Ancienne ruelle du Puits-Chartier, puis chemin vic
Voie ferrée et plantations supprimées.Aménagement de places de stationnement.Le boulevard de Verdun forme la partie orientale d'un boulevard de ceinture destiné à relier l'ancienne route de Redon aux faubourgs de Brest et de Saint-Malo. Deux tracés passant au nord de la ferme de la Petite-Touche sont proposés par l'architecte voyer Valentin Danays, en 1855, l'un joignant en biais le pont Saint-Martin, l'autre l'avenue de Coëtlogon.En 1867, la municipalité vote l'élargissement à 8 m de la ruelle du Puits-Chartier, qui constituera l'amorce du boulevard.En 1871, l'ingénieur Lepord soumet au conseil municipal le projet d'une voie de 14 m de large, entre le mail et le faubourg de Saint-Malo se raccordant à la ruelle Saint-Cyr, sur une longueur de 1944 m, incluse dans un boulevard de ceinture de 7700 m. Le tracé actuel est défini en 1872 par l'architecte voyer Valentin Danays.L'entrepreneur Jean-Baptiste Boutineaud est adjudicataire des travaux de construction de la conduite d'égout et des murs à construire pour clore les propriétés, en 1874. Les travaux d'empierrement sont réalisés par l'entrepreneur François Delaporte, de Saint-Germain-sur-Ille (Ille-et-Vilaine), adjudicataire, en 1877, pour la partie comprise entre le mail et la route de Saint-Malo.Un second plan d'alignement est dessiné en 1883 par l'architecte voyer Charles Fouré. En 1885, la largeur de la voie doit être portée à 20 m. En 1887, les riverains demandent la construction de caniveaux, ruelle du Puits-Chartier, qui est refusée en raison de son coût, comme le déplore l'architecte voyer Charles Fouré. La construction de trottoirs et de caniveaux est à nouveau projetée en 1899, entre le faubourg de Brest et le puits Chartier.En 1895, la municipalité décide la vente des peupliers nuisant aux chênes plantés dans leur intervalle, à l'extrémité est du boulevard, entre la rue de Coëtlogon et la route de Saint-Malo ; deux ans plus tard, des arbres sont supprimés pour permettre la construction de l'embranchement de la gare de la Touche. Enfin en 1899, un rapport indique que le boulevard est planté de peupliers suisses, de chênes d'Amérique et de tilleuls. Les peupliers, à la "croissance rapide permettant d'attendre la venue des deux autres essences [...] doivent constituer la plantation définitive du boulevard", la ville procède à la vente des 172 peupliers restants.La présence de bancs publics est attestée par une délibération du conseil municipal, de 1895.En 1902, Jules Hogrel est adjudicataire des travaux d'amélioration du carrefour, à la jonction avec le faubourg de Brest.
Auteur(s) du descriptif : Barbedor Isabelle
Par : L'inventaire du patrimoine