Cale, dite rampe de Bourienne, les Grèves (Langueu
Cette cale ou rampe empierrée est constituée de pierres grossièrement taillées en grès, granite, et schiste jointoyées avec du ciment. Elle est par endroit recouverte de dalles de schiste. Elle mesure 15 mètres de long pour 8 mètres de largeur et une hauteur maximum de 100 cm, pour 40 cm au plus bas.Cette voie empierrée faisant office de cale occasionnellement, servait en priorité aux maraîchers pour accéder à la grève avec chevaux et charrettes pour extraire la marne. Jusqu'en 1933, les Grévassins marchaient sur les grèves, à marée basse pour se rendre d'un point à un autre. Lorsque la mer atteignait les maisons, ils empruntaient des "sentes" ou chemins situés en hauteur à travers champs. Le terme "rampe" est clairement identifiée comme une appellation locale. Nous avons repéré quatre cales le long de la digue, de forme et de dimensions comparables, réalisées avec des pierres d'origine différente : la cale de Bourienne, devant l'impasse du même nomla cale de Ruzé-Bréha, du nom du ruisseau, qui passse par le canal d'écoulement et l'ouverture de la vanne, près de la Coquinet (terre de grève)les deux cales en amont et en aval de Boutdeville A partir de 1905, le Petit Train circulait le long de la digue qui le protégeait de la mer. Un wagonnet prenait la "terre de grève" à la Coquinet, pour descendre ensuite à la gare.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy
Par : L'inventaire du patrimoine