Patrimoine culturel de Quimper

vignette
picto
L'Abside et le Calvaire : [carte postale]
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Carte postale

Par : Yroise - bibliothèque numé

vignette
picto
Église paroissiale, ancienne église abbatiale
L´église présente un plan en croix latine. Elle est formée d´une large nef bordée de collatéraux, divisés en six travées rectangulaires. Le vaisseau central est prolongé de la croisée du transept de même largeur, bordée des croisillons du transept peu saillants. Dans chacun s´ouvre une absidiole orientée moins large que le croisillon avec lequel elle communique. Ces absidioles flanquent ainsi l´abside du choeur située dans le prolongement direct de la nef et de la croisée, surmontée d´une tour lanterne. L´église mesure dans son ensemble 40,40 mètres de long pour une largeur de 14,45 mètres (nef et collatéraux).La façade occidentale, ouvrant sur la nef, est amortie en pignon avec un décrochement au-dessus des bas-côtés. Une porte plein-cintre percée dans la façade du collatéral nord est aujourd´hui aveuglée. La façade est amortie de deux contreforts. Deux autres contreforts corniers épaulent les collatéraux. A l´origine, on pénétrait dans la nef par une double porte formée de deux arcades en plein-cintre de même largeur dont on conserve les deux cintres appareillés au revers de la façade.Le collatéral nord est construit en petits moellons avec fragments de briques et traces d´appareil en épi. Sa façade latérale est scandée par quatre contreforts plats. Les travées ainsi formées sont éclairées par une petite baie de type meurtrière, percée dans la partie haute du mur. La dernière travée, à l´ouest, est aveugle. La présence de cinq travées s´explique par la volonté de mettre en valeur, par une symétrie, le portail aujourd´hui remplacé par une porte moderne qui s´ouvre dans la travée centrale. L´arc plein-cintre appareillé d´origine se voit encore dans le mur.Ce collatéral est plus bas que le vaisseau central de la nef, qui est éclairé directement par six baies en arc plein-cintre.Le bas-côté sud, à la différence de la façade nord, n´est divisé qu´en quatre travées par trois contreforts. Il communiquait avec l´ancien cloître. Son mur est construit avec le même type de maçonnerie que celui observé au Nord. Chaque travée est percée d´une baie en plein-cintre, assez large. Au-dessus, le vaisseau central de la nef possède le même type d´éclairage qu´au Nord. Dans la dernière travée orientale se trouve une porte qui conduit au jardin où l´on conserve les vestiges d'une architecture de la même période.A l´intérieur, la nef datée du 11e siècle est formée de six travées de plan rectangulaire communiquant avec les collatéraux par des arcades en plein-cintre à simple rouleau. Celui-ci repose sur des piliers de section rectangulaire flanqués d´un contrefort plat côté nef centrale et collatéral, amortis dans l´imposte qui couronne ces piliers.Au-dessus des arcades se déploie une grande surface murale nue, simplement percée sous la charpente de grandes baies en arc plein-cintre, peu ébrasées, disposées dans l´axe de chaque arcade. Les bas-côtés sont éclairés par de petites baies en arc plein-cintre percées dans la partie haute du mur mais la division de ces collatéraux ne correspond pas à celle de la nef : les baies sont percées sans rapport avec les grandes arcades.Nef et transept sont entièrement charpentés. Les maçonneries des piliers et des grandes arcades sont en pierre de taille.Le transept, daté du 12e siècle, est formé d´une croisée située dans le prolongement de la nef centrale et de deux croisillons peu saillants. Il est construit en moyen appareil de granit.La croisée du transept est surmontée d´une tour trapue qui reçoit une flèche. Ses faces Est et Sud présentent toujours des éléments du 12e siècle. Sur chacune d´elles se voient deux petites baies géminées séparées par une colonnette et réunies sous un arc de décharge en plein-cintre. Henri Waquet mentionnait la présence, sous ces baies, de « trois arcs, noyés dans la maçonnerie, correspondant à des arcatures visibles à l´intérieur au-dessus des arcades du carré du transept ». A l´intérieur se voient en effet sur ces faces trois arcatures en plein-cintre aujourd'hui aveugles qui correspondent probablement à une disposition primitive de tour-lanterne.Les bras du transept sont flanqués de contreforts corniers, amortis en larmier sous le pignon triangulaire, et d´un contrefort plat, également amorti en larmier, plaqué au centre du pignon entre les baies qui éclairent le croisillon. Divisé en deux registres superposés, chacun est percé de deux baies en arc plein-cintre, assez larges et très hautes.A l´intérieur, la croisée est aujourd´hui couverte en bois. Selon Henri Waquet elle « devait être autrefois surmontée d´une tour-lanterne, comme en Normandie ». Le carré du transept est formé de quatre grands arcs en plein-cintre à double rouleau, « surmontés de segments de murs-diaphragmes ». Le rouleau intérieur des arcs retombe sur de hautes colonnes couronnées de chapiteaux sculptés. Les piliers de la croisée sont formés de faisceaux de colonnettes, exceptée la pile Nord-Ouest. Cette pile, sur laquelle repose la dernière grande arcade nord de la nef, est massive et de plan circulaire, elle monte jusqu´à hauteur de la charpente. Elle est venue en remplacement d´un des piliers d´origine, probablement, au 15e siècle. Les bras du transept sont éclairés à l´Est par une petite baie en arc plein-cintre percée dans la partie haute du mur, et au pignon par quatre grandes baies en plein-cintre fortement ébrasées vers l´intérieur. Celles-ci sont disposées de manière symétrique. Elles forment deux registres superposés. Les rouleaux extérieurs qui surmontent les baies du registre supérieur, reposent sur trois hautes colonnes ornées de chapiteaux sculptés. A l´Est, sur chaque bras du transept, s´ouvre une absidiole couverte en cul-de-four et percée d´une baie à son extrémité orientale. L´absidiole Nord est datée du 12e siècle, celle du Sud est une reconstruction du 19e siècle sur le modèle d´origine.Chaque croisillon est formé de deux travées matérialisées par de grandes arcatures aveugles plaquées sur la paroi occidentale. Deux arcs appareillés en plein-cintre animent la surface murale et retombent au centre sur un pilastre. La première travée de chaque bras est percée d´une grande arcade en plein-cintre ouvrant sur les bas-côtés de la nef.Le choeur de l´église de Locmaria est également une restitution du 19e siècle de l´architecte Bigot. Il s´agit d´un choeur avec une travée rectangulaire prolongée par une abside voûtée en cul-de-four et éclairée par trois baies.Il faut distinguer dans cette construction diverses campagnes de travaux. L´appareil en petits moellons cubiques contenant des traces de briques et un appareillage en épi, observable sur la partie inférieure des murs des bas-côtés faisait penser à Roger Grand qu´il s´agissait peut-être des fondations de l´église primitive, qu´il faisait remonter à la fin de l´époque carolingienne. En 1991, suite à des travaux de terrassement pratiqués le long du mur sud de l´ancienne abbatiale, une opération de sauvetage a été menée par les archéologues du service municipal. Après avoir étudié les fondations de l´église, J.P. Le Bihan en concluait qu´ « il est impossible de déceler l´existence de vestiges antérieurs correspondant à une éventuelle église primitive », et que « la cohérence de l´ensemble peut plaider en faveur d´une construction réalisée d´un seul jet ». Il semble donc qu´il ne faille pas voir dans ces éléments (appareil en épi et moellons cubiques avec traces de brique) un archaïsme, qui laisserait penser à une architecture du 9e siècle, mais bien un choix effectué par les bâtisseurs du 11e siècle qui ont pu réutiliser des éléments de maçonnerie bien plus anciens étant donné l´existence de vestiges romains sur le site même : « L´étude des niveaux profonds révèle la présence, sous les remblais médiévaux et modernes, de vestiges d´époque romaine ».Tous les chercheurs s´accordent pour dater la nef du début du 11e siècle, plus précisément d´ailleurs de l´abbatiat de Hodierne, première abbesse, entre 1020 et 1030. Henri Waquet attribuait la construction du transept aux dernières années du 11e siècle. Depuis, la datation mise en avant par les chercheurs est un peu plus tardive, le transept doit dater du 12e siècle, tout comme la façade occidentale de l´édifice apparemment reconstruite à cette époque. Il faut probablement faire remonter la construction de l´absidiole nord du choeur au 12e siècle. Le choeur et l´absidiole sud, édifiés très certainement au 12e siècle, ont été entièrement reconstruits au 19e siècle par l´architecte Joseph Bigot.Au 15e siècle, la tour de croisée s´effondre en partie causant d´importants dégâts. Des travaux sont alors entrepris : un des piliers de la croisée est modifié à cette époque, le porche d´entrée, très saillant, est aménagé au 15e siècle et, au-dessus, est percée la grande baie qui éclaire la nef. Les faces Ouest et Nord de la tour de croisée ont été remaniées au 16e siècle.Au cours du 17e siècle, l´abbesse Marie de Bourgneuf fait entreprendre des travaux dans l´abbatiale : le choeur est totalement remanié. En 1857 l´ancienne abbatiale devient église paroissiale. Entre 1868 et 1871, l´architecte diocésain Joseph Bigot reconstruit le choeur avec l´absidiole sud, sur les plans des fondations anciennes. Bâti selon les dispositions romanes, le choeur de Locmaria est formé d´une travée droite couverte en berceau suivie d´une abside voûtée en cul-de-four, éclairée par trois baies en arc plein-cintre disposées sous des arcs plein-cintre plaqués sur le mur.
Auteur(s) du descriptif : Cros Mélanie

Par : L'inventaire du patrimoine

vignette
picto
Le portail de la cathédrale de Quimper

Par : Musée de Préhistoire de Ca

vignette
picto
La cathédrale et la ville de Quimper

Par : Musée de Préhistoire de Ca

vignette
picto
Le lech du musée breton à Quimper

Par : Musée de Préhistoire de Ca

vignette
picto
Danse sonnée

Par : Dastum

vignette
picto
Allocution du général de Gaulle à Quimper
Le général de Gaulle prononce à Quimper un discours resté célèbre, dans lequel il évoque la régionalisation. Il annonce le référendum pour la réforme du Sénat et achève son discours en chantant la Marseillaise, accompagné par la foule.

Par : INA

vignette
picto
Air de biniou-bombarde

Par : Dastum

vignette
picto
Suite de l'enregistrement précédent
Musique à danser. Repiquage d'un disque ?

Par : Dastum

vignette
picto
Levrik evit deski lenn ar brezonec hag al latin

Par : Gallica

vignette
picto
L'artillerie de Quimper depuis 1495 / Par M. Trévé
Brochure descriptive de l'histoire de l'artillerie de Quimper depuis 1495, par Julien Trévédy.

Par : Médiathèques de Quimper Br

vignette
picto
Quimper aviation, juillet 1910

Par : Archives municipales de Qu

vignette
picto
Un couple de mariés de Quimper en costume

Par : Archives municipales de Qu

vignette
picto
Enquêtes sur la paroisse de Lampaul-Guimiliau sous

Par : Diocèse de Quimper et Léon

vignette
picto
Portrait en pied d'une jeune garçon et d'une jeune

Par : Archives municipales de Qu

vignette
picto
Le barbier de village
Sujet représenté : scène (discussion ; homme ; barbier ; poule ; cour ; maison ; rasage, Quimper, vêtement : Breton) - N° d'inventaire : 16

Par : Musée d'Art et d'Histoire

vignette
picto
Catalogue des tableaux exposés dans les galeries d

Par : Gallica

vignette
picto
Histoire du Comité révolutionnaire de Quimper
La Revue Historique de l'Ouest est un recueil consacré à des monographies relatives à l'histoire de la Bretagne dont le premier numéro est paru en 1885.

Par : Revue historique de l'oues

vignette
picto
Arrondissements de Quimper. , Chapelle de Tréminon
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Vue stéréoscopique

Par : Yroise - bibliothèque numé

vignette
picto
IA404 aux Rencontres Trans Musicales de Rennes (20
« IA » pour « Intelligence Artificielle » et « 404 » comme le code d'erreur qui indique que la page web demandée n'a pas été trouvée. Originaire de Quimper, ce trio d'humanoïdes masqués a, lui, trouvé son chemin en extrayant des entrailles des machines une electro-pop marmoréenne sur laquelle sillonne une sublime voix féminine capable de toutes les acrobaties. Gardant toujours en point de mire l'émotion, le spectre d'action du groupe est large et en perpétuelle mutation. Ses productions méticuleuses évoquent aussi bien la soul serpentine de Massive Attack, la pop expérimentale de Son Lux que les reliefs sonores de la bass music. IA404 est un groupe accompagné par Les Trans, en collaboration avec Bonjour Minuit à Saint-Brieuc et Le Novomax à Quimper, dans le cadre du dispositif de production mutualisée de la région Bretagne.

Par : Association Trans Musicale

vignette
picto
Plat
Le plat est de forme ovale. Une fleur est peinte à grands aplats au centre du plat. L'aile, limitée par 2 traits noirs d'épaisseur irrégulière, est décorée de petites tâches à effet "pointilliste".Ce plat d'usage, assez grossièrement peint, mais au décor de l'aile d'un type original, date de la 1ère moitié du 19e siècle et pourrait provenir de Quimper.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Hamon Françoise ; Le Louarn Geneviève ; Menant Marie-Dominique

Par : L'inventaire du patrimoine

vignette
picto
Hommage à Saint Yves, Patron des avocats
Le traditionnel Pardon de Saint-Yves s'est déroulé le 22 mai à Tréguier. Cette manifestation reçoit chaque année des milliers de pélerins pour la célébration du Saint Patron des avocats. Cette année le Pardon a été présidé par Monseigneur Laurent Dognin, évêque de Quimper, entouré de nombreux dignitaires venus du grand Ouest, dont Monseigneur Denis Moutel, évêque de St Brieuc et Tréguier, et l'Abbé Caous, Curé de Tréguier. Après la cérémonie à la Cathédrale de Tréguier, procession des bannières en direction de Minihy-Tréguier, paroisse d'origine de Yves Hélory de Kermartin (1253-1303), qui a été canonisé par le Pape Clément VI en 1347.

Par : TV Trégor

vignette
picto
Levr ann Exod ha meur ha bennad euz al levriou all
Le Livre de l’Exode, et beaucoup d’autres textes des autres livres.
Approbation par Mgr Sergent, à Quimperlé, le 6 mai 1860 : « Nous avons fait examiner un manuscrit breton intitulé Levr ann Exod […] D’après le rapport favorable qui nous en a été fait, nous en avons autorisé l’autorisation, pour faire suite à Levr ar C’heneliez. »
Jean-Guillaume Henry (1803-1880), aumônier à l’hopital de Quimperlé à partir de 1835, un des meilleurs connaisseurs et écrivains en langue bretonne et l’un des principaux réformateurs de la langue écrite, reconnu et parfois combattu comme tel, apporta son aide à son voisin H. de la Villemarqué. Rédacteur des Liziriou Breuriez ar Feiz (1843), et de Feiz ha Breiz (1865), il édita le premier recueil de cantiques bretons, Kanaouennou Santel (1846), puis une traduction de la Genèse (1849) et de l’Exode (1861). « Si les vues de M. Gonidec peuvent triompher de la mauvaise habitude de parler français en breton, sans tarder les gens instruits pourront employer dans leurs ouvrages une langue saine et sans mélange, et les gens de la campagne, mieux instruits, les liront avec plaisir. Et les Français n’auront plus prétexte à nous reprocher la pauvreté de notre langue » (avant propos de Genes, 1844).

Par : Diocèse de Quimper et Léon

Afficher le widget sur mon site Voir tous les documents
X

Afficher le widget sur mon site

Vous pouvez afficher le ce widget sur votre site en insérant le code suivant :

<iframe src="https://www.breizhapp.net/widgetbretania/index.php?set=wgt_Quimper"></iframe>

Vous pouvez également voir la liste de tous les widgets à l'adresse suivante Liste des widgets