Les documents du Pays d'Auray

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - oc
octobre 1918. 20ème siècle

Par : Gallica

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Autel-retable de Saint Gildas
Le retable est éxécuté en bois peint polychrome et faux marbre. Développé sur trois travées plates, il se compose d'un soubassement, d'un ordre ionique et d'un entablement. Le centre est constitué d'un grand tableau de saint Gildas débarquant sur la presqu'île de Ruys. Dans les travées latérales prennent place deux statues logées dans les niches à fond plat encadrées de deux colonnes à chapiteau ionique. Au pied du retable, l'autel en granite est recouvert d'un coffrage en bois sculpté et peint. Il est droit à deux gradins et ne possède pas de tabernacle.Cet autel-retable est placé au 17e siècle devant la baie du chevet, murée à cette occasion. Les statues anciennes de la Vierge à l'Enfant et de saint Gildas sont alors placées dans le nouveau retable. Les parties basse et hautes du retable ont été sciées à une date inconnue. L'autel présente des similitudes avec celui de la chapelle Saint-Jean et celui de la chapelle Sainte-Marguerite en Locoal-Mendon.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Tanguy Judith

Par : L'inventaire du patrimoine

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Écart dit village de Kerhouarn (Locoal-Mendon)
Il est permis de penser que le village de Kerhouarn regroupait autrefois les habitants d'une maladrerie, placée au Moyen-Age sous le patronage de la Madeleine dont la chapelle se trouve un peu à l'écart au sud. En effet, jusqu'au 19e siècle, les descendants de familles de lépreux, maintenus à l'écart de la population, vivaient dans des villages situés au confins de la paroisse comme c'est le cas pour Kerhouarn. Sur les cadastres napoléoniens de 1810 et de 1845, une dizaine de bâtiments sont disposés selon un shéma rectangulaire autour d'une place centrée sur le puits et le four villageois, en place aujourd'hui. En fonction de leur emplacement autour de cet espace commun, les bâtiments sont orientés au nord, au sud ou à l'est. La présence d'un parcellaire laniéré aux abords immédiats du village est peut-être la trace d'une exploitation collective des terres.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Tanguy Judith

Par : L'inventaire du patrimoine

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Les chantiers ostréicoles sur la commune de Locoal
Les chantiers ostreicoles sont pour la plupart des concessions sur le DPM (domaine public maritime) développées à l'ouest de la commune, le long des bras de la rivière d'Etel. Les chantiers se composent de bâtiments d'exploitation pour la préparation (détroquage) et le conditionnement avant expédition et bureau, d'une maison réservée à l'exploitant ou au gardien, et d'infrastructures diverses aménagées sur des terre-pleins : cales, bassins ou parcs à huîtres, aires de stockage. Parmi les chantiers repérés sur la commune, certains sont encore en activité, d'autres sont abandonnés ou reconvertis en résidence.Tous ne sont pas complets : la maison d'ostréiculteur ou de gardien est parfois le seul élémént conservé du chantier ostréicole.Les propriétaires de concessions n'habitaient pas toujours sur place, des gardiens étaient souvent employés pour la surveillance et l'exploitation de leurs parcs.Les maisons de gardien, construites près du rivage dès la fin du 19e siècle, sont de dimension modeste parfois doublées d´un atelier ou d´une remise en appentis (fig. 28). Elles sont à pièce unique ou à deux pièces symétriques (fig. 18 et 33). Les façades sont souvent enduites, quelques unes sont en moellon. Ces maisons ne sont pas systématiquement identifiées comme maisons de gardien faute d'un récollement précis entre archives et bâtiments existants.Les maisons de propriétaires concessionnaires des parcs sont plus grandes, avec un étage carré, parfois situées un peu à l'écart des bâtiments d'exploitation et des parcs à huîtres (fig. 8, 10 et 23). Elles témoignent avec les extensions réalisées dans les années 1930 de la prospérité et de la longévité de l'activité ostréicole. La taille et la forme des bâtiments d'exploitation, remaniés dans les années 1950, confirment également la bonne santé économique de l'ostréiculture à cette époque.Sur les 17 chantiers repérés, 3 sont sélectionnés.- Pointe de Pen Inez, ancien chantier ostréicole sélectionné comprenant : maison d'ostréiculteur 2e quart 20e siècle, terre-plein, cale, bassin, ancien bâtiments d'exploitation, enclos (XA 10, DPM).- Pointe de Roc'h Vihanec, chantier ostréicole sélectionné comprenant : maison d'ostréiculteur, anciens bâtiments d'exploitation, terre-plein, cale, bassin, fin 19e siècle, bâtiment d'exploitation milieu 20e siècle (XA 144 ; DPM).- Pointe de Roc'h Vihanec, ancien chantier ostréicole sélectionné comprenant un bâtiment d'exploitation abritant un logis à l'étage, terre-plein, cale, bassin, fin 19e siècle (XA 178 ; DPM).- Corn er Porh, chantier ostréicole repéré comprenant : maison d'ostréiculteur construite entre 1928 et 1930, bâtiment d'exploitation 2e moitié 20e siècle, terre-plein, bassins (XA 27, 28, DPM).- Corn er Porh, chantier ostréicole repéré comprenant : ancienne maison d'ostréiculteur construite vers 1900, rallongée d'une maison à étage dans les années 1930, ancien bâtiment d'exploitation, 2e moitié 20e siècle (XA 23, DPM).- Pointe de Goulen, Bec Cognel, chantier ostréicole repéré comprenant : maison d'ostréiculteur début 20e siècle rallongée dans le 2e quart du 20e siècle, bâtiment d'exploitation 2e moitié 20e siècle, terre-plein, cale, bassin, digue (XA 192, DPM).- Pointe de Goulen, Bec Cognel, ancien chantier ostréicole repéré comprenant un bâtiment d'exploitation, début 20e siècle (XA 191).- Beg Lannec, ancien chantier ostréicole repéré comprenant : deux maisons d'ostréiculteurs, terre-plein, bassin, cale, fin 19e siècle.- Pointe de Kerdoret, ancien chantier ostréicole repéré comprenant : maison d'ostréiculteur, bâtiment d'exploitation, terre-plein, bassin, digue, cale, 1er quart 20e siècle (ZC 43, DPM).- L'Istrec, ancienne maison d'ostréiculteur repérée, 2e quart 20e siècle (ZB 65).- L'Istrec, ancienne maison d'ostréiculteur repérée, début du 20e siècle, vue générale est (ZB 66).- L'Istrec, ancienne maison d'ostréiculteur repérée, 1er quart 20e siècle (ZB DPM).- Le Roc'h, ancienne maison d'ostréiculteur et atelier associé repérés (?), fin 19e siècle (ZA 80).- Pointe de Pen Inez, ancien chantier ostréicole repéré comprenant : maison d'ostréiculteur, bâtiments d'exploitation en ruines, fin 19e siècle (XA 160a).- Mané Béniguet, ancienne maison d'ostréiculteur repérée, fin 19e siècle (YV 15)- Pointe du Verdon, ancienne maison d'ostréiculteur fin 19e siècle, bâtiment d'exploitation 20e siècle, parcs à huîtres.Comme le rappelle P. Dalido dans son ouvrage sur l'huître en Morbihan, avant de savoir élever ces coquillages, on draguait les bancs naturels, tel celui du chenal de l´Histrec (en breton Ster-en-histrec : rivière des huîtres).Bien qu'il y ai eu quelques tentatives précoces d´installations de parcs à huîtres et à moules en rivière d'Etel dès le début des années 1860, l'élevage des huîtres se développe réellement dans ce secteur à partir des années1890. A l'instar de celles du golfe du Morbihan, ces exploitations ostréicoles profitent du développement des voies de commercialisations et en particulier du chemin de fer. On assiste alors à la multiplication des concessions sur les rives d'Etel, au point de mécontenter les habitants, comme ce propriétaire de la presqu'île de La Forest dont le conseil municipal se fait l'écho en 1899 : "Monsieur Gaudin, propriétaire à La Forest attire l'attention de Monsieur le Maire sur l'envahissement des côtes dépendantes du territoire de la commune par les concessionnaires de parcs à huîtres. Le conseil, après en avoir délibéré, estimant que les demandes trop nombreuses de parcs annihilent pour la commune son droit si précieux au goémon de la côte, décide qu'il y a lieu de protester contre les demandes nouvelles de concessions". La majeure partie des concessions sont créées par des familles locales originaires de Locoal-Mendon, Etel, Belz mais également originaires de Groix et de Charente-Maritime. En 1871 et en 1881, on trouve deux demandes de concessions émanents de Paris et de Nantes. Les situations professionnelles des demandeurs de concessions sont parfois spécifiées : capitaine au long cours, maître au cabotage, négociant, cultivateur puis à partir de 1888, on parle davantage d'ostréiculteur et de propriétaire. Beaucoup de chantiers s'établissent sur la rive gauche de la rivière d'Etel, le long de la rive gauche du chenal de Ster en Istrec. On en trouve mentionnés également sur la pointe sud de la presqu'île du Plec (pointe du Verdon) et sur le chenal de Saint-Jean. Peu de chantiers anciens sont encore en place aujourd'hui, laissés à l'abandon sur le domaine public maritime, ou détruits pour faire place à de nouveaux bâtiments.L'élevage de l'huître plate en rivière d'Etel est complété à la fin des années 1940, par celle de l'huître creuse d'origine portugaise. En 1948 avec ses 176 hectares de parcs, les concessions en rivière d'Etel représentaient 12% des concessions morbihannaises de Pénerf à Locoal (Dalido, 1948). Après l'épizootie de 1970, les ostréiculteurs introduisent dans leurs parcs, l'huître creuse japonaise. C'est aujourd'hui encore une activité importante qui compte dans l'économie locale : on compte dix-sept ostéiculteurs actuellement en activité à Locoal-Mendon.Parmi les dix-sept chantiers repérés sur Locoal-Mendon, beaucoup ne sont plus en activité et certains sont incomplets.Trois d'entre eux sont sélectionnés : deux sur la pointe de Roc'h Vihanec, un sur la pointe de Pen Inez.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Tanguy Judith

Par : L'inventaire du patrimoine

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Écart dit village de Kergo
Desservi par un chemin nord sud, le village est constitué du manoir au sud et de deux alignements, celui du nord très remanié. Au centre a été repérée une ferme en moellon désenduit, à élévation à quatre travées, la 4e travée correspondant peut-être à l'étable. Dans le prolongement de cette ferme, la ferme ancienne, très remaniée s'accompagne d'un fournil en retour à l'ouest.Kergo est le siège d'un manoir attesté en 1606 d'après un écu porté sur le manoir, appartenant au 18e siècle à la famille Guymar Dauzon. Sur les plans anciens comme aujourd'hui, le village est longé à l'est par un chemin reliant deux routes menant à Locmaria ; la seconde devenue départementale relie aujourd'hui Ploemel à La Trinité. Il est constitué d'une succession de trois grandes fermes disposées en parallèle du nord au sud, accompagnées de leur fournil. Au sud du village, le manoir figure avec son enclos à tourelles et son vivier nommé pièce d'eau au sud de l'enclos. Des trois fermes qui composent le village, une seule reconstruite à la fin du 19e siècle a été repérée, une autre subsiste sous forme de vestiges et la troisième immédiatement au nord du manoir a disparu ; il subsiste les vestiges très remanié d'une maison dépendant de cette ferme sur le cadastre de 1845. Un des fournils figurant sur les plans de 1811 et 1845 a été conservé, de même que le fournil d la ferme médiane, construit entre 1811 et 1845.
Auteur(s) du descriptif : Tanguy Judith ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Hiniv enta plac'hig me rei deoc'h ur gouronn

Par : Dastum

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Maison, 52 rue de la Libération (Etel)
Maison construite à l'alignement de la rue, mitoyenne.Plan régulier à deux étages carrés. Elévation ordonnancée, à cinq travées, porte centrée et seulement trois fenêtres au second étage.Fenêtres à feuillures de contrevent, large corniche en pierre de taille.Garage latéral à terrasse, construit en béton armé.Maison de négociant ou d'armateur, construite à la fin du 19e siècle.Le garage latéral donnant accès à un entrepôt postérieur (AK 328), date des années 1930.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison, 57 rue Victor Hugo (Etel)
Maison construite à l'alignement de la voie. Appentis postérieur. Lucarne en pierre de taille et porte légèrement décalée.Façade désenduite.Maison construite vers 1910.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Commémoration à Etel
Les Etélois commémorent l'armistice de 1945. Un ancien résistant, Capitaine Albert, revient sur la capitulation allemande de la poche de Lorient. La phase décisive de la reddition allemande débuta le 7 mai. Le cessez-le-feu fut signé le 8 mai à Etel.

Par : INA

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Bulletin paroissial de Quiberon - mars 1918
mars 1918. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Quiberon - paroisse Saint-
décembre 1919. 20ème siècle

Par : Gallica

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Les naturistes
En s'installant dans les dunes et sur les plages d'Erdeven, les naturistes provoquent la polémique. Certains agriculteurs et commerçants locaux songent à créer une milice, pour protéger leur village. Car la réputation de la région est en jeu...

Par : INA

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Alignements du Ménec

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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femme en costume breton devant les portes du musée

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Alignements du Manio, Menhir dit “aux serpents”

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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La saison des Pardons
La Bretagne a une tradition de fêtes religieuses, les pardons. A travers les pardons de Rosporden et de Sainte Anne d'Auray, l'historien Georges Provost explique la signification de cette manifestation religieuse qui perdure.

Par : INA

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