Les documents du Pays d'Auray

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Écarts sur la commune d'Etel
Les écarts anciens de Penester et du Sach regroupent plusieurs fermes le plus souvent alignées en barres et privilégiant l'orientation sud. Ils sont également dotés d'un ou de plusieurs fournils (détruits) et bénéficient de la proximité d'une fontaine commune, en plus des puits des fermes. Les plus petites de ces fermes sont de simples Pen-ty.L'écart du Pont-du-Sach s'est développé d'une part le long de la voie nouvelle menant au pont, et d'autre part sur les arrières de cette voie où les terrains en pente descendent vers les berges sud de l'étang. Ici point de fermes mais des maisons dont certaines sont du type des maisons de pêcheurs.L'écart du Pont-du-Sach est sélectionné, les deux autres sont repérés.Les archives de l'Ancien Régime attestent de l'existence au 16e et 17e siècle de trois écarts : Kerévin, le Sach et Penester. On y trouve alors des fermes qui dépendent de la seigneurie de Keravéon en Erdeven. Au 19e siècle le développement du port d'Etel à proximité de Kerévin engendre la naissance d'un bourg qui englobe les deux lieux-dits.L'écart du Pont-du-Sach n´existe pas avant la construction du pont sur l'étang du Sach au début de la seconde moitié du 19e siècle.Celui de Croix-Izan est en réalité implanté primitivement sur le territoire de la commune d´Erdeven. Son développement sur celle d´Etel ne démarra réellement qu´à partir des années 1860.Aujourd´hui seuls les écarts du Sach, de Penester et du Pont-du-Sach sont encore isolés du tissu urbain, bien que bientôt rejoints par les lotissements contemporains.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - ma
mars 1919. 20ème siècle

Par : Gallica

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Une gardienne de phare
En 1925, Melle Le Bail succède à sa soeur et devient la gardienne du phare du Créac'h dans le Morbihan. Depuis 38 ans, elle consacre sa vie à son phare. Outre son activité de gardienne, elle est conseillère municipale à Saint Philibert et ostréicultrice.

Par : INA

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Minoterie à marée de Pont-Sal, actuellement habita
Le Moulin de Pont-Sal est implanté au Nord-Ouest du Morbihan, à la jonction entre le fleuve côtier du Sal et la Rivière du Bono. Organisé selon un plan en L, il est implanté sur la rive droite et fonctionne avec une digue de 32 m de longueur et d'un peu moins de 10 m de large. Il ne reste que très peu d'éléments des vannes qui géraient l'admission et la sortie de l'eau. La retenue, dans la continuité du Sal, constitue une réserve de 3 hectares. L'ancienne maison du meunier se trouve quelques mètres en amont et a été raccordée au moulin par le sous-sol, travaux déjà effectués avant l'arrivée des derniers propriétaires.Le bâtiment principal est réalisé en moellons de granit enduits. Il est long de 27 mètres et constitué de quatre étages et un étage immergé et est donc complété par une partie probablement plus récente formant un L. La cour formée par ces deux éléments a été remblayée, l'ancien rez-de-chaussée devenant ainsi sous-sol.Les façades du bâtiment sont marquées par leur caractère industriel. La façade sud-est qui donne sur la rivière est organisée en six travées de fenêtres avec des encadrements en granit et accueille également une porte haute qui témoigne du transit du grain par les bateaux. L'autre façade comprend 4 travées et le pignon comporte une travée centrale. La façade intérieure de la partie du bâtiment perpendiculaire à la rivière présente trois travées. Le bâtiment compte également deux cheminées réparties dans la partie principale du bâtiment. Elles percent un toit à croupe en ardoise. Le bâtiment a subi peu de modifications à l'extérieur. A l’intérieur les propriétaires n'ont gardé que les murs, les poutres en bois étant trop détériorées par l'humidité. Une partie du mécanisme en mauvais état est conservée dans le sous-sol du moulin. Le propriétaire a fait poser de grandes baies horizontales à l'endroit où passait l'axe qui entraînait les meules, une installation qui permet ainsi d'observer l'eau qui passe sous le bâtiment. Le moulin à marée de Pont-Sal a été construit entre 1851 et 1853 à l'initiative de Jean-Marie Lucas Richardière. L'édifice qui forme aujourd'hui un L semblerait avoir été construit en deux temps, la deuxième partie étant mentionnée dès 1887 et aurait servi pour le stockage. Certaines sources évoquent la présence d'un moulin à marée plus ancien à cet emplacement. Jean-Marie Lucas Richardière est l'auteur de deux brevets déposés en 1848 et 1852 qui visent à utiliser l'énergie du flux et du reflux de la marée. Son idée consiste à utiliser des turbines hydrauliques noyées et d'en obtenir 20 à 24 chevaux de puissance répartis entre huit paires de meules en batterie au moyen d'un système de vannes et de bassins communicants. Il présente son projet ainsi : « Il est de la plus haute importance pour l'industrie que l'on puisse savoir le plus tôt possible, par une application en grand, ce que l'on peut attendre de l'immense force motrice du flux et du reflux de la mer, au moyen de roues qui tournant toujours du même côté, peuvent utiliser la même quantité d'eau quatre fois par vingt-quatre heures », pour justifier cette initiative il ajoute « … Le pays pourra jouir des avantages d'une meunerie perfectionnée, obtenue par des moyens très économiques(...) et un certain nombre d'ouvriers pourront être occupés cet hiver ». (J-L. Boithias et A. de La Vernhe)Une telle idée a mis du temps à être mise en place pour plusieurs raisons pratiques. La première est humaine. En effet, le rythme des moulins artisanaux n'y correspond pas : un seul homme ne peut pas travailler en continu. Autres contrainte, il faut également un site particulier auquel celui de Pont-Sal répond parfaitement : les fonds doivent être plats afin de pouvoir recevoir le réseau de canaux du système et régulièrement désenvasés. Par ailleurs il faut noter que la puissance de la marée est plus faible lorsqu'elle est monte (1/3 de l'énergie totale ) que lorsqu'elle descend (2/3) et qu'un tel système demande des travaux beaucoup plus important que pour un simple moulin. De plus, dans la pratique, ce système de double effet ne permet pas de doubler le temps d'utilisation. En effet, ce temps est multiplié par 1,5 soit un allongement de la période de production de 10h-12h/24h à 15h-18h /24h, ce qui constitue malgré tout un gain important de productivité. Tous les éléments prévus pour ce système ne furent pas installé au moulin de Pont-sal et il fut encore moins efficace que ces prévisions.Outre ce système particulier, l'histoire du moulin fut marqué par des querelles entre les riverains et le propriétaire à cause des inondations des berges que son installation causée ; l'administration dû imposer l'installation d'un trop plein. J-L. Boithias et A. de La Vernhe relèvent également que l'entretien de la chaussée fut assurée par le propriétaire, main d’œuvre comprise, alors que celle-ci était souvent attendue du meunier. Autre fait lié à l'entretien du moulin, les marnes récoltées dans l'étang étaient vendues comme engrais.Dès 1885, alors que le moulin est détenu par un certain Louis Hédan, le caractère révolutionnaire du système double flux montre ses limites : un article de la revue « Avenir du Morbihan » du 4 novembre annonce la vente du moulin pour cause de faillite. Cette vente se décompose en plusieurs lots dont la valeur totale revient à 100 000 francs. En 1887 le moulin est encore en vente mais cette fois pour une valeur de 30 000 francs. Si ce n'est pas le système double flux qui l'a sauvé, c'est peut être lui-même qui aura causé sa perte, en nécessitant des frais d'entretien trop importants. Les moulins traditionnels à simple flux permettaient par exemple un désenvasement naturel alors que le flux montant à Pont-Sal favorisait l'ensablement. Parallèlement à ces contraintes techniques il faut aussi prendre en compte des contraintes extérieures comme l'arrivée des concasseurs mécaniques qui fut préjudiciable pour tous les moulins en permettant au paysan de moudre son propre grain. La minoterie aurait connu un regain d'activité après guerre, à cette époque le moulin sous-traitait même une partie de son activité avec quelques moulins artisanaux de la région. Il s'arrête définitivement dans les années 1940-1950. Les propriétaires actuels (2017) ont acheté le moulin en 1999 et habitent le rez-de-chaussée.
Auteur(s) du descriptif : Nadolski Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Autel
Autel en bois en forme de tombeau galbé. A l'origine adossé au mur de chevet de la chapelle. Entièrement peint en faux marbre à l'exception de sa base et de quelques moulurations. Un agneau mystique en bois sculpté rapporté orne le devant d'autel. Deux putti en bois doré sculptés sont fixés aux angles.La table est en bois ciré, elle conserve une pierre d'autel en pierre blanche, encastrée.Cet autel semblerait mieux convenir à une église paroissiale. Provenance inconnue.A la fin des années 1980, l'autel a été déplacé du mur du chevet contre lequel il était adossé, au centre du choeur. De fait on a supprimé les gradins d'autel et le tabernacle décrits par J. Danigo en 1986.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maisons et fermes sur la commune de Belz
La description architecturale des maisons sélectionnées se trouve dans chacune des fiches établies à cet effet. La description architecturale des maisons repérées se trouve dans chacun des dossiers écart où elles sont bâties.Seules trois maisons isolées de type maison de lande construites en bordure de route sont rattachées à ce dossier. Il s´agit des maisons situées à Kerorel et Maison-Rouge sur la D 22 (route d´Auray) et de celle de Lann-Kervoine sur la D16 (route de Locoal).L´habitat ancien à Belz, à l´exception des manoirs, n´est pas antérieur à la fin du 16e siècle. Seule la ferme du Ganquis présente sur l´une de ses façades une porte fin 15e-début 16e siècle bien identifiable. Une maison à Kervoine date du début du 16e siècle. Enfin une ferme non repérée à Crubelz possède une cheminée à colonnettes de la même période. L´analyse architecturale ainsi que les chronogrammes relevés sur les logis et leurs dépendances (annexe 1) confirment le développement régulier de la construction depuis le début du 17e siècle jusqu´à la fin des années 1830. A compter du début des années 1840, la mise en chantier des nouvelles routes départementales et du futur pont Lorois, puis le développement de la grande pêche et de l´industrie de la conserve dans la commune voisine d´Etel, à partir des années 1870, engendrent un essor de la construction destinée au logement de nouveaux habitants : ouvriers et pêcheurs. A cet égard le destin des deux communes voisines est lié. Toutefois la tradition orale comme les études économiques et sociales faites sur le sujet, confirment qu´à Etel habitaient les armateurs et capitaines (patrons), à Belz les matelots ! Ainsi, sur les 325 maisons repérées à Belz, 24,5% datent du 19e siècle, 70% datent des années 1900-1939. Le fort pourcentage de maisons repérées pour la période précédant la seconde guerre mondiale correspond, comme à Etel, au renouvellement de la pêche côtière qui prend le relais de la grande pêche.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison, 4 rue du Souvenir (Etel)
Maison construite à l'alignement de la voie et aspectée au nord. Mitoyenneté partielle.Logis à pièce unique et comble à surcroît éclairé d'une lucarne maçonnée à fronton triangulaire.Jardin au sud avec accès latéral.Ne figure pas sur le plan cadastral de 1850.Ouvertures en pignon est vers 1950-1960.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Bulletin paroissial de Quiberon - octobre 1916
octobre 1916. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Quiberon - paroisse Saint-
février 1919. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Quiberon - paroisse Saint-
avril 1919. 20ème siècle

Par : Gallica

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Auray : Le marche

Par : Dastum

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L'île de Houat
L'île morbihannaise de Houat, isolée du continent de 20 kilomètres, est en marge de la modernisation. Privés d'eau potable et d'électricité, les Houatais qui sont traditionnellement pêcheurs mènent une vie rude et pauvre, avec peu de distractions.

Par : INA

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Ensemble de deux maisons, Tehuen (Erdeven)
Situées dans la dune à l'ouest de Tehuen-Bihan, ces deux maisons de pêcheurs font partie d'un alignement de trois, orientées sud-est dont la plus au nord-est date des années 1950-1960.Couvertes d'une charpente à faîtage unique, elle sont bien individualisées par un mur de refend.La maison de gauche ne possède pas de fenêtre, la pièce est simplement éclairée par la partie vitrée de la porte. La façade est chaulée.La seconde est aussi un logis à pièce unique mais éclairée d'une fenêtre. La façade est enduite pour faire correspondre la modénature avec les entourages de baies aménagés au début du 20e siècle.Ancune des deux ne possède d'appentis.N'apparaissent pas sur le plan cadastral de 1811 mais sur celui de 1845. Les entourages des baies ont été repris vers 1900-1920.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Ferme, Kerlavart (Erdeven)
Ferme isolée située au sud du village de Kerlavart.Logis à deux pièces symétriques avec lucarne axiale (légèrement décalée par rapport à la porte).Ecurie et grenier en appentis contre pignon est. Porte haute pour grenier.Puits sans superstructure au sud.Verger environnant.Ferme construite vers 1900-1910.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Ferme, Pont Queno (Erdeven)
Ferme comprenant un logis à deux pièces, plus une pièce unique à l'est qui peut être l'ancienne écurie. L'élévation est à haut surcroît. Construite en moellons, l'enduit a disparu sauf en partie sur la façade de la remise en appentis à l'ouest.N'apparaît pas sur le plan cadastral de 1845.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Informations parlées

Par : Dastum

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bateaux à voile sur plan d’eau

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Le Pardon de Sainte Anne d'Auray
Le 26 juillet, la paroisse de Sainte Anne d'Auray fête sa sainte patronne, Anne. Ce grand pardon rassemble de nombreux pèlerins, notamment des femmes qui viennent célébrer la mère de la Vierge Marie.

Par : INA

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La saison des Pardons
La Bretagne a une tradition de fêtes religieuses, les pardons. A travers les pardons de Rosporden et de Sainte Anne d'Auray, l'historien Georges Provost explique la signification de cette manifestation religieuse qui perdure.

Par : INA

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