Le patrimoine de Concarneau Cornouaille Agglomération

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Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours
Plan en croix latine à vaisseau unique et à chevet plat avec niche. Clocher-mur avec chambre de cloches ajourée et flèche octogonale à crossettes encadrée par quatre gâbles. Gros oeuvre en pierre de taille et moellon de granite, remploi des portes ouest et sud du 16e siècle dans. Nef obscure avec lambris de couvrement. Sol couvert de dalles de granite. Murs enduits de ciment peint en blanc et orange dans la nef, saumon dans le choeur.L'ancienne chapelle dédiée à saint Roch puis à saint Cloud était en ruines en 1782 ; elle fut rebâtie en 1843 par Yves Le Bihan, curé d'Elliant, selon le cartouche placé au-dessus du porche occidental. Les baies ouest et sud sont des remplois du 16e siècle.
Auteur(s) du descriptif : Fauchille Gwénaël

Par : L'inventaire du patrimoine

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Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle
Plan en croix latine, vaisseau unique, chevet plat auquel s'adosse une sacristie en moellon et à comble à surcroît au nord obturant une partie de la maîtresse-vitre. Façade ouest surmontée d'une chambre de cloches ouverte et coiffée d´une flèche hexagonale ajourée et encadrée de quatre pinacles à sa base. Gros oeuvre en grand appareil régulier en pierre de taille de granite et à l'intérieur en moellon de granite enduit à l'exception des encadrements des baies et des chaînages d´angle en pierre de taille apparente. Fausse voûte en berceau segmenté peinte en blanc. Sol couvert de dalles de granite.La chapelle passe pour être une fondation d'Antoine du Perrier, seigneur de Coatcanton en 1516 (blason sur le pignon est). Elle a été partiellement reconstruite entre 1749 et 1769 (transept et choeur), puis agrandie en 1825 (allongement de la nef et réparation du clocher). La date de 1749 apparaît au-dessus de la fenêtre du transept nord. Les travaux d'agrandissement sont réalisés en 1829 par l´entrepreneur Le Blanc de Quimperlé. La sacristie porte la date de 1827 sur le linteau de la porte. Une campagne de restauration a eu lieu entre 1998 et 2003.
Auteur(s) du descriptif : Fauchille Gwénaël

Par : L'inventaire du patrimoine

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Église paroissiale Saint-Joseph
Plan en croix latine à trois vaisseaux. Chevet à pans coupés. Sacristie au nord au niveau de la cinquième travée. Porche sud hors-oeuvre dans l´alignement de la troisième travée. Porte occidentale en arc brisé inscrite dans un avant-corps coiffée d'un clocher à chambre de cloches ajourée, amortie d´une flèche hexagonale à crochets. Gros oeuvre en moellon enduit à l´exception de l´élévation occidentale et des encadrements des baies et des chaînages d´angle, en pierre de taille. Deux chapelles latérales, l´une au nord, l´autre au sud, au niveau de la septième travée, formant un faux-transept. Nef à sept travées couverte d'un lambris peint en bleu avec entraits à engoulants. Arcades en arc brisé pénétrant directement dans les piliers carrés chanfreinés. Sol couvert de dalles de granite.Eglise construite d'après les plans de l´architecte diocésain Joseph Bigot entre 1874 et 1875, par Louis Bergé entrepreneur de Pont-Aven et par Jean-Louis Le Naour pour le clocher. L´étroitesse du terrain acquis par la commune pour la construction de cet édifice a guidé le plan et notamment la réalisation d´un faux-transept.
Auteur(s) du descriptif : Fauchille Gwénaël

Par : L'inventaire du patrimoine

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Moulin à marée de Pont-Minaouët, puis maison (Trég
Le moulin de Pont Minaouët se trouve à cheval sur les communes de Lanriec et de Trégunc, au fond de l'anse du Minaouët où se jette le ruisseau éponyme. Le moulin se situe à l’extrémité d'une courte digue rectiligne constituée de larges dalles de pierres, construction qui rappelle la digue du moulin à marée du Hénan à Névez, à quelques kilomètres de là. Le bâtiment repose presque entièrement sur la digue et déborde de seulement 1 m environ en aval. L'ancienne porte mer a été couverte d'une dalle béton et le coursier Est a été élargi, une vanne supplémentaire a aussi été créée après les années 1960. La digue présente également un petit renfoncement qui permettait aux passagers des bateaux qui s'y amarraient de débarquer plus facilement. Selon le rapport de la faculté de Droit et de Sciences économiques de Brest sur les micro-centrales marémotrices sur le littoral breton (1983), l'étang se remplit à partir d'un coefficient de 70. Le moulin s'organise selon un plan carré. Le mur de la façade aval présente un fruit destiné à préserver le bâtiment de l'enfoncement dans la vase. Les murs du moulin sont constitués en pierres de taille en granit et sont surmontés d'une rangée de pierres plates en légère saillie. Cette rangée est particulièrement visible puisqu'en changeant la toiture qui s'était envolée suite à une tempête, les propriétaires en ont profité pour surélever la charpente par un bandeau de pierres censé rigidifier le bâtiment. Un escalier extérieur en pierre creusé dans la digue permet d'accéder au sous -sol du moulin. Dans ce sous-sol, deux galeries latérales correspondent à l'espace nécessaire pour relier les roues au mécanisme intérieur et une troisième galerie perce la façade aval. Toutes trois présentent des voûtes plates réalisées en dalles de pierre.Comme pour le moulin du Hénan à Nevez, des témoignages locaux et des corbeaux en pierre, encore visibles aujourd'hui, laissent penser que les planchers auraient été conçus comme des planchers « flottants » au sens premier du terme, c'est à dire qu'ils pouvaient se soulever avec la marée. Si Maurice Damas, pionnier des recherches dans ce domaine, donne crédit à cette hypothèse, J-L. Boithias et A. de La Verhne, également spécialistes du sujet émettent certaines réserves. D'après eux, une « telle imprévoyance » de la part du meunier est « difficilement crédible quand on connaît la disposition d'esprit de ces « ouvriers de la mer » qu'étaient les meuniers veillant au « grain » ». Le bâtiment est surmonté d'un toit en pavillon en ardoise. La façade aval présente une cheminée dans l'angle et la façade amont accueille la porte d'entrée à côté de laquelle est gravée une fleur de lys. Deux petites fenêtres sont présentes sur les deux façades latérales. Aujourd'hui (2017) la digue est très dégradée et menace de s'affaisser par endroits. Le bâtiment présente également une importante fissure sur la façade aval et a été démuni de tous ses mécanismes et planchers. Selon l'actuelle propriétaire, Betty Moullec, les mécanismes auraient été emmenés dans un moulin à Nantes. Au début du XVe siècle, Christophe Garot, seigneur de Kerbren décide de construire un moulin à marée au lieu dit de Pont Minaouët à Trégunc. Un moulin à eau royal étant construit en amont, il doit d'abord obtenir l'accord des autorités concernées. Afin de juger de la faisabilité du projet, une assemblée se réunit en 1512. Elle est entre autre composée du sénéchal de Cornouaille, du procureur de Concarneau (représentant Anne de Bretagne, Reine de France) et de Christophe Garot lui-même. Le procès verbal établi à cette occasion émet un avis favorable au projet, mais cette première étape doit être validée par une visite du site qui vérifiera la compatibilité du fonctionnement du moulin à marée avec celui du moulin à eau. Ainsi, le 2 octobre 1513, le sénéchal, le receveur ordinaire de la juridiction de Concarneau, Christophe Garot, quelques nobles ainsi que des maçons et des gens de métiers, se réunissent pour examiner le projet.Le 17 octobre 1513, la Duchesse Anne et les représentants du roi Louis XII délivrent l'autorisation de construire le moulin. Il faudra cependant respecter la condition d'arrêter la retenue d'eau à environ « vingt toises » (40 m) en aval du moulin à eau.D'après les recherches récemment menées par Cyrille Maguer, historien local, le moulin compte en 1774 deux roues qui correspondent à un « moulin blanc » et un « moulin roux ». Le moulin blanc, qui broie le froment et le sarrasin, se compose d'une paire de meules faites en pierre de Champagne, mesurant cinq pieds et un pouce et demi de diamètre (environ 1,55 m) pour la meule tournante, et dix-neufs pouces d'épaisseur (environ 48 cm) pour la meule dormante.Le moulin roux quant à lui, réservé à l'orge et au seigle, fonctionne également avec une meule courante en pierre de Champagne qui mesure cinq pieds trois pouces et demi de diamètre (environ 1,60 m) et onze pouces trois lignes d'épaisseur (environ 29 cm).Au cours de son histoire, le moulin n'aura de cesse de changer de propriétaire. Cyrille Maguer relève notamment que le 30 novembre 1815, Louis Le Baccon vend ses droits sur plusieurs moulins en sa possession, dont celui de Pont Minaouët, à son frère Joseph Le Baccon, militaire à la retraite.A l'occasion d'un changement de meunier, le renable de 1819, terme qui désigne l'expertise qui dresse un état des lieux précis du moulin, mentionne toujours la présence d'un moulin blanc et d'un moulin roux. Le premier est constitué d'une paire de meules mesurant 1,67 m de diamètre, avec 20,25 cm d'épaisseur pour la mouvante et 21,6 cm pour la dormante. Les meules du moulin roux mesurent également 1,67 m de diamètre et sont d'une épaisseur de 15 et 17,5 cm. Outre les éléments propres à l'activité de meunerie, le document mentionne aussi les meubles et ustensiles présents comme par exemple « deux poêles à Crêpes […] un chaudron et une petite marinette », mais aussi les animaux de la propriété, soit trois cochons, deux vaches et deux chevaux. Le 20 septembre 1873, le journal Le Finistère publie l'annonce de la vente du moulin sur saisie immobilière. Le moulin est décrit sommairement selon son aspect extérieur puisque l’intérieur est alors inaccessible : « le dit moulin est fermé et abandonné ». On mentionne également dans la vente « un édifice ayant servi de crèche », « une parcelle de terre inculte, dite Jardin-Vian », l'étang « al-len » et la chaussée du moulin.Cyrille Maguer note pourtant que le moulin est encore occupé en 1876 par le meunier Yves Gerbes, qui a alors 65 ans, sa femme, leur petit fils Joseph Hervé et deux domestiques, Marie-Anne Keraven et Marie-Anne Beux. En 1891 le moulin, est occupé par des cultivateurs, les Dizet, et en 1901 c'est un marin pêcheur et sa famille, Joseph Michelet, qui y logent. Parallèlement à ces occupants qui se succèdent, les recherches de François Moullec, un des derniers propriétaire du moulin, relèvent que le moulin passe en 1897 de la famille Bouderelle à la famille Duval.La dernière habitante connue du moulin est Perrine Flatrès, personnage haut en couleur et marquant pour les riverains puisque cette dernière partage le moulin avec son bouc surnommé "Tad an eternel". Elle occupe le moulin dès 1921 et en 1926 arrive la famille Glémarec pour occuper la maison du meunier.Outre les propriétaires et meuniers qui s'y succédèrent, l'existence du moulin fut parsemée de nombreux faits divers comme la noyade du boucher Firmy Theberge en 1712, personnage emblématique de la ville, et trois noyades aux cours des années 1749 et 1716.Dans les années 1960, une tempête arrache la toiture du moulin. La famille Moullec, déjà propriétaire à l'époque en fait refaire une nouvelle. Ils en profiteront pour faire rehausser les murs d'une vingtaine de centimètres afin de consolider le bâtiment. Avant cette réfection, le moulin comptait deux cheminées, visibles sur une photo des années 1950. La famille Moullec fut aussi à l'origine de la dernière activité qui anima les rives du moulin en exploitant l'aval de l'étang pour la culture de moules et de palourdes.
Auteur(s) du descriptif : Nadolski Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Robe blanche et cravate rouge
Extrait du film de Victoria Llanso et Jean Barral. La communion solennelle de Noella Gouriou est l'occasion de partager la vie quotidienne d'une famille ouvrière du Sud-Finistère, entre les communes de Trégunc et Concarneau.

Par : INA

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Château de Kerminaouët (Trégunc)
Edifice de plan allongé comportant un corps de logis rectangulaire accosté d'une tour hors-oeuvre. Maçonnerie de moellon avec encadrements de baies, lucarnes et fronton en pierre de taille.Château construit autour de 1900 par Charles Chaussepied, architecte à Quimper, sur le site d'un ancien manoir transformé en communs et partiellement détruit. Chapelle du 18e siècle restaurée. En 1870, un projet de restauration avait été étudié par l'architecte rennais Arthur Regnault et abandonné.
Auteur(s) du descriptif : Lauranceau Elise

Par : L'inventaire du patrimoine

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Château du Hénant (Névez)
Edifice de plan allongé ; aile de dépendance en retour d'équerre et communs autour d'une cour centrale. Corps de logis flanqué d'une tour d'escalier polygonale dans l'angle et d'une tour carrée à l'une des extrémités.Ancien manoir du 1er quart du 16e siècle dont subsiste la tour d'escalier remarquable ainsi que l'aile nord. Restauration et agrandissement par l'architecte quimperois Gustave Bigot.
Auteur(s) du descriptif : Lauranceau Elise

Par : L'inventaire du patrimoine

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conversation : l'équipage

Par : Dastum

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War-lerc'h ar gorventenn e Melven ha Kernevel [Apr
Marvet eo un den hag ur bern traoù a zo bet distrujet e Mêlwenn hag e Kernevel gant ar gorventenn spontus a zo bet. Fromet-tre eo an dud eno. [Les dégâts sont très nombreux après les tempêtes qui ont sévi à Melgven et à Kernevel, et un mort est à déplorer. Il va falloir beaucoup de temps et d'argent pour réparer tous les dégâts.]

Par : INA

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Boued fardet evit an dud kozh [Livraison de repas
E Eliant e vez servijet boued fardet d'an dud kozh a sav ar goulenn. Un digarez mat eo evito evit kenderc'hel da zebriñ a bep seurt traoù. [A Elliant, les personnes âgées se font livrer plusieurs repas par semaine, en liaison froide. Une bonne manière pour eux de continuer à manger varié, chez soi, quitte à payer un peu plus cher.]

Par : INA

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Le barde breton E. Cueff, Pont Aven
Précision sur les personnes représentées : Cueff, Emile (barde)

Par : Dastum

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Pont Aven : Pardon des fleurs d'ajoncs, leurs maje
Précision sur les personnes représentées : Botrel, Théodore (barde)

Par : Dastum

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Tours de Saint-Rustéphan

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Encensoir et navette à encens
Navette avec cuillère.Encensoir et navette à encens réalisés par l'orfèvre rennais Jean-Baptiste Buchet en 1697.
Auteur(s) du descriptif : Rioult Jean-Jacques

Par : L'inventaire du patrimoine

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Gymnase du Porzou, allée de Coubertin (Concarneau)
Gymnase de type C 40 m x 20 m avec gradins de 300 places, les locaux annexes étant situés sous ceux-ci. Ossature métallique. Remplissage des pignons en parpaings et murs rideaux sur les façades principales.Le 16 septembre 1966, le conseil municipal approuve l'avant-projet de construction d'une salle omnisports au nouveau CES du Porzou, confié au cabinet Le Bail & Penven. Après l'abandon d'un premier projet estimé à 1,4 MF, l'arrêté d'approbation technique est signé le 27 novembre 1967 pour un équipement plus modeste, le permis de construire le 13 mars 1968. Les travaux sont adjugés le 21 septembre. La réception provisoire a lieu le 31 octobre 1969. Le 8 mai 1970, une convention est passée entre la ville et le lycée pour l'utilisation du gymnase.
Auteur(s) du descriptif : Bonnet Philippe

Par : L'inventaire du patrimoine

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Plan de Concarneau

Par : Gallica

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Concarneau : Fete des filets bleus, costumes de Po

Par : Dastum

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Concarneau : Ville close, les fortifications

Par : Dastum

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A Concarneau
La ville de Concarneau, fondée au Moyen Age, est située dans le Finistère Sud. Sa ville close accueille les touristes. Mais la principale activité économique de la ville est son port de pêche.

Par : INA

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Les Glénans ; ile Saint-Nicolas ; au fond ile de P

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Sémaphore de Beg Meil ; canon et menhir à Concarne

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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