Église paroissiale Saint-Martin-des-Vignes
Selon Guillotin de Corson, l'édifice est attesté en 1158 comme possession de l'abbaye Saint-Melaine. Des tombes gallo-romaines trouvées aux abords suggèrent l'ancienneté de son origine. La paroisse fut réunie à celle de Saint-Aubin en 1790 et l'église détruite en 1794. Le plan de Robien, de 1750 (doc ; 1), figure un édifice de plan allongé à chevet droit, flanqué au nord d'un bras de transept et d'une chapelle. Le procès-verbal des saisies révolutionnaires précise que c'est un bâtiment de 67 pieds de long, 21 pieds de large et 18 pieds de haut, avec un clocher en surplomb au sud. Deux portails y donnent accès, l'un au sud et l'autre à l'ouest. Les murs sont percés de trois fenêtres au nord et à l'est et de quatre fenêtres au sud. Le sol est en terre cuite. Le mobilier inventorié se compose d'un retable, tabernacle, gradin et colonnes du baldaquin en marbre retirés de la vente, ce dernier élevé en 1786, selon Paul Banéat. Un chapiteau en marbre provenant de l'église est conservé au musée de Bretagne. En se basant sur une représentation de l'église conservée au musée archéologique qu'il qualifie de fantaisiste, Paul Banéat mentionne la présence d'une fenêtre ogivale, à l'est, sommée d'un écusson aux armes des Romelin, seigneurs de la Lande de Coëtlogon. La façade sud était précédée d'un porche couvert d'ardoises, dite porte Mortuaire, portant également les armes des Romelin. Au nord se trouvaient une chapelle et une sacristie, en appentis. L'auteur donne les dimensions de 87 pieds sur 24 pieds. Enfin, le cadastre de 1812 (doc. 2) indique la présence du presbytère, également visible sur le plan Robien, à l'est de l'église.
Auteur(s) du descriptif : Barbedor Isabelle
Par : L'inventaire du patrimoine