Nos documents sur le beurre

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Maquette de saline
Maquette d'une saline du 19e siècle. Reconstitution à l'échelle d'un atelier de saunier, réalisée en bois, plâtre, polyester et carton avec les scènes suivantes : Les grèves sont labourées.Les sauniers ameublissent le terrain.Le sablon est dragué avec un havet (grand râteau).Le sablon séjourne sur la grève.Le sablon est transporté dans les tombereaux.Une saunière va puiser de l´eau de mer dans la réserve.Les sauniers taillent 25 mottes de sablon dans l´erreu.Les mottes sont déposées sur la fosse à filtre.Un saunier verse de l´eau de mer sur la fosse à filtre.Usine à sel.Maisons de sauniers.Histoire des salines : du sel dans la baieDès la préhistoire, le sel fut utilisé pour l´alimentation et la conservation des denrées. Dans la baie de St Brieuc, on a extrait le sel du sable des grèves.L´ancêtre des salines ignigènes : le briquetage : Dans le sud de la Bretagne, le sel est obtenu par simple évaporation de l´eau de mer, ce sont les salines « solaires » ou marais salants. Dans le nord de la Bretagne, faute d´ensoleillement suffisant, la récolte du sel est pratiquée, dès le Bronze final (900 ans avant Jésus-Christ/200 ans après Jésus-Christ), selon la technique du « briquetage ». On fabrique des pains de sel à partir d´une saumure (eau concentrée en sel) que l´on fait bouillir sur un foyer. La technique des bouilleurs de sel gaulois ressemble fort à celle pratiquée des siècles plus tard dans la baie, mais l´état actuel des recherches ne permet pas d´établir une continuité dans l´activité.Les salines ou la technique ignigène : La technique « ignigène » (du latin « ignis » : feu) a été pratiquée du 11e siècle au 19e siècle, sur les Côtes de la Manche (baies de Somme, du Mont St Michel et de St Brieuc). Elle consiste à réaliser une saumure à partir du sablon (sable très fin chargé de sel) récolté sur la grève. Celle-ci sera chauffée et évaporée pour obtenir des pains de sel.Evolution des salines jusqu´à la fin du 18e siècle : Les salines du fond de l´anse d´Yffiniac sont mentionnées pour la 1ère fois en 1084. Les Grévassins vivaient alors principalement de cultures (froment, blé noir, orge).En 1405, les comptes de la châtellenie de Lamballe révèlent l´existence de 4 salines à Hillion. La Bretagne est alors exempte de « gabelle », l´impôt royal sur le sel, mais les seigneurs locaux perçoivent des droits sur celui-ci. Le sel était surtout utilisé par les populations riveraines pour relever des aliments plutôt insipides (avoine, blé noir), conserver les viandes et surtout saler les beurres. En 1742, Langueux comptait 17 sauniers.Marchands de sel : entre mer et terreL´activité salicole s´intensifie à Langueux au cours de la première moitié du 19e siècle. Au coeur des échanges, le sel devient la plaque tournante de l´économie locale.L´importance des salines au 19e siècle : L´importance des salines de Langueux ne cesse de croître pendant le premier tiers du 19e siècle. Le recensement de 1816 dénombre 29 salines à Langueux, puis 47 en 1833, 2 à Yffiniac, 2 à Hillion. Le sel était vendu par les sauniers ou par des négociants dans tout le département et jusqu´en Normandie. Il alimentait les pêcheries et les sécheries de l´Amirauté de Saint-Brieuc. Dans les communes rurales, il était échangé contre des céréales et certains légumes. L´activité salicole profitait aux maraîchers des communes proche de la baie : ceux-ci aidaient les sauniers à récolter le sablon et les ravitaillaient en bois. La cuisson de la saumure nécessitait en effet plus de 4 000 fagots par an par saline.Selon le relevé de cadastre (J. H. Clément) :Le cadastre des Grèves de Langueux de 1847 recense 23 « usines à sel » de taille variable, elles peuvent atteindre 40 m2. Les salines ou usines à sel étaient concentrées sur une étroite frange littorale à proximité des habitations.Production du sel dans la baie au 19e siècle : En 1835, une saline pouvait produire 5000 kg de sel par an et fournir la consommation annuelle de 2500 personnes. La production de l´ensemble des salines de la baie représente la consommation de près de 42 000 personnes à cette même époque.Gabelous et trafiquants : En 1790, la gabelle est supprimée par l´Assemblée constituante. Mais en 1806, Napoléon instaure un droit sur la production de sel, applicable sur tout le territoire. Les douanes sont chargées de la répression des fraudes. En 1808, ces activités sont assurées par deux brigades de douaniers appelés « gabelous », 6 hommes à Yffiniac, 12 aux Grèves de Langueux. Pour échapper à l´impôt, les sauniers s´adonnent au trafic et à la contrebande ; ils vendent dans les campagnes le sel noir, résidu de mauvaise qualité qui contenait beaucoup de plomb."Un enfant de nos grèves portait sur le dos le sel de contrebande pour le vendre dans les fermes voisines de St Brieuc. Traqué par les agents de police, il les suit devant M. Le Procureur du Roi. Arrivé là, quel désappointement ! Ils ne voient plus sur l´épaule qu´un sac complètement vide. Notre jeune industriel avait fait une large ouverture avec son couteau au fond du sac et semé sans bruit le sel qui devait le perdre" (anecdote de contrebande relevée auprès des archives communales vers 1870).La fin des salines : Plainte des sauniers lors du projet de dessèchement de l´anse en 1833 :On verra si la suppression des salines ne leur porterait pas un coup terrible, si cette commune, aujourd´hui peuplée et florissante, ne deviendrait pas déserte et misérable.La fin d´une activité : Vers 1860, le déclin du sel est général dans tout l´Ouest. En 1852, Langueux ne compte déjà plus que 10 ou 12 salines en activité sur les 45 existantes. Les nombreuses taxes, les conditions de travail précaires et la concurrence avec le sel raffiné eurent raison de l´industrie du sel dans les grèves.La rusticité des bâtiments et l´action corrosive du sel ont rendu impropre leur reconversion en maisons d´habitation. On constate qu´aucun vestige matériel, témoin de l´activité des salines, n´a pu être conservé.Lorsque l´industrie du sel périclita, les sauniers se consacrèrent principalement au maraîchage qu´ils exerçaient déjà de manière saisonnière. Ils continuèrent à parcourir les divers marchés pour écouler leur production. Cette mutation préfigure la future et principale activité des Langueusiens.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Hotte à coques
Hotte de forme ovale à fond plat entièrement tressée à la main, équipée d'une corde pour le portage en bandoulière. Utilisée pour contenir et transporter des coquillages, en particulier des coques. Portée sur le bas du dos, il tient parfaitement dans la position penchée : d'un geste de la main, le pêcheur peut déposer sa pêche dans ce récipient.Hotte fabriquée artisanalement par Monsieur Delanoë, fabricant de hottes à Lermot (Hillion) en 1957. Don de la famille Briens de Langueux au Musée d'art et d'histoire de Saint-Brieuc.Les femmes qui traversaient la filière pour pêcher les coques avaient la peau un peu comme les grenouilles, toute fripée par le soleil et le vent (témoignage de Henri, pêcheur à pied).Les pêcheuses de coques allaient de Cesson à Langueux jusqu'à Planguenoual et parcouraient la côte du Val-André pour pêcher les coquillages, qu'elles transportaient ensuite à dos de mulet jusqu'à la station de gare la plus proche. De grandes hottes arrimées aux flancs de l'animal remplaçaient les paniers de pêche et les hottes utilisées à la grève.Jusque dans les années 1980, les Cessonnaises étaient spécialisées dans la pêche des « farains » (bigorneaux) qu´elles cuisaient et vendaient dans des cornets.De nombreuses femmes d´ouvriers ou de pêcheurs pêchaient jusqu' à 40 kg de coques par jour, quelque soit le temps, à pied ou avec âne et charrette sur la grève. Au retour, les coques étaient cuites puis vendues de porte à porte à la « bolée », mesure locale, ou lors des courses de chevaux sur les grèves. Elles pouvaient aussi être vendues fraîches aux « Surchamptiers » ou par voie de chemin de fer jusqu´à La Rochelle.Les coques légèrement cuites, consommées avec du pain et du beurre furent longtemps le plat traditionnel du dimanche soir.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Détail de la façade d'un Hôtel du XVIe siècle, rue
Détails de la façade de la première maison des Doublet, rue Saint-Jacques (hôtel du 16ème siècle), statuettes en bois

Par : Archives municipales de Sa

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BRETAGNE Finistère - CONCARNEAU, l'Eglise Notre Da
Concarneau.- Le phare, des maisons, la criée, la chapelle Notre-Dame de Bon Secours et le calvaire. Une publicité sur un bâtiment pour le Petit-Beurre Lu, Lefèvre-Utile.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Finistère - Environs d'HUELGOAT SAINT-HERBOT Intér
Plonévez-du-Faou.- La clôture à balustres du choeur surmonté d'un calvaire, intérieur de la chapelle Saint-Herbot. Deux petits autels de pierre, situés devant la clôture, recevaient autrefois l'un le beurre, l'autre les queues de vache, offerts à Saint-Herbot le jour du pardon.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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SAINT-HERBOT.- Chapelle Saint-Herbot
Plonévez-du-Faou.- La clôture à balustres du choeur surmonté d'un calvaire, intérieur de la chapelle Saint-Herbot. Deux petits autels de pierre, situés devant la clôture, recevaient autrefois l'un le beurre, l'autre les queues de vache, offerts à Saint-Herbot le jour du pardon. Autels sur lesquels sont déposées, en offrande, les queues de boeufs et de vaches le jour du pardon de Saint-Herbot (patron des bêtes à cornes) afin qu'il étende sa protection sur ces animaux.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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ROSPORDEN - La Place au Beurre
Rosporden.- La place au Beurre. Un petit groupe d'habitants pose au premier plan. Magasin Gloanec, perruquier. Sur un pignon de maison, affichage public et affiches publicitaires pour Vichy Célestins, Picon, Bitter Secrestat, Ripolin.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Quatrième épisode – K’Actus 2004
K’Actus, le journal quotidien du festival K-Barré – Forum des arts 2003. Au sommaire de cette émission : Du rock, la bamba, une interview, du jonglage, de la pelouse, le western spaghetti, de la confiture, du muscadet, du beurre et des beignets, un photomaton, des pièces de théâtre, la grande histoire des indiens (avec du ketchup), Pain Beurre et Cinéma, Odyssé, Kazou, du modelage avec Triepot, Amanda Altaï et l’Agenda karaoke – Starring : Billy DOM, Billy DAM, Wendy (as the boss), Cindy and Beasty Billy Boob.

Par : L'aire d'u

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La Place au beurre : [carte postale]
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Carte postale

Par : Yroise - bibliothèque numé

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St-BRIEUC - Détails de la façace d'un Hôtel du XVḞ
Rue Saint-Jacques, dite Rue au Beurre, appelée Maison des Doublets, premiers imprimeurs Briochins.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Le Grenier du Siècle à Nantes
Dans l'ancienne usine LU, Nantes ferme le siècle en créant le Grenier du Siècle, lieu de dépôt d'objets représentatifs du XXe siècle, qui seront consignés durant 100 ans. Un descendant de l'inventeur du célèbre petit-beurre Lu vient en déposer la recette.

Par : INA

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Istoarioù diaoul ha laer-amann [Des histoires de d
Artistide Herrio a gont deomp amañ istoarioù bet klevet gantañ en e vugaleaj er menaj e Ploue. [Aristide Herrio nous raconte des histoires qu'il a entendues enfant quand il était à la ferme à Plouay.]

Par : INA

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Maison, ruelle Sainte Barbe (Châteaugiron)
Gros oeuvre en moellons de schiste. Les encadrements des baies sont en brique.Maison située en fond de cour de la 2e moitié du 19e siècle avec partie commerciale en rez-de-chaussée et entrepôts mitoyens. Au début du 20e siècle s'y situait un marchand d'oeufs et de beurre.
Auteur(s) du descriptif : Orain Véronique

Par : L'inventaire du patrimoine

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SAINT-HERBOT (Finistère) L'Eglise, Statue de bois
Plonévez-du-Faou.- Un autel où sont déposées des queues de vaches, situé devant la clôture à balustres du choeur, intérieur de la chapelle Saint-Herbot. Sur la droite, une Piéta. Deux petits autels de pierre, situés devant la clôture, recevaient autrefois l'un le beurre, l'autre les queues de vache, offerts à Saint-Herbot le jour du pardon.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Quimper, fonds de cartes postales : places et rues
Ce recueil numérique comprend 56 cartes postales représentant différentes rues et places de Quimper : place Maubert, place Saint-Corentin, place au Beurre et place Terre-au-Duc ; avenue de la Gare, boulevard de l'Odet et boulevard de Kerguélen ; rue Sainte-Catherine, rue du Parc, rue Kerhéon, rue Royale (actuelle rue Elie Fréron), rue du Lycée, rue du Guéodet, rue du chapeau-Rouge et rue Saint-Mathieu ; les Halles.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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SAINT-HERBOT (Finistère).- A l'Eglise, Statue de b
Plonévez-du-Faou.- Un autel où sont déposées des queues de vaches, situé devant la clôture à balustres du choeur, intérieur de la chapelle Saint-Herbot. Sur la droite, une Piéta. Deux petits autels de pierre, situés devant la clôture, recevaient autrefois l'un le beurre, l'autre les queues de vache, offerts à Saint-Herbot le jour du pardon.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Zebda aux Rencontres Trans Musicales de Rennes (19
II y a des groupes aux textes creux, y’a ceux qui dégomment illico. Y'a les métissages actuels, les faux coloris médiatiques, y'a le feeling, y'a la maîtrise. A la croisée de ces méandres y'a la tribu Zebda (beurre en arabe), trois mâchoires féroces et harnachées qui revendiquent la partialité. Leur gilet pare-balles, c’est quatre musiciens qui sont autant d’outrages sur l’échelle de Richter. Musicalement, Zebda est un cocktail d’influences magistralement dosées. Rhythm’n blues, funk, rap, reggae, saupoudrés de touches africaines et moyen-orientales. Y font danser les éléphants ! Paroles !

Par : Association Trans Musicale

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Al laezh e Breizh [La production et la transformat
Ur beizantez o werzhañ amann war ar marc'had ha daou saver saout, tad ha mab, o kontañ ar cheñchamantoù 'zo bet en o ziegezh evit modernaaat : meur a zoare a zo da broduiñ laezh e Breizh e 1972, un nebeut mizioù a-raok brezel al laezh. [De la paysanne qui vend son beurre sur les marchés à l'exploitation familiale – père et fils – qui a modernisé son installation pour produire plus de lait, un aperçu de la production laitière en Bretagne, quelques mois avant la grève des livraisons, la célèbre guerre du lait menée dans l'Ouest pour obtenir de meilleurs prix. ]

Par : INA

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Maison, 19 place du Poids Public (Vannes)
Maison à pan de bois à plan double en profondeur implantée sur une plus large parcelle que sa voisine. La maison a perdu son encorbellement d'origine, laissant apparaître entre les deux sablières (basse et haute) les abouts de solives. Elle montre 2 étages carrés et un étage de comble. Les étages sont desservis par un escalier en vis en bois et noyau central, hors oeuvre. L'escalier comprend en demi-étage les vestiges d'anciennes latrines (mentionnées dans les archives). Les encadrements des portes d'entrées intérieures chanfreinées remontent au 16e siècle.Maison reconstruite au 16e siècle sur l'emplacement d'une maison signalée dans le rentier de 1455-1458. D'après les archives de la réformation, la maison est déclarée appartenir en 1677 à Claude de Francheville, sieur de Truscat, avec celle également donnant sur la place des Lices (n°7) aujourd'hui reconstruite. Les archives mentionnent en effet un ensemble de deux maisons lui appartenant qui s'inscrivent sur cette parcelle traversante. Le soubassement, les encadrements des ouvertures et l'escalier en vis qui dessert les étages montrent que la maison peut remonter au 16e siècle ; soulignée en jaune sur le plan d'alignement de 1840, la façade de cette maison fait l'objet à cette date de transformations ; les archives gardent en effet la trace de travaux de façade à cette époque. La demande effectuée par son propriétaire d'alors, monsieur Dubois, concerne la suppression du 3ème encorbellement du pignon de la maison ainsi que le remplacement de ce pignon par une toiture à croupe. Il est question également de percer une porte au rez-de-chaussée. Les travaux sont autorisés par l'architecte de la ville, Charier qui cependant interdit des réparations aux encorbellements inférieurs, travaux qui seront vraisemblablement exécutés après.La maison a été dégagée de son enduit montrant un colombage peu soigné ; la façade enduite est visible sur les cartes postales anciennes. De même, un plan dressé pour le magasin Billot (beurre et de volailles) en place en 1930 donne la distribution des pièces pour le rez-de-chaussée sur une parcelle à l'époque traversante.
Auteur(s) du descriptif : Lainé Claire ; Toscer Catherine ; Danielo Julien

Par : L'inventaire du patrimoine

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