L'automne sur Bretania

vignette
picto
L'automne à Clairefontaine
Sujet représenté : paysage (automne ; arbre ; champ ; édifice d'habitation) - N° d'inventaire : 80

Par : Musée d'Art et d'Histoire

vignette
picto
HUELGOAT - Matinée d'automne dans la Forêt
Huelgoat.- Rayons de soleil sur la forêt.. Date : 1951. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

vignette
picto
Le Scorff, Brizeux et Marie
Sujet représenté : paysage (Scorff ; forêt ; automne ; rocher ; homme ; femme ; effet de soleil ; repos ; arbre ; rivière) - N° d'inventaire : 77

Par : Musée d'Art et d'Histoire

vignette
picto
Belle rose en automne

Par : Dastum

vignette
picto
Brumes d'Automne. - Gorges de la Laita à Saint-Mau
Clohars-Carnoët.- Les gorges de la Laïta à Saint-Maurice.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

vignette
picto
Quand je suis né, je suis en automne
Chant avec réponses des stagiaires

Par : Dastum

vignette
picto
Correspondance de Jean-Julien Lemordant à Jean-Eti
Correspondance de Jean-Julien Lemordant à Jean-Etienne Martin, vers 1905-1906. Ensemble de 63 documents comprenant : 8 cartes postales, 1 reçu du salon d’automne et 54 lettres majoritairement manuscrites, dont 2 illustrées. Nombreux courriers sont écrits depuis Penmarc'h (Finistère).

Par : Médiathèques de Quimper Br

vignette
picto
Printemps automne 1954
La Harmoye, vue générale. Yves Jestin, Jean Nédelec, François et Thérèse. La poussinière. Marie Hélène dans sa chaise. François, maître de chais. Pâques 1955. Aix en Othe. Tonton Jean à Joeuf. Été 1955. Premiers pas de Marie Hélène. 1957, la traction immatriculée 24CP29 à la Harmoye. 15 jours de Domoinique. François et son cyclorameur. Port de pêche, un pêcheur sort des langoustes du vivier du bateau, un peintre entouré de badauts.

Par : Cinémathèque de Bretagne

vignette
picto
Guiscriff 1962/63
Kermesse à l'école des Frères, "On va camper chez les soeurs", les différents stands et animations. Le pardon du 15 août. Un mariage. La chapelle Saint Guenaël. Des peintres en bâtiment au travail. Parterres de fleurs. Le battage à Saint Maudé. Paysages d'automne. Un 11 Novembre pluvieux, mais glorieux. "Honneur aux héros". Fête d'aviation à Ker-Anna. La fête des commerçants, les autos-tamponneuses, le tir à la carabine, portraits de quelques forains devant leurs stands. La course cycliste qui passe dans le bourg.

Par : Cinémathèque de Bretagne

vignette
picto
Qui-vive - Un environnement interactif de Samuel B
Spécialement créée pour la galerie Art et Essai, l’installation interactive Qui-vive découle d’une résidence de l’artiste réalisée au département Arts Plastiques de l’Université Rennes 2 au cours de l’automne 2010. Samuel Bianchini a souhaité poursuivre ce travail de recherche engagé avec un groupe d’étudiants de Rennes 1 et Rennes 2, autour de l’utilisation artistique de la domotique. La présence des visiteurs dans la galerie, ainsi que les bruits provenant de la bibliothèque située au-dessus de la salle d’exposition, agissent sur l’installation, proposant une mise en scène inquiétante, animée d’une force mystérieuse.

Par : L'aire d'u

vignette
picto
Mountaineers aux Rencontres Trans Musicales de Ren
Ces montagnards viennent du pays gallois, qu'ils ont quitté pour s'installer à Liverpool. Trois enfants de la balle, dont l'un d'origine tzigano-tchèque, nourris de cirque et de musique depuis le plus jeune âge. Résultat : un son rock lo-fi empruntant à la technologie du collage hip-hop, à la ferveur punk ou à l'ambiance vocoder de la French Touch. Un EP les a signalés à l'attention des critiques britanniques, un premier album est sorti cet automne sur Mute. Le retour du Mersey Beat ?

Par : Association Trans Musicale

vignette
picto
Yann-Bêr Piriou évoque Anjela Duval
Anjela - Pennad-kaoz gant Yann-Bêr Piriou En 2011, à l'occasion de l'installation de la stèle à la mémoire d'Anjela Duval à Vieux Marché, et 30 ans après la disparition de la poétesse, Yann-Bêr Piriou, poète et écrivain né Lannion (Côtes-d'Armor), spécialiste de la littérature bretonne, est interviewé par TV-Trégor à propos de sa consœur qu'il a bien connue. Anjela Duval, fille unique d'une modeste famille de cultivateurs, a connu le destin improbable de devenir une des poétesses les plus réputées en langue bretonne. C'est ce parcours incroyable que Yann-Bêr Piriou raconte en cet automne 2011 devant la caméra de TV-Trégor.

Par : TV Trégor

vignette
picto
Les phares en mer, mobilisés dans la Grande Guerre
Avec ses 1 100 kilomètres de côtes et ses îles, la Bretagne est au premier rang du front de mer. Dans un conflit armé, tout ce qui peut entraver l’action de l’ennemi doit-être entrepris. A l’automne 1916, à cause de l’efficacité des sous-marins contre la navigation commerciale sur les côtes de la Bretagne, les ministères de la Marine et de la Guerre en coopération avec celui des Travaux-Publics, dont dépendent les Ponts et Chaussées et la Direction des Phares et balises, décident de l’installation de Postes de Défense Contre les Sous-Marines (P.D.C.S.M.) dans plusieurs phares en mer. Les trois phares du Trégor sont concernés par cette mesure. La mise en place des matériels, des effectifs nécessaires au service des canons, le ravitaillement et les relèves sont détaillés dans les 8 pages de l’article.

Par : L'ARSSAT

vignette
picto
NagNagNag aux Rencontres Trans Musicales de Rennes
L’automne 2008 marque le premier anniversaire d’une union inespérée. Car si les quatre membres de NagNagNag – un nom piqué aux insaisissables Cabaret Voltaire – font désormais preuve d’une cohésion infaillible à l’heure d’asséner des leitmotivs rock sévères comme un coup de semonce, chacun a déjà traversé son lot de paysages et d’influences disparates. Italie et France pour la géographie . electro, funk et rock’n’roll pour la musique. Encore sans album ni label, le quatuor n’a aujourd’hui que sa hargne électrique et son talent d’écriture pour adosser à des élans mélodiques audacieux une myriade de riffs raides et pixiens. Ride That Horse, exhorte l’une de leurs pièces maîtresses. Oui, il serait bon de miser sur ce cheval-là.

Par : Association Trans Musicale

vignette
picto
Châteaux de la Loire
Une famille visite les châteaux de la Loire. Château de Chambord (panneau de la ville), travaux de restauration du château ( échafaudage sur la façade), allée d’arbres, homme et enfant marchent. Panneau D 112 Chambord. Panneaux "Cheverny D 102" (panneau de la ville), panneau devant le château écrit en lettres gothiques « Cheverny Château de la Loire demeure historique propriété privée », promenade dans le parc. Château de Chaumont sur Loire, châtelet, parterre de fleurs, pont-levis, cour intérieure avec puits, sortie par le pont-levis. Quelques personnes entrent dans le château, l’enfant a un sac à appareil photo. Ils traversent un chemin de gravier avec des bosquets de fleurs rouges. Porte du château, le père donne une explication au fils. Panneau N 152 Blois Loir et Cher. Façade du Château de Chambord. Château à déterminer avec escalier, communs et jardin. Vue du château, l’enfant pose. Château de Chenonceau, l’enfant se promène le long du Cher. Le père et le fils regardent le fleuve à partir d’un ponton du château. Statue, automne : chemin entouré de feuilles mortes, galerie sur le Cher, pont, jardin avec sphinge.

Par : Cinémathèque de Bretagne

vignette
picto
Bateau de pêche aux lignes : trois-mâts "Glaneur"
Le "Glaneur", est un trois-mâts goélette long de 37 mètres, de 155 tonneaux de jauge nette, non motorisé, plus lourd que les goélettes islandaises.Le "Glaneur", trois-mâts de l'armement Léon Carfantan de Dahouët, fut construit pendant l'hiver 1907-1908 à Paimpol et francisé à Dahouët le 8 février 1908. Il naviguera au cabotage pendant l´automne-hiver et le printemps à la pêche en mer d´Islande. Le 10 février 1910, il quitte de nouveau Dahouët pour une troisième campagne en mer d´Islande. Son équipage recruté à Pléneuf, Erquy et Saint-Alban par Mme Carfantan se composait de Jean-Marie Poilvet, maître au cabotage, de deux lieutenants et de 23 matelots, enfin d´un novice, d´une mousse âgé de quinze ans et d´un cuisinier. Deux matelots étaient originaires du quartier de Paimpol. Cependant, le Glaneur n´allai pas venir au rendez-vous fixé au début du mois de mai en rade de Patricksfjord (Islande) afin de remettre sa première pêche au chasseur « Mouette » (armement Kerjégu). Il s´était perdu corps et biens dans la traversée de Dahouët à Islande, en même temps que le navire « Hygie » de Paimpol. Un memoriam sera élevé au cimetière de Pléneuf avec les noms des marins péris en mer gravés sur une plaque de marbre.Son histoire est racontée par l'Atelier du Patrimoine de Dahouët.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

vignette
picto
Ferme dite la Chaumière de Divine, 15 garenne de L
La fermette est en pierres apparentes. Entourée de part et d´autre par deux petites dépendances, elle est composée de deux étages dont l´un sous comble où l´on trouve deux petites lucarnes. Son toit est aujourd´hui en ardoises. Les ouvertures de la façade avant (deux fenêtres au premier étage, deux fenêtres au rez-de-chaussée et une porte surmontée d´une niche) sont petites et les entourages en granite. On peut toujours voir la date 1710 sur le linteau d´origine. L'inscription 'Chaumière de Divine" et la signature de Saint-Pol-Roux figurent toujours sur la porte, même s'ils ne sont pas d'origine (porte repeinte). La maison n´a que peu changé depuis le 18e siècle.En juillet 1898 le poète Saint-Pol-Roux, sa compagne et ses deux fils débarquent à Camaret mais faute d´une location convenable, ils prennent la route de Roscanvel. Ainsi, le 14 juillet 1898, la famille d´installe dans le village de Lanvernazal où ils louent une fermette modeste à Monsieur et Madame Petton. Cette solution d´attente durera 7 années pendant lesquelles le poète et sa famille vont parfaitement s´intégrer et s´enraciner dans la vie de Lanvernazal et dans celle de Roscanvel plus généralement. Saint-Pol-Roux acquiert un petit bateau, un cotre, sur lequel il découvre la navigation lors de sortie en direction de Brest ou Lauberlac´h. Après la naissance de sa fille le 28 septembre 1898, la demeure est baptisée Chaumière de Divine, nom que le poète grave sur le coin gauche de la porte d´entrée et qu´il surmonte de son monogramme. Mais la maison se révèle trop petite pour accueillir les hôtes de passage (le compositeur Gustave Charpentier, l´écrivain Victor Segalen, le peintre Pierre Vaillant, l´homme d´affaire Austin Croze, etc.). Ainsi, à l´automne 1905, le poète achète-t-il à Camaret une vieille bâtisse sur les hauteurs du Toulinguet qui deviendra le centre du « manoir » qu´il édifia sur ce site. Toutefois, les relations resteront durables et fraternelles entre les habitants de Roscanvel et le poète jusqu´à sa mort en 1940. Aujourd´hui, une rue du bourg et La Chaumière perpétuent le souvenir de Saint-Pol-Roux à Roscanvel.
Auteur(s) du descriptif : L'Aot Lénaïg

Par : L'inventaire du patrimoine

vignette
picto
Batteries d'artillerie de côte, 1840-1870
Les batteries de côtes construites entre la fin des années 1840 et la fin des années 1860 ont des tracés qui varient en fonction de la topographie locale et du champ de tir de leurs pièces d'artillerie. Il est toutefois possible de lister des caractéristiques communes, définies d'ailleurs par les textes officiels de l'époque : - à l'exception des grands forts maritimes (forts de Cherbourg, La Conchée, fort du Taureau, fort Boyard, etc.), il s'agit de batteries barbette en terre ; - les épaulements ont six mètres d'épaisseur et sont délimités à l'intérieur par un mur de genouillère en maçonnerie ; - les pièces artillerie sont installées sur le terre-plein en étant espacées de sept à huit mètres ; les canons et les obusiers sont sur affûts de côte à châssis pivotant, les mortiers reposent sur des plates-formes en madriers ; - à partir de 1860, la généralisation des affûts en fonte fait mettre en place, y compris dans les batteries non armées en permanence (la majorité), les blocs en maçonnerie servant à fixer le pivot antérieur des affûts : ce travail à la charge du génie est réalisé au cours des années 1860 ; ces blocs sont encore très souvent en place dans les batteries ; - les emplacements pour plate-formes de mortiers prennent la forme d'excavations destinées à recevoir les madriers et la couche de sable amortisseuse sur laquelle ils reposent ; - les batteries sont complétées par un réduit construit le plus souvent selon les plans-types de corps de garde et de tours crénelés de 1846 (95 % de ces ouvrages sont associés à une batterie de côte). Ces batteries se présentent donc sous la forme d'importants massifs terrassés, avec peu de parties en maçonnerie à l'exception des murs de genouillère, des blocs de scellement d'affûts et de rares abris à munitions sous traverses. Ouvrages simples, parfois érodés, souvent recouverts par la végétation actuellement, ils pâtissent d'un défaut de reconnaissance dû à l'attrait visuel qu'exercent leurs réduits en maçonnerie. Tranchant avec la tendance à l'éparpillement des 17e, 18e et début du 19e siècle, la "Commission mixte d'armement des côtes de la France, de la Corse et des îles" formée en février 1841 suite à la crise diplomatique de l'été et de l'automne 1840, diminue le nombre d'ouvrages de fortification littorale sur l'ensemble du territoire. Pour les deuxième (de la côte ouest du Cotentin à l'Odet) et troisième (de l'Odet à Pornic) arrondissements maritimes, la commission prévoit de conserver 208 forts, batteries et postes garde-côtes, et d'en abandonner 130. Mais beaucoup d'ouvrages dont la modernisation est prévue sont abandonnés lors de la réalisation du programme ou à l'occasion de sa révision en 1859. Certains secteurs comme la côte nord de la Bretagne entre Morlaix et Saint-Malo ont été presque totalement privés de fortifications. Pour des points prioritaires comme les îles de la façade sud de la Bretagne (Glénan, Groix, Quiberon, Belle-île, Houat et Hoedic, Dumet), on passe ainsi de 66 ouvrages encore existants en 1841, à 42 ouvrages prévus par la commission, mais à 31 ouvrages effectivement réalisés, dont 25 batteries de côte. Cette tendance à la diminution du nombre d'ouvrages, qui s'accentue encore après 1870, est une réponse à la nouvelle situation crée dans la défense des côtes par les progrès techniques du début du 19e siècle : navigation à vapeur et projectiles explosifs. La concentration des ouvrages d'artillerie permanents sur les points essentiels (approches des ports militaires, mouillages et points de débarquements, chenaux de navigation, îles) s'accompagne de l'augmentation de leur puissance. La commission de 1841 ne conserve que trois bouches à feu pour armer les batteries, les plus puissantes en usage dans la marine française de l'époque : canon de 30 livres, obusier de 22 cm, mortier de 32 cm. Les batteries ne doivent plus être armées de moins de quatre pièces. Leurs parapets doivent pouvoir amortir l'effet des projectiles explosifs. Le casernement, désormais prévu pour la totalité des servants, et les magasins sont concentrés dans un seul bâtiment servant aussi de réduit défensif en cas de tentative de coup de main sur la batterie. L'apparition concomitante de l'artillerie rayée et du navire cuirassé vers 1860 entraîne une remise en cause des ouvrages construits sur le littoral depuis la fin des années 1840. Les nouvelles batteries de côtes dotées de la nouvelle artillerie de côte sont mises en place à partir de la seconde moitié des années 1870.
Auteur(s) du descriptif : Jadé Patrick ; Duigou Lionel

Par : L'inventaire du patrimoine

vignette
picto
Fort et camp retranché de Penthièvre (Saint-Pierre
Le fort du 18e siècle est constitué d'un bastion flanqué de deux ailerons, un tracé désapprouvé en 1747 par le Directeur des Fortifications de Bretagne Frézier et jugé "bizarre" par les ingénieurs postérieurs. Ses escarpes sont en maçonnerie de pierres sèches, il n'y a pas de véritable fossé. De ce fort, seul le magasin à poudre a subsisté. Le fort actuel, qui doit son emplacement et sa forme générale au 18e siècle, ne garde cependant que la trace des travaux du 19e siècle. Le fossé est profond de sept mètres et large de huit, et précédé d'un chemin couvert. Il est flanqué depuis l'escarpe et par des casemates de tir établies sous la contrescarpe. L'entrée se fait via un pont-levis. La caserne défensive est adossée à l'escarpement rocheux à la gorge du fort. Elle sert de réduit au reste de l'ouvrage et en est séparée par deux coupures, l'une d'elles franchissable par un pont-levis. L'intérieur du bastion principal est actuellement occupé par les casemates et les massifs terrassés des emplacements de tir aménagés dans les années 1880. Un autre emplacement de tir avec traverse situé dans la partie nord du fort a disparu. Le magasin à poudre de 1885 subsiste sous le front nord-ouest. Les constructions allemandes et celles liées au centre d'entraînement actuel s'intègrent dans les espaces du 19e siècle. La redoute, séparée du fort par la voie ferrée et la route d'accès à la presqu'île, est un ouvrage en maçonnerie de pierres sèches. Sa gorge est occupée par un bâtiment autrefois logement du Chef du Génie. Les retranchements et les glacis du camp retranché sont très effacés. Les bâtiments qui s'y trouvaient au 19e siècle (magasins du Génie et de l'Artillerie) n'existent plus. Le monument aux résistants exécutés en 1944 se trouve sur le haut du glacis du fort. La galerie de mine où les corps ont été retrouvés est aménagée en crypte. A l'automne 1746, les Anglais débarquent dans la presqu'île de Quiberon, la pillent et se retranchent dans l'isthme sur la hauteur de La Palice (ou La Palisse). L'année suivante, le duc de Penthièvre, gouverneur de Bretagne, fait construire un fort par l'ingénieur de Marolles pour occuper cette hauteur. L'ouvrage est laissé inachevé à la fin de la guerre de Succession d'Autriche (1740-1748). Les travaux reprennent à l'occasion de la guerre de Sept Ans (1756-1763). En 1761, l'ingénieur Fourcroy complète le fort de Penthièvre par trois redoutes établies au sud-est, le long de la côte, et ferme la gorge du fort par un mur crénelé. Au début des guerres de la Révolution, un camp retranché est créé en reliant la redoute la plus proche du fort à celui-ci par deux retranchements. Le 3 juillet 1795, le fort se rend aux Émigrés débarqués par la flotte anglaise. Ceux-ci établissent de nouveaux retranchements au nord du camp retranché, pour barrer l'isthme. Le fort est repris le 20 juillet par les troupes républicaines du général Hoche qui ont su exploiter la faiblesse de la gorge côté falaise. Des projets pour améliorer la fermeture du fort et le doter d'un réduit défensif du côté de la mer à l'ouest sont proposés dès 1795-1796. Ils aboutissent en 1803 à l'entreprise de la construction d'une caserne défensive casematée. Laissée inachevée à la fin de l'Empire, cette caserne est terminée dans les années 1820 et 1830. L'enceinte du fort fait également l'objet de projets : sous l'Empire, le fossé commence à être approfondi et muni de casemates de tir dans la contrescarpe. Des galeries de mine sont creusées sous le glacis. Ces travaux sont repris et achevés dans les années 1830 et 1840, durant lesquelles l'enceinte du fort est entièrement reconstruite. Peu de choses sont faites pour le camp retranché et la redoute, malgré des projets. Un projet de nouveau magasin à poudre à la fin des années 1840 n'aboutit pas, le fort conserve celui du 18e siècle. En 1847 l'armement attribué au fort, au camp retranché et à la redoute est de 6 canons de 30 livres, deux de 24, un de 12, quatre de 8, deux obusiers de 22 cm en bronze, un de 22 cm en fonte, deux de 12 cm, deux mortiers de 32 cm, dix de 27 cm et cinq de 15 cm. Le décret du 10 août 1853 le classe comme poste dans la deuxième série des places de guerre. Bien que perdant sa fonction de réduit de la presqu'île de Quiberon avec la construction du fort de Saint-Julien en 1885-1886, le fort de Penthièvre est toutefois conservé avec un armement de six canons de 120 mm de Bange et trois canons de 5 De Reffye. Leurs emplacements de tir avec traverses-abris sont construits au milieu des années 1880, ainsi qu'un nouveau magasin à poudre adapté aux progrès de l'artillerie. Comme d'autres forts du littoral, il sert de camp de prisonniers pendant la Première Guerre mondiale. Il est inscrit au titre des Monuments historiques en 1933. L'armée allemande occupe le fort pendant la Seconde Guerre mondiale et y construit quelques ouvrages pour canons légers et mitrailleuses. En juillet 1944, plusieurs dizaines de résistants y sont massacrés et enterrés dans une des galeries de mine. Un monument à leur mémoire est érigé après-guerre. Le fort sert actuellement de centre d'entraînement dépendant du 3e régiment d'infanterie de marine de Vannes.
Auteur(s) du descriptif : Jadé Patrick ; Duigou Lionel

Par : L'inventaire du patrimoine

vignette
picto
Fortification d'agglomération dite enceinte urbain
L'enceinte urbaine du Palais est une fortification d'agglomération bastionnée qui se développe sur un kilomètre de long, depuis les falaises dominant la rade du Palais, jusqu'au bassin de l'arrière-port. Elle consiste en quatre fronts bastionnés, 18-19, 19-20, 20-21 et 21-22 précédés d'un fossé, d'une galerie crénelée de contrescarpe, d'un chemin couvert avec réduits de places d'armes et d'un glacis. Trois bastions dénommés 19, 20 et 21 occupent la position d'anciennes redoutes construites en 1761 sur des points dominant la citadelle. Ils sont dotés de casernes casematées leur servant de réduits de gorge, dénommées A, B et C. Un ouvrage à cornes dit ouvrage de Beausoleil ferme la droite de l'enceinte sur la rive nord du bassin de l'arrière-port. Trois portes et deux poternes font communiquer l'intérieur de l'enceinte avec la campagne. La porte de Bangor et la porte Vauban sont situées sur le front 20-21, la première sur la contrescarpe, la seconde sur la courtine. La porte de Locmaria s'ouvre à la jonction entre la courtine 18 et le bastion 19. Les courtines 19-20 et 20-21 disposent chacune d'une poterne. Elles sont reliées aux réduits de places d'armes du chemin couvert H et G par des caponnières doubles à ciel ouvert. La porte percée dans le mur crénelé de l'hôpital, à l'extrémité droite de la courtine 21-22, peut être considérée comme une porte supplémentaire. Il existe deux magasins à poudre : l'un sous le bastion 19, l'autre en retrait de la courtine 21-22. Le boisement actuel des fossés et des glacis est un héritage des plantations effectuées par le génie au 19e siècle. A l'occasion de son premier passage à Belle-Île en 1683, Vauban rédige un premier projet d' enceinte bastionnée pour Le Palais. Il s'agit de compléter la citadelle en occupant les hauteurs la dominant au sud et à l'ouest, et forcer un adversaire à déployer un important corps de troupe pour en faire le siège. Le siège de 1761 démontre la justesse de ces vues, lorsque la prise des hauteurs défendues par de simples redoutes finit par entraîner celle de la citadelle. Les six redoutes de 1761 sont néanmoins conservées à la fin du 18e siècle, certaines étant même renforcées pendant les guerres de la Révolution. En 1802, le premier Inspecteur général du génie, Marescot, visite Belle-Île et établit un projet pour occuper les hauteurs dominant la citadelle. Plutôt qu'une enceinte continue, il propose un camp retranché constitué par des forts détachés entourés par un fossé continu. Les travaux commencent en 1803. Toutefois, l'ambitieux projet initial est revu à la baisse dès 1806. Les forts prévus sont remplacés par des lunettes terrassées munies de casernes casematées leur servant de réduits de gorge. Les ouvrages A, B, C, D et E, la galerie crénelée à feux de revers de la contrescarpe du fossé, les réduits de places d'armes G et H et la porte de Bangor sont construits entre 1807 et 1812. Le camp retranché est laissé inachevé à la chute de l'Empire. Lorsque la question de la fermeture du Palais est de nouveau mise à l'étude à la fin des années 1810, les ingénieurs militaires reviennent à l'idée de Vauban d'établir une enceinte continue. Nicole Le Pourhiet-Salat a dénombré 24 projets soumis au Comité des fortifications de 1819 à 1860 avant qu'un tracé définitif soit adopté. Le tracé et les dispositions de détail de l'enceinte varient d'un projet à l'autre. Toutefois, tous intègrent à leurs tracés les lunettes construites sous l'Empire, qui deviennent des bastions, et modifient peu la contrescarpe avec sa galerie crénelée et ses réduits. Beaucoup de projets prévoient un système basé sur une enceinte de sûreté crénelée appuyée sur les réduits de gorge A, B et C des lunettes, complétée par des masses terrassées pour la protéger des feux de l'artillerie. Le projet finalement retenu en 1860 prévoit de revêtir en maçonnerie les lunettes et de les relier par des courtines terrassées revêtues en maçonnerie. Les réduits A, B et C sont conservés à la gorge des nouveaux bastions 19, 20 et 21. La contrescarpe et la porte de Bangor sont conservées en l'état. Un nouvel ouvrage vient occuper la hauteur de Beausoleil pour ne pas laisser "en l'air" la courtine reliant la droite de l'enceinte au bassin de la Saline, d'autant qu'à partir des années 1830 le génie renonce au tracé de l'enceinte reliant directement les hauteurs à la citadelle moyennant la destruction d'un quartier entier du Palais. La courtine - ou coupure - 18 reliant la partie gauche de l'enceinte à la mer, autre point faible, est construite dès les années 1840. Pour le reste de l'enceinte, les travaux commencés à l'occasion de tensions diplomatiques laissant entrevoir la possibilité d'un conflit avec la Grande-Bretagne à l'automne 1840 sont achevés de 1861 à 1870. La chute du Second Empire ne marque pas la fin de l'histoire militaire de l'enceinte du Palais. La littérature met parfois en avant son obsolescence à son achèvement, due à l'apparition de l'artillerie rayée dans les années 1860. C'est négliger le contexte particulier des opérations de guerre maritime, où le déploiement d'une artillerie lourde de siège n'est pas aussi aisée que sur d'autres théâtres. A la fin du 19e siècle, l'enceinte et de la citadelle sont conservées comme ouvrages susceptibles de combattre : vers 1890, leur armement totalise 8 canons de 138 mm, 12 canons de 120 mm et 6 mortiers de 22 cm, plus des canons de 4 de campagne et de 12 culasse pour le flanquement, et encore 4 canons de 120 mm et 16 canons de 95 mm en réserve. Les aménagements réalisés pour accueillir et approvisionner cet armement sont bien visibles : plates-formes, traverses, niches à munitions, magasins à poudre. Le classement de l'enceinte du Palais comme monument historique en 2004 consacre la reconnaissance d'un ensemble de fortifications des années 1840 et 1860 intégrant de rares éléments du Premier Empire, encore amélioré après 1870 malgré une obsolescence qui n'est que théorique.
Auteur(s) du descriptif : Lécuillier Guillaume ; Jadé Patrick ; Duigou Lionel

Par : L'inventaire du patrimoine

vignette
picto
Goulien, 31 décembre...
En contrepoint de l’enquête pluridisciplinaire de Plozévet (1961-1965), Robert Gessain souhaite qu’une étude soit menée sur une plus petite commune, et par un seul chercheur. Jeune ethnologue et élève de A. Leroi-Gourhan, Christian Pelras est mandaté pour étudier le village de Goulien de septembre 1962 à juin 1964. Alors qu’une équipe cinématographique est engagée par le Musée de l’Homme pour suivre le travail de Robert et Monique Gessain à Plozevet, Christian Pelras ne dispose pas de tels moyens. Il décide d’acquérir à ses frais une caméra 8mm Eumig pour documenter ses recherches de terrain. Plusieurs films sont issus de ce travail de terrain et sont conservés par la Cinémathèque de Bretagne : Présentation de Goulien, Goulien en été, Fin d’été à Goulien, Goulien, 31 décembre, Hiver à Goulien, Lever du jour à Goulien, Printemps à Goulien, Travaux à Goulien. ……………… Le film présente la vie quotidienne des habitants à l'automne et à l'hiver 1963/1964, des travaux des champs, de la ferme et de la pêche aux temps familiaux. Le 31 décembre, les enfants de Goulien font du porte à porte et chantent pour les habitants. Munis de leur bâton de marche et vêtus d’un manteau, ils marchent à travers les rues et les chemins du village. Ils passent de maison en maison, chantent quelques airs, en retour ils reçoivent des bonbons. Ils entrent dans une maison du village à deux, le troisième les attend dehors, dans la rue. Ils prennent ensuite un chemin de terre pour arriver à une maison traditionnelle, devant laquelle est garée une 2CV bleue. Postés devant la porte d’entrée, ils chantent. Une femme sort sur le pas de la porte, souriante, elle leur propose des chocolats. Ils repartent. Une maison suivante, deux garçons chantent devant la porte ouverte, leur bâton à la main. Une bouteille de gaz est posée près de la porte. PR Les enfants chantent. Sur une place, deux enfants chantent devant la porte d’une maison. Un car est garé à proximité. Sur la route du village, deux garçons marchent fièrement et souriant, bâton à la main. Un chien les accompagne. Une fermière et ses vaches les devancent. Ils arrivent à la maison à la 2CV et chantent. Ils reçoivent du chocolat et repartent, souriants. PE Des maisons blanches, une petite cour clôturée par un muret et un portail (ancien corps de ferme). Une voiture approche et se gare dans la cour, deux hommes sortent de la maison et montent dans le véhicule. Deux femmes et un bébé les rejoignent. La voiture s’éloigne sur la route pour arriver à l’église. Baptême de Jeannick Thalamot. GP Le clocher de l’église. Après le baptême, la famille sort de l’église, accueillie par des enfants. Les adultes lancent des pièces que les enfants s’empressent de ramasser au sol. La famille est souriante et joyeuse. Une femme distribue des dragées. Ils remontent dans la voiture avant de repartir. Dans une cuisine, une femme essuie activement sa vaisselle près d'une cuisinière. Une femme âgée fait la cuisine. Dans la salle à manger, une grande tablée partage le repas. Plusieurs générations sont réunies autour de la table. GP Une femme en bout de table. Une maison dans la campagne, le ciel est dégagé. Une fontaine et la rivière gelée. Un homme et deux enfants tentent de casser la glace à l'aide d'un caillou puis marchent sur la rivière gelée. PE La campagne gelée. PR La rivière glacée. Une femme regarde le thermomètre à travers la fenêtre. Elle souffle en voyant la température. PE Le chemin gelé. Coupe des ajoncs par Goudédranche dans la lande. Il procède à des petits tas qu’il écrase du pied. Il affute sa faucille. Dans la cour de la ferme Gloaguen, deux hommes, béret sur la tête, installent le tarare (machine à nettoyer le grain). Une femme les aide, accompagnée par un enfant. Ils vident les sacs dans la machine sous le regard de l’enfant, coiffé d’une cagoule. Les grains sont vidés dans la trémie, un des hommes tourne la bielle. GP Le ventilateur de la machine en action. La femme récupère les grains nettoyés, les impuretés sortent de l’autre côté du tarare. Les grains sont mis en sacs, les sacs sont pesés et le poids ajusté, le travail est physique. Les poules picorent les grains tombés au sols. L’un des deux hommes ferme les sacs et les portent, un à un, dans la grange. Coupe d'arbres à la scie chez Goudédranche. Deux hommes coupent des arbres, installés dans le talus. Ils préparent le terrain puis scient en cadence. GP La scie, les mains. Les gestes sont précis et assurés. L’un des deux hommes entaille le tronc à l’aide d’une hache. Ils entament alors le tronc à la scie par l’autre côté. L’arbre s’écroule sur le sol. Ils poursuivent avec cette technique sur une série d’arbres en bord de champ. La cime des arbres rejoint le sol. PE Les arbres coupés, au sol. Les troncs sont rangés au pied des souches, les branches sont organisées par fagot. Les deux hommes retirent le lierre et les branchages des troncs. Les fagots sont façonnés et posés en tas verticaux chez Thalamot. Chez Goudédranche, le cheval sort de l'écurie et se fait atteler à la charrette sous la grange, pour un chargement de bois. La charrette s’éloigne pour rejoindre le chargement dans le champ Thalamot. Un homme charge la charrette de troncs, qui seront déchargés plus loin pour un stockage. Coupe de bûche à la scie chez Thalamot. Le tracteur est installé. Les buches tombent dans des paniers en osier posés au sol. L’un des deux hommes vide les paniers dans la charrette. Monsieur Moan père fabrique un panier en osier, accroupi sur le sol humide, les genoux posés sur une planche. GP Gestes de vannerie. Bord de mer. Un homme descend à travers la lande vers les rochers. Joachim Pichon pêche sur la côte avec un filet accroché aux rochers. Il tire pour récupérer son filet, posté sur un rocher et le repositionne. Il remonte vers la lande. PE Joachim Pichon marche dans la lande, la mer en arrière-plan. PG La baie de Douarnenez. Un coucher de soleil inonde l’horizon. Joachim Pichon descend le sentier dans la lande vers les rochers. La côte. Il décroche son installation pour récupérer ses filets puis remonte le sentier côtier. Le soleil se couche. Il neige sur la campagne. Peu à peu, les chemins et les champs autour de la maison se recouvrent de neige. Des pas se dessinent dans la neige. La campagne est blanchie. Deux femmes marchent dans les rues, une voiture (la 2CV) avance doucement sur la route enneigée. Des poules et des oiseaux picorent dans la neige. Monsieur Moan père coupe les ajoncs et les rassemble en petits tas. Scènes de temps pluvieux. L’extérieur à travers une vitre de maison. Le vent souffle dans les arbres. Des pas dans un chemin boueux. Vues de la côte. Les vagues s’écrasent contre les rochers. Sortie du fumier de la grange chez Goudédranche. Deux hommes sortent le fumier à l’aide d’un grand râteau pour le disposer au centre de la cour. Un grand tas se forme. Séance d’épandage du fumier sur un champ à proximité d’une culture de choux-fleurs. Un homme sort deux chevaux pour les amener au champ. Il attèle les chevaux pour labourer le champ que les fermiers terminent d’épandre. Jean Gloaguen sort son cheval et l’attèle. Il charge la charrette de fumier et l’amène au champ. Des chasseurs se retrouvent dans la brume devant la ferme. Les chiens les accompagnent. Ils traversent les champs. Une battue aux renards est organisée. Un homme rentre accompagné de son chien, un renard à la main.

Par : Cinémathèque de Bretagne

Afficher le widget sur mon site Voir tous les documents
X

Afficher le widget sur mon site

Vous pouvez afficher le ce widget sur votre site en insérant le code suivant :

<iframe src="https://www.breizhapp.net/widgetbretania/index.php?set=wgt_automne"></iframe>

Vous pouvez également voir la liste de tous les widgets à l'adresse suivante Liste des widgets