Ferme de Kerquer (Vannes)
Le logis de la ferme est simple en profondeur et de type ternaire, variante à 5 travées, coiffée d'un toit à croupes. La façade suid, originellement enduite est aujourd'hui en moellon. En alignement à l'est, dépendance sans étage en moellon couverte à croupe. L'étable en prolongement du logis à l'ouest, aujpurd'hui transformée, est également sans étage, et couverte à croupe.La terre de Kerquer, Kercair ou Caercazdre était exempte de fouage au 16e siècle, appartenant en début du siècle comme Kerizac à la famille du Cellier. Elle est acquise en 1614 pour la somme de 12000 livres par les Carmélites de Nazareth. Il est probable qu'alors, le manoir était en mauvais état puisque les Carmélites font transporter son colombier dans le grand jardin du couvent en 1695. Rien ne subsiste du manoir ni de la métairie noble qui y était érigé. Les logis et étable de la ferme de Kerquer sont construit en 1806, date portée sur la porte d'entrée sud du logis : la ferme figure sous la forme d'un simple bâtiment allongé sur le plan cadastral de 1809 ; sur ce plan est en outre mentionné au sud, le jardin devant le logis, la cour devant l'étable. La ferme était située à proximité de l'ancien prieuré de Saint-Guen, dont elle dépendait peut-être, et de la route de Pontivy, le long du chemin rejoignant le chemin de Menimur menant à Bernard. Les terres de cette ferme ont été loties dès les années 1930 à la suite d'un partage le long du chemin de Ménimur (rue de Metz), puis à l'ouest de la ferme dans les années 1960, amenant la transformation du chemin en rue et modifiant l'aspect de la ferme : suppression de l'enclos au nord, destruction de l'étable à l'ouest et de la remise à charettes au sud pour créer une nouvelle rue, rue qui était prévue lors de l'établissement du premier lotissement Gy dans les années 1960. Restaurée dans les années 1980, la maison a été entièrement modifiée à l'intérieur.
Auteur(s) du descriptif : Lainé Claire ; Toscer Catherine
Par : L'inventaire du patrimoine