Le patrimoine de Concarneau Cornouaille Agglomération

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Saint-Ivy - non renseigné
St Michel

Par : Dastum

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Croix auprès de la chapelle de Saint-Kerven

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Moulin à marée de Pont-Minaouët, puis maison (Trég
Le moulin de Pont Minaouët se trouve à cheval sur les communes de Lanriec et de Trégunc, au fond de l'anse du Minaouët où se jette le ruisseau éponyme. Le moulin se situe à l’extrémité d'une courte digue rectiligne constituée de larges dalles de pierres, construction qui rappelle la digue du moulin à marée du Hénan à Névez, à quelques kilomètres de là. Le bâtiment repose presque entièrement sur la digue et déborde de seulement 1 m environ en aval. L'ancienne porte mer a été couverte d'une dalle béton et le coursier Est a été élargi, une vanne supplémentaire a aussi été créée après les années 1960. La digue présente également un petit renfoncement qui permettait aux passagers des bateaux qui s'y amarraient de débarquer plus facilement. Selon le rapport de la faculté de Droit et de Sciences économiques de Brest sur les micro-centrales marémotrices sur le littoral breton (1983), l'étang se remplit à partir d'un coefficient de 70. Le moulin s'organise selon un plan carré. Le mur de la façade aval présente un fruit destiné à préserver le bâtiment de l'enfoncement dans la vase. Les murs du moulin sont constitués en pierres de taille en granit et sont surmontés d'une rangée de pierres plates en légère saillie. Cette rangée est particulièrement visible puisqu'en changeant la toiture qui s'était envolée suite à une tempête, les propriétaires en ont profité pour surélever la charpente par un bandeau de pierres censé rigidifier le bâtiment. Un escalier extérieur en pierre creusé dans la digue permet d'accéder au sous -sol du moulin. Dans ce sous-sol, deux galeries latérales correspondent à l'espace nécessaire pour relier les roues au mécanisme intérieur et une troisième galerie perce la façade aval. Toutes trois présentent des voûtes plates réalisées en dalles de pierre.Comme pour le moulin du Hénan à Nevez, des témoignages locaux et des corbeaux en pierre, encore visibles aujourd'hui, laissent penser que les planchers auraient été conçus comme des planchers « flottants » au sens premier du terme, c'est à dire qu'ils pouvaient se soulever avec la marée. Si Maurice Damas, pionnier des recherches dans ce domaine, donne crédit à cette hypothèse, J-L. Boithias et A. de La Verhne, également spécialistes du sujet émettent certaines réserves. D'après eux, une « telle imprévoyance » de la part du meunier est « difficilement crédible quand on connaît la disposition d'esprit de ces « ouvriers de la mer » qu'étaient les meuniers veillant au « grain » ». Le bâtiment est surmonté d'un toit en pavillon en ardoise. La façade aval présente une cheminée dans l'angle et la façade amont accueille la porte d'entrée à côté de laquelle est gravée une fleur de lys. Deux petites fenêtres sont présentes sur les deux façades latérales. Aujourd'hui (2017) la digue est très dégradée et menace de s'affaisser par endroits. Le bâtiment présente également une importante fissure sur la façade aval et a été démuni de tous ses mécanismes et planchers. Selon l'actuelle propriétaire, Betty Moullec, les mécanismes auraient été emmenés dans un moulin à Nantes. Au début du XVe siècle, Christophe Garot, seigneur de Kerbren décide de construire un moulin à marée au lieu dit de Pont Minaouët à Trégunc. Un moulin à eau royal étant construit en amont, il doit d'abord obtenir l'accord des autorités concernées. Afin de juger de la faisabilité du projet, une assemblée se réunit en 1512. Elle est entre autre composée du sénéchal de Cornouaille, du procureur de Concarneau (représentant Anne de Bretagne, Reine de France) et de Christophe Garot lui-même. Le procès verbal établi à cette occasion émet un avis favorable au projet, mais cette première étape doit être validée par une visite du site qui vérifiera la compatibilité du fonctionnement du moulin à marée avec celui du moulin à eau. Ainsi, le 2 octobre 1513, le sénéchal, le receveur ordinaire de la juridiction de Concarneau, Christophe Garot, quelques nobles ainsi que des maçons et des gens de métiers, se réunissent pour examiner le projet.Le 17 octobre 1513, la Duchesse Anne et les représentants du roi Louis XII délivrent l'autorisation de construire le moulin. Il faudra cependant respecter la condition d'arrêter la retenue d'eau à environ « vingt toises » (40 m) en aval du moulin à eau.D'après les recherches récemment menées par Cyrille Maguer, historien local, le moulin compte en 1774 deux roues qui correspondent à un « moulin blanc » et un « moulin roux ». Le moulin blanc, qui broie le froment et le sarrasin, se compose d'une paire de meules faites en pierre de Champagne, mesurant cinq pieds et un pouce et demi de diamètre (environ 1,55 m) pour la meule tournante, et dix-neufs pouces d'épaisseur (environ 48 cm) pour la meule dormante.Le moulin roux quant à lui, réservé à l'orge et au seigle, fonctionne également avec une meule courante en pierre de Champagne qui mesure cinq pieds trois pouces et demi de diamètre (environ 1,60 m) et onze pouces trois lignes d'épaisseur (environ 29 cm).Au cours de son histoire, le moulin n'aura de cesse de changer de propriétaire. Cyrille Maguer relève notamment que le 30 novembre 1815, Louis Le Baccon vend ses droits sur plusieurs moulins en sa possession, dont celui de Pont Minaouët, à son frère Joseph Le Baccon, militaire à la retraite.A l'occasion d'un changement de meunier, le renable de 1819, terme qui désigne l'expertise qui dresse un état des lieux précis du moulin, mentionne toujours la présence d'un moulin blanc et d'un moulin roux. Le premier est constitué d'une paire de meules mesurant 1,67 m de diamètre, avec 20,25 cm d'épaisseur pour la mouvante et 21,6 cm pour la dormante. Les meules du moulin roux mesurent également 1,67 m de diamètre et sont d'une épaisseur de 15 et 17,5 cm. Outre les éléments propres à l'activité de meunerie, le document mentionne aussi les meubles et ustensiles présents comme par exemple « deux poêles à Crêpes […] un chaudron et une petite marinette », mais aussi les animaux de la propriété, soit trois cochons, deux vaches et deux chevaux. Le 20 septembre 1873, le journal Le Finistère publie l'annonce de la vente du moulin sur saisie immobilière. Le moulin est décrit sommairement selon son aspect extérieur puisque l’intérieur est alors inaccessible : « le dit moulin est fermé et abandonné ». On mentionne également dans la vente « un édifice ayant servi de crèche », « une parcelle de terre inculte, dite Jardin-Vian », l'étang « al-len » et la chaussée du moulin.Cyrille Maguer note pourtant que le moulin est encore occupé en 1876 par le meunier Yves Gerbes, qui a alors 65 ans, sa femme, leur petit fils Joseph Hervé et deux domestiques, Marie-Anne Keraven et Marie-Anne Beux. En 1891 le moulin, est occupé par des cultivateurs, les Dizet, et en 1901 c'est un marin pêcheur et sa famille, Joseph Michelet, qui y logent. Parallèlement à ces occupants qui se succèdent, les recherches de François Moullec, un des derniers propriétaire du moulin, relèvent que le moulin passe en 1897 de la famille Bouderelle à la famille Duval.La dernière habitante connue du moulin est Perrine Flatrès, personnage haut en couleur et marquant pour les riverains puisque cette dernière partage le moulin avec son bouc surnommé "Tad an eternel". Elle occupe le moulin dès 1921 et en 1926 arrive la famille Glémarec pour occuper la maison du meunier.Outre les propriétaires et meuniers qui s'y succédèrent, l'existence du moulin fut parsemée de nombreux faits divers comme la noyade du boucher Firmy Theberge en 1712, personnage emblématique de la ville, et trois noyades aux cours des années 1749 et 1716.Dans les années 1960, une tempête arrache la toiture du moulin. La famille Moullec, déjà propriétaire à l'époque en fait refaire une nouvelle. Ils en profiteront pour faire rehausser les murs d'une vingtaine de centimètres afin de consolider le bâtiment. Avant cette réfection, le moulin comptait deux cheminées, visibles sur une photo des années 1950. La famille Moullec fut aussi à l'origine de la dernière activité qui anima les rives du moulin en exploitant l'aval de l'étang pour la culture de moules et de palourdes.
Auteur(s) du descriptif : Nadolski Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Château du Hénant (Névez)
Edifice de plan allongé ; aile de dépendance en retour d'équerre et communs autour d'une cour centrale. Corps de logis flanqué d'une tour d'escalier polygonale dans l'angle et d'une tour carrée à l'une des extrémités.Ancien manoir du 1er quart du 16e siècle dont subsiste la tour d'escalier remarquable ainsi que l'aile nord. Restauration et agrandissement par l'architecte quimperois Gustave Bigot.
Auteur(s) du descriptif : Lauranceau Elise

Par : L'inventaire du patrimoine

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Benn m'oamp 'gostez an hentoù bras dre lec'h 'pasa

Par : Dastum

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A-benn 'oan da gostez an hentoù braz

Par : Dastum

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War-lerc'h ar gorventenn e Melven ha Kernevel [Apr
Marvet eo un den hag ur bern traoù a zo bet distrujet e Mêlwenn hag e Kernevel gant ar gorventenn spontus a zo bet. Fromet-tre eo an dud eno. [Les dégâts sont très nombreux après les tempêtes qui ont sévi à Melgven et à Kernevel, et un mort est à déplorer. Il va falloir beaucoup de temps et d'argent pour réparer tous les dégâts.]

Par : INA

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Boued fardet evit an dud kozh [Livraison de repas
E Eliant e vez servijet boued fardet d'an dud kozh a sav ar goulenn. Un digarez mat eo evito evit kenderc'hel da zebriñ a bep seurt traoù. [A Elliant, les personnes âgées se font livrer plusieurs repas par semaine, en liaison froide. Une bonne manière pour eux de continuer à manger varié, chez soi, quitte à payer un peu plus cher.]

Par : INA

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Château de Kerangosquer (Pont-Aven)
Edifice de plan massé composé d'un corps de logis rectangulaire augmenté d'un pavillon saillant sur la façade principale et d'une serre latérale. Maçonnerie appareillée avec soubassement, encadrements de baies, chaînes d'angle, corniche et lucarnes en pierre de taille.Château construit autour de 1900.
Auteur(s) du descriptif : Lauranceau Elise

Par : L'inventaire du patrimoine

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Riviere de Pont Aven, la cale de Kerdruc au port d

Par : Dastum

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Femme en costume et coiffe

Par : Dastum

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Bateau de liaison Archipel (Archipel des Glénan)
Bateau de service de l’école de voile assurant les liaisons entre Concarneau et les îles de l’Archipel des Glénan. Le cahier des charges prévoit qu’il soit insubmersible, qu’il puisse transporter 50 passagers ou 6 tonnes de charge et remorquer 5 ou 6 bateaux.Il est conçu comme léger et rapide, navigant bien dans une mer formée. C'est une construction classique en bordé sur membrures. Il a des échantillonnages supérieurs aux constructions classiques afin de supporter ragages et heurts. L’insubmersibilité est assurée par 3 cloisons étanches divisant la coque en 3 compartiments et 4 m2 de matériaux expansés. Il est toujours en service en 2014. Aujourd’hui il est perçu comme un bateau lourd (13 tonnes sans chargement), avec beaucoup d’inertie en comparaison aux bateaux modernes (l’Archipel parcourt 100 à 150 mètres sur son erre une fois le moteur arrêté). Il est franc, offrant une bonne réponse aux commandes. La coque est peinte en vert, jaune et blanc, du liston à la ligne de flottaison. Les dimensions de l’Archipel furent déterminées par la surface du pont devant accueillir 50 passagers. Le maître bau a été déterminé en fonction de la taille du pont, et reste quasiment identique du tableau au gaillard avant. La taille maximum de l’Archipel fut contrainte par les dimensions de l’atelier. Le moteur détermine la taille de l’hélice qui elle-même détermine le tirant-d’eau. Les formes de la carène ont été dessinées ensuite, plaçant les volumes des cales : formes avant maigres, œuvres mortes évasées afin d’éviter d’avoir un bateau mouillant.L’hélice (60 cm de diamètre environ) et le safran compensé sont avancés au maximum afin de gagner en maniabilité.A l’origine une propulsion mixte était prévue : un moteur diesel pour diminuer les risques d’incendie, robuste, simple, nécessitant un minimum d’entretien (résiste à l’eau de mer), un moteur Baudoin, 2 cylindres, 50CV, démarrage à l’air comprimé. Il s’est avéré être un peu faible et sera changé rapidement.Voilure sur le mât de charge : grand-voile à livarde et foc, permettant de mieux manœuvrer, de marcher mieux au vent de travers et de remédier à une panne de moteur.En 1962-63, le moteur est changé pour un plus puissant : moteur Baudoin, 3 cylindres, 75 CV, 2 tonnes.Depuis 2002-2003 : Moteur Volvo de 150 CV, 6 cylindres, 900 Kg. La puissance ne change pas car l’hélice est la même.Démarrage sans préchauffage, plus simple mais plus fragile : il ne résiste pas une immersion dans l’eau de mer, contrairement au moteur Baudoin.Le bateau Archipel est lancé le 21 juin 1959 à Concarneau où son baptême est célébré. Son parrain est Corentin Le Roy et sa marraine, madame Jean Laurent, femme du constructeur. Philippe HARLE (1931-1991), célèbre architecte naval français dessine l’Archipel en 1958. Philippe Harlé arrive au Centre nautique des Glénans en 1952, comme stagiaire, et devient vite moniteur, fort de son expérience de régatier sur Caneton. Salarié permanent de l’association, il est chargé de l’organisation des croisières, de la mise au point des règles de sécurité, des choix et de l’invention du matériel nautique. En 1955, il est directeur technique de l’école de voile. Il conçoit Archipel et un autre bateau de liaison, Pen a Men. Archipel est le premier bateau construit par l’atelier des Glénans, sous la direction et par Jean-Louis Goldschmid et Jean Laurent, l’un des charpentiers constructeurs de Sereine, devenu permanent de l’association. C'est un bateau de service dit « de liaison », à moteur.Les bateaux de liaison ont une place très importante dès les débuts de l’installation de l’école de voile sur le site de l’archipel des Glénan (Le Rebelle, La Chimère, Le Berceau du marin, La Diligence, La Perle, Archipel, Pen A Men, etc.).
Auteur(s) du descriptif : Brulé-Josso Stéphanie

Par : L'inventaire du patrimoine

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Encensoir et navette à encens
Navette avec cuillère.Encensoir et navette à encens réalisés par l'orfèvre rennais Jean-Baptiste Buchet en 1697.
Auteur(s) du descriptif : Rioult Jean-Jacques

Par : L'inventaire du patrimoine

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Gymnase du Porzou, allée de Coubertin (Concarneau)
Gymnase de type C 40 m x 20 m avec gradins de 300 places, les locaux annexes étant situés sous ceux-ci. Ossature métallique. Remplissage des pignons en parpaings et murs rideaux sur les façades principales.Le 16 septembre 1966, le conseil municipal approuve l'avant-projet de construction d'une salle omnisports au nouveau CES du Porzou, confié au cabinet Le Bail & Penven. Après l'abandon d'un premier projet estimé à 1,4 MF, l'arrêté d'approbation technique est signé le 27 novembre 1967 pour un équipement plus modeste, le permis de construire le 13 mars 1968. Les travaux sont adjugés le 21 septembre. La réception provisoire a lieu le 31 octobre 1969. Le 8 mai 1970, une convention est passée entre la ville et le lycée pour l'utilisation du gymnase.
Auteur(s) du descriptif : Bonnet Philippe

Par : L'inventaire du patrimoine

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Demeure dite château de Stang-ar-Lin, Beuzec-Concq
Château construit en 1902 par Gustave Bonduelle, conseiller général. Jardins en terrasse de 1905.
Auteur(s) du descriptif : Lauranceau Elise

Par : L'inventaire du patrimoine

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Plan de Concarneau

Par : Gallica

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Sardinière attendant l'arrivée des bateaux

Par : Dastum

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Concarneau : Fete des filets bleus, le char de la

Par : Dastum

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Istor De Gaulle hag an tri mousig (suite)

Par : Dastum

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Concarneau : Le bassin, bateaux de peche

Par : Dastum

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Istor Yann (suite)

Par : Dastum

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A Concarneau
La ville de Concarneau, fondée au Moyen Age, est située dans le Finistère Sud. Sa ville close accueille les touristes. Mais la principale activité économique de la ville est son port de pêche.

Par : INA

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