Patrimoine culturel de Quimper

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Ancien couvent d'ursulines, actuellement collège J
Les bâtiments conventuels du 17e siècle, construits suivant un plan en U, sont cantonnés, aux extrémités est et ouest, de deux pavillons. Deux courtes ailes en retour d´équerre abritent les deux cages d´escalier de la première campagne de construction.Tous les corps de bâtiment comptent un étage carré et un étage de comble. L´aile est et la partie est de l´aile nord, bâties sur un terrain en déclivité, possèdent un étage de soubassement ; celui situé dans l´aile nord, également accès principal de l´ancien couvent, abrite les anciens parloirs (actuellement caves et pièces de service). La chapelle qui s´élève, en retour d´équerre, au nord des bâtiments conventuels, communiquait, à l´origine, avec le cloître situé au sud (baies bouchées). Disparue, l´ancienne chapelle latérale est, formant faux-transept, figure sur une photographie ancienne. L´ancien choeur des religieuses est séparé de la nef par un arc diaphragme qui était, au début du 20e siècle, muni d´un remplage en bois, d´une grille à claire-voie et de volets ; l´arc conserve les vestiges d´un décor peint (décor floral). S´ouvrant sur un préau planté, le cloître à trois galeries est couvert de fausses voûtes d´arête en plâtre. Un pilier sud du cloître porte l´inscription « IHS divine providence fondement et soutien de ce monastère 1720 ». D´autres piliers (sud et est) portent les dates 1865 et 1895 et les noms de personnages vénérés (Joseph, Joachim, Anna, Ursule, Charles, Ignace, Roch, Louis de Gonzague, Angèle, Antoine, Corentin).En 1652, les ursulines de Tréguier, par lettres patentes de Louis XIV, avec le consentement de l´évêque de Cornouaille, de l´abbé de Sainte-Croix et de la communauté de la ville, sont autorisées à fonder un établissement. La communauté s´installe d´abord en basse ville, dans le quartier du Gorréquer. Dans un vaste périmètre à la limite de la haute ville, Claude de Kerouartz, première supérieure, fait l´acquisition, en 1665, de la métairie de Bel Air en vue d´établir la communauté qui se destine à l´instruction et l´éducation des filles.Sous Claude de Kerouartz, le chantier, favorisé par l´apport financier de familles locales influentes (Penfeunteunyo, Lohéac), débute en 1667 (église Notre-Dame, premiers murs de clôture). En 1674 (date regravée), les bâtiments conventuels sont achevés, tout comme l´église dont l´élévation nord, modifiée plus tard, était sans doute couronnée d´un simple fronton triangulaire dont subsistent des traces sous forme d´amorce d´un pignon découvert. Le coût de cette campagne de construction aurait dépassé 60 500 livres. Dans la chapelle, le lambris de couvrement reçoit un décor peint qui sera détruit par un incendie en 1683. La nef de l´église communiquait, à l´ouest, avec le choeur des religieuses, à l´est avec une chapelle dédiée à saint Joseph. Aménagé dans un angle, un escalier en vis donnait accès à un oratoire (appelé haut choeur) qui permettait d´assister aux offices depuis les cellules de l´étage ; cette disposition figure encore sur le relevé fait par l´architecte Bigot en 1865. En 1683, un incendie ravage la totalité des parties supérieures du bâtiment nouvellement construit. Un procès verbal indique non seulement l´étendue du sinistre mais permet aussi d´entrevoir certaines caractéristiques architecturales et fonctionnelles des espaces (voir annexe 1). Une campagne de reconstruction, en grande partie à l´identique, avec reprises visibles au niveau des combles, a lieu entre 1684 et 1689 : reconstruction probable du pignon de l´église et mise en place d´un nouveau clocher à dôme (disparu) qui figure sur le dessin de Robien de 1737 ; l´ancien clocheton est ne semble pas avoir été rebâti.Entre 1688 et 1690, construction, dans le sud-est de l´enclos, de la chapelle Notre-Dame du Grand Pouvoir ; l´édifice qui figure sur le cadastre de 1825 et le plan de Troalen de 1924, a disparu au début des années 1930.Entre 1711 et 1716, mise en place d´un portail d´entrée au nord et d´une seconde clôture à l´ouest. Les travaux sont exécutés par Mathieu Mahé, maître-maçon, également actif au cloître de l´abbaye Sainte-Croix ; ces éléments figurent encore sur des photographies anciennes.En 1720, construction, pour plus de 37 000 livres, de l´aile ouest (cloître, réfectoire, dortoirs), du pavillon sud-ouest, d´un escalier et d´une courte aile en retour d'équerre à trois travées représentée sur le dessin de Robien exécuté en 1737. Entre 1733 et 1789, plusieurs parties de la ferme de Bel Air, logements, laiterie, écuries, étables et porcheries, ont été construits ou reconstruits (le logis en 1733, la buanderie en 1761, le pressoir à cidre en 1767, la boulangerie en 1789). En 1789, le domaine (bâtiments conventuels, jardins potagers, jardins d´agrément, vergers, dépendances agricoles) couvre une surface d´environ 15 hectares. Expulsion des religieuses et vente comme bien national en 1792.Retour de la congrégation et reprise de l´enseignement à partir de 1803. Le plan cadastral de 1824 reflète l´ensemble de l´emprise foncière et d´un plan-masse sans doute peu différent de l´état antérieur à la Révolution. Un petit cimetière jouxte le chœur des religieuses au nord. Les bâtiments de service sont toujours regroupés autour de la métairie de Bel Air. En 1827, réfection de la charpente et de la toiture de l´église et mise en place du lambris peint actuellement en place (voir dossier). En 1846, fermeture du cloître par des baies vitrées.En 1851, commande de 4000 tuiles en terre cuite acheminées depuis Nantes par voie maritime. En 1856, mise en place des fausses voûtes en plâtre du cloître par Brévini père, plâtrier et entrepreneur de Quimperlé. En 1865, construction de l´aile sud (cloître, réfectoire, salles de classe, dortoirs) d´après les plans de l´architecte diocésain Joseph Bigot dont le projet initial prévoyait la fermeture totale du cloître ; le granite provient de carrières de Baye et de Pont-Aven. Entre 1868-1869, travaux dans l´église : carrelage, restauration des peintures du lambris de couvrement, dorure et peinture des autels, mise en place de retables, commande de verrières auprès de l´atelier du Carmel du Mans. En 1880, agrandissement des baies du chœur des religieuses, travaux exécutés par l´entrepreneur Le Naour de Quimper.En 1888, hors du cloître, rajout d´une aile perpendiculaire au sud-est (salles de classe, dortoirs), d´après les plans du chanoine Jean-Marie Abgrall. En 1895, prolongeant l´aile est en retour d´équerre, construction d´un corps de bâtiment de quatre niveaux, de style néoclassique, d´après les plans de Jules Loire, architecte et maire de Lorient ; les travaux sont réalisés par l´entrepreneur Alphonse Gourier de Quimperlé.En 1907, suite à la loi de séparation des Églises et de l´État, départ des ursulines et installation d´une école primaire supérieure de jeunes filles. Dès 1907, un projet visant à diviser en lots les anciennes terres dépendantes de la ferme de Bel Air voit le jour, base d´un nouveau quartier à proximité de la gare et de la place Saint-Michel. Mais ce n´est qu´après 1920, suite à la démolition de la ferme de Bel Air et à la mise en place d´un réseau de voies desservant le futur quartier résidentiel, que le domaine est progressivement loti et proposé à la vente.Entre 1925 et 1935, le secteur est urbanisé suivant les plans de Troalen, ingénieur de travaux publics ; au nord, l´enceinte est alors partiellement supprimée, tout comme l´ancienne allée d´accès qui disparaît lors du percement de la rue Jules Ferry. Entre 1941 et 1944, sous l´occupation allemande, les bâtiments réquisitionnés servent de caserne et de siège de la Gestapo (voir dossier graffiti). Ils retrouvent, en 1946, leur fonction d´établissement scolaire public et abritent aujourd´hui le collège Jules Ferry. L´ancienne église conventuelle, propriété de la commune, sert depuis 1996 de lieu d´exposition. En 2002, un projet de restauration, de restructuration et d´agrandissement de l´établissement scolaire, propriété du département, est en cours de réalisation.
Auteur(s) du descriptif : Douard Christel

Par : L'inventaire du patrimoine

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Le portail de la cathédrale de Quimper

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Quimper : L'hotel du Parc et le cafe de Bretagne

Par : Dastum

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Un cercueil du Moyen Age découvert à Quimper
Dans le cadre de fouilles archéologiques réalisées place Laënnec à Quimper, des archéologues ont découvert le cercueil d'un enfant, datant du Moyen Age. Son état de conservation exceptionnel apporte aux scientifiques d'importantes informations.

Par : INA

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Une ardoisière à Saint Cadou
Alain et Dany Pouliquen sont artisans ardoisiers. Ces frères exploitent une ardoisière à Saint Cadou, dans le Finistère. Après des années difficiles, ils participent actuellement à la restauration du toit de la cathédrale de Quimper.

Par : INA

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Gymnase du collège de la Tourelle, rue de La Ville
Côté rue de la Villemarqué le projet est implanté selon la réglementation d'urbanisme, à 4 m par rapport à l'alignement pour la grande salle et en alignement pour le volume en relief, singularité des locaux réservés aux usagers du Volley Club. Cette façade orientée Est sera traitée comme une façade vitrine, en regard sur la ville : elle représente la dualité d'usage de l'équipement. la façade fera clôture sur la rue. Le volume bas en béton lasuré (gris naturel) du Volley Club est à l'échelle du passant, c'est l'accès à la salle côté ville. Il se fait en passant sous une terrasse végétale, ouvert visuellement sur le collège, mais fermé à tout accès par une grille coulissante gérée par les utilisateurs. Le volume haut en bardage métallique plus sombre (gris anthracite) de la salle multisports est rythmé par des failles vitrées et des ailettes de couleurs accueillant les noms des sports pratiqués dans la salle. Cette façade rue, initialement fortement présente par un alignement de végétal très présent, va changer d'aspect tout en restant fortement végétalisée. La toiture du petit volume destiné au volley est donc en toiture végétale, parallèlement la grande salle va s'inscrire dans un alignement végétal de type bambou. Ces derniers vont redonner à la nouvelle salle la verticalité qu'elle avait auparavant.Au Nord, la salle fait face aux terrains sportifs extérieurs. Elle s'ouvre en partie basse entre la circulation des sportifs et l'extérieur, offrant à la façade une animation du projet par le vécu et l'usage. Un calepinage de panneaux composite gris clair et de panneaux de couleur participe à l'animation de cette façade. A l'étage, légèrement en porte-à-faux, se trouve la salle de gym/tennis de table. Son débord offre une circulation protégée pouvant accompagner le public venant de la rue vers le hall lors de manifestations, évitant d'avoir à mélanger les flux d'usagers au travers de la circulation sportive intérieure. De plus la salle à l'étage permettra aux sportifs de pratiquer leur activité en ayant la possibilité d'un regard vers l'horizon. Si la salle fait clôture entre la ville et le collège, du côté de ce dernier la salle aura également le rôle de clôture sur l'extérieur du collège.La façade ouest côté collège est la seconde façade d'entrée de l'équipement. ici l'usage des élèves est dominant (occasionnellement le public venant de la rue de La Villemarqué pourrait accéder au hall par cette entrée lors d'événements spéciaux). Les élèves devront, pour se rendre à la salle, cheminer au travers d'un aménagement paysagé. la différence de niveau entre la salle et le chemin venant de la cour a un dénivelé d'environ 2 m voire plus. Pour cela nous proposons au niveau du seuil de l'externat d'aménager un escalier généreux faisant face au hall. L'accessibilité des personnes à mobilité réduite se fera par une rampe parallèle à l'externat. Le volume en bardage de panneaux composites sera de plusieurs nuances de gris ; il contient en rez-de-chaussée des locaux techniques et espaces d'accompagnement et au niveau 1 les tribunes. Des failles verticales vitrées permettent la liaison entre les activités intérieures et les espaces extérieurs. La façade ouest côté collège est traitée comme un élément du paysage : au-dessus du hall et des gradins une toiture végétale fera le lien avec les parcelles voisines au Sud par une ligne verte qui viendra s'y implanter. Le volume haut en bardage métallique gris foncé reprend les dimensions de la salle multisports en tant que tel. (Extrait de la notice architecturale)Un premier gymnase est construit en 1972 pour les besoins du CES de la Tourelle, sur les plans de Jean-Claude Le Bail et Julien Penven. Les travaux sont confiés à l'entreprise Henri Ducassou, de Lorient. Le bâtiment est du même type que le gymnase du Porzou construit à Concarneau par les mêmes architectes en 1969. L'étude du schéma directeur de l'établissement réalisée en 2002 souligne la vétusté du bâtiment. Le projet de démolition-reconstruction du gymnase fait l'objet d'un partenariat entre la ville de Quimper et le conseil général. Il est validé en 2009, et le bâtiment, construit sur les plans de l'agence nantaise Déesse 23, fait l'objet d'un permis de construire le 28 décembre 2010. Il est inauguré le 23 novembre 2012.
Auteur(s) du descriptif : Bonnet Philippe

Par : L'inventaire du patrimoine

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Hôtel de ville de Quimper, vue des élévations et c

Par : Archives municipales de Qu

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Quimper, les halles : [photographie de presse]

Par : Gallica

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Appel à la population
déchirure à droite

Par : Archives municipales de Qu

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4J Quimper /118

Par : Archives départementales d

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Une martyre aux derniers jours de la Terreur : Vic

Par : Gallica

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Histoire du Comité révolutionnaire de Quimper
La Revue Historique de l'Ouest est un recueil consacré à des monographies relatives à l'histoire de la Bretagne dont le premier numéro est paru en 1885.

Par : Revue historique de l'oues

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Deux ordonnances de police à Quimper (1404-1719)
La Revue Historique de l'Ouest est un recueil consacré à des monographies relatives à l'histoire de la Bretagne dont le premier numéro est paru en 1885.

Par : Revue historique de l'oues

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Ar merc'hed diwar ar maez [La vie des femmes à la
Un devezh gant ur vaouez war ar maez, etre buhez ar familh hag hini an atant. [La journée-type d'une femme à la campagne, entre gestion de la vie de famille et activités liées à l'exploitation agricole.]

Par : INA

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Aman er desrou buhez Sate Barba dre rym : euel maz
Copie manuscrite de la vie de sainte Barbe, réalisée vers 1872.

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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Hommage à Saint Yves, Patron des avocats
Le traditionnel Pardon de Saint-Yves s'est déroulé le 22 mai à Tréguier. Cette manifestation reçoit chaque année des milliers de pélerins pour la célébration du Saint Patron des avocats. Cette année le Pardon a été présidé par Monseigneur Laurent Dognin, évêque de Quimper, entouré de nombreux dignitaires venus du grand Ouest, dont Monseigneur Denis Moutel, évêque de St Brieuc et Tréguier, et l'Abbé Caous, Curé de Tréguier. Après la cérémonie à la Cathédrale de Tréguier, procession des bannières en direction de Minihy-Tréguier, paroisse d'origine de Yves Hélory de Kermartin (1253-1303), qui a été canonisé par le Pape Clément VI en 1347.

Par : TV Trégor

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Tisserandes de Locronan
Inédit du tournage du film de Jean Epstein "La Bretagne". Cet extrait a été remis au SAF en 1992 car il est de type "nitrate". Il est enregistré sous le titre "Tisserand à Locronan (1936) ref/ 123 890. Atelier de tissage Saint-Renan. Le film a été préservé et transféré sur nouveau support 35mm par les AFF. Dans le premier plan, on voit l'atelier, les machines à tisser en premier plan qui tournent, avec en arrière plan les femmes de l'atelier. Puis on se rapprochent de 2 femmes filant et tissant le lin, avec en arrière plan une porte fenêtre ouverte qui donne sur un paysage de champs, avant de passer de manière plus rapprochée sur le travail de 2 femmes sur leur métiers à tisser. Les dernières images montrent des travaux finis: écharpe, sac brodé et set de table tissés, avec une tasse à café.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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