L'alcool et la Bretagne

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Distillerie, brasserie et usine de boissons non al
L'établissement Duault se répartit de part et d'autre de la ruelle du Pissot et s'organise en une série de plusieurs corps de bâtiments édifiés, pour la plupart, en moellons de granite couverts de toits à longs pans en ardoises. Accolés les uns aux autres, ils comptent en moyenne un étage carré. Les bâtiments les plus récents, essentiellement des entrepôts, sont édifiés en béton armé, parfois recouverts d'un essentage métallique.En 1892, Théodore Duault fait l'acquisition d'un fonds de commerce de vins et alcools situé Place du Martray et rue Saint-Thurian, jusqu'alors tenu par J.-P. Duval-Desvallées. Th. Duault fait construire un magasin cette même année avant de partir acquérir un savoir-faire dans le Nord de la France dans le but d'adjoindre à cette activité commerciale, celle industrielle de la brasserie. A son retour, il entreprend des travaux d'agrandissement dans la ruelle du Pissot et commence par faire construire une distillerie et une remise en 1895 ; pour les besoins de son industrie, il utilise l'eau du puits dit "remise aux voitures" situé en face de l'hôpital. Trois ans plus tard, un magasin est édifié juste en face de l'usine, de l'autre côté de la ruelle du Pissot. En 1901, il développe son activité par la construction d'une brasserie à proximité de la distillerie initiale.Th. Duault décède en 1902, l'entreprise est alors reprise par son épouse Maria Seignez, originaire du Nord (59), aidée par son frère Adolphe qui quitte son emploi aux filatures Seydoux de Cateau (59). En 1908, une chaufferie destinée à l'orge est édifiée en face de la brasserie. En 1913, l'établissement poursuit son extension avec la construction d'un nouveau magasin, d'une remise et d'une écurie. En 1919, Alfred Duault fils prend la direction de l'entreprise et diversifie sa production. La bière, appelée La Cigogne, est brassée par un chef brasseur d'origine tchécoslovaque du nom de Weyroda. Dans les années 1920, débute conjointement la fabrication de limonade sous l'appellation Menhir. La distillerie, quant à elle, produit un calvados notamment exporté sur Jersey avec des liqueurs et autres alcools français. Les vins embouteillés dans l'usine et les plus vendus sont ceux des départements français d'Algérie. En 1929, A. Duault fait creuser un second puits dans le jardin de la brasserie. En 1933, un autre magasin est édifié. Pour répondre aux besoins accrus en eau de lavage et à la fabrication de limonade, l'établissement devient, en 1936, acquéreur de la source des Printiaux, située sur la route du Vieux-Bourg. Un an plus tard, l'autorisation d'acheminement de cette eau sur le domaine public est accordée pour rejoindre la brasserie par la rue Saint-Thurian, via une canalisation en acier soudé. La société Duault achète ensuite à la ville l'eau de lavage en provenance de la source du lavoir du Pissot inutilisée. En 1938, l'entreprise cesse son activité de brassage et la distillerie ne fonctionne pas plus de deux jours par an depuis 1929 environ. Une cidrerie est installée durant la Seconde Guerre mondiale à l'emplacement de l'ancienne brasserie. Malgré les difficultés d'approvisionnement, la société poursuit sa fabrication. De source orale, la SARL Alfred Duault et Cie aurait définitivement cessé son activité dans les années 1990.Le 12 juillet 1893, Th. Duault déclare une chaudière à vapeur de forme verticale à foyer intérieur et bouilleurs croisés pour l'usage de sa brasserie. Timbrée à 6kg, elle a été achetée d'occasion à Ed. Van Haërgarden, originaire de Blanc-Misseron, dans le Nord (59).En 1979, l'entreprise emploie près d'une centaine d'ouvriers.
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina

Par : L'inventaire du patrimoine

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Souvenirs de bistrot à Paimpol
A Paimpol, la "Cité des Islandais" où la pêche à la morue et le départ des hommes, chaque hiver, pour six mois, ont rythmé la vie entre 1852 et 1935, rencontre avec Jean-Paul Cadic. Il a grandit dans le bistrot que tenait sa mère, le café des caboteurs et nous raconte, ses souvenirs des conversations des marins et anciens capitaines.

Par : INA

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Pointe du Raz par temps calme...
N&B. Carton "La pointe du Raz par temps calme», rochers en contreplongée, touristes en promenade sur les rochers, le phare de la Vieille au fond, vagues et courant, curé. Carton "Audierne", camionnette, port, bateaux de pêche, casiers sur le quai, portraits de pêcheurs, église (XVI) et calvaire (XVI) de Confort-Meilars (clocher Beaumanoir, détail sculpture les évangélistes statues placées en 1870 par I. Larhantec sculpteur à Morlaix). Activités au port du Rosmeur à Douarnenez, casiers, pêcheurs, bérets. Locronan, façade église Saint Ronan, place. Prière et pique et nique (viande et cornichons). N&B, Carton "La pointe du Raz par temps calme", touristes en promenade sur les rochers, le phare de la Vieille au fond, vagues et courant, curé. Carton "Audierne", camionnette, port, bateaux de pêche, pêcheurs, église (XVI) et calvaire (XVI) de Confort-Meilars (clocher Beaumanoir, détail sculpture les évangélistes statues placées en 1870 par I. Larhantec sculpteur à Morlaix). Activités au port du Rosmeur à Douarnenez, casiers, pêcheurs âgés avec bérets et cannes. N&B, Locronan, façade église Saint Ronan, place. Prière et pique et nique (viande et cornichons, moutarde) sous des arbres (pins). Carton "Août 1947, deux jours en Bretagne, Quimperlé, c'est déjà l'atmosphère bretonne avec ses vieilles maisons, ses costumes", femme en coiffe, place, sous le porche de l'église. N&B, Pont Aven. Déjeuner au Moulin de Rosmadec, sur la terrasse à la fin du repas, cigarettes, chien, grimaces, portraits, curé, l'Aven coule, cloche, serveuse en costume de Pont-Aven (giz-fouen), café servi dans faïence de Quimper, on fume à table y compris les femmes et les jeunes filles (cheveux tressés) . Les lavandières de l'Aven en coiffe de travail (giz-fouen) avec derrière publicité Lefèvre Utile. N&B, carton "Concarneau, on y rencontre autant d'artistes que de pêcheurs", le port, bateaux de pêche (immatriculés CC2887 et CC1723), portraits de vieux pêcheurs assis, d'autres avec bouteilles, cadran solaire (inscription "tempus fugit velut umbra 1854-1935), vendeuse de dentelles en GP, ville close. Le port avec bateaux de pêche, voilier sortant du port avec son annexe. Carton " Saint Guénolé, trêve des tempêtes " et " Pardon de Notre Dame de la joie ", Notre Dame et calvaire, autel en plein air lors du pardon, coiffes bigoudènes, coiffe de Pont-Aven, cloche sonne, messe en plein air (autel sous tente), cheval, deux bigoudènes sur une barque. Phare d'Eckmühl (pano sur les alentours filmés d'en haut sur port de Penmarc'h, chapelle Saint Guénolé (façade occidentale) au fond cortège de bigoudènes avec parfois leur maris). Stands, bigoudènes, portraits. N&B, Fouée de la Saint Jean, chants religieux, banquet. Images couleurs, Pardon de Saint Yves, Tréguier, place du Martray avec monument d'Ernest Renan, cathédrale, maisons à pan de bois, détails de sculpture d'une ouverture, intérieur de la cathédrale (gisant, chasse, foule). À la terrasse d'un café, femmes et hommes fument cigarettes, boivent (verre bistrot), Docteur Baron fume la pipe, caméra sur la table, Mme écrit un mot, personnages en costumes bretons (Pont-Aven, Glazig), bombarde, cornemuse (portant un kabig), danses bretonnes (ronde). N&B calvaire, clocher « bancal » de l'église gothique de saint Gonery à Plougrescant, au premier plan escalier avec échalier et croix. Des jeunes filles grimpent sur l’échalier Images en couleurs, bord de mer, croix, fontaine miraculeuse, chapelle Saint Samson (sur route touristique entre Argenton et Landunvez). Près de Lanildut , port à marée basse, bateau de pêche. Bord de mer, images sombres, coucher de soleil. Images noires, clocher, maison, pano alentours. Morbihan, Belz, ramendage de filet dans port de pêche, calvaire du placître de Saint Cado en Belz (Christ en croix), église de Saint Cado (clocher sur pignon du transept), pano. Ria d'Étel près de Saint Cado avec bâtiment en 1er plan (moulin à marée), au fond le pont Lorois (pont à haubans reliant Belz et Plouhinec) sur la Ria d'Étel. Église avec cimetière à côté. Allée couverte à identifier (Mougan en Commana?). Monts d'Arrée, pano, Mont Saint Michel de Brasparts, clocher Beaumanoir de Notre Dame et saint Tugen à Brasparts, calvaire Piéta de Brasparts et GP sur Saint Michel terrassant le dragon. Diverses croix en campagne, à un carrefour, à base carrée avec Christ en croix. Deux menhirs de kergadiou dans un champ (un debout l'autre à terre) à Plourin. Petite chapelle à clocher sur pignon à identifier avec calvaire devant. Port de pêche à identifier. Plougastel-Daoulas, calvaire (détails des cavaliers, portement de croix, Piéta, la Sainte face...), église, vendeur ambulant d'artichauts sur la place, vieille femme marche difficilement avec parapluie, coiffe de Plougastel, façade du tabac Gitane. Menhir dressé, croix en campagne. Hôpital Camfrout, chapelle Notre Dame de Bonne Nouvelle (clocher Beaumanoir). Penmarc'h, chapelle Notre Dame de La Joie, calvaire (XVI). Guilvinec, port de pêche. Phare d'Eckmühl. Calvaire de Tronoen (XV) à saint Jean Trolimon détails des sculptures en kersanton, clocher de Notre dame de Bonne Nouvelle. Guilvinec, port. Autre port de pêche Riec sur Belon (?), Fouesnant ( ?) avec crique abritée et pins. GP sur genêts. Femme mettant huîtres en bourriches dans un parc. GP sur coquelicots. Maison à toit de chaume, chaumier refait le toit (Brière?). Promenade en barque sur les canaux (Brière), barque avançant avec perche, roseaux, flore, homme avec une fouine pour la pêche aux anguilles. GP sur liserons blancs. Promenade en botte dans les marais, nénuphars.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Entretien avec Henri, Pierre et André à Ploeuc
Émilien et Julie expliquent leur démarche. Ils s'étaient déjà rencontrés à la balade nature un peu avant.
Parlent des différences dans le gallo. Le gallo est considéré plutôt comme du vieux français. Avant, chaque commune avait son accent, une tenue différente aussi, notamment les coiffes des femmes.On savait par exemple si c'était une femme mariée ou une jeune fille.
L'un est né à Ploeuc l'autre à Plémy.
Un troisième homme arrive, Pierre Thérin.
Parlent des vergers, principalement composés de pommiers à cidre. Tout le monde faisait du cidre. Les poires aussi, mais il n'y en a plus maintenant. L'un avait un oncle qu'avait greffé un poirier sur un épine. Le poiré est évoqué. Il y avait souvent des marchands de pommiers, et ces derniers étaient greffés sur place, à la ferme. Il y avait toujours quelqu'un de plus " qualifié " pour greffer. Dans un village à côté, où il y avait eu beaucoup de poirier des plantés car ça vit longtemps, ils faisaient du poiré.
A l'inverse des poiriers, il y avait bien souvent un espace réserver pour les pommiers, en rangée dans le bord d'un champ, avec la possibilité de labourer des deux côtés. Les premières pommes à couteau sont arrivées avec un copain de l'un d'eux, dans les années 60. C'était aussi le premier à faire de la sélection sur les pommes de terre, et a développer la bf15. Elle a été cultivée dans toutes les fermes, ça a sauvé les petites exploitations. C'était en 48 ou 49 la première année. On en faisait pour la vente.
Les pommiers, on les trouvait souvent au bord des exploitations, mais pas sur les talus. On cultivait surtout des choux, entre. Il y avait quelques pruniers, pour la consommation personnelle, peut-être des meltons. Il y avait des cerises aig, sauvages, dont il fallait attendre qu'elles soient bien mûres. Et des badies, qu'ils mangeaient étant gosses. Mais les merles en mangeaient beaucoup aussi.
Avec la goutte, il y en a certains qui faisaient de la liqueur. On mettait des fruits à macérer, des noisettes, des cerises, des poires... On faisait du 44 aussi. Les femmes avaient leurs petites recettes. On mettait aussi la petite goutte dans le café, avec le petite rincette après. Ça c'était avec la goutte pure. Même les vétérinaires en prenaient, c'est même eux qui en utilisaient le plus. Maintenant, il n'y a plus beaucoup de gens à avoir le droit d'en faire.
Comme variétés de poires, il y avait de tout, en particulier des grains d'or, qui sont petites. Les nèfles, ça ne leur dit rien. Les liqueurs, c'était les femmes qui faisaient ça, parce qu'elle buvaient moins que les hommes. Maintenant, il y a le vespetro, qu'on trouve à la pharmacie Boterel, à mettre dans de la goutte. C'est une bon médicament. Il y a la jouvence de l'abbé soury aussi, l'un d'eau a entendu sa mère en parler.
Le cresson est évoqué. Les jèrenotes, c'était mangé sur place, en étant gamins. Pour le cresson, l'un d'eux n'en a pas eu, les autres si. C'était mangé en salade. Maintenant il n'est plus bon. Il y a la berne aussi, qu'est toxique, et la douve sur le cresson. Ceux qui en faisaient mettaient du gros sel dessus dans un saladier, le soir, et le lendemain ils trouvaient pleins de petits trucs noirs dedans.
Il y avait les vétérinaires de campagnes et les vétérinaires des villes, qui étaient les vrais vétérinaires. La graine de lin est évoqué. Il y avait des cataplasmes de moutarde et d'avoine grillé. La moutarde, on la mélangeait avec du son. Pour les animaux et pour les gens aussi. Il y avait aussi les abcès de fixation, on faisait une injection d'essence de térébenthine et d'un autre produit dans le collet de la vache, il se faisait un abcès là comme ça s'il fallait abattre la vache, il n'y avait pas de bons morceaux de perdus. A une époque, le trèfle avaient été arrêté parce que les vaches gonflaient. Pour ça, il y avait le trocart, ou alors une sonde. Il n'y avait de semaine où il n'y en avait pas une de gonflées dans le village. Des fois il y en avait deux ou trois, il fallait aller très vite. Avec le ray-grass on mettait de l'azote, donc il n'y avait plus de trèfle. C'était des vaches à 2000L de lait au départ, et ça augmentait de 200L de lait par vache et par an. C'était pourtant la même race, mais c'est l'alimentation qui changeait. Il fallait toujours de l'herbe tendre. Ils ont eu de la normande, puis de la holstein.
Les champignons, ils n'en ont jamais cueilli. Il y en a qui en cueillaient, mais pas beaucoup.
Quand ils étaient enfants, c'était la galette le vendredi midi, et des lites le soir. Le matin, c'était du café, du pain et du beurre. A 9h, c'était le casse-croûte avec du lard, et des fois une omelette. On faisait des fricassées d'oignon aussi, ou bien une tartine beurrée avec une échalote. Le midi, c'était de la soupe, et quelque chose après. Il y avait des galettes avec des oeufs, et puis du lait ribot, l'écaille. On prenait des patates avec du lait ribot le soir. Il y avait aussi des bouillies d'avoine pour le soir, parce que c'était chaud, et on fond il y avait la grette. Les enfants devaient travailler le soir, i n'était pas question de faire ça le soir. L'un d'eux raconte qu'enfant, il faisait ses devoirs sur le temps de midi. Il avait juste de la soupe au bourg, et un casse-croûte qu'il emportait de la maison. Il y avait une petite bouteille de cidre aussi qu'était emportée pour le midi. Aux fêtes de l'école en emmenait la barrique de cidre, puis c'est devenu un produit en poudre, qu'on diluait dans l'eau. Mais il n'y avait pas beaucoup de maison qui donnaient de l'eau aux gosses.
Parmi les chansons de mai, il y avait la Passion. On l'a chantait contre des oeufs ou un peu de monnaie. Eux ne l'ont pas fait. Et ça faisait un sacré bout de temps que ça s'était arrêté. Le foyer des jeunes à relancé ça. Mais maintenant les accès aux maisons sont difficiles, il faut qu'ils préviennent à l'avance.
Certains faisaient des tisanes de tilleul, l'ont vu même étant enfants. Le thym est évoqué aussi.
Les ruches étaient faites en paille, et on les enduisait d'argile. L'un d'eux raconte l'aventure du taureau qu'a avait foncé dans les ruches, et que c'est le chien qu'avait tout pris et qu'en était mort. On faisait du chamillar, le chouchenn. Celui qu'était saoul avec ça, il ne tombait jamais vers l'avant mais toujours vers l'arrière.
Il y avait des tisanes pour les animaux, de graine de lin, de graine de foin aussi.

Par : Dastum

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Ar Vezventi : tragédie contre l'alcoolisme

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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De l'usage immodéré de l'alcool et de ses résultat

Par : Gallica

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Jeudi soir dimanche matin
En une génération, l’alcool est devenu le moyen d’une défonce radicale pour une partie de la jeunesse. Dans le Grand Ouest « 60% des jeunes de 17 ans disent avoir consommé en une fois plus de cinq verres le mois précédent ». L’alcool comme un commutateur « off », abolit la réalité. Mais quel est ce réel dont il faut tourner le bouton ? Durant un an, une année cruciale pour ces jeunes, ils se sont filmés lors de ces soirées festives qui commencent le jeudi soir pour s’achever le dimanche matin. Puis, régulièrement, ils se sont retrouvés dans des ateliers audiovisuels sous le regard du réalisateur Philippe Lubliner pour exprimer leur rapport à l’alcool, mais aussi à leur environnement, famille et amis... Récits de l’intérieur d’une jeunesse par elle-même, ce documentaire propose une expérience partagée et dirigée. Une histoire de découverte et de rencontre avec soi-même.

Par : Bretagne et diversité

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Chanson ar Bonomic [suivi de] Chanson ar Vesventi
Feuille volante dont le titre peut être traduit comme suit : La chanson du petit bonhomme [suivi de] Chanson sur l’alcoolisme

Par : Médiathèques de Quimper Br

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A la gauche du père
" Chaque soir, je voyais mon père monter la rue en titubant. Il est mort, il y a 18 ans, des suites de son alcoolisme. Depuis, je cours après un fantôme. J’ai demandé à ma famille de m’aider à lui redonner chair pour m’en libérer. " (Nathalie Marcault).

Par : Bretagne et diversité

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Paysan de Scaër (Finistère)
Scaër.- Portrait d'un homme vêtu du costume traditionnel (veste, sabots, bragou-braz et guêtres). A l'arrière-plan, un coffre en bois sculpté sur lequel se trouvent deux bouteilles d'alcool, un pichet et des bolées.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Le Mag d’U de Février 2003
Le cinquième épisode de la troisième saison du Mag d’U, le magazine d’Université qui a pour vocation de parler des étudiants, qui représentent un tiers de la population rennaise, dispersés dans les différents campus et établissements d’études supérieurs de la ville de Rennes. Au sommaire : Un numéro consacré aux fêtes étudiantes. Reportage : le gala de l’agro de l’INSA. Les conseils de Monsieur d’U : les fêtes à l’étranger quand vous n’avez plus d’idée. Reportage : l’alcool et la drogue lors des fêtes. La fiction du mois : « Inouïe » des étudiants de DEUG 2 Arts du Spectacle. Les conseils de Monsieur d’U pour survivre aux lendemains de fête difficile. Live aux antipodes : le crépuscule des dinosaures.

Par : L'aire d'u

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Buez sant Theodot
Vie de saint Théodore, patron des aubergistes, par le P. Jean-Marie Guillou (1830-1887), recteur de Penmarc'h L'ouvrage fut publié trois fois, en 1871, 1913 et 1922. Dans la dernière édition on peut lire : "« Le récit de M. Guillou est lui-même, d’ailleurs, une véritable œuvre d’art. Un zèle ardent et louable contre l’alcool en inspira l’idée au recteur de Penmarc’h. Saint Théodore était aubergiste et mourut martyr de sa foi au pays des Galates — des Celtes authentiques, dit-on —, au cours de la persécution déchainée par Dioclétien. Beau cadre pour insérer quelques leçons à l’adresse des buveurs et des membres de l’intéressante corporation dont S. Théodore est le patron. » Semaine religieuse de Quimper, 16 mars 1923."

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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Buveur
Sujet représenté : portrait (homme ; table ; cruche ; verre ; ivresse ; pipe ; bonnet) - N° d'inventaire : 102

Par : Musée d'Art et d'Histoire

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Buveuse
Sujet représenté : portrait (femme ; table ; cruche ; verre ; ivresse ; vin ; coiffe) - N° d'inventaire : 106

Par : Musée d'Art et d'Histoire

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Pardon Ste-Anne Traon-Meur Plouvorn 1979
1/ Panneau de Sainte Anne 1979, et coucher de soleil. 2/ Pardon de Sainte Anne, intérieur chapelle. 3/ Après la messe : sortie de messe, on boit un coup. 4/ Vêpres avec le propriétaire, la procession sort de la chapelle, bistrot après les vêpres. 5/ Procession dans le jardin, procession maison, Tanguy au fond, Plouvorn avec personnes de Guiclan. 6/ Arrivée de la procession, coiffe Chelgen de Marie et coiffe Fagan, Plouvorn. 7/ Bistrot après les vêpres, Marc Moal, casse-croûte des dames, Saik, bistrot de la pétanque. 8/ Pétanque avec le vieux Scauff, patron avec Louise, mer et manoir. 9/ Pétanque chez René Cadiou, Marc Gorrec, vue vieille maison. 10/ Les 2 Scauff préparent le couscous, Saillou et la foule, Paul Le Borgne, bistrot, chapelle, moisson, artichauts. 11/ Bois mort, chapelle.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Abri du marin n°1, actuellement maison (île-de-Sei
Bâti composé d'un rez-de-chaussée, d'un étage de comble ; couverture en ardoise.Jacques de Thézac est un philanthrope chrétien passionné par la mer et les marins. Il a pour souhait de lutter contre l'alcoolisme et d'améliorer la santé, de prévenir des accidents en mer et d'apporter instruction et éducation aux marins. Pour mener à bien son projet social, il crée en 1899 l’Almanach du marin breton dont le but est d’apporter une instruction et un divertissement aux marins, puis en 1900, il fonde l’Œuvre des Abris du Marin. Ainsi, entre 1900 et 1933 douze abris sont créés : 11 en Finistère et 1 en Morbihan.L'article 2 des statuts de l'Oeuvre des Abris-du-Marin et de l'almanach du marin breton indique que l'association a pour but "d'étudier et de rechercher consciencieusement et dans l'esprit le plus désintéressé, les moyens d'améliorer l'état moral ou matériel des marins-pêcheurs et notamment de lutter contre les ravages de l'alcoolisme." Ainsi, l'objectif est de mettre à disposition un lieu d'accueil pour les marins qui font escale ou travaillent à Sein.Guy de la Rochefoucauld décrit ainsi les « Abris du marin » en 1914 dans son ouvrage Une race en péril : les abris du marin :« Chaque abri est d'un modèle à peu près uniforme. Il a l'aspect d'une grande maison de style breton, mais qui donne l'impression de l'aisance et de la propreté. Il se compose de deux salles : l'une est proprement consacrée aux réunions des pêcheurs. On y cause, on y joue à des jeux dont l'intérêt pécuniaire est banni selon les prescriptions, rigoureuses à cet égard, du règlement. Une salle de lecture fait suite, dotée d'une bibliothèque qui renferme les éléments variés des manuels d'instruction professionnelle et de récréation intellectuelle. (...). Au premier étage, les dortoirs. Sous le préau adjacent, des agrès de gymnastique tout montés, tandis que dans la cour des jeux de quilles, de boules, etc... Dans la salle de lecture, on trouve à discrétion le papier à lettres et les fournitures de bureau, mis gratuitement à disposition des marins. Une citerne, enfin, permet aux pêcheurs de remplir leurs barils de saine eau douce.»Transformé en bibliothèque lors de la construction du second abri en 1906, cet ancien abri du marin, désaffecté en 1933, est actuellement une maison d'habitation.
Auteur(s) du descriptif : L'Haridon Erwana

Par : L'inventaire du patrimoine

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Les gens saouls

Par : Dastum

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Merc'hed Keriti (chanson à hisser)
Apprise dans un bistrot à Paimpol

Par : Dastum

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Vie locale : les bistrots et la fête à Fédrun

Par : Dastum

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Al lapin a c'haloup bepred (Le lapin court tou
Trois ans aprèsMon lapin bleu , Yvonne, tenancière d'un bistrot de campagne a cessé son activité à 80 ans et et vit toujours sur place. Yvonne a beaucoup de visites, comme aujourd'hui celle de Yann, le romancier bigouden. C'est en breton, qu'ils conversent. Et c'est seulement en breton, sa langue maternelle, qu'Yvonne peut aujourd'hui se confier...

Par : Bretagne et diversité

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Rory Mc Leod aux Rencontres Trans Musicales de Ren
Baladin acoustique à l'humour ravageur, tel est Rory Mc Leod, l'homme orchestre écossais. Le Blues, le Flamenco et même la Rumba n'ont pas de secret pour ce chanteur au feeling étonnant. D'ailleurs il tient à passer quatre jours aux Trans afin de jouer quelques sets surprises dans les bistrots rennais, Bon esprit ! !

Par : Association Trans Musicale

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BRASPARTS An Eured Ven (mariage de Pierres), près
Brasparts.- L'alignement de An-Eured-Ven (La Noce de Pierre), dans la lande au pied du Mont Saint-Michel-de-Brasparts, avec deux couples de jeunes gens qui posent en costume traditionnel. La légende raconte qu'un prêtre portant le Viatique à un moribond, rencontra une noce ; cette noce un peu saoûle se mit à rire du curé.. Mille Malloz !... à l'instant elle fut changée en pierres, d'où le nom"Mariage de Pierres". Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Tanbouliner N°01
- Le carnaval de Sizun Un carnaval sur les contes de fée, une belle façon de faire plaisir aux enfants, aux parents, aux grand-mères. - Le cheval dans les Monts d'Arrée A Saint-Rivoal on faisait naître les poulains, pas à Saint-Cadou... La place des chevaux dans les petites fermes des Monts d'Arrée. - Les six heures de Sizun... c'est quand ? Que faire le week end ? Y'a pas de ciné mais y'a le moto cross. - Fermeture d'un bistrot à Saint-Cadou Les petits commerces ferment... Il est bien difficile de garder des lieux de vie dans des campagnes qui se dépeuplent. - Les petites annonces Allo l'ANPE, je cherche du boulot Un portique pour l'école Une petite caravane Un camping car Une friteuse pour le comité des fêtes

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Compagnie Zahrat Top 9 aux Rencontres Trans Musica
Depuis Zahrbat, son premier solo, Brahim Bouchelaghem développe un travail de chorégraphe et d’auteur. Sa danse ouverte au monde se nourrit de réflexions, de souvenirs et d’échanges. C’est à Saint-Pétersbourg que naît une rencontre sensible mais aussi culturelle et artistique entre Brahim Bouchelaghem et les champions du monde russes du “Battle of the year 2008”, les Top 9. Le chorégraphe les embarque dans son univers poétique. Ensemble, ils partiront à la recherche de l’expression sensible, de l’émotion juste. Il a demandé à chacun de raconter une histoire intime, des souvenirs personnels. Il interroge avec eux les instants cruciaux des choix passés, qu’ils aient été anodins ou déterminants. Des images de vies défilent : de l’ivresse à la préparation quasi mystique d’un battle. Ils apprennent ainsi à transmettre ces émotions pures, parfois avec un simple regard, émaillées d’un profond silence. “Une métamorphose artistique pour ceux qui le connaissent”, confie Brahim Bouchelaghem dont le défi est d’aider les danseurs à tracer le chemin jusqu’à eux-mêmes. Chorégraphie Brahim Bouchelaghem • Interprétation Top 9, Stanislav Vaytekhnovich, Konstantin Eliseytsev, Les Tchan, Dimitro (Flying Buddha), Maxim Chakhov (Sims), Dimitry Brogov (Rezkiy), Dimitry Kolokolnikov (Kamar), Alexey Bonlgokov (Robin), Anton Savtchenko (Tony Rock), Brahim Bouchelaghem • Musique originale Aleksi Aubry Carlson • Musique additionnelle René Aubry • Lumières Philippe Chambion • Scénographie Brahim Bouchelaghem • Réalisation Pierre Briant • Vidéo Pierre Briant • Manifestation organisée dans le cadre des années croisées France-Russie 2010.

Par : Association Trans Musicale

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Espace portuaire et militaire de Quélern (Crozon)
L´espace portuaire et militaire de Quélern, qui s´étend sur 2 km le long du littoral sud-est de la commune de Roscanvel, est composé de bâtiments militaires, d´habitations diverses et d´infrastructures portuaires et littorales.L´écart de Quélern, au sud-est de la commune de Roscanvel, s´étend depuis le lieu-dit de Quélern à proprement dit jusqu´à Beg ar Grogn plus au nord, où se trouve le site portuaire, en passant par l´étang de Kervian où une digue-route fut construite au début du 20e siècle pour relier plus aisément les deux secteurs. Cet écart s´est développé essentiellement autour de l´activité militaire puis portuaire et balnéaire.En 1694, Vauban fait construire les lignes de Quélern au niveau de la partie la plus étroite de la péninsule de Roscanvel pour protéger celle-ci des attaques à revers. Deux portes (porte de Camaret et porte de Crozon désormais détruites), fermées la nuit venue, permettent de contrôler les entrées. Cet isolement durera jusqu'en 1918. On parle alors de Roscanvel comme d'un "quartier de Brest". La majeure partie de l´espace de Quélern (partie méridionale, jusqu'à l'étang de Kervian) appartient par ailleurs alors à la commune de Crozon. En raison de cet isolement, une demande de rattachement de Quélern à la commune de Roscanvel est formulée ; elle sera effective en 1851 (loi du 6 mai 1851). D´autres installations militaires ont été construites à proximité des lignes de Quélern, comme la caserne Sourdis à la fin du 18e siècle et un réduit en 1854.A la fin du 18e siècle, une usine à briques s´installe à Quélern pour répondre à la forte demande des ministères de la Marine et de la Guerre engagés dans des chantiers considérables dans la presqu´île et dans la rade. Elle fonctionnera jusqu´en 1886.En 1828, une cale est construite sous la Caserne Sourdis pour palier au manque d´infrastructures pour le transit-terre-mer (jusque là, l´embarquement et le débarquement pour les hommes et le matériel s´effectuaient par échouage à Pont-Scorff ou au bourg). Y débarquent les militaires, les prisonniers, les ouvriers employés à la construction des nouvelles batteries sur la presqu´île de Roscanvel, les marchandises, les matériaux et les voyageurs. Une fontaine, dont l´eau ferrugineuse est réputée pour ces vertus thérapeutiques, est édifiée à proximité, au milieu du 19e siècle, pour les militaires, les habitants et les touristes. Une activité balnéaire commence en effet à se développer dès la fin du 19e siècle.En raison des difficultés de circulation sur la cale de la Caserne Sourdis et du faible tirant d´eau de la cale du bourg, la décision est prise de construire une nouvelle cale au lieu-dit Beg Ar Grogn, plus au nord. Le projet est soutenu par la Société des Vapeurs Brestois et la Marine qui souhaite y débarquer les grosses pièces d´artillerie. La cale est achevée en 1901 et la première cale est progressivement abandonnée. Durant tout le début du 20e siècle, notamment pendant l'Entre-deux-guerres, le trafic de passagers va s´intensifier. Les pardons, promenades et piques niques sont à la mode et de nombreux passagers, essentiellement une population brestoise (dont de nombreux ouvriers de l´Arsenal), débarquent à Quélern pour se promener jusqu´à la plage de Trez Rouz (Crozon) et y pique-niquer. L´activité balnéaire de Quélern et Roscanvel est néanmoins moins développée qu´à Morgat.Elle permet cependant le développement du commerce à Quélern. Ainsi, l´ancienne briqueterie est transformée en villa-pension (La Pagode) en 1904 et accueille une clientèle aisée de régiments coloniaux, de touristes parisiens et de promeneurs du dimanche. Le quartier autour de la cale de 1901 se développe et trois bistrots ouvrent leur portes pour accueillir les passagers venus étancher leur soif avant de repartir vers Brest : « A l´arrivée du vapeur », « A la nouvelle cale de Quélern » et « Au départ du vapeur ».Un chantier de construction et de réparation navale, tenu par Auguste Laë, fonctionne par ailleurs entre 1906 et 1910 au sud de l´étang de Kervian. La demande est à cette époque très forte dans toute la presqu´île de Crozon. Un autre chantier de construction et de réparation navale s´établira sur la grève de Quélern entre les deux guerres.L´activité balnéaire périclite après la Seconde guerre mondiale et la cale de Quélern cesse d´être desservie en 1963, changeant ainsi le destin de cet ancien « quartier de Brest » qui retourne à son isolement. Le dernier bistrot de Quélern ferme ses portes à la fin des années 1980. Aujourd´hui, l´écart de Quélern est toujours marqué par la présence militaire, le résidentiel et quelques pêcheurs plaisanciers.
Auteur(s) du descriptif : Marie Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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