Loguivy de la Mer
Loguivy de la Mer
de Pierre Gout
20'12"/1952/35mm/noir & blanc/France/Documentaire
Image : Georges Delaunay, Roger Glaise
Texte de Claude Roy dit par Jean Servais
Montage : Lola Barbache
Production : Procinex
Distribution : Cinémathèque de Bretagne : Brest
Tel : +33(0)2 98 43 53 55 - diffusion.culturelle@cinematheque-bretagne.fr
Un petit port breton sendort : la pêche individuelle et côtière se meurt à limage de François, vieux marin proche de la retraite. La seule solution, cest de se regrouper en coopérative pour acheter un chalutier à moteur. Cinq jeunes marins aident à la reconstruction du phare des Roches-Douvres pour acheter leur bateau « le Tourmentin ». Mi-fiction, mi-documentaire, ce film illustre les propositions du Parti Communiste Français de l'époque sur la pêche. Il reste aujourd'hui un bien beau témoignage de la réalité quotidienne à Loguivy. En Bretagne aussi, cinématographiquement, il était possible de faire chanter les lendemains.
La restauration de ce film a été rendue possible grâce aux Archives françaises du film en mai 2006.
Un petit port breton s'endort: la pêche individuelle et côtière se meurt à l'image de François, vieux marin proche de la retraite. La seule solution, c'est de se regrouper en coopérative pour acheter un chalutier à moteur. Cinq jeunes marins aident à la reconstruction du phare des Roches-Douvres pour acheter leur bateau "le Tourmentin". Mi-fiction, mi-documentaire, ce film illustre les propositions du Parti Communiste Français de l'époque sur la pêche. Il reste aujourd'hui un bien beau témoignage de la réalité quotidienne à Loguivy. L'acquisition et la diffusion d'une copie de ce film a été permise par une subvention de la Mairie de Ploubazlanec.
Mi-fiction, mi-documentaire filmé à Loguivy de la Mer en 1952.
Le port, l'église de Loguivy de la Mer. La quotidien des Loguiviens: deux Bretonnes en coiffe épluchent des pommes de terre et écosse des haricots, une femme nourrit une vieille femme, un homme va au café des marins, les hommes ramendent les filets, les femmes sont au lavoir. Présentation de l'équipage du langoustier "Le Tourmentin". François, vieux marin, va relever ses casiers. Il mange à bord, relève ses casiers, il a pêché un homard. La reconstruction du phare des Roches Douvres. Pêche au filet de la langouste sur Le Tourmentin. La vedette ravitaille le phare. Les ouvriers chargent les provisions, puis ils taillent les pierres du soubassement ovale du phare. Le chantier de Lézardrieux où sont également taillées les pierres de granit rose. Tous rentrent manger. Chez François, sa femme Marianne a préparé le repas. Ils le mangent et parlent en breton. Loguivy de la Mer sous la pluie.
Les pêcheurs du Tourmentin déchargent leurs langoustes et les donnent au mareyeur. Louis, un des équipier, nettoie le pont tout en guettant sa fiancée Mari-Louise, serveuse à l'hôtel du Grand Rocher. Louis et Mari-Louise se retrouvent devant la baie. Le port, le lavoir, les maisons à Loguivy de la Mer.
L'acquisition d'une copie de ce film a été permise par une subvention de la Mairie de Ploubazlanec et de la Région Bretagne. Sa restauration a été faite par les Archives françaises du film en mai 2006.
N° de visa dans le cadre du programme aventures humaines :
Goémons N°7956 du 23/07/1948
Loguivy de la Mer N°12237 du 20/12/1951
Mon ami Pierre N°11280 du 19/03/1951
Claude Roy
De son vrai nom Claude Orland, journaliste et écrivain, il a écrit de nombreux textes pour les enfants, en particulier chez Gallimard. Décédé à l'âge de 82 ans, Claude Roy avait touché à toutes les facettes de l'écriture : poèmes, critiques, mémoires, romans, chroniques de journaliste, récits de voyages, livres pour enfants, portraits d'artistes.
Résistant, il adhère au Parti communiste en 1944. Journaliste, il écrit des chroniques dans Libération, des articles dans Combat, se fait critique d'art et critique littéraire. Il gardera cette vocation jusqu'au bout, chroniqueur de la société, de l'existence. Il est exclu du PCF en 1956 pour avoir critiqué l'invasion de Budapest par les Soviétiques. Il rencontre en 1958 la comédienne Loleh Bellon qui devient son épouse. Grâce à elle et à travers son amitié avec Gérard Philipe, il se rapproche du monde du théâtre.
Par : Cinémathèque de Bretagne