Nos documents sur la toponymie

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Saint-Brieuc
Baie de Saint-Brieuc et agglomération. Détaillés pour voies de circulation, lieux dits, hameaux. (définition de l'aire de représentation à Lamballe, Trebry, Moncontour). Linéaire de couleur rouge déterminant une étude en zone côtière. Précisions pour la gravure : le trait par Pierron, la lettre par Arnoult, les eaux par Routier, le figuré du terrain par Lestoquoy. Cachets : imprimerie - librairie Caffini paris et entreprise Lebon 26 rue de Londres à Paris.

Par : Archives municipales de Sa

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La toponymie, pour comprendre nos territoires
La toponymie est la science qui s'intéresse à l'origine des noms de lieux. Elle est un instrument précieux pour comprendre la conformation et l'histoire des lieux qui ont été baptisés par nos ancêtres. Ces noms en effet ne doivent rien au hasard. Derrière chacun d'eux, il y a une explication, plus ou moins évidente. Jacki Pilon, ancien ingénieur des Ponts, Eaux et Forêts et membre de L'ARSSAT, nous met ici l'eau à la bouche, tout en évoquant la nécessité, pour chaque commune, de répertorier les noms des plus petites parcelles qui recèlent toutes un pan de notre histoire humaine. Un sujet inépuisable, à suivre ...

Par : TV Trégor

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Quelques mots sur le lieu-dit Trez-Goarem en Esqui

Par : Gallica

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Le manoir de Langonaval à Lannion
Le manoir de Langonaval est un manoir rural construit vers le milieu du XVe siècle. Le nom qu’on lui donne est issu d’un transport toponymique d’un autre Langonaval situé en Plouigneau. Le manoir d’origine fut modifié (raccourcissement au nord, allongement au sud). La facture du pignon montre qu’il y eut changement de la fonction résidentielle du bâtiment vers un but commercial car le quartier de Kerampont est devenu fort passant. La famille Guégot y pratiquait le commerce du vin.

Par : L'ARSSAT

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Les Ormeaux. - BENODET
Bénodet.- Manoir au lieu-dit Les Ormeaux.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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[Environs de Quimper] / [Antoine de la Hubaudière]
Carte des environs de Quimper, figurant les reliefs et tous les lieux-dits ainsi que les constructions existantes.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Finistère. , Hermitage Saint Hervé : [Plaque de ve
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Vue stéréoscopique

Par : Yroise - bibliothèque numé

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St-PERN - La Tour Saint-Joseph.
Ce lieu saint donne asile à des vierges sans tâche. Au bonheur de ce monde elles ont dit adieu, pour voler au secours du malheurr qui se cache : Soeurs du pauvre elles sont par amour pour leur Dieu. L.M... Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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[Carte des environs de l'Île Tudy et de Sainte-Mar
Echelle de deux centimètres par mètre. Plan, manuscrit sans titre, de coupe transversal de la levée située au lieu-dit Le Treustel sur la commune de Combrit, de Jean-Marie de Silguy, en 1816 (à rapprocher du plan général Fi 48).

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Voie ancienne de Perros-Guirec à Louargat
Il s’agit d’une partie de la liaison effectuée par les Romains, entre le port de Perros et la ville de Carhaix-Vorgium, vers la fin du premier siècle de notre ère. Il s’agit d’une partie de la liaison effectuée par les Romains, entre le port de Perros et la ville de Carhaix-Vorgium, vers la fin du premier siècle de notre ère.Elle rejoint la voie plus ancienne de Plougrescant à Carhaix au lieu-dit Pen ar Stang en Louargat, après une trentaine de kilomètres de parcours.

Par : L'ARSSAT

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Le moulin à marée de Bili-Gwenn
La Bretagne est le pays des moulins à marée. Ils étaient nombreux dans les estuaires à utiliser cette énergie naturelle produite par le marnage (variation de la hauteur d'eau entre marée basse et marée haute). Le moulin de Cosquer est situé sur la rive droite du Jaudy, entre Tréguier et La Roche-Derrien (désormais La Roche-Jaudy) au lieu-dit Bili-Gwenn. L'origine du moulin date du 15e siècle. Un quai sur le Jaudy permettait l'accostage de bateaux chargés de blé qui, en échange, recevaient de la farine. Le moulin de Cosquer a moulu sa dernière farine en 1989. Hervé Thomas était le dernier meunier de moulin à marée de Bretagne. Il nous raconte ici le fonctionnement et l'histoire contemporaine de ce moulin, laquelle se confond avec sa propre histoire

Par : TV Trégor

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Greix (Le)
Agriculture, ferme du lieu dit "Le Greix " près de Corsept (près de Paimboeuf), maison de la ferme, travaux dans les champs, camionnette, sélection des betteraves avant leur repiquage, charruage de la terre à l'aide d'un tracteur, cheval blanc sert à l'action de repiquage effectué par deux personnes, cour de la ferme, tracteur au champ avec au fond la raffinerie de Donges, le même tracteur défait les mottes de terre et un cheval tire un rouleau qui permet d'aplanir la terre , moisson, faucheuse et batteuse mécanique (marque Claas junior) pour le blé, sacs de grains se remplissant et bottes de foin se formant, sacs de grains sur une charrette tirée par un tracteur, stockage des grains dans le grenier, élevage de cochons, battage, vendanges, vigne, ramassage du raisin noir et blanc, emploi d'un pressoir actionné par une manivelle dans les champs, cueillette du raisin avec un sécateur, barriques permettant de recueillir le raisin préservé dans le pressoir et de les transporter.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Carte peinte : les Conseils
Dom Michel nous montre les Amériques dans la carte des Conseils. Divers navires sont représentés sur cette carte. Les premiers, pilotés par le Christ lui-même, « portent des chrétiens vertueux, et sont chargés de précieuses marchandises, c’est-à-dire de la grâce sanctifiante, des dons du Saint-Esprit, et des vertus infuses qu’on reçoit avec le baptême, aussi bien que des grands mérites que ces âmes ont acquis depuis par leurs bonnes œuvres. Le port et le royaume où elles tendent tous, c’est le séjour des bienheureux » (Verjus, livre VIII, chap. 4). D’autres bateaux ont fait naufrage ; ils embarquaient des chrétiens qui ont perdu par leurs péchés mortels la grâce du baptême. D’autres encore voguent sans cap : ceux des païens, hérétiques et schismatiques. Certains navires veulent faire le tour de la terre en passant « par le détroit de Magellan, où il arrive de fréquents naufrages ». C’est pourquoi il serait bien plus sage de percer un passage à travers l’isthme de Panama. D’où deux petits personnages s’affairant sur la carte à ouvrir cette bande de terre, large de « trois lieues », croit savoir dom Michel, ce qui lui permet d’en donner un sens symbolique. Ces trois lieux signifient trois sortes de vices : concupiscence de l’honneur mondain, de la volupté des corps, et des richesses transitoires... De nombreux détails permettent également de donner toute une catéchèse sur la vie chrétienne, les commandements à observer, les vertus à pratiquer, afin de parvenir à l’Île fortunée ou « séjour des Bienheureux ». Celle-ci comporte trois promontoires. La voie la plus exigeante conduit vers le bourg dit Altum consilium. Elle est périlleuse pour ceux qui ont présumé de leurs forces et se sont engagés imprudemment dans la vie religieuse. Ils risquent de faire naufrage. La seconde voie, plus réaliste, vise la pointe du Petit Conseil (Minus Consilium). Il suffit de suivre avec persévérance les conseils de l’Evangile pour arriver à bon port, et au pire, si la marée et le vent sont contraires, le chrétien parviendra non pas « où il voulait, mais bien où il fallait et suffisait pour le sauver ». Le troisième cap est celui des commandements de Dieu et de l’Eglise : mais « si l’on ne prend son fil, comme pour arriver à la seconde pointe, il y a un courant d’eau si rapide qu’on n’arrive pas même à la troisième pointe » (Verjus, livre VIII, chap. 4).

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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Fête de la Saint Jean, La Grée 1968
Fête à Derval au lieu-dit La Grée le 23 juin 1968. Course cycliste, Prix des jeunes, 7eme Grand Prix de la Grée. Fête foraine avec Radio Skooter, manèges, jeux divers pour enfants, tir. En soirée, grand bal avec Michel Fortin et son orchestre. Deux dames derrière un stand de gâteaux, hommes marchent dans la rue, portraits, cyclistes réparant son vélo, buvette, garde-champêtre, gendarmes. Sur une camionnette, un haut-parleur et inscription "attention courses cyclistes". Course cycliste au départ, les hommes chahutent. Dames faisant des crêpes au stand, casse-croûte. Portraits, jeune homme avec blouson "pédale nantaise". Manège, un homme soulève sa chemise et montre son ventre. Démontage des stands après la fête, démontage des structures métalliques des stands, nettoyage des planches de bois ayant servies de tables, dame avec caroline sur la tête (pour se protéger de la pluie). Homme avec landau, portrait de dame, miche de pain. Fête de la Grée à Derval, affiche du 20 juin 1971 "fête de la Saint Jean, grand bal, the Spring Set", voiture publicitaire (4TL Renault), avec inscription "attention course cycliste", portraits Course cycliste suivie avec une camionnette (voiture balai), personnes assises sur le bord de la route sur des pliants en attendant la course cycliste, arrivée de la course, gendarmes, policiers, arrivée à la Grée, jeune fille avec bouquet de fleurs, le vainqueur est interviewé dans un micro Animateur parlant dans le micro Homme avec pipe, liste des vainqueurs, portraits, M Juvin, buvette, gâteau, garde-champêtre, portraits Camionnette, hommes boivent à la buvette, casse-croûte, jeune homme tenant une bouteille de bière Kronenbourg, gendarmes, manèges (voitures), stands de la fête foraine, buvette, crêpes, dame tenant la caisse Un homme avec un bouquet de roses, repas dans un garage avec assiettes en tranche de pain, on trinque, hors d'œuvre (tomates, œufs, rémoulade) Affiche "Derval La Grée juin " collé sur la vitrine d'un garage Homme urinant, groupe dehors se faisant photographier

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Pyrénées 1971
Voyage dans les Pyrénées en 1971. Saint Brévin, enfants sur plage, sable, dune, pêcherie (carrelet), goûter. "Pyrénées 1971", dans port de commerce (La Rochelle?), bateaux, cargos, embarcadère "île de Ré", stochage de tronc d'arbre, bateau, dans une entreprise de marchand de bois, Port de la Rochelle, entrée du port, borne "Saint Porchaine 4, saintes 19', pique-nique en bordure de route, pain, village avec ruines au premier plan, ruine de théâtre antique. carte Mirande, "Gers", région Midi Pyrénées, église Sainte Marie (ancienne cathédrale), arc ogival dans rue, maison à porche, arcade sur place. carte "Lourdes", goûter sur le bord de la route, grotte (statue de Saint Bernardette), prise de l'eau au robinet, sur le haut de la basilique, panorama sur le Château et contre plongée sur foule devant sanctuaire, carte "Bagnères de Bigorre", panneau "Artiques" lac, maison, panneau "maison familiale de vacances, le torrent d'Artigues", association familiale de La lande Montauban, dame sur transat fait canevas, promenade en montagne, cascade, ruches, abeilles, torrent. carte "Pic du midi de Bigorre, Col du Tourmalet", panorama sur le Pic du midi e Bigorre, observatoire, camion dans route en lacet. Au sol inscription "Pic du Midi de Bigorre, Club alpin français, dressé par F. Schrader) observatoire du Pic, oiseau, tunnel sur route, route en lacet, troupeau de moutons sur route, cascade, torrent. devanture de magasins "Fabrique de berlingot Izarra, relais du Pont d'Espagne", confiserie", berlingots en bocaux, magasin bazar avec peluche automate. Panneau "Parc National des Pyrénées secteur de Cauterets", lieu dit le pont d'Espagne (pont en cascade), Lac de Gaube avec barques, moutons, panneau "rafraichissement La Gaubre souvenirs", café, sur table en pierre, carte "Gavarnie", cirque, chevaux, cascade, carte "Col d'Aspin" avec trace de carrière de marbre, ouvriers au travail dans la carrière, maison avec inscription "Société industrielle des Pyrénées", blocs de marbre transportés dans la carrière de marbre de Campan, blocs de marbre transportés dans camions, Col d'Aspin, lac d'Orédon, chalet, bar hôtel, près du Pic de Néouvielle), Lac de cap de Long, barrage, effondrement près d'un lac, restaurant, le Garliz?, barrage, lac, panneau "station Piau-Engaly pistes, La Forêt, Hount Herède", téléphérique, routes, "Artigues", vaches sur route et voitures passent, vaches avec cloches.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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"Kantikoù Breizh" - La genèse
En août 2019, Clarisse Lavanant se produisait sur la scène du Festival Interceltique de Lorient. Entre autres choses, elle y interpréta des cantiques bretons issus de la nuit des temps, arrangés par Philippe Guével. Voici ce que l'artiste nous dit à propos de cette nouvelle quête musicale : "Il y a dix ans, après l'ultime tournée et le tout dernier spectacle avec la troupe des "Dix Commandements" en Corée du Sud, je décidai de revenir en Bretagne pour de bon. J'inaugurai ce retour aux sources par une tournée des chapelles dans une formule particulière, seule et a cappella. Je découvris alors des lieux magnifiques où je n'étais jamais allée et où je n'aurais peut-être jamais eu la chance de passer... Je fis également de précieuses rencontres, parmi celles qui comptent encore le plus dans ma vie. Au tout début, je n'interprétais que mes propres chansons, celles que j'ai écrites. Puis j'ai (re)découvert la poésie du barde Glenmor et souhaité la faire résonner entre ces pierres où même le silence s'écoute. C'est ainsi que j'ai chanté en breton pour la première fois mais pour pouvoir échanger aussi dans cette langue et mieux comprendre ce que cette terre raconte, j'ai dû apprendre, et je continue de le faire, à la parler. Peu à peu, les gens d'ici ou là m'ont transmis le cantique breton de tel endroit ou de telle chapelle, celle à laquelle ils sont souvent très attachés et qu'ils ont parfois même contribué à "sauver", quelle que soit leur conviction, car elle fait partie de leur histoire... Et de la nôtre. Tout comme ces chants qui viennent du fond des temps mais à l'inaltérable beauté. Je suis heureuse aujourd'hui de vous présenter mon dixième album "Kantikoù Breizh" (Cantiques de Bretagne) qui retrace un peu ces dix années parcourues. J'ai eu le privilège de les enregistrer avec Philippe Guével qui leur a donné une couleur musicale à la fois très inspirée et intemporelle. J'espère que vous ressentirez autant de plaisir à les écouter !" - Clarisse Lavanant TV-Trégor a le plaisir de vous proposer ici, grâce à l'aimable autorisation de l'artiste, un extrait de son concert au "FIL 2019", où elle interprète les "Kantikoù Breizh". Rien d'autre à dire; laissons nous porter par la musique et la voix de Clarisse Lavanant ... L'album "Kantikoù Breizh". sur le site officiel de Clarisse Lavanant

Par : TV Trégor

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Château de Carheil (Saint-Samson-sur-Rance)
Le château du Carheil est représentatif de toute une série de « malouinières » à trois travées, à double orientation, avec haute toiture à croupes garnies de quatre souches de cheminées indiquant un nombre important de pièces chauffées. La façade sud possède une légère avancée centrale adoucie aux angles.La description du logis est connue par un acte notarié de la fin du 18e siècle ou du début du 19e siècle qui indique en rez-de-chaussée : une cuisine, une petite laverie, un vestibule, un office, un salon et une salle le tout à la suite et de plain pied. Un grand escalier à rampe tournant est établi dans le vestibule pour le service des appartements supérieurs, même d'un entresol pratiqué au dessus de l'office et de la laverie. L'acte indique au 1er étage, trois chambres, quatre cabinets et un vestibule de dégagement et à l'étage de comble mansardé cinq appartements donnant sur un vestibule de dégagement éclairé. Il est également fait mention d'une cave voûtée sous le rez-de- chaussée servie par une trappe depuis le vestibule du rez-de-chaussée. Le château est encadré de chaque côté de dépendances. A l'est, se situait la Basse cour entourée de murs avec boulangerie, trois appartements, deux remises, une écurie et une étable et en face un refuge à porcs, un poulailler, des loges à chiens et un hangar. Il est également fait mention d'un puits commun aux deux cours.A l'ouest, une autre cour réservée au service qui se nomme sur le cadastre de 1843, « la cour au Bois ».Une chapelle est également mentionnée en ce lieu.On accède encore au château par une large avenue qui mène à un portail. A noter sur le premier cadastre napoléonien : le tracé régulier des avenues qui sont très étendues et forment un vaste ensemble ordonné.La date de construction du château du Carheil n'est pas connue avec précision. La demeure aurait été construite pour Louis Guillaume Mousset, sieur de la Villeneuve et sénéchal de Chateauneuf qui épouse Claire Leroy, décédée au château de Carheil. Leur fille Marie-Claire Gilette Moussey épousera en 1731 Guillaume Pierre de Launay. En 1820, l'unique descendante de la famille : Elodie de Launay se marie avec Gabriel-Louis de Cadaran. Le Bas Carheil, transformé en retenue et le château de Carheil resteront dans la famille de Cadaran tout au long du 19e siècle et du 20e siècle. En août 1944, quelques semaines après le débarquement en Normandie, le château de Carheil est réquisitionné plusieurs jours par l'état-major américain chargé de diriger et de contrôler les opérations d'artillerie, lors de l'assaut mis en place contre la forteresse de Saint-Malo. Il est fait mention d'une chapelle dite de Launy-Carheil, dont la première pierre fut posée le 21 septembre 1762.
Auteur(s) du descriptif : Farrell Dominic ; Orain Véronique

Par : L'inventaire du patrimoine

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Le patrimoine scolaire de la communauté de commune
Sur les 22 écoles édifiées entre 1845 et 1939 sur la presqu'île de Crozon, 15 sont encore en place. Certaines ont subi les bombardements de la Seconde Guerre mondiale (Telgruc, Lanvéoc, Tal ar Groas), d'autres ont été reconstruites pour satisfaire aux nouvelles pratiques pédagogiques et aux évolutions de la société. Au total 15 édifices scolaires ont fait l'objet d'un dossier dont un sur un collège construit après 1950 (collège du Lannic 1953).Les débuts de la scolarisationDepuis la fin de l'Ancien Régime, malgré son relatif enclavement, la presqu'île montre un réel dynamisme et une certaine précocité en matière de scolarisation. Bien avant les lois scolaires du 19e siècle, en 1715, une enquête de la cour seigneuriale de Crozon mentionne la présence d'une « petite école » tenue par des religieux dès le milieu du 17e siècle. L'abbaye de Landévennec possède également une école au début du 18e siècle destinée à l'instruction de la noblesse alentour.Durant la Révolution, chaque commune de la presqu'île dispose d'instituteurs et d'institutrices mais de niveaux très inégaux et avec peu d'élèves inscrits.Les lois scolaires du 19e siècleRepris en main par le clergé paroissial sous le Consulat et l'Empire (1799-1815), l'enseignement sur le territoire semble décliner fortement sous la Restauration (1815-1830). Dans ce contexte, la loi GUIZOT de 1833 va donner une impulsion décisive à l'ouverture de classes, en imposant une école publique de garçons dans toute commune de 500 habitants. En 1836, le rapport de l'inspection primaire mentionne deux écoles à Crozon (une de garçons et une de filles) et deux écoles à Camaret. L'Etat laissant aux communes les charges financières des créations d'écoles, les autres communes de la presqu'île ne peuvent ouvrir une classe. Faute de moyens financiers, la loi ne peut en effet être appliquée partout : en 1846, sur les 282 communes que compte le département du Finistère, 116 sont encore dépourvues d'école. Bien qu'imparfaitement appliquée, la loi Guizot fait cependant évoluer la situation et les mentalités. Pour exemple, sur la presqu'île de Crozon, la comparaison entre les rapports de l'inspection des écoles primaires de 1836 et 1849 est éloquente : en 13 ans, les écoles se sont multipliées sur le territoire et chaque commune a ouvert une ou deux classes.Sous le Second Empire, à l'exception de Landévennec, toutes les communes de la presqu'île ont ouvert une école de filles avant même la promulgation de la loi DURUY de 1867 qui les impose dans les communes de plus de 500 habitants. Parallèlement à ces écoles communales encore contrôlées par l'Eglise, une école congréganiste pour filles est édifiée en 1857 dans le bourg de Crozon.La volonté de couvrir le territoire d'écoles s'exprime tôt à Crozon puisqu'en 1875, la première école du réseau rural est élevée à Saint-Hernot, sur le Cap de la Chèvre. Elle tente de répondre aux besoins d'une population nombreuse et éloignée du bourg. Cette volonté d'instruction pour tous anticipe la loi GOBLET de 1886 qui oblige les communes à pourvoir d'une école les hameaux distants de plus de trois kilomètres d'une agglomération. En 1885, c'est celles de Saint-Fiacre (Crozon) et de Kerdilès (Landévennec) qui ouvrent, puis celle de Kerloc'h (Camaret) en 1897, enfin celles de Tal ar Groas et de Saint-Hernot (deuxième école) en 1908.Les trois principes fondamentaux de l'Ecole républicaine (gratuité, laïcité, obligation) mis en place avec les lois FERRY de 1881 et 1882 ne feront qu'entériner un processus largement engagé dans la presqu'île. Le grand effort va désormais porter sur la construction de maisons d'école car jusqu'ici, la majorité des enfants est accueillie dans des locaux dont la destination ne s'y prête pas, à l'exemple d'une classe de Crozon installée dans l'ancienne chapelle de la Madeleine qui jouxte alors le presbytère. L'école des garçons de Camaret se tient en 1849 au premier étage d'un local dont le rez-de-chaussée est «infecté par des débris de poisson et par des huiles de sardine d'une odeur fétide ; sous l'escalier qui est à jour et dangereux pour les enfants, loge un porc dont l'odeur vient encore ajouter à celle du poisson.» (Inspection des écoles primaires du canton de Crozon, 1849). Les salles sont souvent trop petites, mal éclairées, mal ventilées, humides quand elles ne sont pas délabrées.La création des maisons d'école et l'architecture scolaireLes textes règlementaires définissant l'architecture scolaire apparaissent dès les années 1830, accompagnés de recueils de plans modèles (recueils des architectes Auguste Bouillon 1834 et César Pompée 1871). Mais, avant la création de la Caisse des écoles qui facilite le financement des constructions scolaires (1878), très peu d'écoles primaires sont élevées en France. Ce n'est qu'à partir des lois Ferry que la nécessité de construire des écoles est grandissante et que les normes de construction scolaire sont fixées. Elles s'appuient sur les propositions de l'architecte Félix Narjoux dont la troisième série de son « Architecture communale » (1880) est consacrée à l'architecture scolaire.Dans ce contexte, la création d'une école à Telgruc en 1845 (aujourd'hui disparue), à l'emplacement de la poste et de la mairie actuelles, fait figure d'exception. Un plan d'agrandissement daté 1878 figure l'édifice originel : de taille modeste, la maison d'école comprenait une salle de classe au rez-de-chaussée et un logement pour le maître à l'étage. En 1851, c'est une mairie-école qui est édifiée à Crozon, rue de Poulpatré, ruinée en 1882 par un violent incendie. En 1854 et 1859, deux autres mairie-école sont également construites à Argol et à Camaret, cette dernière étant aujourd'hui très modifiée. Une école congréganiste est également créée en 1857, rue Le Graveran : ses bâtiments sont toujours en place et abritent l'actuelle école Sainte-Anne. Elle adopte un plan en U avec avant-cour centrale qui reprend les dispositions de l'hôtel particulier entre cour et jardin, type de plan caractéristique de la Monarchie de Juillet qui disparaît complètement après 1870.Dès 1880, les normes architecturales édictées par l'Etat pour la construction des écoles sont les mêmes pour toute la France avec pour objectif de dominer les coûts en dominant les projets. Des plans-type sont établis selon les règles qu'imposent la morale et l'hygiène dans l'éducation collective. Ces normes déterminent l'épaisseur des murs, le niveau du sol, la hauteur des plafonds, des fenêtres, la répartition des bâtiments, etc. Cette architecture marquée par le rationalisme se caractérise par l'affirmation des fonctions distinctes de chaque partie : logement de l'instituteur, salles de classes, préaux, lieux d'aisance sont parfaitement lisibles. Conception du programme et traduction architecturale sont ainsi étroitement imbriquées : rien n'est dissimulé. De fait, ces constructions scolaires à l'architecture codifiée sont aisément identifiables. Dans certains cas, la mairie est intégrée au bâtiment (bourgs de Crozon et de Roscanvel). Sur la presqu'île, deux plans-type se partagent les faveurs des conseils municipaux, types qui admettent des variantes en fonction du nombre d'élèves et de la mixité ou non de l'école.Des structures caractéristiquesLe plan en alignement associe le corps de bâtiment à étage abritant le logement des instituteurs à un ou deux corps de bâtiments en rez-de-chaussée destinés aux salles de classes. Pour les écoles non mixtes, une seule aile de classes est construite (école de filles de Camaret 1875, ancienne école de garçons de Telgruc agrandie en 1878, nouvelle école de garçons de Telgruc 1901, école de garçons de Roscanvel 1910). Pour les groupes scolaires mixtes, le corps de logis des instituteurs est doublé, flanqué de deux ailes de classes, une pour les filles, l'autre pour les garçons. A l'arrière des bâtiments, bordée par des préaux, la cour est divisée en deux par un mur de séparation entre les filles et les garçons (groupe scolaire du bourg de Landévennec 1893, groupe scolaire de Kerloc'h à Camaret 1900, groupe scolaire Le Lannic à Camaret 1906). Avec ses nombreux étages d'habitation et de classes, l'ancien groupe scolaire du bourg de Crozon (construit en 1885, détruit en 1970) atteignait une ampleur considérable du fait de sa vocation centralisatrice.Le plan en T est très répandu aussi : Le corps de bâtiment en rez-de-chaussée qui abrite les salles de classes est construit en retour d'équerre, à l'arrière du logis des instituteurs. Cette disposition permet de répartir les cours de récréation de part et d'autre de l'aile qui abrite les classes, de fait, elle est particulièrement adaptée aux écoles mixtes (école disparue de Tal ar Groas à Crozon 1910, groupe scolaire du hameau de Kerdilès à Landévennec 1885, groupe scolaire du hameau de Saint-Fiacre à Crozon 1885). C'est également le type de plan qui a été choisi pour les deux écoles de garçons du hameau de Saint-Hernot à Crozon (1875 et 1908). Situé à la limite de la communauté de communes de Crozon, aujourd'hui musée de l'école rurale, l'ancienne école de Trégarvan présente aussi un plan en T.Un parti plus économique et compact est adopté en 1884 pour le petit groupe scolaire de Roscanvel (aujourd'hui mairie) : l'école abrite sous le même toit la mairie, deux classes et les logements des instituteurs. Ici, les fonctions distinctes de chaque partie sont moins identifiables que sur les autres édifices.Les écoles sont construites en moellon recouvert d'un enduit, la pierre de taille est réservée aux encadrements de baies, aux impostes, aux bandeaux et aux chaînages d'angle. Les façades sont ordonnancées, scandées par des baies régulières.Les architectesParmi les architectes qui ont oeuvré sur la presqu'île, Joseph Bigot et Armand Gassis sont les plus connus et les plus prolifiques. A la fois architecte départemental et diocésain, Joseph Bigot est l'auteur de nombreuses églises, presbytères et écoles du Finistère érigés entre 1835 et 1890 environ. Installé à Quimper, il travaille surtout dans l'évêché de Cornouaille. A Crozon, il réalise les plans de la mairie-école (1851, disparue) et du presbytère. Son fils, Gustave Bigot, réalise les plans de l'école de garçons de Saint-Hernot (1875).D'abord entrepreneur puis architecte à Châteaulin, Armand Gassis réalise de nombreuses écoles et églises dans le Finistère à partir des années 1870. Il est l'auteur des groupes scolaires des bourgs de : Landévennec (1893), Crozon (1885, détruit), Argol (1897), Camaret (1906), Roscanvel (1910), Telgruc (1901, détruit) et du hameau de Kerdilès à Landévennec (1885).L'architecte Jules Boyer de Morlaix travaille également dans le Finistère, où il se spécialise dans l'architecture religieuse durant la seconde moitié du 19e siècle. Il réalise les plans de l'école de filles de Camaret en 1875.D'autres architectes ont signé les plans des écoles de la presqu'île : Jugelet (Camaret, 1859), A. Marie (Saint-Fiacre, 1885), Louis Mer (Roscanvel, 1885), H. Ruer (Saint-Hernot, 1908), Mignon (Argol, 1854).Situation après la Première Guerre mondialeTotalement arrêtée durant la Première Guerre mondiale et les années 1920, la production de bâtiments scolaires reprend très doucement dans les années 1930 avec l'agrandissement du collège Jeanne d´Arc (1931), de l'école Saint-Fiacre et la construction du groupe scolaire de Crozon-Lanvéoc (1939), détruit par les bombardements en 1944.Cette production va connaître un second souffle au cours des années 1950 devant la nécessité de construction liée aux dommages causés par la guerre et à l'explosion démographique (groupes scolaires de Telgruc, de Lanvéoc et de Tal ar Groas, collège du Lannic à Camaret...).ConclusionLe réseau des écoles est important sur la presqu'île : aux écoles de bourg s'ajoutent les écoles rurales de hameaux liées à l'habitat dispersé et à l'augmentation de la poupulation dans la seconde moitié du 19e siècle. Eléments structurants du paysage urbain et rural, les écoles se situent dans des lieux privilégiés de la ville ou au bord des routes. Aisément identifiables, elles sont le symbole incontournable de l'idée républicaine car si l'architecture scolaire apparaît sur le territoire dans les années 1840-1850, elle prend réellement corps sous la Troisième République, à partir des années 1870, pour s'affirmer à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle. La mise en forme de l'école apparaît en même temps que celle de biens d'autres édifices publics (mairies, halles, hôpitaux, gares, églises ...) dont il y a, par ailleurs, relativement peu d'exemples sur le territoire. Parmi les écoles de la presqu'île, l'ancien groupe scolaire dit "du Lannic" à Camaret se démarque par la qualité de sa construction et l'ampleur de ses volumes. D'autres exemples sont particulièrement bien conservés tels les écoles des hameaux de Kerloc'h (Camaret), de Kerdilès (Landévennec), les écoles des bourgs de Landévennec et de Roscanvel. Rue Le Gravéran à Crozon, l'école Sainte-Anne est le plus ancien édifice scolaire conservé sur la presqu'île (1857), son plan caractéristique témoigne des écoles antérieures à la Troisième République.
Auteur(s) du descriptif : Tanguy-Schröer Judith ; L'Haridon Erwana ; Le Lu Stéphanie ; Maillard Florent ; Douard Christel

Par : L'inventaire du patrimoine

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