Patrimoine d'Erquy

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Cimetière, rue Castelnau (Erquy)
La croix de cimetière est taillée dans du grès. Elle comprend un emmarchement de section octogonale à trois degrés et un soubassement octogonal à plinthe et corniche débordante portant un socle sommé d'une croix. La chapelle funéraire, située à proximité de cette croix, est construite en tuffeau dans un style néogothique. Trois tombes familiales sont également situées dans le cimetière. Elle sont construites en grès et couvertes d'un toit en bâtière.5 oeuvres ont fait l'objet d'un repérage au cimetière d'Erquy : une croix de cimetière de l'atelier Rault (signature) érigée le 22 mai 1848 (porte la date), une chapelle funéraire datant de la 2ème moitié du 19ème siècle et trois tombeaux datant probablement de la fin du 19ème siècle et de la 1ère moitié du 20ème siècle.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Four à boulets, Port-Blanc (Erquy)
Petit édifice, sous la forme d'un cube irrégulier de 4 m de façade sur 2 m de hauteur et 6 m de côté (la façade arrière étant plus élevée de 50 cm), constitué de matériaux variés : grès, conglomérat, brique. La couverture est en pierre, chaux et coquillages, formant un toit terrasse légèrement incliné vers l'avant. Les pierres de taille qui encadraient la gueule du four ont disparu.Face au four à boulets : 4 orifices sur la façade :- Un orifice supérieur de droite : un regard aménagé pour permettre de surveiller l'opération et pour aider le passage du boulet rougi au seuil qui le retient devant la sortie.- Un orifice inférieur de droite : trou de sortie du boulet rougi.- Un orifice supérieur gauche : alimentation de la grille du foyer en combustible. - Un orifice inférieur gauche : ventilation du foyer.- Façade latérale gauche : cendrier au niveau du sol.- Façade arrière : en surélévation, gueule de chargement du four, sur un plan incliné, constitué de 3 caneluresLa goulotte de réception est un ancien fût de croix évidé. L'entrée des boulets était surmontée d'une cheminée. Sur le côté était aménagée une table pour poser les boulets. Des plaques métalliques fermaient toutes les ouvertures.Ce four plus court que le four du type Meunier (4, 50 m), à réverbères, mais très semblable comme architecture, est très efficace pour le chauffage des boulets sur gril. La maçonnerie ordinaire contribue à le protéger des projectiles des agresseurs. Le four du type Meunier comporte un soubassement en maçonnerie, une sole inclinée en briques (ou en granite) à 3 ou 4 cannelures, 2 pieds droits et une voûte semi-circulaire en briques réfractaires qui assure le chauffage des boulets par réverbération ; un foyer est accolé au pied de la sole qui débouche, en partie haute, dans une cheminée. Ce four permet de chauffer au rouge en continu des dizaines de boulets en une heure.La voûte du four est constituée de briques. La sole présente 3 cannelures larges permettant au boulet de rouler facilement. Elle est très inclinée vers l'avant.Les fours à bouletsL'usage des fours à boulets semble dater des environs de 1600, selon l'étude parue en 1911 dans "Le Fureteur breton". Le four à boulets du Fort-La-Latte est daté de 1689. Le four à boulets du Roselier serait plus tardif. Les études plus récentes (Guy Sallier Dupin contredisent cette première version.Il subsiste encore trois fours dans la baie de Saint-Brieuc : Portrieux, Roselier et Erquy, réalises selon un plan-type, conçu par les services de l'artillerie royale.Le four à boulets rouges situé au lieu-dit Port-Blanc ou Petit-Port, sur la côte nord est d'Erquy, est daté de 18ème siècle. Il a été construit entre 1795 pour défendre la rade d'Erquy, comme les sept autres fourneaux à réverbères, aménagés sur la côte nord bretonne, à la pointe du Roselier (Plérin), au Fort La Latte (Plévenon) et à Portrieux (Saint-Quay-Portrieux) et sur le rocher de la Conchée, disparu depuis 1944 (Saint-Malo) . Il a été restauré par la Société armoricaine de restauration en 1993, avec l'aide financière du Conseil général des Côtes d'Armor.D'après le relevé exécuté par l'architecte Lestienne Brevet en mai 1951, en vue du classement du monument, il existait sur la sole, à hauteur de la grille du foyer latéral, un ressaut en fer qui stoppait les boulets dans les canelures. Les flammes du foyer pénétraient à angle droit dans le four, portant les boulets au rouge, puis se répandaient sous la voûte du four, avant d'être aspirées à son sommet par une cheminée prévue pour l'évacuation des gaz et des fumées.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Outil à fabriquer des lignes de pêche
Rouet à fabriquer les lignes, comprenant un cadre en bois de 40 cm de longueur sur 15 cm de largeur, équipé de 5 tourets munis d'un crochet en fer, pour faire se nouer ensemble des lignes en chanvre ou en crin de cheval.Le rouet à fabriquer des cordes (pour pêcher les raies, les congres, les morues) est appelé "grêle" par les pêcheurs d'Erquy. Les cordes peuvent être en chanvre ou en crin de cheval ("ligne de vet"). Les cordes peuvent être nouées ou toronnées en 2, 3 ou 4 torons, selon la solidité souhaitée. Le noeud de grappin et le noeud de ligne sont utilisés pour attacher un hameçon. La pièce de corde reste la distance de référence en pêche, en référence à la pratique de mouiller une pièce de corde : 133 mètres, lors des campagnes de pêche à la morue à Terre-Neuve et en pêche côtière. Deux grêles différentes ont été repérées auprès des anciens pêcheurs d'Erquy : Raymond Pays et Yves Meslin.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Outil de carrier : la boucharde
La boucharde est un marteau de tailleur de pierre en fer aciéré dont les deux extrémités sont équipées chacune d'une série de pointes de diamant, c'est-à-dire des dents en forme pyramidale. Le nombre de ces pointes est très variable, il va de 4 à 400 pour certaines bouchardes anciennes. La boucharde traditionnelle est forgée dans un bloc de parallélépipède de 18 à 21 cm de long et de section carrée de 2 à 5 cm de côté. Sur beaucoup d'anciens modèles, ce parallélépipède est élargi symétriquement de 1 cm environ aux extrémités, peu après l'endroit où les dents prennent naissance. La boucharde pèse, suivant les modèles, entre 1,7 et 3,5 kg. Elle est équipée d'un manche en bois dur, plus courts que la plupart des autres outils emmanchés. Sa longueur ne dépasse guère 30 cm.Outil repéré en fer forgé, de forme carrée. Mesures : 2 cm de long pour le fer et 4 cm de diamètre. Il existait un modèle à 16 dents, à 32 dents et à 100 dents, selon l'utilisation du plus gros au plus fin du traitement en surface. Outil de percussion du tailleur de pierre, à deux têtes carrées (ou rectangulaires), munies d'un nombre variable de dents tailléesen forme de pointe de diamant. L'action de boucharder permet d'aplanir la surface tout en laissant une finition décorative sur la pierre, appelée fintion bouchardée. Le travail en surface s'applique aussi aux autres types de finition de surface que l'on peut obtenir sur la pierre : poli, brut, adouci, smillé, layé. Remarque : le tailleur de pierre gravait ses initiales sur le fer de l'outil : R pour Rault.La boucharde peut être classée parmi les outils à percussion lancée, perpendiculaire (obligatoirement), punctiforme, multiple, longitudinale et transversale. La boucharde actuelle n'est pas forgée mais coulée en série, d'où une plus grande facilité de fabrication avec un angle obtus de 60°. Il fallait que la boucharde traditionnelle soit plus efficace que la boucharde actuelle car, avant la généralisation du sciage mécanique de la pierre dure, elle devait réduire des inégalités parfois assez importantes provoquées par la broche ou le pic. A l'heure actuelle, la boucharde ne sert plus qu'à rendre un aspect granuleux aux parements lissés par les sciages mécaniques. Il existe un aménagement récent des bouchardes et de ses variantes qui apparut vers 1920 : il est constitué par une ou plusieurs têtes amovibles, interchangeables sous forme de plaquettes d'acier équipées de pointes de diamant. On nomme ces outils : bouchardes à plaquettes. La boucharde écrase et égalise les plus grosses aspérités de la pierre quand on utilise en surface brochée, smillée ou piquée. Le terme boucharde est le plus usité sur les chantiers depuis la fin du 19ème siècle. La boucharde est donc un instrument moderne, apparu au cours du 17ème siècle sous la forme de sa variante, la "marteline", pour les travaux de dégrossissage, au risque détonner la pierre. A partir du 19ème siècle, l'emploi massif de la boucharde pour parmenter les pierres dures pourrait être une des conséquences de l'industrialisation rapide que connaît cette période. Paradoxalement, la boucharde est devenue un outil à fonction double et opposée pour le travail des pierres à bâtir et des pierres de tailles appareillées : - une fonction traditionnelle d'approche avant polissage pour les oeuvres de sculpture et d'ameublement ;- une nouvelle fonction, toujours en usage, qui consiste, au contraire, à dépolir et à donner un aspect rugueux aux parements sciés. L'usage de la boucharde traditionnelle fut d'un usage courant par les tailleurs de pierre d'Erquy, pour cette première fonction.La boucharde réghinéenne est un outil de taille, datant au moins de la 1ère moitié du 20ème siècle, qui sert à finir le parement d'une pierre, c'est à dire à l'aplanir. L'ancienne boucharde utilisée en démonstration par Augustin Rault a été forgée auprès d'un taillandier, chez les établissements Panhaleux à Rennes. La boucharde à 100 dents est surtout utilisée pour l'art funéraire, en décoration. Pour les pierres de parement dans la construction, les linteaux, les embrasures des portes et fenêtres, on utilise des bouchardes plus grossières. La boucharde contemporaine est constituée de plaquettes inter-changeables.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Bateau de charge la "Sainte-Jeanne"
La coque de la "Sainte-Jeanne" mesure 16 m, 4, 80 m au maître bau, un tirant d'eau de 2, 10 m, pour un déplacement de 48, 34 m3 et un poids de 35 tonnes. Le tirant d'air est de 22 m (hauteur du mât en pin sylvestre de 120 ans d'âge). Le nouveau plan, dessiné par l'architecte naval Maryse Laurent de la société IODE de Brest, présente un plan de forme perpendiculaire à la flottaison : couples en vertical tous les 42 cm et sections en longitudinal tous les 25 cm. La construction est toute en chêne sauf le pont et le pavois en sapin : serre-bauquière de section 60 cm, 3 virures de préceinte de 14 x 5, 2 cm, bordé simple de 4,5 cm, bordé d'échouage de 5,5 cm, membrures en 2 x 9 cm. Les 32 couples sont dédoublés. La surface totale de voilure est de 200 m2, dont 110 m2 pour la grande voile.La reconstruction du sloop borneur la "Sainte-Jeanne" est l'oeuvre d'une association locale d'Erquy "Sloop d'Erquy", dont le président initiateur est Roland Blouin. Cette association s'est appuyée sur le témoignage de Louis Duclos, qui a navigué sur ce bateau de charge avec son père en 1937. Ne disposant pas du relevé de plan de la "Sainte-Jeanne", l'association s'est d'abord inspirée du relevé de plan (perpendiculaire à la quille, "portant sur grève") de Jean Le Bot, effectué à partir du navire borneur le "Louis-Marie", construit au chantier Le Marchand en 1902, pour Louis Tréguy, négociant au port du Guildo. Ce bateau a longtemps navigué avec un capitaine et un équipage de Pleubian. Ce borneur très toilé mesurait 14 m de coque pour 11,33 m de quille. Le plan de la nouvelle "Sainte-Jeanne" présente une extension de ces formes, avec une jolie voûte, un frégatage important. Une première maquette fut réalisée selon l'épure d'origine par Raymond Mahé en 1993-95 à l'échelle 1/200ème. Le rapport d'échelle avec le "Louis-Marie était de 1 à 1, 015. La réalisation d'un nouveau plan fut confié à un cabinet d'architectes brestois (société IODE), dirigé par Maryse Laurent. Ce plan présentait un plan perpendiculaire à la ligne de flottaison. La construction fut confiée au chantier naval Yvon Clochet de Plouguiel qui devait réaliser la coque sur le port d'Erquy. L'association assura le suivi de la construction et fit modifier certains aménagements : le roof à la place des panneaux de pont, la cloison du moteur.A l'origine, la "Sainte-Jeanne" était peinte de couleur grise. Et la motorisation (Baudouin DF6 de 88 kw, 120 chevaux). Le pavois fut rehaussé à 65 cm avec la lisse de 75 cm au maître bau, pour des raisons de réglementation et de sécurité.La construction dura de juin 1993 à août 1994. Edouard Lefebvre, ancien menuisier, construisit un rail de lancement traditionnel en bois pour le lancement du bateau sur cale suifée 82 ans après le baptême de la première "Sainte-Jeanne". Le navire armé aujourd'hui en plaisance navigue en croisière côtière.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison dite les Troènes, 62 rue Foch (Erquy)
Maison de type ternaire construite en grès. Elle présente à l'avant un avant-corps central couronné d'un pignon. Eléments de décor : pignon, marquise.Maison datant de la 1ère moitié du 20ème siècle.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison, les Hôpitaux, 46 rue Saint-Michel (Erquy)
Maison de type ternaire à volumétrie importante construite en grès.Maison datant du 2ème quart du 19ème siècle.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison, la Moinerie, 3, 5 place des Rues (Erquy)
Maison haute de plan rectangulaire simple en profondeur, à deux pièces au rez-de-chaussée et à deux portes d'entrée jumelées, construite en grès. Elle présente un pignon axial antérieur orné de lambrequin.Maison datant du 1er quart du 20ème siècle.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison dite la Mouette, 16 route de Pléneuf (Erquy
Maison à pièce unique au rez-de-chaussée et à double orientation construite en grès et brique sur un important étage de soubassement. Chaque façade présente un pignon axial ajouré d'une baie en plein cintre éclairant l'étage de comble. Un corps de bâtiment à deux étages (un seul étage à l'origine) et à toiture-terrasse est greffé sur la quasi-totalité de la façade postérieure au niveau de l'étage de soubassement.Maison datant du 1er quart du 20ème siècle.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Ancienne ferme, actuellement maison, Caroual-Villa
Ferme construite en grès et granite. Elle comprend un logis à deux pièces au rez-de-chaussée flanqué de part et d'autre de dépendances agricoles.Ancienne ferme datant de la fin du 19ème siècle ou du début du 20ème siècle.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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[Port d'Herqui ; Isle Saint Michel]
Ancien possesseur : Argenson, Antoine-René de Voyer (1722-1787 ; marquis de Paulmy d'). Ancien possesseur

Par : Gallica

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Erquy : Le mole, un jour de regates

Par : Dastum

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Erquy : Les carrieres

Par : Dastum

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Erquy : Le port

Par : Dastum

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L'industrie des carrieres de gres d'Erquy, l'extra

Par : Dastum

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La pêche à la coquille Saint-Jacques en Bretagne
La saison de pêche à la coquille Saint-Jacques a lieu d'octobre à mars, sur le littoral ouest de la France. Des pêcheurs d'Erquy et Brest, principaux ports à la coquille en Bretagne, expliquent leurs conditions de travail et leurs méthodes de pêche.

Par : INA

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Le beach volley
Le beach volley est le nouveau phénomène de mode qui envahit les plages, notamment à Erquy où se tiennent les "Estivales de volley". L'organisateur d'Armor Volley-ball, Vincent Alberteau, explique pourquoi cette nouvelle mode qui séduit les estivants.

Par : INA

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Le Houx

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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sommet du tumulus de la Motte Meurdel

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Galimoneux ; le second couloir de la grotte

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Le port ; vue prise de la route

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Fortifications romaines de Galimoneux

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Le château ; arrivée de Coco II

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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La mer vue du fond de la grotte des Galimoneux

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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