Les documents du Pays d'Auray

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Dernier voyage de la locomotive à vapeur entre Ren
Dernier voyage d'une locomotive à vapeur sur le réseau de l'Ouest. Le train quitte la gare de Rennes à destination de la gare d'Auray dans le Morbihan. Tout au long de ce voyage à travers la campagne, les cheminots actionnent les machines.

Par : INA

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Moulin à marée de Kerguoch, actuellement habitatio
Le moulin se situe entre l'embouchure du ruisseau du Gouzouanyeur et la rivière de Crach. Le positionnement même du bâtiment est assez atypique puisqu'il n'est pas situé sur sa digue mais sur la berge. Mais cette implantation lui offre une plus grande profondeur de vue sur la rivière de Crach ce que ne lui aurait pas permis un positionnement sur la digue. Les roues ne peuvent donc que se situer sur la façade Est du bâtiment. D'après J-L. Boithias et de A. de La Vernhe elles étaient au nombre de trois et fonctionnaient séparément : « les deux roues les plus près des vannes ne marchaient pas quand fonctionnait la troisième, plus basse, qui grâce à ses pales plus larges absorbait le volume d'eau nécessaire à la marche des deux autres ». La roue visible aujourd'hui est factice. A ces roues correspondait donc un seul coursier encore visible. La porte mer est elle aussi encore présente mais condamnée, probablement pour maintenir l'étang rempli. Les propriétaires de l'étang y ont d'ailleurs fait aménager une petite île au milieu, mais il n'y a pas d'indication de date pour cette initiative. Bernard Bouilly, le fils du dernier meunier ne se rappelle que de la présence d'une seule roue, remplacée par la suite par une turbine qui actionnait trois meules. La turbine produisait aussi de l'électricité par un système de dynamo, ce qui permettait au meunier de travailler éclairé la nuit, pour suivre les horaires de la marée, lorsque beaucoup de meuniers utilisaient une lampe à pétrole. Selon le témoignage de M. Bouilly, le moulin comptait un mécanisme qui permettait de lubrifier le système. L'utilisation d'huile était exclue, le moulin se trouvant dans l'eau une bonne partie du temps, il y avait donc un sabot sur la roue qui puisait de l'eau pour la déverser dans une rigole pour servir de liquide refroidissement.Autre précision technique de M. Bouilly, après le repiquage de la meule à froment, le meunier moulait du seigle pendant deux à trois jours car « une pierre trop mordante broie le son et donne une farine piquée ».Le bâtiment a subi tellement de modifications qu'il est compliqué d'avoir une idée de son aspect initial tant sur le plan du bâtiment que sur ces façades. Le moulin est en effet constitué d'un agrégat de plusieurs bâtiments. Le plus important comprend un rez-de-chaussée, un étage, des combles désormais aménagés et probablement un sous sol pour le mécanisme. On remarquera notamment sur le pignon sud, le linteau sculpté de la porte, et sur la façade Est des tirants métalliques qui devaient correspondre au renforcement de certaines poutres. Ses murs sont réalisés en moellons de granit et les angles sont chaînés par des pierres de tailles. Un appendice à un pan de toit à été construit donnant directement sur le bras de mer. Un bâtiment prolonge la construction principale. Il est plus bas et plus court et on note une fenêtre pendante sur sa façade Est. Il est continué par des murs qui viennent cercler une terrasse. Sur la façade ouest, le bâtiment compte un escalier visiblement récent et une petite extension vitrée.En 1839, le Sieur Barnabé Bouilly demande l'autorisation d'acquérir une portion de lais de mer pour établir un moulin à marée. Il est alors meunier du moulin à eau du Gouyanzeur dont le remplissage de la retenue est soumis à trop d'aléas, notamment le manque de précipitation.Afin d'obtenir cette autorisation, une série d'études sera réalisée par les ingénieurs des Ponts et Chaussées, portant notamment sur la configuration du ruisseau le Gouyanzeur, à l'embouchure duquel est situé le moulin à marée. Cette demande lui est finalement accordée en 1845. En 1864 il obtiendra l'extension de la concession d'endigage.Le moulin a différentes appellations : « Polderstang » vient de « Palud-er-Stang », le nom du lieu-dit sur lequel il est construit qui évoque la présence de salines ; « Kerguerch », qui deviendra « Kerguoc'h » vient du nom de la propriété rurale de la famille Bouilly, et « Lazorec » du fait du nom du poste de douane qui se situait à côté et contrôlait l'activité des Salines de Coet-er-Hour, nom qui sera d'ailleurs choisi par la famille Bouilly pour nommer le moulin. L'activité a cessé avec le dernier meunier M. Bouilly en 1965, ce qui en fait un des derniers moulins à marée à fonctionner dans le Morbihan avec celui de Mériadec à Baden. Si le temps d'activité de ce moulin est relativement court comparé à la majorité des moulins à marée, il est le seul qui soit resté dans une même famille, depuis sa construction jusqu'à la fin de son fonctionnement. Selon Jacques Guillet, M.Bouilly s'est reconverti en allant travailler dans les terres. Son activité au moulin aura été marquée par son emprisonnement pendant la Seconde Guerre mondiale, période durant laquelle Madame Bouilly continue de faire tourner le moulin. Le moulin avait un accord avec un moulin à vent, tenu par le frère du meunier. Contrairement à la configuration habituelle, le meunier, du moins le dernier, n'habitait pas juste à côté du moulin, mais dans le village, à un kilomètre environ, ce qui l'obligeait à prendre sa bicyclette pour aller moudre. Les tournées, aussi appelées « portage », « portiale » en breton par Monsieur Bouilly, s'effectuaient dans une charrette verte. M Bouilly précisait à J. Guillet qu'on pouvait aussi dire « c'est le pourtiour qui passe ». Il fallait s'y prendre à deux fois tant la pente était aiguë pour accéder au moulin. D'après le fils du meunier, les chevaux connaissaient tellement bien la route qu'ils le ramenaient d'eux-même quand celui-ci faisait la sieste dans la charrette.Parallèlement à l'activité de meunerie, la famille Bouilly élevait 12 à 15 porcs par an et quelques vaches laitières dans de petites fermes attenantes ce qui leur permettait d'augmenter leurs revenus et d'occuper aussi les temps morts liés au rythme des marées.
Auteur(s) du descriptif : Nadolski Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - ju
juin 1915. 20ème siècle

Par : Gallica

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En devalennig hont en tu all d'a Bondi

Par : Dastum

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Château, Lannouan (Landévant)
Corps de logis principal enduit à un étage carré sur sous-sol. Elévation nord principale avec pavillons en retour, travées centrales réunies sous un fronton triangulaire. Elévation sud à treize travées avec avant-corps central polygonal. Couverture en ardoise avec noue et croupe. Sur les deux élévations, les travées centrales sont ponctuées au niveau de la toiture par des amortissements en forme de balustres. Les lucarnes sont différentes : la plupart sont en bois à fronton cintré à l'est, mais cinq d'entre elles sur les pavillons et sur l'avant-corps sont en calcaire.Communs enduits à avant-corps latéraux sur l'élévation est couverts d'une demi-croupe et noue pour l'articulation avec la toiture principale. Les ouvertures sont en granite gris et en brique (comble), le soubassement en pierre de taille de granite gris. Un bandeau de brique sépare les deux niveaux.La ferme est en moellon enduit à un étage ou double grenier selon que l'on soit dans le logis à l'est ou la dépendance à l'est. Un grand portail à grilles en fer forgé donne accès au château : il est situé latéralement et on y accède par l'ancienne avenue de Talvern, interrompue. Il coupe un fossé creusé le long du mur d'enclos.La métairie de Lannouan est signalée exempte dans l'enquête sur les exempts du fouage de 1448. Hervé de Lannouan, seigneur du lieu paraît à la montre de 1464 : avec cent livres de rente, c'est la seconde seigneurie ou sieurie de la paroisse après le Val. Cette terre passa ensuite aux du Garo de Kermeno par alliance au début du 16e siècle. Cependant d'après P. Robino, les du Garo sont liés aux Lannoan, dès le 14e siècle par transaction et alliances.La terre est acquise en 1702 par Jérôme de Perrien, originaire du diocèse de Tréguier et époux de Jeanne Eudo de Kerohel ; il n'est pas certain que cette date marque le début de la reconstruction du château, car peu de temps s'écoule entre l'acquisition et la mort de Jérôme de Perrien ; de plus, le plan cadastral de 1837 montre un grand corps de logis orienté au sud-ouest nord-est relié au château actuel par le pavillon sud-ouest qui n'existe plus et qui pourrait être l'ancien manoir. Lors de l'inventaire après décès de Jérôme de Perrien en 1705, le château est décrit avec salon, cuisine, chambre haute et quatre autres chambres, complété d'écuries et de greniers. Au milieu du 18e siècle, Charles de Perrien épouse Bonne de Kerboudel de la Courpéan, seule héritière de ses parents : peut-on supposer que l'argent de l'héritage a servi à construire le château ? A la Révolution, le château reste dans la famille de Perrien et le plan cadastral de 1837 fait apparaître une physionomie assez différente d'aujourd"hui : si le corps principal avec son avancée centrale et les pavillons sont bien en place, ces derniers ont été complétés par de nouveaux pavillons en avancée vers le nord après 1840 et d'un nouveau corps en retrait sur la façade sud côté ouest ; c'est sans doute à cette époque que le grand corps en retour est détruit : il s'agit sans doute d'une refonte complète du château avec création d'un parc à l'anglaise qui fait disparaître les jardins et la cour enclos, de même qu'un petit bâtiment carré à l'entrée de la cour (plan cadastral) qui pourrait être la chapelle, ainsi que la ferme ou communs à l'ouest. Cette campagne comprend peut-être aussi la construction de communs édifiés en retrait, tandis qu'une nouvelle ferme est construite à l'ouest derrière ces communs sur une parcelle de bois de fûtaie cernée d'allées sur le cadastre ancien.Le château a subi de grands dégâts durant la seconde Guerre mondiale : incendié, il ne reste plus que deux cheminées du 18e siècle ; le grand corps construit à l'ouest dans la 2e moitié du 19e siècle est détruit, remplacé par un garage et un corps bas en avancée au sud. La plupart des décors repris au 19e siècle ont disparu. La chapelle signalée par Le Méné a disparu peut-être au même moment.L'orangerie qui remonte au 18e siècle est détruite pendant la guerre puis remontée partiellement et agrandie dans la 2e moitié du 20e siècle.La ferme est construite au milieu du 19e siècle sur l'emplacement d'une parcelle de bois de futaie cernée d'allées sur le plan cadastral ancien.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Enquête à Belz - 1962-08-14 (ATP 62-43)

Par : Dastum

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E parrez Pluvinier e hes un ermitaj

Par : Dastum

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Barzh e bourc'h Belz e hes paotred

Par : Dastum

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Ha pe oen me yaouank seitek pe triwec'h vle

Par : Dastum

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Paotredigeu a Vreizh-Izel

Par : Dastum

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Bulletin paroissial de Quiberon - avril 1917
avril 1917. 20ème siècle

Par : Gallica

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L'île de Houat
L'île morbihannaise de Houat, isolée du continent de 20 kilomètres, est en marge de la modernisation. Privés d'eau potable et d'électricité, les Houatais qui sont traditionnellement pêcheurs mènent une vie rude et pauvre, avec peu de distractions.

Par : INA

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Monument aux morts
Tableau donnant la liste des paroissiens d'Erdeven, soldats, morts pour la France de 1914 à 1918.Dans un cadre et fond en bois, rectangulaire et trilobé dans sa partie supérieure.Représentation : liste sur deux colonnes surmontées d'un décor peint à l'encre et à la manière d'un lavis.Vers 1920.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Berthou Marie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Colombier du château de Keravéon (Erdeven)
Construit à l'angle nord-est de l'enclos du château, il est intégré au mur d'enclos, mais, comme l'orangerie, en saillie vers l'extérieur. Il semble ainsi faire partie du hameau de Keroret, mais sans véritable communication.Colombier tour de plan circulaire, couvert d'un dôme appareillé de moellons, surmonté d'un lanternon en pierre de taille. Il est entièrement enduit à l'exception du dôme.Le couvrement du lanterneau est supporté par six piles, et terminé par une boule. C'est par là qu'entraient les volatiles.Pour l'entretien et la visite des boulins aménagés dans le parement intérieur, une porte est ouverte au sud-est.En ruine, il n´en subsiste environ que 3 à 4 mètres d'élévation.Les sources mentionnent plusieurs reconstructions du colombier sous l´Ancien régime.Son dernier état remonte avant la Révolution.Inscrit à l'Inventaire supplémentaire en 1941, il est décrit par Du Halgouët (1942-1952) comme du plus beau type des constructions de cette nature, parfaitement conservé et unique dans le Morbihan.Non entretenu, sa partie supérieure est détruite.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Berthou Marie ; Toscer Catherine ; Pierre L. et M.

Par : L'inventaire du patrimoine

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Alignements de Kerzerho

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Josiane la sémaphoriste
A la mort de son mari, Josiane a repris l'activité de son époux au sémaphore d'Etel. Elle a appris son métier en observant la nature, et, s'est petit à petit imposée auprès des marins, qui se laissent guider à travers la barre, réputée dangereuse.

Par : INA

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En Bretagne!...

Par : Dastum

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femme en costume breton en extérieur ; mur de pier

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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3 hommes et 2 femmes en costume bourgeois devant u

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Saint-Pierre-Quiberon - Maison / Architecture mode
Maison station essence

Par : Dastum

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Le Pardon de Sainte Anne d'Auray
Le 26 juillet, la paroisse de Sainte Anne d'Auray fête sa sainte patronne, Anne. Ce grand pardon rassemble de nombreux pèlerins, notamment des femmes qui viennent célébrer la mère de la Vierge Marie.

Par : INA

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