilan.Les briques de Saint-Ilan1870 : création d´une tuilerie à Saint-Ilan et installation de deux fours de 30 m de long ayant révolutionné les techniques de cuisson traditionnelles. On fabriquait des briques pleines, pressées, différents types de tuiles, poteries de bâtiments, carrelage, briques réfractaires. Considérées comme de bonne qualité, les tuiles étaient réputées pour ne pas geler à l´extérieur.Les briques fabriquées à la main : La matière première pour la fabrication des briques est fournie par le limon et la tangue, à proximité immédiate et par l'argile de Carnonen et Pommeret, à quelques kilomètres. Les briques pleines étaient faites avec du limon, les creuses avec de l'argile. Les tuiles, d'un mélange obtenu en superposant une couche de marne à une couche d'argile qui seule aurait été trop plastique et rétroactile.Jusqu´en 1930, en plus de la fabrication mécanisée, une petite production de briques se faisait à la main, avec des moules en bois et en fer. Un ouvrier pouvait produire jusqu´à 300 briques par jour.Après quelques jours de séchage, ces briques étaient pressées et re-calibrées dans une « presse à rebattre ». La partie supérieure du moule portait le nom de l´usine "St-Ilan" ou "Tuilerie Saint-Ilan", qui s´inscrivait donc dans la brique. Aujourd´hui, ces briques sont recherchées par les « Brickostampaphiles », les collectionneurs de briques à estampes.Quelques spécialités :Pour s´adapter à la demande et couvrir un large marché, la production était très diversifiée. L´usine fabriquait tous les produits céramiques utilisés dans le bâtiment : carreaux, hourdis de planchers, conduits de cheminées, tuyaux de drainage, bordures de jardin, tennis sol (brique pulvérisée).De 1920 à 1930, une nouvelle fabrication fut développée par un administrateur de la briqueterie « la pierre artificielle », pierre reconstituée, composée essentiellement de brique broyée et de marne.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maquette de saline
Maquette d'une saline du 19e siècle. Reconstitution à l'échelle d'un atelier de saunier, réalisée en bois, plâtre, polyester et carton avec les scènes suivantes : Les grèves sont labourées.Les sauniers ameublissent le terrain.Le sablon est dragué avec un havet (grand râteau).Le sablon séjourne sur la grève.Le sablon est transporté dans les tombereaux.Une saunière va puiser de l´eau de mer dans la réserve.Les sauniers taillent 25 mottes de sablon dans l´erreu.Les mottes sont déposées sur la fosse à filtre.Un saunier verse de l´eau de mer sur la fosse à filtre.Usine à sel.Maisons de sauniers.Histoire des salines : du sel dans la baieDès la préhistoire, le sel fut utilisé pour l´alimentation et la conservation des denrées. Dans la baie de St Brieuc, on a extrait le sel du sable des grèves.L´ancêtre des salines ignigènes : le briquetage : Dans le sud de la Bretagne, le sel est obtenu par simple évaporation de l´eau de mer, ce sont les salines « solaires » ou marais salants. Dans le nord de la Bretagne, faute d´ensoleillement suffisant, la récolte du sel est pratiquée, dès le Bronze final (900 ans avant Jésus-Christ/200 ans après Jésus-Christ), selon la technique du « briquetage ». On fabrique des pains de sel à partir d´une saumure (eau concentrée en sel) que l´on fait bouillir sur un foyer. La technique des bouilleurs de sel gaulois ressemble fort à celle pratiquée des siècles plus tard dans la baie, mais l´état actuel des recherches ne permet pas d´établir une continuité dans l´activité.Les salines ou la technique ignigène : La technique « ignigène » (du latin « ignis » : feu) a été pratiquée du 11e siècle au 19e siècle, sur les Côtes de la Manche (baies de Somme, du Mont St Michel et de St Brieuc). Elle consiste à réaliser une saumure à partir du sablon (sable très fin chargé de sel) récolté sur la grève. Celle-ci sera chauffée et évaporée pour obtenir des pains de sel.Evolution des salines jusqu´à la fin du 18e siècle : Les salines du fond de l´anse d´Yffiniac sont mentionnées pour la 1ère fois en 1084. Les Grévassins vivaient alors principalement de cultures (froment, blé noir, orge).En 1405, les comptes de la châtellenie de Lamballe révèlent l´existence de 4 salines à Hillion. La Bretagne est alors exempte de « gabelle », l´impôt royal sur le sel, mais les seigneurs locaux perçoivent des droits sur celui-ci. Le sel était surtout utilisé par les populations riveraines pour relever des aliments plutôt insipides (avoine, blé noir), conserver les viandes et surtout saler les beurres. En 1742, Langueux comptait 17 sauniers.Marchands de sel : entre mer et terreL´activité salicole s´intensifie à Langueux au cours de la première moitié du 19e siècle. Au coeur des échanges, le sel devient la plaque tournante de l´économie locale.L´importance des salines au 19e siècle : L´importance des salines de Langueux ne cesse de croître pendant le premier tiers du 19e siècle. Le recensement de 1816 dénombre 29 salines à Langueux, puis 47 en 1833, 2 à Yffiniac, 2 à Hillion. Le sel était vendu par les sauniers ou par des négociants dans tout le département et jusqu´en Normandie. Il alimentait les pêcheries et les sécheries de l´Amirauté de Saint-Brieuc. Dans les communes rurales, il était échangé contre des céréales et certains légumes. L´activité salicole profitait aux maraîchers des communes proche de la baie : ceux-ci aidaient les sauniers à récolter le sablon et les ravitaillaient en bois. La cuisson de la saumure nécessitait en effet plus de 4 000 fagots par an par saline.Selon le relevé de cadastre (J. H. Clément) :Le cadastre des Grèves de Langueux de 1847 recense 23 « usines à sel » de taille variable, elles peuvent atteindre 40 m2. Les salines ou usines à sel étaient concentrées sur une étroite frange littorale à proximité des habitations.Production du sel dans la baie au 19e siècle : En 1835, une saline pouvait produire 5000 kg de sel par an et fournir la consommation annuelle de 2500 personnes. La production de l´ensemble des salines de la baie représente la consommation de près de 42 000 personnes à cette même époque.Gabelous et trafiquants : En 1790, la gabelle est supprimée par l´Assemblée constituante. Mais en 1806, Napoléon instaure un droit sur la production de sel, applicable sur tout le territoire. Les douanes sont chargées de la répression des fraudes. En 1808, ces activités sont assurées par deux brigades de douaniers appelés « gabelous », 6 hommes à Yffiniac, 12 aux Grèves de Langueux. Pour échapper à l´impôt, les sauniers s´adonnent au trafic et à la contrebande ; ils vendent dans les campagnes le sel noir, résidu de mauvaise qualité qui contenait beaucoup de plomb."Un enfant de nos grèves portait sur le dos le sel de contrebande pour le vendre dans les fermes voisines de St Brieuc. Traqué par les agents de police, il les suit devant M. Le Procureur du Roi. Arrivé là, quel désappointement ! Ils ne voient plus sur l´épaule qu´un sac complètement vide. Notre jeune industriel avait fait une large ouverture avec son couteau au fond du sac et semé sans bruit le sel qui devait le perdre" (anecdote de contrebande relevée auprès des archives communales vers 1870).La fin des salines : Plainte des sauniers lors du projet de dessèchement de l´anse en 1833 :On verra si la suppression des salines ne leur porterait pas un coup terrible, si cette commune, aujourd´hui peuplée et florissante, ne deviendrait pas déserte et misérable.La fin d´une activité : Vers 1860, le déclin du sel est général dans tout l´Ouest. En 1852, Langueux ne compte déjà plus que 10 ou 12 salines en activité sur les 45 existantes. Les nombreuses taxes, les conditions de travail précaires et la concurrence avec le sel raffiné eurent raison de l´industrie du sel dans les grèves.La rusticité des bâtiments et l´action corrosive du sel ont rendu impropre leur reconversion en maisons d´habitation. On constate qu´aucun vestige matériel, témoin de l´activité des salines, n´a pu être conservé.Lorsque l´industrie du sel périclita, les sauniers se consacrèrent principalement au maraîchage qu´ils exerçaient déjà de manière saisonnière. Ils continuèrent à parcourir les divers marchés pour écouler leur production. Cette mutation préfigure la future et principale activité des Langueusiens.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Pont Samson, les Grèves (Langueux)
Pont en pierre de taille avec un parapet et un garde-corps en ciment, long de 1200 cm, sur 100 cm de largeur, sur 3 piles (de forme octogonale), en mauvais état. Le parapet et le garde-corps sont en partie détruit.Le pont Samson actuel situé au-dessus de l'Urne (dite la rivière d´Yffiniac) a été construit au début du 20e siècle sur le DPM (Domaine Public Maritime) et réaménagé par la suite (parapet et garde-corps), permettant de passer de Langueux à Hillion, et de gagner les herbus d'Hillion. Ce pont permettait aux piétons de passer au-dessus de l'Urne, en enjambant les pierres enfoncées dans la vase, en attendant qu'une passerelle en bois puis en pierre soit construite. On constate que le niveau de l'eau a monté de 150 cm depuis le début du 20e siècle et que le polder s'est lui aussi sur-élevé en s'envasant. Avant la construction du nouveau pont et de l'ancien, un guet, situé au même emplacement permettait aux charrettes de gagner Hillion par ce passage dans la grève, qui menait ensuite à la digue du Marais (servitude de passage sur la digue) et à un chemin communal sur la commune d'Hillion. La route de Saint-Brieuc à Langueux menait aussi à ce guet. Le gué de Samson était le passage obligé des attelages qui venaient prélever la marne et la stocker près de l'actuelle crêperie des Grèves. L'ancien cadastre du Penthièvre de 1785 indique le pont Samson et ces voies de passage. La partie de la grève, qui débouche à la sortie du pont, côté Hillion, cadastrée n° 2864, représente : la partie de grève où l´on tire du sable pour la gâtine de Langueux, dans le marais (non prétendue par personne) .
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Ferme
Ferme à cour fermée dont les bâtiments sont édifiés en moellons de granite et schiste. Le logis, dont la façade antérieure sur cour présente quatre travées de baies régulières, est composée d'un rez-de-chaussée à deux pièces, d'un étage carré et d'un étage de comble (remaniement).
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison
Maison de plan rectangulaire, à accès antérieur central et à deux pièces au rez-de-chaussée, et dépendance construites en moellons de granite et schiste. Le mur de clôture est construit en parpaings de béton et en brique rouge. Éléments de décor : lucarnes-pignon, lambrequin, brique, marquise.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Danse à la vielle

Par : Dastum

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Air de Baleu

Par : Dastum

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Barrage de Saint-Barthélémy
Prise d'eau vue de l'amont du barrage de Saint-Barthélémy

Par : Archives municipales de Sa

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Promeneur au théâtre de verdure

Par : Archives municipales de Sa

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Sous-la-Tour, entrée du port
Vue rapprochée du port du Légué et de la tour de Cesson

Par : Archives municipales de Sa

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Trottoirs rue Saint-Jacques et place du Martray
Projet de pavage et d'établissement de bordures de trottoirs rue Saint-Jacques et place du Martray

Par : Archives municipales de Sa

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Projet d'une école primaire et d'un cours compléme
Groupe scolaire Curie. Ensemble du rez-de-chaussée : celliers, caves, magasins, cuisine, chaufferie. Disposition des installations sanitaires. Calculs aux ouvertures de façade donnant sur entrée et cour de service.

Par : Archives municipales de Sa

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Eglise de Cesson
Programme d'un concours ouvert à l'Hôtel de Ville de Saint-Brieuc pour la reconstruction de l'église de la paroisse de Cesson. Etude : emplacement de l'église et ancien cimetière en rapport à la place, et un chemin à ouvrir. Relevé topographique, points de niveaux.

Par : Archives municipales de Sa

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Caserne Charner, près la Gare
Vue de la caserne Charner prise du boulevard Charner

Par : Archives municipales de Sa

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Saint-Brieuc (sans précision) - Boutique
BOUTIQUE, POR+FEN men+Imp., bardage, POR.SS. Sablière à ressaut vert et rouge, col. Cannelures

Par : Dastum

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Le coquet bonnet de St Brieuc

Par : Dastum

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Elections législatives à Saint Brieuc
Le maire PSU (Parti socialiste unifié) de Saint Brieuc Yves Le Foll est candidat aux élections législatives. Opposé à l'URP (Union des Républicains de progrès) Arthur Charles, il a toutes ses chances de remporter l'élection au second tour.

Par : INA

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Souvenirs d'enfance de Louis Guilloux
Roger Grenier s'entretient avec l'écrivain Louis Guilloux : Saint-Brieuc, sa ville natale ; ses parents, son enfance ; son livre "le pain des rêves" ; ses études ; l'humiliation des boursiers ; son goût pour la lecture dès son plus jeune âge ; le théâtre, le chant choral...

Par : INA

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La polka j'connais bien ça

Par : Dastum

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Vies d'ouvrières
Il y a dix ans, paraissant "le voyage à Paimpol", qui racontait l'histoire de Maryvonne, ouvrière de Saint Brieuc qui, un jour d'extrême lassitude, fait une fugue et se paye le voyage en autocar pour Paimpol. Dix ans après, l'auteure du roman, elle même ancienne ouvrière, Dorothée Letessier a fait le voyage en autocar entre Saint Brieuc et Paimpol. Entretiens et montage d'entretiens avec Dorothée Letessier, ses anciens collègues d'usine de Chaffoteaux, revues après dix ans d'absence : le travail à l'usine, le manque d'alternative surtout pour les femmes, l'évolution professionnelle de certains collègues

Par : INA

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Portrait des nouveaux députés
Hier se sont déroulées les élections législatives, confortant la position de force du Parti Socialiste. Présentation des dix nouveaux députés socialistes bretons élus à l'Assemblée Nationale.

Par : INA

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