Patrimoine culturel de Plouha

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Croix de chemin
Croix sur socle et soubassement taillée dans le granite. Elle est composée d'un soubassement à corniche débordante appareillé en moellons de granite et schiste et d'un socle chanfreiné au sommet, orné à gauche d'un calice sculpté en bas-relief, portant une croix monolithe ornée à mi-hauteur d'une statue de saint Yves sculptée en haut-relief.Croix de chemin datant probablement du 18ème siècle.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Port de Gwin-Zégal
Le port de Gwin-Zegal est constitué aujourd'hui de deux sillons de pierre (tout venant), dont le premier sillon protège la crique des vents d'ouest et de nord. Le premier sillon mesure environ 40 mètres de longueur, pour une hauteur de 2, 50 m, il sert de brise-lames. Le deuxième sillon est beaucoup plus court et peu élevé. Entre ces deux sillons, 5 rangées de pieux permettent l'échouage d'une flottille de bateaux, ne dépassant pas 6 m de longueur.Le principe du mouillage sur pieux de bois est le suivant : un puits est creusé à une profondeur d'environ 1, 50 m, puis un tronc d'arbre haut d'une quinzaine de mètres, encore muni de ses racines y est placé et maintenu verticalement par des pierres. Les canots sont amarrés entre deux rangées de pieux, distantes de 15 m environ, avec une grosse chaîne et une aussière, amarrée par l'avant et l'arrière. La chaîne est capelée directement sur le pieux à 6 m de hauteur.Le petit port de Guin-Zégal (orthographié "Gouine Ségal" au 19ème siècle) a été aménagé en 1854 par la commune de Plouha, aidée par les marins pêcheurs, qui ont établi un brise-lames en pierres sèches, long de 31 m et couvert à mi-marée (6 m). Il n'est pas mentionné sur le cadastre de 1833. Le nom de Gwin Zégal viendrait de "gwinizh" (le froment) et de "segal" (le seigle), deux céréales cultivées autrefois sur les terrains bordant la falaise. Selon le rapport de l'ingénieur Launay, daté de 1879, le havre de "Gouine-Ségal" est situé à 650 m de "Port-Morguer", port d'attache d'une dizaine de bateaux de pêche. Il est abrité des vents de terre et de l'est par un brise-lames à pierres sèches. L'ingénieur proposait comme réponse à la demande de la commune de Plouha de restaurer ce brise-lames, d'en prolonger la longueur à 45 m et de porter la cote à 7 m. En effet, Gwin-Ségal représente encore aujourd'hui le seul véritable port, abri et refuge pour les bateaux sur la côte de Plouha, si on ne prend pas en compte le port de Bréhec. Cependant, l'absence de voie de communication n'a pas permis son développement (pour le cabotage). En mars 1881, le conducteur Cadin pouvait constater que la partie aval de la jetée était en ruines. L'Etat accepta de subventionner ces travaux, à condition qu'ils soient réalisés en régie municipale, sous son contrôle et que la commune s'engage à effectuer par la suite son entretien. L'ouvrage fut prolongé d'un musoir et exhaussé de 1 m, en utilisant la roche locale, in situ. Le projet fut exécuté en juillet 1883.La lecture du plan de l'ingénieur Pelaud, daté de 1881, permet de reconsidérer la toponymie littorale : l'appellation "les Ganes" pour désigner le port de Gwin-Ségal, le "sillon" qui relie la côte et l'îlot, propriété à cette époque d'Armet de l'Isle, les rochers découvrant "Goret", la "Roche Plate". Le plan de 1881permet également de situer le mouillage des caboteurs au-delà du brise-lames et le sens du courant de flot et de jusant.Ce type de mouillage sur pieux de bois (véritables arbres plantés dans la vase avec leurs souches et maintenus par des rochers) était relativement commun sur les côtes de Bretagne nord (à Porspoder et à Port Geffroy, Portsall, en pays Pagan, dans le Finistère, au Yaudet sur les côtes du Trégor et du Goëlo, sur la côte atlantique à Royan). Les recherches de Jean-Yves Guillouët de Plouha confirment cette tradition maritime sur les côtes ouest de la France. On peut le remarquer sur les photographies du début du 20ème siècle dans l'estuaire du Léguer (Ploulec'h), la rivière de Tréguier (ducs d'Albe), dans l'anse de Kerity-Beauport et à Pordic. Cependant, ce type d'amarrage par des chaînes entre deux pieux n'est plus utilisé qu'à Porspoder (Pors Mazou) et à Plouha (Gwin-Zégal). Une ligne de mouillage fut ajoutée en 1907, pour former 4 lignes. L'abri compte aujourd'hui 43 pieux d'amarrage en chêne (arbres avec leurs racines), pouvant accueillir 30 bateaux de pêcheurs-plaisanciers ; 55 bateaux sont prévus pour la suite. Jean-Yves Guillouët, historien local, a réalisé un inventaire des marins et des bateaux, inscrits au port de Gwin-Zégal du 19ème siècle à aujourd'hui (liste non publiée).La commune de Plouha et l'association des pêcheurs-plaisanciers ont récemment rénové le site, en plantant de nouveaux arbres et en consolidant la jetée. Cependant, il faut remarquer que le sentier qui conduit au port est du domaine privé ; il est assujetti à une servitude littorale (cadastré en 1936, B 2588). De même que l'îlot de Gwin Zégal est du domaine privé, cadastré aujourd'hui 912 B et en 1833, B 849 bis.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison 1
Maison à deux pièces au rez-de-chaussée construite en granite et schiste.Maison datant de la fin du 19ème ou du début du 20ème siècle.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Ecart de Keregal

Par : L'inventaire du patrimoine

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Les fontaines, lavoirs, routoirs et abreuvoirs sur
Certains de ces lavoirs sont encore sous la terre ou totalement recouverts par la végétation. La plupart de ces lavoirs et fontaines sont nettoyés et entretenus par les habitants des hameaux (écarts), avec l'aide des services techniques de la commune.Les fontaines, lavoirs, routoirs et abreuvoirs de la commune de Plouha sont datés de la 2ème moitié du 19ème siècle et de la 1ère moitié du 20ème siècle. L'association "Autour des lavoirs de Plouha" a repéré 35 lavoirs sur la commune, souvent associés à des fontaines ou à des routoirs (Dossen-Ruz et Saint-Georges), dont l'un d'entre ces lavoirs (Kerousiel) est complété par une fontaine et un abreuvoir. Nous avons étudié et repéré 10 lavoirs, associés éventuellement à d'autres édicules : - Dossen-Ruz (lavoir-routoir-fontaine)- Saint-Laurent (lavoir-fontaine)- Kermaria-An-Isquit (lavoir-fontaine)- La Trinité (lavoir-fontaine)- Kerouziel (lavoir-fontaine-abreuvoir)- Coray (lavoir)- Saint-Georges (lavoir-routoir-fontaine)- Saint-Samson (fontaine).- Beaugouyen (lavoir-fontaine)- Grand Etang (lavoir-fontaine)Certaines fontaines peuvent être qualifiées de fontaines votives (Kermaria, Samson) ; cependant l'étude historique de ces fontaines reste à faire avec celle des usages autour des lavoirs (Odette Leroux, lavandière) et des routoirs. La plupart des lavoirs recensés ont été cimentés et les pierres mobiles qui servaient pour laver le linge ont disparu. Nous avons pu cependant le fonctionnement des lavoirs et les aménagements nécessaires, étudier la caisse des lavandières et comprendre son utilisation et celle du battoir. Selon la tradition orale des lavandières, on pouvait aussi laver le linge sur un cours d'eau en utilisant ces "fameuses" pierres à battre le linge.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Plouha (Cotes du Nord) : Fetes de la Saint Pierre,

Par : Dastum

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Kermaria Nisquit : Les apotres (XIIIe siecle)

Par : Dastum

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Chapelle de Kermaria an Isquit

Par : Dastum

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Chapelle de Kermaria an Isquit pres Plouha, groupe

Par : Dastum

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Enquête auprès de Mademoiselle Poulard - Plouha -

Par : Dastum

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Plouha (Cotes du Nord) : Au pardon de Keregal. Nou

Par : Dastum

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Plouha (Cotes du Nord) : Danse du Palus

Par : Dastum

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Plouha (Cotes du Nord) : La foire aux socialistes

Par : Dastum

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Mona Ozouf : les bibliothèques de Plouha (1931-196
Jean Maurice de Montremy interroge Mona Ozouf sur son enfance à Plouha. Elle racontes on enfermement dans l'école laïque où elle vivait entre sa mère, institutrice et veuve à 29 ans, et sa grand-mère et d'où elle ne sortait presque jamais : "une enfance confinée". Elle parle du décès de son père lorsqu'elle avait 4 ans, de la personnalité inclassable de ce régionaliste militant d'extrême gauche. Elle souligne le contraste entre les deux bibliothèques auxquelles elle avait accès : celle de la maison où les traductions des grandes œuvres en breton voisinaient avec la littérature folklorique et les héros de l'indépendance irlandaise, et celle de l'école, républicaine et hexagonale. Mona Ozouf évoque aussi le catéchisme et l'église, puis son arrivée au collège de Saint Brieuc, sa rencontre avec l'écrivain Louis Guilloux qui lui a servi de "débarbouillage" intellectuel...

Par : INA

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Plouha ; chapelle de Kermaria an Isquit ; saints p

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Plouha ; chapelle de Kermaria an Isquit ; maître a

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Plouha ; chapelle de Kermaria an Isquit ; intérieu

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Plouha ; chapelle de Kermaria an Isquit ; intérieu

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Pays de Guingamp, Lanvollon, Plouha

Par : Dastum

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