L'alcool et la Bretagne

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Souvenirs de bistrot à Paimpol
A Paimpol, la "Cité des Islandais" où la pêche à la morue et le départ des hommes, chaque hiver, pour six mois, ont rythmé la vie entre 1852 et 1935, rencontre avec Jean-Paul Cadic. Il a grandit dans le bistrot que tenait sa mère, le café des caboteurs et nous raconte, ses souvenirs des conversations des marins et anciens capitaines.

Par : INA

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Roncier...
Vie sportive et culturelle dans le pays de Josselin autour du patronage catholique organisé par l'association Le Roncier. 1/ Roncier, 3/10/1982. A Quiberon, promenade en bord de mer et baignade à la plage. On boit un café à la table du jardin, sous un parasol orange. Jeux et farniente à la plage. Vue de falaises. Défilé dans les rues d'une fanfare et de majorettes pour le patronage de Roncier. 2/ Concours régional, Mauron juin 1983. Les gymnastes, les majorettes et la fanfare arrivent dans le stade. Défilé de drapeaux français, un homme porte une pancarte "Roncier - Josselin". Concours de gymnastique, on assiste à un florilège de figures différentes. Des filles effectuent une chorégraphie de danse en justaucorps bleus, blanc et rouges. 3/ Chantier abattage des peupliers, 03/1986. Vue d'une usine de l'extérieur entourée de grands arbres. Abattage des peupliers par des bûcherons, chute d'arbres. Planches de bois entassées. 4/ Kermesse du Roncier, 4/10/1981. Un chapiteau fait office de buvette devant la salle des sports. A l'intérieur, les enfants jouent au basket. Des fanions colorées ont été accrochés à la salle, des gens en survêtement de sport en sortent. A Quiberon, en septembre 1981, vue du château Turpault au loin. Balade sur les quais autour du port de pêche. 5/ Remise récompense à la mairie, 1982. Réception organisée dans une salle autour d'un apéritif. Une grande croix est accrochée au mur. Sur la place Saint-Martin de Josselin, vue de la loggia servant aux offices en plein air pour le pèlerinage du 8 septembre à Notre-Dame de Roncier. Affiche pour la fête d'automne du Roncier se déroulant le 4 octobre avec musique, majorettes et fanfare du Roncier. Autre remise de récompense à de jeunes gymnastes : applaudissement et diplômes. 6/ Transarmoricaine, 1984. A Josselin, une banderole indique "Grande traversée de la Bretagne à pied, à bicyclette, en canoë, à cheval en calèche,...". Vue des différents sports prenant part à la compétition. 7/ Deuxième centenaire de la révolution française, 14/7/1989. Affiche "Josselin 14 juillet, place Saint-Martin - Repas : potée bretonne révolutionnaire - Grand spectacle "1789", son et lumière, feu d'artifice". L'affiche sur un char décoré conduit par une marionnette, le château de Josselin et l'Oust en arrière-plan. Panneau de ville "Guegon", affiche pour un spectacle le 15 juillet. Des femmes en coiffe de Josselin file de la laine sur des quenouilles. Spectacle de rue avec des acteurs déguisés, vêtus notamment de bonnets phrygiens. Beaucoup de monde au marché, images en accéléré. Un groupe d'enfants déguisés passe devant l'Hotêl du Château puis sur un pont. Vue d'en haut de bateaux sur l'Oust puis du drapeau de Josselin. Vue des tours du château puis de l'intérieur de l'enceinte et la cour. Feu d'artifice. 8 et 9/ CSJ (Club Sportif de Josselin), 50ème anniversaire, 04/1984. Pendant un match de foot, les spectateurs sont à la buvette. Gros plan sur les verres d'alcool (pastis). A la maison, repas en famille, fromage et vin rouge. Trois femmes dans la cuisine, l'une fait la vaisselle, les deux autres la sèchent. Match de foot, l'équipe pose pour la photo.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Ar vezventi : tragédie contre l'alcoolisme / Par T
Pièce de théâtre bilingue au sujet de l'alcoolisme.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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De l'usage immodéré de l'alcool et de ses résultat

Par : Gallica

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Jeudi soir dimanche matin
En une génération, l’alcool est devenu le moyen d’une défonce radicale pour une partie de la jeunesse. Dans le Grand Ouest « 60% des jeunes de 17 ans disent avoir consommé en une fois plus de cinq verres le mois précédent ». L’alcool comme un commutateur « off », abolit la réalité. Mais quel est ce réel dont il faut tourner le bouton ? Durant un an, une année cruciale pour ces jeunes, ils se sont filmés lors de ces soirées festives qui commencent le jeudi soir pour s’achever le dimanche matin. Puis, régulièrement, ils se sont retrouvés dans des ateliers audiovisuels sous le regard du réalisateur Philippe Lubliner pour exprimer leur rapport à l’alcool, mais aussi à leur environnement, famille et amis... Récits de l’intérieur d’une jeunesse par elle-même, ce documentaire propose une expérience partagée et dirigée. Une histoire de découverte et de rencontre avec soi-même.

Par : Bretagne et diversité

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A la gauche du père
" Chaque soir, je voyais mon père monter la rue en titubant. Il est mort, il y a 18 ans, des suites de son alcoolisme. Depuis, je cours après un fantôme. J’ai demandé à ma famille de m’aider à lui redonner chair pour m’en libérer. " (Nathalie Marcault).

Par : Bretagne et diversité

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Paysan de Scaër (Finistère)
Scaër.- Portrait d'un homme vêtu du costume traditionnel (veste, sabots, bragou-braz et guêtres). A l'arrière-plan, un coffre en bois sculpté sur lequel se trouvent deux bouteilles d'alcool, un pichet et des bolées.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Ar gomer / Me zo ganet en un ti plouz / An daou ga

Ar gomer (chanson contre l'alcool).

La première phrase A (kaner) A (diskaner) A (kaner) A (diskaner) B (kaner) fin B (diskaner) (1 seule fois) : on appelle cela disoup, c'est un air double, qui n'est pas double.

Interprète : anciennement indiqué Yvonne Le Vève, Louis Marie Caro

Par : Dastum

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Distillerie dite établissements Pioc, puis Société
Atelier de fabrication construit en briques creuses à ossature métallique couvert d'un toit à longs pans en matériau synthétique. Cheminée d'usine en briques. Les entrepôts et les magasins industriels sont édifiés en béton armé et sont couverts d'une toiture à longs pans en matériau synthétique. Le logement du contremaître est construit en grès. Il compte un étage carré et un étage de comble surmonté d'un toit à longs pans en ardoises. Sa façade postérieure est flanquée d'un bâtiment en appentis.C'est en 1923 que Jean Pioc, bouilleur de cru, installe au lieu-dit la Lande de Lessard un atelier public essentiellement édifié en essentage de planche. Au fil des années, l'atelier prend de plus en plus d'importance et se transforme en distillerie au cours de deux campagnes principales de construction. La première a lieu avant la Seconde Guerre mondiale et voit l'édification de la cheminée d'usine toujours en place. En 1937, la production est supérieure à 500 litres d'alcool pur par 24 heures. La seconde campagne de construction a lieu après guerre et s'étale de 1947 à 1952 pour aboutir à la distillerie actuelle. C'est au cours des années 1950 que l'usine, inscrite sous la raison sociale établissements Pioc, connaît sa période la plus prospère. Sa production concerne alors à 80 % une fabrication d'alcool d'Etat, les 20 % restant consistent en de l'eau-de-vie de Bretagne, autrement appelée alcool de bouche, et en du cidre. Durant toute son exploitation, l'usine est dirigée par la famille Pioc. Inscrite sous la nouvelle raison sociale Société Civile Immobilière Pioc, la distillerie, faute de matière première, cesse toute activité en 1988 après une marche au ralenti pendant une dizaine d'années. Actuellement, les bâtiments sont désaffectés.Pour son fonctionnement, la distillerie importait 50 % de charbon de terre en provenance de Cardiff (Pays de Galles) et en transit par Saint-Malo, les 50 % restant se composaient de charbon français avant l'adoption du fuel lourd, puis de l'énergie électrique. Aujourd'hui, l'atelier de fabrication abrite encore une presse datée des années 1960, les séchoirs à marc intégrés au bâti, ainsi que deux chaudières à vapeur dont une Babcock et Wilcox à simple bouilleur, de 1928. La seconde, plus petite, est une chaudière à vapeur verticale.Dans les années 1950, la distillerie Pioc emploie environ trente-cinq salariés.
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina ; Dalibard Sabrina

Par : L'inventaire du patrimoine

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Kermesse Sainte Anne
Kermesse (1955 ou 1956?) dans le quartier de sainte Anne (Chantenay-Nantes), effet sur le titre avec tourne disque. Déguisements, femme en niçoise et accordéon,., enfants, gendarme (déguisement), sur un toit homme avec appareil photographique, un autre à côté avec une échelle, foule, sœurs de Saint Gildas des Bois, portraits, fillette avec coiffe Giz fouen, enfant en marin, mariage avec enfants déguisés, gendarme déguisé avec un long nez, enfants sur estrade, garçon, garçons chantant, portraits, enfants devant la roue de la fortune, couple met de l'alcool dans un verre, homme avec béret, bar, buvette, portraits d'enfants, tir à la carabine, clown devant une statue de la Vierge, femme avec chapeau, costumes bretons portés par des enfants (giz-fouen, bigouden, glazig, costumes venant de chez Peignon à Nantes), homme compte les billets, ronde dans la cour. Dans la cantine de préparation d'un repas, assiettes avec deux œufs durs, repas avec enfants et adultes avec portraits, clowns.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Buveur
Sujet représenté : portrait (homme ; table ; cruche ; verre ; ivresse ; pipe ; bonnet) - N° d'inventaire : 102

Par : Musée d'Art et d'Histoire

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Buveuse
Sujet représenté : portrait (femme ; table ; cruche ; verre ; ivresse ; vin ; coiffe) - N° d'inventaire : 106

Par : Musée d'Art et d'Histoire

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Abri du marin n°1, actuellement maison (île-de-Sei
Bâti composé d'un rez-de-chaussée, d'un étage de comble ; couverture en ardoise.Jacques de Thézac est un philanthrope chrétien passionné par la mer et les marins. Il a pour souhait de lutter contre l'alcoolisme et d'améliorer la santé, de prévenir des accidents en mer et d'apporter instruction et éducation aux marins. Pour mener à bien son projet social, il crée en 1899 l’Almanach du marin breton dont le but est d’apporter une instruction et un divertissement aux marins, puis en 1900, il fonde l’Œuvre des Abris du Marin. Ainsi, entre 1900 et 1933 douze abris sont créés : 11 en Finistère et 1 en Morbihan.L'article 2 des statuts de l'Oeuvre des Abris-du-Marin et de l'almanach du marin breton indique que l'association a pour but "d'étudier et de rechercher consciencieusement et dans l'esprit le plus désintéressé, les moyens d'améliorer l'état moral ou matériel des marins-pêcheurs et notamment de lutter contre les ravages de l'alcoolisme." Ainsi, l'objectif est de mettre à disposition un lieu d'accueil pour les marins qui font escale ou travaillent à Sein.Guy de la Rochefoucauld décrit ainsi les « Abris du marin » en 1914 dans son ouvrage Une race en péril : les abris du marin :« Chaque abri est d'un modèle à peu près uniforme. Il a l'aspect d'une grande maison de style breton, mais qui donne l'impression de l'aisance et de la propreté. Il se compose de deux salles : l'une est proprement consacrée aux réunions des pêcheurs. On y cause, on y joue à des jeux dont l'intérêt pécuniaire est banni selon les prescriptions, rigoureuses à cet égard, du règlement. Une salle de lecture fait suite, dotée d'une bibliothèque qui renferme les éléments variés des manuels d'instruction professionnelle et de récréation intellectuelle. (...). Au premier étage, les dortoirs. Sous le préau adjacent, des agrès de gymnastique tout montés, tandis que dans la cour des jeux de quilles, de boules, etc... Dans la salle de lecture, on trouve à discrétion le papier à lettres et les fournitures de bureau, mis gratuitement à disposition des marins. Une citerne, enfin, permet aux pêcheurs de remplir leurs barils de saine eau douce.»Transformé en bibliothèque lors de la construction du second abri en 1906, cet ancien abri du marin, désaffecté en 1933, est actuellement une maison d'habitation.
Auteur(s) du descriptif : L'Haridon Erwana

Par : L'inventaire du patrimoine

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Pêcher à Islande - Mythes et réalités de la pêche
L’expression des marins indique bien l’esprit de ce film : confronter le mythe et la réalité de la pêche à la morue. Le mythe, c’est celui qu’engendre l’incroyable succès de Pêcheur d’Islande de Pierre Loti en 1886, et celui de La Paimpolaise de Théodore Botrel en 1895. La réalité, c’est celle d’une activité économique ancienne : la pêche à Terre-Neuve commence vers 1500 et concerne des ports de toute la Bretagne, Saint-Malo en tête. L’épopée islandaise, de 1852 à 1935, est avant tout l’affaire des Paimpolais. Le film, tourné en partie à Paimpol, propose aussi, pour la première fois, des images des traces de la présence des Bretons en Islande, dans des villages et des paysages d’une magnifique austérité. Il utilise également des images tournées au début du siècle, et des photographies totalement inédites retrouvées en Islande, qui suscitent une émotion parfois poignante. Se dégagent ainsi les rapports complexes entre l’argent, la peine des hommes, l’alcool qui l’allège, et l’incroyable courage d’hommes dignes, en dernière analyse, de créer le mythe. Grand prix « Léon Gaumont » – Festival du film de chercheur – CNRS NANCY, 1997

Par : L'aire d'u

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Propos sur la bouillie d’avoine, les occasions de

Par : Dastum

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Quand j'étais chez mon père ridondon ridondaine
Un coiffeur, un boucher et un primeur ne font que se saouler, embrassent les femmes, n'emmènent jamais les leurs, le coiffeur les embrasse sitôt les cheveux coupés. Ils vont au café, boivent, vont se coucher, ne boivent pas assez.

Par : Dastum

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Meï Teï Sho aux Rencontres Trans Musicales de Renn
Ce mot étrange désignerait la "fermentation du riz dans l'intestin, dont découle une ivresse incontrôlée et inattendue'. Inattendue. La musique de ce sextette originaire de Lyon l'est assurément. Car ces musiciens se moquent des catégories, passent outre les structures dites « classiques ». Entre afro beat, jungle ou dub, le répertoire de ces jeunes gens - qui n'hésitent pas à faire appel à des invités - est une véritable invitation au dépaysement, à la transe. Cocktail furieusement implacable, la musique de Meï Teï Sho se déguste sans modération.

Par : Association Trans Musicale

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Powersolo aux Rencontres Trans Musicales de Rennes
Entre 1996 et 1998, le danois Kim «Kix» Jeppesen enregistre une cinquantaine de chansons, armé d'une guitare déglinguée, de maracas faites à la main, d'une boîte à rythmes et d'un micro en plastique. Inspiré par ses maîtres Johnny Cash, Bo Diddley, Link Wray et les Cramps, il s'amuse à mélanger rockabilly, country, blues, surf music et punk rock. PowerSolo est alors un one-man band taré qui ne joue que devant des auditoires aussi saouls que lui... Avec l'arrivée d'un batteur et d'un guitariste, le groupe devient un duo, puis un trio, et livre deux albums en 2001 et 2004 dans une veine toujours psychobilly. Leur musique s'appuie sur des textes à l'humour d'une rare immaturité, notamment centrés sur des fantasmes sexuels puérils mais tellement rock'n'roll !

Par : Association Trans Musicale

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Artisans de Nort-sur-Erdre
Ce film n'est ni une reconstitution, ni une fiction. Le cinéaste a réellement filmé des artisans au travail pendant l'occupation à Nort sur Erdre en 1943, ville où il s'était réfugié avec sa famille après les bombardements de septembre 1943 sur Nantes. Parmi les artisans filmés : Le cordier, L. Douet (qui tenait également le café de la Paix à Nort sur Erdre, enseigne qui apparait dans le film 612 FH 0006) métier aujourd'hui disparu. Cet extrait nous montre les différentes étapes de fabrication d'une corde destinée au monde agricole (du peigne chanvre à la corde achevée, en passant par l'utilisation du toupin et du chariot). Chez le maréchal-ferrant, ils sont sept hommes autour d'un cheval qui va se faire ferrer. Travail de la forge, fabrication du fer, limage et ferrage du sabot. Le travail terminé, les hommes vont boire un verre au bistrot "Au p'tit Maréchal". Est-ce celui que l'on vient de suivre ou le Maréchal Pétain , alors premier Français ? Le carrossier - chaudronnier, Louis Leray. Travail dans l'atelier. Le patron fait des remontrances à un jeune apprenti et il offre à boire aux employés. Une secrétaire dactylo tape à la machine à écrire. Les ouvriers rangent les outils puis sortent du travail. Madame a préparé le repas, le patron va déjeuner..

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Ecart du Fret (Crozon)
Malgré sa modestie, l´écart du Fret comprend trois zones bien distinctes (document 2) : un front portuaire, un front de mer résidentiel au nord-ouest et le sillon de galets au sud-est, sur lequel étaient installés plusieurs chantiers navals.L´écart du Fret est situé sur le littoral nord de la commune de Crozon. C´est en fait un petit port implanté au fond d´une anse aux eaux profondes (l'anse du Fret), abritée à l´ouest par l´Île Longue et largement ouverte sur la partie méridionale de la rade de Brest. Le site est constitué d´une lagune barrée par un cordon de galets située en arrière d´un pointement rocheux sur lequel s´est établi le port.Dans la première moitié du 19e siècle, le lieu ne compte qu´une dizaine d´habitations. La population se concentre dans le petit hameau rural de Kervéden, au-dessus du Fret. Lors du recensement de 1926, Le Fret a 148 habitants. Les hommes sont pêcheurs ou commerçants. En 1954, sa population atteint 184 personnes et les actifs travaillent alors essentiellement dans le commerce et à l´arsenal de Brest. Aujourd´hui, la population du Fret peut être estimée à une centaine d´habitants. Le site portuaire n´a pratiquement plus d´activité et n´est faiblement animé que durant la belle saison, au moment de l´arrivée du bateau assurant la liaison quotidienne avec Brest.Depuis la fin du 18e siècle (date de création du port militaire de Brest), Le Fret est totalement dans l´orbite du grand port militaire du Ponant qui s´y approvisionne en farine et en chaux (gisements affleurants de calcaire aux alentours). En retour, il expédie les marchandises indispensables aux habitants de la presqu´île (bois, charbon...).A partir du milieu du 19e siècle et jusqu´au milieu du 20e siècle, Le Fret devient un port à part entière et non plus un simple lieu de transbordement, comme c´était le cas jusque-là, car l´économie de la presqu´île s´est développée et diversifiée. Le Fret assure alors pendant un siècle (1850-1950) une triple fonction portuaire de cabotage, de pêche et de transport de passagers.Port de cabotage : le Fret reçoit des blés importés de Brest et réexpédiés sous forme de farine après transformation des grains par les moulins des alentours (moulins à vent principalement et moulin à marée du Fret). Le Fret continue à importer des produits pour la consommation des habitants de la presqu´île (bois, houille, alcool, sel...). En retour, sont exportés des grains, des pommes de terre et du poisson. Port de pêche : la pêche de la sardine et la drague des huîtres dans la rade prennent à cette époque une place prépondérante dans l´activité du port.Port de transport de passagers : au Fret, les touristes débarquent de plus en plus nombreux. Ils arrivent de Brest et se dirigent vers Morgat et secondairement Camaret. Débarquent également des militaires (personnel des forts et batteries) et des maçons, pour la construction des infrastructures militaires et portuaires qui se multiplient.Dans la seconde moitié du siècle, pour faire face au trafic, des lignes régulières de vapeurs relient Brest au Fret. C´est à cette époque qu´une cale, des quais et un môle sont réalisés. Au début 20e siècle, le port connaît son apogée. Les pêcheurs locaux se lancent dans des pêches plus rémunératrices : celle de la langouste et de la coquille Saint-Jacques. Le Fret devient aussi un port de construction navale réputé : quatre chantiers sont en activité localement et se spécialisent dans la construction de langoustiers et de coquilliers (à mettre également en relation avec l´essor de la pêche à Camaret).Enfin, l´intérêt économique du port de transbordement du Fret pour la presqu´île est affirmé en 1923 avec l´arrivée du chemin de fer sur les quais (ligne de Châteaulin-Camaret), pour assurer les exportations de la production agricole (grains, pommes de terre), de la pêche et surtout pour faciliter les communications lors de la période estivale.Aujourd´hui, Le Fret est endormi et le site ne connaît qu´un léger regain d´activité lors de la saison touristique. Les difficultés d'accostage à marée basse de vives eaux limitent le développement du trafic de passagers. Pourtant, sur le plan patrimonial, cet écart présente un intérêt notable car une partie des héritages de son histoire maritime est encore visible et, dans l´ensemble, ceux-ci sont peu remaniés (gare, villas, hôtels, infrastructures portuaires, digue et écluse de l´ancien moulin à marée). D´autres héritages sont en sursis, comme les cabanes du dernier chantier naval en place (chantier Stipon) et le cimetière de bateaux du sillon.
Auteur(s) du descriptif : Amghar Julien ; Péron Françoise

Par : L'inventaire du patrimoine

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Espace portuaire et militaire de Quélern (Crozon)
L´espace portuaire et militaire de Quélern, qui s´étend sur 2 km le long du littoral sud-est de la commune de Roscanvel, est composé de bâtiments militaires, d´habitations diverses et d´infrastructures portuaires et littorales.L´écart de Quélern, au sud-est de la commune de Roscanvel, s´étend depuis le lieu-dit de Quélern à proprement dit jusqu´à Beg ar Grogn plus au nord, où se trouve le site portuaire, en passant par l´étang de Kervian où une digue-route fut construite au début du 20e siècle pour relier plus aisément les deux secteurs. Cet écart s´est développé essentiellement autour de l´activité militaire puis portuaire et balnéaire.En 1694, Vauban fait construire les lignes de Quélern au niveau de la partie la plus étroite de la péninsule de Roscanvel pour protéger celle-ci des attaques à revers. Deux portes (porte de Camaret et porte de Crozon désormais détruites), fermées la nuit venue, permettent de contrôler les entrées. Cet isolement durera jusqu'en 1918. On parle alors de Roscanvel comme d'un "quartier de Brest". La majeure partie de l´espace de Quélern (partie méridionale, jusqu'à l'étang de Kervian) appartient par ailleurs alors à la commune de Crozon. En raison de cet isolement, une demande de rattachement de Quélern à la commune de Roscanvel est formulée ; elle sera effective en 1851 (loi du 6 mai 1851). D´autres installations militaires ont été construites à proximité des lignes de Quélern, comme la caserne Sourdis à la fin du 18e siècle et un réduit en 1854.A la fin du 18e siècle, une usine à briques s´installe à Quélern pour répondre à la forte demande des ministères de la Marine et de la Guerre engagés dans des chantiers considérables dans la presqu´île et dans la rade. Elle fonctionnera jusqu´en 1886.En 1828, une cale est construite sous la Caserne Sourdis pour palier au manque d´infrastructures pour le transit-terre-mer (jusque là, l´embarquement et le débarquement pour les hommes et le matériel s´effectuaient par échouage à Pont-Scorff ou au bourg). Y débarquent les militaires, les prisonniers, les ouvriers employés à la construction des nouvelles batteries sur la presqu´île de Roscanvel, les marchandises, les matériaux et les voyageurs. Une fontaine, dont l´eau ferrugineuse est réputée pour ces vertus thérapeutiques, est édifiée à proximité, au milieu du 19e siècle, pour les militaires, les habitants et les touristes. Une activité balnéaire commence en effet à se développer dès la fin du 19e siècle.En raison des difficultés de circulation sur la cale de la Caserne Sourdis et du faible tirant d´eau de la cale du bourg, la décision est prise de construire une nouvelle cale au lieu-dit Beg Ar Grogn, plus au nord. Le projet est soutenu par la Société des Vapeurs Brestois et la Marine qui souhaite y débarquer les grosses pièces d´artillerie. La cale est achevée en 1901 et la première cale est progressivement abandonnée. Durant tout le début du 20e siècle, notamment pendant l'Entre-deux-guerres, le trafic de passagers va s´intensifier. Les pardons, promenades et piques niques sont à la mode et de nombreux passagers, essentiellement une population brestoise (dont de nombreux ouvriers de l´Arsenal), débarquent à Quélern pour se promener jusqu´à la plage de Trez Rouz (Crozon) et y pique-niquer. L´activité balnéaire de Quélern et Roscanvel est néanmoins moins développée qu´à Morgat.Elle permet cependant le développement du commerce à Quélern. Ainsi, l´ancienne briqueterie est transformée en villa-pension (La Pagode) en 1904 et accueille une clientèle aisée de régiments coloniaux, de touristes parisiens et de promeneurs du dimanche. Le quartier autour de la cale de 1901 se développe et trois bistrots ouvrent leur portes pour accueillir les passagers venus étancher leur soif avant de repartir vers Brest : « A l´arrivée du vapeur », « A la nouvelle cale de Quélern » et « Au départ du vapeur ».Un chantier de construction et de réparation navale, tenu par Auguste Laë, fonctionne par ailleurs entre 1906 et 1910 au sud de l´étang de Kervian. La demande est à cette époque très forte dans toute la presqu´île de Crozon. Un autre chantier de construction et de réparation navale s´établira sur la grève de Quélern entre les deux guerres.L´activité balnéaire périclite après la Seconde guerre mondiale et la cale de Quélern cesse d´être desservie en 1963, changeant ainsi le destin de cet ancien « quartier de Brest » qui retourne à son isolement. Le dernier bistrot de Quélern ferme ses portes à la fin des années 1980. Aujourd´hui, l´écart de Quélern est toujours marqué par la présence militaire, le résidentiel et quelques pêcheurs plaisanciers.
Auteur(s) du descriptif : Marie Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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